Hier lundi 23 novembre, je "cours" à mon cours, car en plus de laisser ma fille avec sa fièvre à 39 et son otite, je dois déposer la petite que je garde à une autre assmat'...

J'arrive donc pile à l'heure, je croise ma sage femme qui m'accompagne dans la salle.

Nous sommes 4 mamans puis plus tard 6. Je suis la seule à avoir déjà un enfant.

Elle nous parle du programme:
- 1ere séance: relaxation
- 2ème séance: relaxation, accouchement et accueil bébé
- 3eme séance: visite de la maternité et mise en situation
- 4ème séance: relaxation et hypnose
- 5ème séance: allaitement, suites de couches...

Ce sont des séances de 2 heures, elle n'en fait que 5 car normalement c'est 7 fois 45 minutes.

Donc nous avons fait de la sophrologie. J'ai réussi à partir, à la limite de l'endormissement, ça m'a fait du bien, j'ai été très réceptive. Elle nous apprend à trouver un lieu de refuge, agréable, dans lequel on se sent en sécurité et apaisée, ce lieu que nous devons retrouver lors de l'accouchement, entre 2 contractions... j'aimerai pouvoir me dire que j'y arriverai mais je doute.
Ensuite on doit aussi "voir" une personne avec qui on se sent bien, en sécurité, personne sur laquelle on peut compter dans les moments douloureux de l'accouchement. Puis il faut aussi se "voir" avec son bébé, maman heureuse et épanouie.
Tout cela dans ce lieu de refuge, elle ne l'appelait pas comme ça, mais peu importe.

J'ai compris son message, même si je doute de l'efficacité le jour "J". Je me suis souvenue que lors de mon 1er accouchement, lorsque j'ai vraiment souffert (encore traumatisée aujourd'hui), je me suis accrochée à 2 pensées pour éviter de "partir": mon mari qui était terrorisé car je voyais dans ses yeux que tout était en train de basculer, et mon bébé qui était en souffrance (rythme cardiaque presque inexistant lors des contractions...). Je me suis battue pour rester consciente, car je savais que si je ne me surpasserai pas, je risquais de mourir et surtout je perdrai mon bébé... Et ces 2 pensées fortes m'ont permises de rester éveillée, de ne pas faire de malaise et de sortir ma fille au plus vite.
Je n'ai d'ailleurs aucun souvenir précis de la fin de mon accouchement, je me souviens me sentir partir, de m'accrocher pour mon mari et ma fille, puis plus rien, jusqu'au peau à peau.
Quand elle nous demande d'avoir une personne sur qui s'appuyer, décédée ou pas, c'est pour justement avoir cette force interne, quand il faudra tout donner de soi, personne qui nous aidera à nous battre, juste sur la pensée.

Pour ma part, le lieu refuge, c'est un endroit dans la montagne, calme, apaisant, nous n'y allons pique niquer que l'été, mais c'est celui là que mon esprit a choisi, ça m'a même paru dingue que je choisisse ça.
Mon bébé j'ai eu beaucoup de mal à le voir, en fait je me suis vue avec ma fille, faire un câlin avec bébé dans mon ventre, comme quoi... ca reflète parfaitement ce que je vis,j'ai beaucoup de mal à le voir parmis nous même si je me languis de le voir.
Et biensûr mon mari est la personne qui sera mon guide même si je sais qu'il angoisse beaucoup sur l'accouchement et n'a que des pensées négatives!

Voilà pour cette 1ère séance, la 2ème aura lieu lundi prochain (le 30).