Voilà, cette fois-ci, on y est…
Ma grossesse est terminée. Ma toute dernière grossesse…
Cette page de ma vie se tourne définitivement.

Je profite de chaque moment avec ma petite, de chaque tétée, de chaque sourire, en me disant que je ne revivrai plus jamais ça, qu’il me faut ancrer ces souvenirs, ces sensations dans ma mémoire.
Comme Fred et moi pensions n’avoir qu’un seul bébé, j’avais tenu le même raisonnement pour ma première grossesse. J’ai vécu chacune de mes grossesses à fond, comme si c’était la dernière, en profitant de tous les instants. J’ai fait tout ce que je voulais faire enceinte ! On a fait des photos, on a construit des souvenirs, pour nous et pour nos enfants…
Certes, ce n’était pas "que du bonheur" ! Mais c’était beau. C’était magique…
Je n’ai aucun regret.

Aujourd’hui, on a la chance d’avoir une magnifique petite famille, avec 2 beaux enfants en pleine santé, et nous avons conscience de cette chance.
Il nous reste à apprendre à vivre tous les 4…
Regarder vivre nos petits, nous émerveiller de leur lien unique qui se construira jour après jour… Les éduquer aussi. Les guider quand ils en auront besoin. Les aimer plus que tout…

Pour l’instant, commençons par profiter de notre petite Élisa.
Une petite fille merveilleuse, qui nous comble littéralement de bonheur…

...

Le séjour à la maternité s’est très bien passé. Plus agréable même que pour mon premier : beaucoup de petites choses ont été améliorées dans l’intervalle !
Comme mes vertiges sont revenus de plus belle après l’accouchement, j’évitais de porter Élisa dans la chambre de peur de tomber… Du coup j’ai laissé faire les bains et autres soins durant les premiers jours, me contentant des changes et bien sûr des tétées. Heureusement, les anti-inflammatoires ont agi rapidement et en 3 jours tout allait beaucoup mieux.
Par choix, pas de visites pour nous : seul Fred est venu passer 2 journées entières, tranquilles, avec nous, histoire de profiter calmement de sa fille avant le grand retour. Deux belles journées d’intimité et de câlins…
Ma puce n’a pas été exigeante, elle ne pleurait pas beaucoup et demandait peu en dehors des tétées et des câlins. Il est vrai que, pour un deuxième bébé, on est aussi beaucoup plus zen !...
Comme son taux de sucre était bas à sa naissance, elle devait subir une dextro avant chaque tétée et il ne fallait pas laisser plus de 4 heures entre chaque tétée. Lorsque les dextro étaient trop basses, il fallait parfois la complémenter (à la pipette) avec du lait artificiel sucré…
Contrairement à Gabriel, Élisa ne s’endort pas au sein. Passé le moment « milk drunk » sous endorphines, il était donc parfois difficile de l’endormir, notamment la nuit ou quand les coliques la faisaient souffrir… Mais je n’ai pas eu besoin de la confier, sauf 1 nuit : il fallait absolument que je dorme pour que ma montée de lait se fasse…
La montée de lait est arrivée dans la nuit de J3 à J4, donc, et il était temps ! J’avais Gabriel au téléphone tous les soirs, en pleurs :
"Maman pourquoi tu ne rentres pas ? Tu me manques… Élisa aussi… On a préparé sa chambre et elle n’y est pas…"
Horrible pour mon petit cœur de maman… Difficile pour mon bébé chat de comprendre pourquoi on ne rentrait pas alors que le bébé était né…
Heureusement, jeudi 14 avril au matin, mon Pipou est arrivé, fier comme un coq, avec son papa, pour ramener sa maman et sa sœur à la maison : la courbe de poids d’Élisa s’était enfin inversée de manière spectaculaire, en une nuit, grâce à la montée de lait !

Le retour à la maison s’est plutôt bien passé.
En voiture, bien calée dans son siège auto, Élisa n’a pas bougé. Sur le siège à côté d’elle, son frère la regardait…
Le fait de ramener le bébé à la maison a commencé à le faire cogiter… et il a commencé à verbaliser ses angoisses :
"Maintenant qu’Élisa est là, vous n’allez plus vous occuper de moi… Vous ne vous occuperez plus que d’elle, et moi je vais devoir partir…" !
Mon pauvre bébé chat… Nous allions devoir le rassurer sur ce point, et vite.
Le trajet a été difficile pour les nerfs de tout le monde.
Mais une fois rentrés à la maison, il s’est montré très attentionné envers sa petite sœur : il lui a présenté la maison, puis il a demandé à la prendre sur ses genoux pour lui faire un câlin… Il était tellement fier ! C’était adorable…
Quand à Chouchou, il savait depuis longtemps ce qui se préparait. A 17 ans, pensez donc, on ne la lui fait pas ! Alors l’arrivée de cette petite chose toute chaude ne l’a pas surpris le moins du monde : pendant la tétée, il s’est approché doucement, a reniflé son petit pied, ses cheveux, longuement, puis il a fait demi-tour et a repris son train-train avec un air résigné…
Enfin, mamie Cathy nous a rejoint dans la soirée, impatiente de faire connaissance avec sa petite fille tant attendue !... et aussi de revoir Pipou, qui l’attendait de pied ferme^^ !
Avec les vacances scolaires, sa présence nous a été d’une grande aide dans les jours qui ont suivi…

