A noter que les disques SSD proposé en option atteignent désormais des volumes respectables de 256 Go. « Il y a de la demande mais les prix restent un frein », explique Lionel Bohar qui rappelle que la vitesse, la robustesse et le gain sur l’autonomie de la batterie (estimé autour de 5%) constituent le principal attrait des disques à technologie mémoire Flash. « Le client nomade part sur du SSD », confirme le responsable.Autre option apparemment appréciée des client, la carte Instant-On qui autorise un démarrage quasi instantané de la machine sous environnement Linux personnalisé autour des principales applications de messagerie. « Cela permet d’envoyer un email rapidement sans avoir à attendre le démarrage complet du système », assure le porte-parole de Dell. De quoi, là encore, économiser sur l’autonomie de la batterie. A titre d’exemple, la version 6 cellules du E6410 est annoncée avec une autonomie de 7 heures pour un poids du PC de 2,2 Kg.
L’E6410 se décline en ATG, sa version semi-durcie. « Il s’agit de la même configuration que le 6410 enrobée d’une surprotection avec un écran deux fois plus lumineux. » L’ATG adresse la tranche de marché non servie entre les portables classiques et complètement durcis pour les usages sur environnements exterieurs mais pas nécessairement extrêmes (typiquement les chantiers BTP ou le PC devra résister à la poussière, quelques gouttes de pluie, aux transports mouvementés, aux chocs…). Le tout pour 150 euros supplémentaires.Enfin, même si ce n’est pas une nouveauté en soi, Lionel Bohar rappelle l’attrait du Latitude 13. Ce 13,3 pouces, toujours sous architecture Intel, plutôt destiné aux PME, rencontre « une demande plus importante que prévue ». Son kilo et demi, sa finesse, son autonomie de 5h30 (avec batterie 6 cellules) et son prix inférieur à 500 euros HT attirent visiblement l’attention. Un bon compromis avec les netbooks « trop limités en puissance et ergonomie ». En mai, Dell complètera son offre ultra portable en direction des grands comptes avec un nouveau 12 pouces: le E4210.
Dell, qui s’est fait tailler des croupières en 2009 par HP et Acer sur le marché mondial, compte bien ne pas leur laisser l’avantage. Une situation que Lionel Bohar attribue à l’absence, jusqu’à récemment, d’un modèle indirect propre aux PME et grand public. Lesquels ont constitué les principaux consommateurs de PC alors que les grandes entreprises, touchées par la crise financière, repoussaient leurs achats. Mauvaise pioche pour Dell qui a donc perdu sur les deux tableaux. Mais la situation d’attente touche à sa fin. « Les clients recommencent à passer commandes », assure le responsable qui ajoute que l’extension vers le modèle indirect va bientôt porter ses fruits. Quant à l’offre grand compte, Dell met notamment en avant l’homogénéité de son offre et services à l’échelle mondiale. « Les Latitude sont présents à l’identique partout dans le monde, c’est important pour les clients globaux. »
L’ensemble des machines est livrée sous Windows 7 et Vista (et leurs différentes déclinaisons commerciales) en 32 et 64 bits. A noter que Windows XP reste proposé, soit en version professionnelle, soit en «mise à niveau» depuis Vista. Le Latitude E6510 démarre à 929 euros HT, le E6410 est proposé à partir de 899 euros et sa version ATG à 1 149 euros.120.000 iPad pré-vendus en 24 heures. La politique de changement payant de la tablette en cas de défaillance de la batterie ne décourage pas les aficionados.Les précommandes du tout dernier iPad d’Apple ont comblé les attentes de la firme. Les premières heures ont connu une affluence de taille vers les sites d’Apple. Pour preuve, 50.000 unités ont été achetées dans les deux premières heures, la tablette a généré pas moins de 54 millions de dollars de recettes en six heures…
Même s’il existe indéniablement un effet de mode comparable à d’autres lancements de produits Apple, l’ iPad connaît de beaux débuts. A en croire le magazine Fortune, les premières estimations de vente aurait permis à la firme de générer 75 millions de dollars en une seule journée. Un succès encourageant pour un produit que personne n’a testé ni pris en mains… Si ces chiffres se doivent d’être vérifiés, il apparait certain que la confirmation de ces chiffres de ventes se fera lors de la prochaine présentation des résultats trimestriels d’Apple.
Réussite économique mais le doute subsiste encore sur la « méthode Apple», notamment en matière de politique de changement de batterie de l’iPad. En effet, si la batterie devient défectueuse, l’utilisateur devra se rendre dans un Apple Store. La tablette sera alors envoyée chez Apple, qui va tout simplement procéder à l’envoi d’un iPad neuf.
Une opération qui n’est pas gratuite puisque le changement sera facturé 99 dollars pour une tablette neuve. Un nouveau produit sera donc proposé à l’utilisateur qui devra prendre soin de sauvegarder ses données via iTunes au préalable, Apple ne fournissant aucun service de récupération dans ce cadre.Outre l’aspect écologique regrettable, la manipulation devrait durer une semaine. Une manière de masquer, qui sait, certains défauts de la tablette à l’image des iPhones. Apple conserve ainsi la main sur ses produits et nie souvent les demandes d’explications sur des cas de batteries chauffantes ou des écrans fissurés.Chrome OS pour les entreprises se distinguerait de la version de base par l’ajout de fonctionnalités d’administration.A l’occasion de la RSA Conference (qui s’est déroulée du 1er au 5 mars à San Francisco), ingénieur chez Google, Will Drewry a annoncé que Mountain View préparait une version entreprise de Chrome OS, rapporte le site NetWorkWorld.com. Système d’exploitation destiné aux netbooks principalement et architecturé autour de la notion d’application en ligne, Chrome OS est annoncé pour la fin de l’année. Sa version entreprise arriverait en 2011, selon le porte-parole de Google.