Arrivée à 6h en chambre, Léa dort jusqu’à 6h45 puis se réveille pour sa tétée qui se déroule très bien.
Fatiguée de sa nuit, elle accepte de retourner au lit.
Matthieu arrive vers 9h. Peu de temps après, Léa tete une seconde fois.
Puis, place au bain !
C’est Matthieu qui s’en charge et tout se passe très bien : Léa est calme et à l’air d’aimer l’eau, tout comme son papa ! Elle ouvre grand ses yeux pour voir se qui se passe…
Puis, gros dodo jusqu’à 14h où elle se réveille à cause des glaires qui remontent.
Après le change, elle se rendort jusqu’à 16h45.
Après une petite tétée de 7 minutes, re dodo ! Elle récupère de sa nuit blanche.
J’espère que cette nuit sera plus calme et surtout j’espère pouvoir consoler ses chagrins…
Après mon dîner, Matthieu rentre à la maison pour manger avec pour projet de revenir tôt le lendemain matin pour faire le bain.
A 21h, je mets Léa au sein et constate ses premiers progrès : elle arrive à mieux prendre le sein ce qui me réjouis
A 23h, deuxième tétée de la nuit. Mais la petite puce s’endors en tétant et lorsque je veux la coucher dans son lit, elle se met à pleurer. Au bout de 45 minutes de sussions, elle ne veut toujours pas se coucher. Le peau à peau ne la calme pas davantage.
Face à cette petite crevette en pleure, je ne sais plus trop ce qui pourrait la gêner, hormis des douleurs à la tête liée à la ventouse.
J’appelle la puéricultrice qui me propose un complément alimentaire, qui ne la soulagera pas davantage.
A 1h, Léa est toujours inconsolable, alors la puéricultrice me propose de la prendre pour la nuit pour que je puisse dormir un peu, chose que j’accepte.
Finalement, je ne me repose pas tant que ça, puisqu’aux moindres cris que j’entends au bout du couloir, j’imagine ma petite Léa en pleure…
A 3h, elle me la ramène pour une nouvelle tétée.
J’arrive enfin à dormir jusqu’à 6h, heure à laquelle on me la ramène pour la journée.
Les soignantes ont du porter Léa toute la nuit parce qu’elle ne voulais pas être allongée.
Elle lui ont donné deux doses de doliprane pour la soulager de ses éventuelles douleurs à la tête.
A 6h, elle dort paisiblement.
Étant donné que je n’avais pas dormi depuis jeudi soir 5h, j’ai donné Léa à la nurseries pour la première nuit de samedi à dimanche.
Dimanche matin, on me l’a rendue à 6h du matin.
Après sa première tétée, elle a du mal à accepter de retourner dans son lit ; à chaque tentative, elle se met à pleurer.
L’auxiliaire de puériculture présente ce matin là me la prise pour lui faire son bain. Pendant ce temps là , j’ai pris mon petit-déjeuner que je n’avais pas pu prendre vu que Léa était dans mes bras.
Après son bain, nous avons fait un long peau à peau, ce qui l’a bien rassuré.
Matthieu, qui avait passé sa nuit à la maison pour revenir en forme, est arrivée en fin de matinée.
L’après-midi, nous avons eu la visite de Hélène et Rose qui nous ont offert un cadeau très pratique : un sèche biberons.
La journée passe vite et pour la nuit, je m’apprête à garder Léa avec moi pour m’habituer au nouveau rythme de vie.
Comme vous le savez, Matthieu est rentré à la maison le vendredi soir après mon monitoring qui ne montrait pas de réelles contractions.
A partir de minuit, j’ai commencé à sentir des douleurs de plus en plus importantes et de plus en plus rapprochées.
A 2h30, j’appelle la sage-femme pour lui demander son autorisation pour prendre une bonne douche chaude. Lorsqu’elle arrive, elle décide de m’ausculté et là , elle me demande si je souhaite une péridurale puisque je suis dilatée à trois cm !
Quelle surprise, moi qui pensais avoir besoin d’une maturation du col, je me suis mise en travail très rapidement.
J’appelle donc Matthieu pour lui dire de venir me rejoindre parce que bébé prenait son chemin vers la sortie.