Le calme est revenu avec la rentrée scolaire.
Gabriel à l’école, Fred au boulot, mamie Cathy de retour sur Toulouse : je me retrouvais enfin seule avec ma fille et pouvais commencer à me reposer, à m’organiser…
L’allaitement se passe super bien, et c’est un vrai plaisir. Je profite à fond de ces moments, sachant que je ne revivrai plus jamais ça par la suite…
J’ai mis en place un rituel du soir dès notre retour à la maison, et rapidement, Élisa a quasiment fait ses nuits : dernière tétée vers 23h, puis à 6h environ. Top !^^
En journée, elle est calme, ne pleure presque jamais. Durant ses moments d’éveil, elle regarde autour d’elle, s’agite et s’exprime déjà beaucoup. Elle a appris très vite à patienter, quand je m’occupe de Gabriel par exemple. Je lui parle beaucoup, je lui explique… j’ai l’impression qu’elle comprend tout ! Nous calmons ses angoisses dès qu’elles se présentent et sommes là pour elle chaque fois que c’est nécessaire. C’est un bébé éveillé, posé, serein. Un vrai bonheur…

Aujourd’hui, notre nouvelle famille, enfin complète, trouve progressivement ses marques.
Nous apprenons à vivre à 4, nous découvrons les relations fortes qui se tissent entre nous, nous observons avec émerveillement le lien précieux qui se construit entre nos petits…
Beaucoup de travail, de tâtonnements… mais aussi énormément de bonheur partagé.
Et le sentiment de sérénité qui m’envahit le soir, quand mes 2 petits dorment enfin, propres et repus, vaut tout l’or du monde…

À notre retour en chambre, après l’accouchement, nous étions exténués.
Fred avait déjà prévenu plusieurs de nos proches de l’arrivée d’Élisa, et il était convenu avec Sèb qu’il passerait chercher Gabriel en début d’après-midi.

J’attendais avec impatience cette première rencontre, je ne fus pas déçue.

Mon petit me manquait tellement que j’ai reconnu sa voix dans les couloirs bien avant qu’il n’arrive !
Lorsqu’enfin Gabriel est entré dans la chambre, à la fois excité et intimidé, il avait un joli sourire sur les lèvres…
Son regard a erré dans la pièce, s’est posé sur mon ventre, puis sur le berceau… En m’embrassant, il a posé ses mains sur mon ventre, comme pour s’assurer qu’il était vide, tout en répondant faiblement à mes questions. Puis il a tourné son regard vers le berceau et s’en est approché tout doucement. Fred était déjà en train d’embrasser sa fille. Gabriel arrivait de la ferme de Sèb où il avait joué avec les veaux, il était donc dans un état… passable… Il le savait et n’osait pas toucher sa sœur. Il nous a demandé de lui laver les mains, puis doucement, avec deux doigts, il a caressé le front d’Élisa, ses petites mains, ses cheveux… Il était émerveillé et ne disait rien, captivé par ce qu’il découvrait… C’était adorable !
Et puis voilà, c’était fait : il s’est détourné du berceau et a commencé à jouer avec le fauteuil inclinable qui se trouvait là…
Nous n’avons rien dit, n’avons pas insisté pour qu’il s’intéresse plus au bébé. Nous nous sommes contentés de canaliser son énergie dans la chambre, tout en discutant de choses et d’autres entre nous.
Le temps d’une tétée, il est revenu se serrer contre moi pour regarder boire le bébé…
Lorsqu’est venue l’heure de se dire aurevoir, j’ai embrassé mon petit, mon homme, et Fred s’apprêtait à partir lorsque Gabriel a voulu dire aurevoir à Élisa…

Il s’est approché du berceau, a caressé le petit front avec deux doigts, et Élisa, qui était bien éveillée, lui a agrippé le doigt fermement.
Fred et moi regardions ça de loin, distraitement, puis nous avons entendu qu’il lui parlait, alors on a écouté :

"Je t’aime ma pupuce… Je t’aime Élisa… Je t’aimerai toute ma vie… Et je te protègerai toute ma vie…"

Ils étaient seuls au monde.
Élisa regardait son frère droit dans les yeux, intensément, agrippée de toutes ses forces à son doigt, et Gabriel, très ému, lui parlait doucement, en la regardant avec amour…
C’était magnifique !...

