En me réveillant vers 11h, j'ai ressenti une douleur assez gênante au niveau de l'aine et du bas ventre.
Je pensais que c'était du à mon envie d'uriner, mais après mon passage au toilette, je n'ai pas été soulagée.
J'ai essayé de déjeuner, mais la douleur n'a fait qu'empirer, m'obligeant à m'allonger sur le canapé.
De plus, j'avais froid et bien que ma température ne s'élevait qu'à 37,6 °C, mes doigts étaient bleus...
J'hésitais à aller aux urgences, mais la douleur était telle, que nous avons pris la décision de nous y rendre.
Arrivée aux urgences, on m'a allongée sur un brancard, pris la température (38,5°C) et la tension (9/6) avant de m'envoyer dans le service de SIG (soins intensifs de grossesse).
Arrivée aux SIG, une interne m'a pris en charge pour une auscultation et divers examens : auscultation du col, analyses d'urines, échographie.
Tout semblait normal et rien n'expliquait ma douleur.
J'ai donc été hospitalisée au 4ième étage pour une prise en charge très efficace par le personnel : on m'a posé une perfusion, fait des prélèvements sanguins (hémocultures, NFS, CRP, toxo...) puis soulagé avec du perfalgan et de l'augmentin en intra veineux.
Du coup, ma fièvre qui s'était élevée jusqu'à 39,7°C a chuté et ma douleur à l'aine soulagée.
J'ai passé une échographie rénale pour être sure que je ne fasse pas un problème de calcul rénal ou d'infection rénale. L'échographie s'est avérée normale.
Les médecins étaient donc face à une douleur inexpliquée et face à une fièvre dont la cause semblait inconnue.
Le jeudi matin, j'ai passé une radio des poumons pour s'assurer que je n'aie pas d'infection pulmonaire, vue ma toux persistante.
La radio était normale.
Finalement, dans la matinée, l'infirmière vient m'annoncer que j'ai été contaminée par la toxoplasmose !
Ils décident donc de me rajouter des antibiotiques (Rovamycine) que je prendrais jusqu'à l'accouchement.
Normalement, cette contamination est récente puisque ma prise de sang du 14 avril était négative, mais les médecins ont contacté mon ancien laboratoire de La Seyne-sur-mer pour faire ré analyser les tubes.
Si la contamination est récente, les riques pour le bébé sont moindres, puisque les dangers sont au premier trimestre de la grossesse.
Je suis donc restée hospitalisée jusqu'à samedi après-midi, avec mon traitement antibiotique.
Je suis contente de ma prise en charge : les médecins, internes, infirmières, sage-femme, aide-soignantes... étaient vraiment super sympas et expliquaient bien ce qu'ils faisaient...
C'est rassurant de savoir que je vais accoucher auprès de personnel compétant, à l'écoute...