On m’installe en salle d’accouchement à 2h45 et l’anesthésiste arrive très rapidement pour me poser ma péridurale, de façon très professionnelle : pas de douleur à la pose, bonnes explications du fonctionnement, présence de l’infirmier anesthésiste pendant les 30 premières minutes de la mise en place de l’analgésie… vraiment super et surtout très efficace !
A 3h30 environ, je suis installée et soulagée, prête à accoucher, Matt est auprès de moi.
Mais il faut encore patienter, puisque mon col n’est pas encore complètement dilaté.
Pendant ces 7heures d’attentes, tout le monde s’active autour de nous : l’auxiliaire de puériculture prépare les vêtements de bébé, met la couveuse en marche…
Une interne, qui n’avait pas encore d’expérience en accouchement, me suivait sous les conseils de la sage-femme bien expérimentée.
J’allais donc me faire accoucher par une novice, mais cela ne m’a pas effrayé, bien au contraire : ses surveillances régulières avec les conseils avertis de la sage-femme m’ont permis de suivre la progression de bébé : dilatation du col, position de la tête…
A 7h, changement d’équipe : une autre sage-femme très humaine prend le relais de sa collègue et l’interne qui aurait du finir sa garde a décidé de rester jusqu’au bout.
Le col ne se dilate que d’un cm par heure, mais le temps passe à une vitesse ! Pour Matthieu, l’attente est un peu plus longue : il prend quelques cafés pour se stimuler, envoie des sms pour donner des nouvelles, et surtout me soutien même si je ne souffre pas.
Vers 9h30, mon col est en dilatation complète mais comme je ne ressens pas de douleur, la sage-femme me positionne sur le côté pour laisser la petite puce descendre au maximum, de telle sorte que je n’ai pas trop d’effort à faire pour la sortir.
C’est dans ce dernier stade que je réalise tout ce qui se passe : je sens ma louloute descendre, donnant une grosse envie de pousser et de se viser. Drôle de sensation !
A ce moment là , la sage-femme me fait « réviser » : elle me demande pousser juste une fois pour voir si je me souviens bien comment il faut faire, si je suis à l’aise dans la position… Je suis vraiment bien préparer à accoucher !
A 10h, tout est prêt : je suis bien installée, tout le monde est autour de moi et je commence enfin à accoucher.
La tête chevelue de ma pupuce est bien basse, d’ailleurs la sage-femme me la montre avec un miroir, ce qui me motive encore plus à pousser.
Mes premiers efforts de poussée sont efficaces, selon les encouragements de tous ceux qui m’entourent.
Matthieu est auprès de moi et sa présence me rassure.
Après 9 poussées, la sage-femme et l’interne s’inquiètent : le cœur du bébé bat à 150 par minute, ce qui est un peu rapide. Matthieu s’occupe alors de me donner de l’oxygène avec un masque pour que le bébé aille bien.
Je continue à me concentrer et à pousser mais bébé n’arrive pas.
Finalement, un médecin arrive et la sage-femme lui présente une ventouse. Là je commence vraiment à m’inquiéter : vais-je réussir à sortir ma petite puce ? Va-t-on me faire une césarienne ? Tant de questions me galopent dans la tête… mais le médecin qui assiste l’interne est très directif : « poussez une fois doucement, puis poussez très fort, et poussez doucement ».
Je suis ses ordres très directes et sens enfin la tête de ma petite puce sortir.
A la contraction suivante, je pousse de toutes mes forces, comme avec un dernier espoir de pouvoir la sortir et là , le gros soulagement : ma petite princesse arrive sur mon ventre !
Je suis submergée par l’émotion, Matthieu aussi : ça y est, notre petite fille est là !
J’apprécie ces premiers moments avec notre fille sur ma poitrine, ce petit bout de vie que j’ai gardé précieusement en moi pendant 9 mois est enfin là … Que du bonheur !
Puis, on me la reprend pour la peser, la laver…
Pendant ce temps là , l’interne me suture (le placenta a été évacué pendant que Léa était sur moi ; l’interne l’avait fait sortir en appuyant sur mon ventre).
Elle m’explique qu’elle a du avoir recours à la ventouse à cause du cordon ombilical qui était trop court, si bien que à chaque fois que je poussais, le cordon ramenait le bébé à l’intérieur.
Nous patientons dans la salle d’accouchement avec une première mise au sein pour Léa, avant de gagner le service de maternité.