Fred et moi ne sommes évidemment pas intervenus : c’était leur moment à eux, intense et émouvant. Leur premier vrai échange…
Nous étions très, très touchés…

Moi qui n’ai pas de frères et sœurs, je ne connais rien de tout ça, je pars dans l’inconnu. Et je découvrais là la force de ce lien qui les uni, et qui les unira pour toujours, quoi qu’il arrive…

Un instant vraiment, vraiment inoubliable…

Ce dimanche 10 avril à 8h23, par une belle matinée ensoleillée, notre puce d’amour Élisa nous a enfin rejoints !

Tout a commencé vendredi 8 au soir…

Après notre journée passée à la maternité, nous étions particulièrement fatigués.
Gabriel était couché. Affalés dans le canapé devant un plateau télé, Fred et moi étions en train de zapper d’une chaine à l’autre, trop fatigués pour faire l’effort de nous trainer jusqu’à la chambre…
J’avais des douleurs dans le ventre, sans doute dues aux examens de la journée.
Mais machinalement, j’ai commencé à regarder, juste comme ça, si ces douleurs revenaient à intervalles réguliers… Et au bout de quelques heures, j’ai remarqué qu’effectivement la fréquence des contractions devenait régulière. D’abord toutes les 20 minutes, puis tous les 1/4 d’heure…
J’en ai parlé à Fred, qui comme moi s’est dit que c’était à cause des examens répétés de la journée.
2h plus tard, les contractions revenaient toutes les 10 minutes. Il était minuit…
Avec mes vertiges et les contractions, je n’avais pas envie de me coucher. Alors on a décidé que Fred irait se coucher, et que je continuerais de surveiller les contractions tranquillement dans le salon.
Le temps que Fred prenne sa douche, les contractions étaient rapprochées toutes les 7 à 10 minutes depuis plus de 2 heures.
Étant donné le branle-bas de combat à mettre en œuvre (réveiller mon meilleur ami Sébastien – et accessoirement mari de ma nounou Joëlle – en pleine nuit pour lui demander de venir chercher Gabriel, etc.…), on décide de se donner encore 1 heure, pour être sûrs.
Pendant ce temps, Fred se repose un peu, et moi je prépare tout : faire un sac pour Gabriel avec de quoi tenir le WE si besoin, préparer aussi ses affaires pour le Centre Aéré au cas où je ne serais pas rentrée d’ici là…
Au bout d’1 heure, on appelle Sébastien pour qu’il vienne chercher Gabriel, puis on téléphone au bloc obstétrical : ils nous attendent.
Je file prendre une douche et finaliser les sacs pour la maternité. Sèb et Joëlle arrivent, je réveille doucement mon bébé chat et Sèb l’emporte en pyjama dans la voiture… Heureusement qu’ils sont là !
Le temps de mettre un peu d’ordre dans la maison, de charger les sacs dans la voiture, et nous voilà partis.
Il est 3h30 du matin.

À notre arrivée à la maternité, il fait très froid. J’ai du mal à marcher… Heureusement, un infirmier qui passait par là avec un fauteuil roulant nous propose de m’amener au bloc obstétrical. Soulagement !
Au bloc, on nous attend.
La sage-femme qui nous accueille est jeune. Elle s’appelle Élise… Drôle de coïncidence !^^ Elle est très gentille et calme. Je suis placée sous monitoring et Élise m’examine : je suis toujours à 1 et demi… Comme les contractions sont régulières, je reste une bonne heure sous monito. Puis nouvel examen : toujours à 1 et demi, col mou postérieur…
Élise nous explique que je suis certainement en début de travail, mais qu’on ne sait pas combien de temps ça va durer.
Étant donné notre situation (Gabriel placé pour le WE) et pour nous éviter des allers-retours, elle nous propose de nous installer en chambre pour attendre et laisser le travail avancer. Pour elle, c’est sûr, je vais accoucher prochainement. Reste à savoir quand…
Comme il n’y a pas de chambre seule de libre, on nous installe provisoirement en chambre double. Et on attend… Régulièrement dans la nuit, une sage-femme vient me faire un monito et prendre ma tension. Moi j’arrive à dormir un peu, mais mon pauvre Fred, mal installé sur son fauteuil, ne dors pas vraiment…
Au matin, on installe à côté de nous une jeune femme qui a accouché dans la nuit. Je suis jalouse… Elle a sa petite fille avec elle, elle la met au sein… et moi j’attends ! Pire : j’ai l’impression de ne plus avoir de contractions du tout ! Je commence à craindre d’avoir pris la mauvaise décision, d’avoir mis tout ça en branle pour rien…
Lorsque Fabienne, la sage-femme, passe pour le monito, je suis soulagée : j’ai toujours des contractions régulières. Mais elles ont l’air de décliner…
Fabienne me demande ce que je veux pour déjeuner. Mais moi je ne veux pas déjeuner, je veux ma fille !... Et puis avec ces fichus vertiges et ces vomissements, je n’ose rien avaler, et je n’ai pas faim…
Ce qui est rassurant cependant, c’est que les Spasfon qu’on m’a donnés cette nuit n’ont pas stoppé les contractions : je suis donc bien en travail…

La journée de samedi se passe entre monitos et prises de tension.
Fred et moi faisons plusieurs promenades dans le parc de la maternité : montées, descentes, escaliers… On appelle Sèb et Joëlle pour donner des nouvelles et confirmer que Gabriel devra dormir une nuit de plus chez nounou… Lui est ravi !
Dans l’après-midi, on nous installe en chambre simple.
Et on attend…
On me fait choisir mes repas pour la semaine… Mais moi je ne suis même pas sûre d’accoucher ! Les sages-femmes, elles, ne sont pas inquiètes. En fin de journée, après un dernier examen un peu compliqué (le bébé remonte entre chaque contraction et refuse d’appuyer sur le col, qui est donc très difficile à examiner pour les sages-femmes), Fabienne me soutient que je vais accoucher dans le WE : soit naturellement, soit sur déclenchement dimanche matin puisque ma gynéco est de garde ce dimanche-là… Je suis un peu rassurée.
En soirée, après discussion avec Fabienne, on décide que Fred peut rentrer à la maison pour la nuit : il reviendra pour 8h le matin et en cas d’alerte, je l’appellerai et il redescendra à la maternité illico.
Il rentre donc, fourbu, pour s’occuper de Panji et essayer de dormir un peu…

Restée seule, je prends une bonne douche, je me change, je mange un peu… et je me sens mieux. Je m’installe au lit devant la télé. Je suis si fatiguée… Rapidement j’éteins la télé et je m’endors.
Dans la nuit, je suis réveillée plusieurs fois par des douleurs dans le col. Vu le dernier examen et les saignements qui ont suivi, je ne m’inquiète pas outre mesure et me dis que les douleurs sont dues à ça… Mais les douleurs reviennent de plus en plus souvent, et très rapidement je commence à avoir du mal à gérer…
La sage-femme de garde m’examine… ça me fait mal ! Le col commence à bouger, je suis à 2 et demi. En discutant avec elle, je comprends que cette fois-ci, on y est…
J’appelle Fred pour lui dire de venir.
Nous sommes dimanche 10 avril, il est 3h du matin.

La sage-femme de garde m’accompagne jusqu’au bloc obstétrical.
C’est Élise qui m’accueille. Elle m’installe directement en salle d’accouchement, et me prépare pour la péridurale. L’anesthésiste arrive et me pose la péri (non sans mal tant je tremble…). Je suis à 3.
Le temps que le produit agisse, et Fred arrive enfin.
Il s’installe à côté de moi. Sa présence me rassure… Et je m’endors.
Régulièrement, Élise passe vérifier le monito et m’examiner. Vers 7h, elle me présente la sage-femme qui va lui succéder : elle s’appelle Frédérique – encore une coïncidence !^^.
A ce moment-là, je suis à 5, et tout se passe au mieux.
Puis je commence à ressentir des choses, et Frédérique me conseille de remettre un bolus de péri. Fred appuie sur le bouton. Je sens le produit froid dans mon dos, mais le soulagement n’arrive pas vraiment…
Frédérique repasse et perce doucement la poche des eaux. Je sens le liquide qui coule...
Quelque temps après, les sensations désagréables augmentent, je n’ai jamais connu ça et ça me fait peur… Frédérique m’explique que le travail s’est accéléré, que la péri n’a pas le temps d’agir...
Il est 8h, ma gynéco est arrivée, alors Frédérique m’examine : je suis à 8…
"Bon, je vais chercher Mme Messioux, ça ne devrait plus tarder".
Elle n’a pas passé la porte que je ressens de fortes pressions dans le bas du dos, et je n’ai plus de répit entre les contractions… Je fais comme je peux pour gérer, mais c’est très compliqué pour moi, et j’ai peur… Je vocalise pour contrôler mon souffle le temps des contractions qui sont de plus en plus longues, et je panique entre chaque : je ne vais pas y arriver ! Je ne veux pas ressentir ça !...
Lorsque Frédérique revient, je lui explique mes sensations, alors elle regarde et me dis "ah ben oui, c’est normal, votre bébé est là…" et hop ! elle se dépêche de m’installer pour la poussée alors que ma gynéco entre dans la pièce…
Et là je panique totalement : mais je ne veux pas ressentir tout ça moi, je ne sais pas gérer ça ! Je ne vais pas y arriver il faut que ça s’arrête ! Qu’est-ce qu’on peut faire pour que ces sensations cessent ?!
"On ne peut rien faire madame, il faut accoucher maintenant !" me dit Frédérique.
Là c’est concret…
Tout le monde est en place, tout le monde est prêt, mais pas moi !
J’entends la voix de Fred par-dessus tout : "ça va bien se passer, tu peux le faire…" Il me calme…
Alors je ferme les yeux et je me concentre sur ce qu’on me dit.
Une contraction arrive. Je ressens cette fameuse envie de pousser… Je n’ai jamais ressentis ça avant mais je sais que c’est ça !
On me dit de pousser, alors je pousse, j’ai du mal à rester concentrée tant j’ai peur, peur de mal faire, de ne pas y arriver, peur que le bébé ne passe pas…
Il ne faut pas crier pour garder son souffle, mais les vocalises m’aident à gérer la douleur, alors j’oscille entre les deux… Mais Fred m’encourage, et je n’entends que lui… "Vas-y, aller !.."
Alors j’y vais, et je pousse… Je suis douée pour ça, mes poussées sont longues et fortes, mais ma peur me fait régulièrement lâcher en cours de route… Je serre fort les yeux, je suis concentrée sur ce qu’on me dit… "Poussez fort vers le bas… encore ! encore !"… Alors c’est ça qu’on ressent…
Il me semble que tout va craquer, que ça ne passera pas… Entre mes paupières mi-closes, je perçois un mouvement de la gynéco vers un plateau chirurgical… J’hurle : "Non ! Ne coupez pas ! S’il vous plait ne coupez pas !"… "Non, je ne coupe pas…"
Lorsque la tête est à couronnement, pensant m’encourager la gynéco me dit : "elle est presque là, regardez !" mais je réponds, tétanisée de peur : "Non je ne veux pas voir !"… J’entrouvre quand même les yeux pendant la poussée suivante, et j’aperçois les cheveux de ma puce… Quel étrange sentiment alors !... Je pousse plus fort… C’est vrai que la douleur diminue quand on pousse !... Je suis déterminée, je pousse comme jamais : "Allez-y ! encore ! encore !"… Et je sens la tête passer…
C’est comme une pause : "Ne poussez plus"… Je souffle un peu, je réalise : ma fille est là…
"Allez Delphine, votre petite est là… Il est 8h23, à 8h25 je la poserai sur votre ventre…" me dit ma gynéco. Je suis galvanisée par ces mots. Ma petite est là…
"Allez, on y retourne : poussez !"… Mais de nouveau une douleur ! "Ce sont les épaules qui passent"… Je pousse encore… "Ca y est, elle est là !"…
"Elle est là…" La voix de Fred prend le dessus et j’ouvre les yeux : ma fille est déposée doucement sur mon ventre… mon bébé !
Elle est rapidement enveloppée dans une serviette chaude et je la serre contre mon cœur…
"Bienvenue mon amour… Maman crie mon cœur, mais elle est tellement heureuse de te voir enfin…".
Ces premiers mots sont pour ma fille. Elle est toute calme, je l’embrasse sur la tête. Je ne ressens plus aucune douleur. Je suis dans une bulle de bonheur…
Je vois le sourire de Fred qui se penche vers sa fille…
"Monsieur, vous voulez couper le cordon ?". Fred me regarde, d’un regard qui me dit "Je peux ?" et je lui réponds d’un sourire : il n’avait pas pu le faire pour Gabriel, je suis heureuse qu’il puisse le faire pour Élisa…
Depuis ma bulle, je vis tout ça comme à travers du coton… Je suis pleinement heureuse…

Puis la puéricultrice part avec Élisa, Fred la suit.
Ma gynéco reste avec moi. J’ai de nouveau de drôles de sensations… "C’est le placenta qui se décolle. Vous allez voir, quand il sort, on ressent un bien-être absolu…". Et c’est vrai !... Au moment de la délivrance, on se sent incroyablement bien !...
"Il y a des dégâts ?". Ma gynéco sourit et répond : "Rien du tout ! Même pas un point de suture. Juste quelques éraillures, et encore…". Je n’en reviens pas !... Quelle chance !
Je ressens un soulagement incroyable…

Quand Fred revient avec sa fille dans les bras, qu’il la dépose contre mon sein, le soleil inonde la pièce.
Le personnel se retire, on reste seuls, dans le calme, et c’est le bonheur complet…
Notre petite est là, elle me regarde intensément, les yeux dans les yeux. Elle est magnifique…
Fred se serre contre moi, regarde sa fille...
"Bienvenue Élisa…"

Vendredi 8 avril avait lieu notre septième – et DERNIERE ! – consultation obligatoire chez la gynéco.

Mais l’ordre des choses a été quelque peu bouleversé…

En effet, depuis la veille en début d’après-midi, j’avais commencé à avoir de forts vertiges : pièce "qui tourne", difficultés à tenir debout, à marcher droit, l’impression d’avoir un peu trop bu… De plus en plus forts, jusqu’aux vomissements en fin de journée.
Lorsque Fred est rentré du travail, j’étais franchement inquiète : et si c’était un signe de malaise fœtal ? Un début de pré-éclampsie ?... Fallait-il mettre en branle la machine "direction maternité" (= placer Gabriel pour la nuit, boucler les valises et partir) ?
Dans le doute, on a appelé le 15 : après une longue conversation avec un médecin-conseil, on en a déduit qu’il s’agissait probablement de manifestations du début du travail… Alors j’ai pris une douche rapide et je suis allée me coucher.
Durant la nuit, chaque fois que j’ouvrais les yeux, la pièce tournait, tournait autour de moi… Même si j’étais allongée et immobile ! Très mal dormi…
Et vendredi matin, donc, rien n’allait mieux.
Fred s’est occupé de préparer Gabriel et de le déposer à l’école, pendant que moi je vomissais…
Puis il est revenu, a téléphoné pour prévenir qu’il n'irait pas travailler aujourd’hui, et on a appelé le bloc obstétrical : "prenez vos valises, votre dossier médical, et venez"…

Nous avons donc passé la journée à la maternité.

Au bloc obstétrical, ils m’ont mise sous monitoring et m’ont examinée : contractions réelles mais irrégulières, col mou ouvert à 1 et demi. A l’examen suivant 1 heure après, rien n’avait changé… Difficile de savoir s’il s’agissait de vrai travail ou non !
Quant aux vertiges, un test sanguin (dextro) a confirmé qu’il ne s’agissait pas d’un problème lié au sucre ou au diabète gestationnel. La tension était bonne, le bébé allait bien, donc pas d’alerte de ce côté-là. La sage-femme a donc appelé ma gynéco, qui a décidé de nous recevoir tout de suite, sans attendre l’heure prévue du RDV.
Nous n’avons pas attendu longtemps. Elle nous a reçus mais ne m’a pas réexaminée car elle avait le bilan fait par les sages-femmes du bloc. Elle m’a posé plusieurs questions sur les vertiges, et a passé des coups de fil pour qu’un des ORL de la clinique nous reçoive en urgence : pour elle, il s’agissait sûrement d’un problème d’oreille interne, qui arrive parfois en fin de grossesse.
Nous avons donc patienté un peu en salle d’attente, le temps de la pause de midi. Fred est allé manger un sandwich à la cafétéria, moi je ne pouvais rien avaler depuis 24h…
Puis à 13h nous avons rencontré l’ORL, qui m’a posé beaucoup de questions et m’a mis un casque spécial pour faire des tests…
Bilan : inflammation du nerf vestibulaire. Sans doute due à un virus, mais heureusement inoffensif pour le bébé.
Vu mon état, impossible de me traiter avec les médicaments de référence. J’ai donc été mise sous Solupred pendant 1 semaine, avec pour conseil d’essayer de remanger et surtout de bouger dès que possible, pour aider tout ça à se remettre en place.

Nous sommes rentrés en milieu d’après-midi, j’ai mangé une banane et pris mes médicaments avec un verre de sirop de pêche, puis je me suis allongée.
Le soir ça allait déjà mieux.

Quand Gabriel est rentré de l’école, j’ai pu m’occuper un peu de lui, lui faire des câlins.
Puis quand il a été au lit, les choses sérieuses ont commencé…

Voilà, ma grossesse se termine...
Cette fois-ci, même si j'ai vraiment hâte qu'Elisa nous rejoigne enfin, je dois dire que c'est avec une relative nostalgie que je tournerai cette page de ma vie...

Je sais que cette grossesse était ma dernière - choix que je ne regrette pas! - et que par conséquent, toutes ces sensations, agréables ou non, je ne les revivrai plus jamais...
Je ne suis pas de ces femmes pour qui l'état de grossesse est une merveilleuse parenthèse au pays des Bisounours. Je veux dire, je ne me sens pas plus épanouie lorsque je suis enceinte - je me sens même plutôt handicapée à vrai dire...
Mais porter la vie, quand on y pense, c'est tellement magique!...

Alors je suis heureuse d'avoir vécu chacune de mes 2 grossesses comme si c'était la dernière, d'avoir fait des photos, d'en avoir vraiment profité et d'avoir créé des souvenirs de ces moments uniques, que mes enfants pourront consulter plus tard s'ils le souhaitent.
Après tout, ce sont les débuts de leur histoire...

Aujourd'hui avait lieu notre dernier cours de préparation à la naissance : l'expulsion...
Fred avait pris sa journée.

Il est bien sûr venu avec moi, a bien participé et posé toutes ses dernières questions à la sage-femme.
On a aussi abordé le thème de la contraception que j'envisage pour la suite (chirurgicale) et tout ce qui va avec (le processus d'accès est assez restrictif...).

Puis on a passé du temps ensemble, ça faisait longtemps...
Après un rapide MacDo, on a flâné dans les allées de Botanic en cherchant des idées pour le jardin (qui n'en est pas encore un...), on a regardé les poissons, les rongeurs, on a discuté fleurs et vivaces...
Moi qui n'aime pas trop ça d'habitude, j'ai adoré!
Déjà le fait d'être seule à seul avec mon homme, ce qui me manque beaucoup. Et puis peut-être aussi le fait de parler d'autre chose que de bébé...
Les beaux jours ne vont pas tarder, il commence à faire bon, et ça donne envie de travailler dehors (il reste beaucoup à faire!)...

Alors voilà, maintenant tout est fait... Dernière ligne droite!
Elisa, ma puce, viens vite nous rejoindre...

Mardi 29 mars.
Grosse journée aujourd'hui : le matin RDV chez l'esthéticienne pour une remise à zéro du système pileux (;-), puis l'après-midi préparation à la naissance + échographie supplémentaire de mademoiselle...

J'attendais cette écho avec beaucoup d'impatience, car associée à mes derniers résultats d'analyses, elle devait nous permettre de voir s'il convenait ou non de programmer un déclenchement...

Mes résultats d'analyses sont tous très bien. Pas de problème lié au sucre, donc ce n'est pas ça qui orientera vers le déclenchement...
L'écho s'est très bien passée également : ma fille est parfaite!^^
...Mais très grande...!
L'appareil échographique estime son poids dans la moyenne (3,150kg), mais ma hauteur utérine est de 35cm, ce qui est énorme!
Du coup la gynéco est très sceptique quant au poids estimé : elle m'a dit que les appareils sous-estimaient toujours le poids des "gros" bébés, et que vue ma hauteur utérine, on devait être très proches des 4kg...
Les mesures fonctionnelles des organes sont parfaites, et les images 3D nous ont permis de constater que la puce est tout à fait prête à sortir : quelle magie de voir apparaitre (et bouger!) le visage adorable d'Elisa, tout potelé, avec de bonnes petites joues et plein de cheveux!...
Elle a ouvert puis refermé la bouche, comme pour bailler, et elle passait sa petite main potelée devant ses yeux... C'est troublant, on dirait qu'elle est déjà là, avec nous... Et ça donne très envie de la voir enfin!...

La gynéco aussi aimerait bien que bébé arrive au plus vite. Vue sa taille et sa maturité, le plus tôt sera le mieux, pour tout le monde!
Malheureusement, l'examen gynéco a montré que la puce n'était pas encore descendue, et que mon col n'était pas encore prêt pour un déclenchement...
Déception...

Du coup, on a repoussé un peu le prochain RDV, histoire de voir si, à 39SA, le col sera réceptif...
Et qui sait? Peut-être que mademoiselle aura décidé de montrer le bout de son joli nez d'ici là?...

...sont prêtes !^^

Pour bébé, il y a des vêtements en 3 tailles (naissance, 1 mois et 3 mois) bien rangés par taille dans des petits sacs en tissu étiquetés, quelques bavoirs, des couches, 2 serviettes de toilette, un flacon de savon, un tube de crème et un flacon de liniment.
Pour moi, il y a des vêtements confortables pour être à l'aise et allaiter facilement, des slips jetables + protections + un flacon de savon spécial pour les suites de couches, des coussinets d'allaitement + crème Lansinoh + tisane d'allaitement + coquilles d'allaitement pour le démarrage, 2 serviettes de toilette et une trousse de toilette.
Bien sûr il faudra compléter au dernier moment (trousse de toilette, pantoufles, coussin d'allaitement avec housse propre...).
Il y a également une petite tétine pour nouveau-né, et je prendrai son doudou (avec lequel j'ai commencé à dormir, pour qu'il ait mon odeur...).

J'ai aussi préparé le petit sac pour la salle d'accouchement.
Il y a une tenue de naissance pour bébé (toujours dans 3 tailles), une tenue post-natale pour moi, et quelques affaires pour le papa (bouteille d'eau, biscuits et chocolats qu'il adore, petit livre à énigmes qu'il aime bien + critérium, mouchoirs en papier...).
Restera à mettre l'appareil photo... chargé!

Voilà : on y est...

Dimanche 27 mars : aujourd'hui, c'est Pâques!^^
Super chasse aux œufs dans le jardin et belle récolte pour Gabriel, qui était ravi!
Quel plaisir de voir son petit garçon heureux comme ça!...
Bon, je sens que je vais faire une petite entorse aux recommandations du nutritionniste, moi...^^

Profites-en mon chat : l'an prochain, il faudra partager...^^

Vendredi 25 mars je suis allée au labo de la maternité pour faire mes dernières analyses obligatoires avant l'accouchement.
Comme j'avais en plus une glycémie post-prandiale à faire (1h30 après petit-déj), c'était un peu la course pour respecter les horaires, mais du coup je n'ai pas trop attendu^^.
C'était assez rapide : le plus long a été la partie administrative car il y avait des ordos de 2 médecins (anesthésiste et gynéco) et 3 types de prélèvements (urine, sang et prélèvement vaginal)...
Mais bon c'est fait!
Les premiers résultats que j'ai reçu sont bons...

...et elles sont magnifiques!^^

Suite à notre séance photo en famille le 10 février, nous avons pu choisir sur internet les photos que nous voulions faire imprimer... et il a été très difficile de choisir!
Finalement on a réussi à arrêter notre choix sur 23 photos, en demandant des effets sur certaines.
Les mamies ont également choisi 10 photos (dans les plus habillées...) et ont commandé un bel album.

Nous sommes tous les 3 ravis du résultat!^^

...sauf moi!...
Mais matériellement parlant : tout est OK.

Le grand placard est bien rempli : vêtements en 1 mois et 3 mois prêts à l'emploi (+ quelques vêtements "naissance", on ne sait jamais...), boites avec les vêtements de tailles supérieures, linge de lit, doudous, écharpes de portage, affaires de puériculture en tout genre... et de l'autre côté (coincée derrière le BZ pour le moment) la partie "jouet", avec déjà quelques joujoux de Gabriel bébé... Mais ça c'est pour plus tard. Et puis, côté penderie, quelques petites robes suspendues...Adorable!

Le meuble à langer n'est pas en reste : on a fait le plein en produits de toilette (vive internet ;-)), couches, boites de mouchoirs en papier, recharges Sangénic, mais aussi en serviettes de toilette, bavoirs...

Bref : tout y est!^^

Prêt à faire feu!^^

Là encore : fonctionnalité d'abord.
2 casseroliers de cuisine + 1 grand plateau de bureau en hêtre = 1m60 de table à langer avec plein de rangements!
On a conservé l'organisation qu'on avait pour Gabriel bébé, qui nous allait très bien, avec au sol un panier à linge sale et une poubelle à couches Sangénic, à gauche une petite étagère avec une lampe, et à droite un grand panier pour les couches propres et les divers produits de change...

C'était étrange de faire son lit...

Nous avons gardé le cocoonababy de Gabriel, dont nous étions ravis! On a complété avec 2 housses supplémentaires en éponge (merci tata Domi!^^), en plus des 2 qu'on avait déjà.
Le tour de lit et la gigoteuse avaient été achetés par mamie Cathy à l'époque où j'attendais Gabriel et où on ne connaissait pas encore le sexe : à l'époque, cela lui paraissait mixte...^^
En tout cas, pour Elisa, ils sont parfaits!

Voilà !
La chambre est terminée !

Les couleurs sont simples, douces.
Le tout a été pensé d'abord pour être pratique et fonctionnel.
Les meubles sont ceux de la chambre bébé de Gabriel, certaines pièces de linge également (parure de draps, housses cocoonababy, gigoteuses, certains vêtements...).
On a également conservé le BZ, un peu grand pour la pièce (il bloque le partie "jouets" du placard...), mais tellement pratique les premiers mois, pour allaiter ou rester dormir en cas de besoin
Ne manquent que les rideaux, qui sont encore en cours de confection. Mais on ne les aura malheureusement pas avant la naissance...

Les dessins de grand-frère évoluent encore...
De "bébé" nous étions passé à "petite sœur", et maintenant à "Elisa"!

Gabriel se pose de plus en plus de questions et verbalise quelques angoisses ("quand Elisa prendra mes deux parents et ben moi je serai tout seul et ben je partirai...")...
Comme je suis fille unique je ne connais pas du tout ça... Mais c'est un sujet que nous avons abordé en prépa accouchement avec Fred, du coup on a quelques clés pour tenter de le rassurer... Pour autant, pas sûrs qu'on soit très bons dans ce domaine...
Alors on lui prouve notre amour régulièrement, on l'implique systématiquement dans les discussions au sujet de sa sœur, de la vie après son arrivée...
Puis ça passe...

Notre petit Pipou... Il est difficile pour lui d'imaginer que son papa, sa maman, ses mamies seront aussi ceux de sa sœur... Comme je le comprends!
Mais je l'aime si fort, si profondément, que je sais moi que cela ne changera pas. Et je saurai trouver du temps avec lui seule à seul. Mon petit bébé chat d'amour...

Ce WE, nous mettons les dernières touches à la chambre d'Elisa... Et tout le monde s'y met!
Il y a aussi la poussette et la nacelle à nettoyer/laver, le siège auto idem, le parc à mettre en place...
Bref, au boulot!^^

Je suis à +13,7kg.
Un peu moins que pour Gabriel (j'étais à +14,5kg)...
Logique j'imagine puisque je m'efforce de suivre les conseils du nutritionniste... Avec des écarts ;-) !...
Maintenant il faudrait en rester à peu près là, pour que bébé ne prenne pas trop de poids et qu'elle n'aie pas de soucis de santé liés au sucre...

La semaine prochaine je dois faire le test de glycémie sanguine post-prandiale. On verra ce que ça donne...