Chime vient enrichir le portefeuille d'applications d'AWS centré sur la productivité en milieu de travail. Cet ensemble de services, qui a été lancé avec le bureau virtuel WorkSpaces, comprend maintenant la suite bureautique WorkDocs, le service de courrier électronique WorkMail et le service de veille économique QuickSight. Chime comporte trois niveaux de tarification. L’offre Basic, gratuite, permet aux utilisateurs de passer des appels vocaux et vidéo de personne à personne, plus des fonctions de chat en groupe. L’offre suivante, Plus, coûte 2,50 dollars HT par utilisateur et par mois, et ajoute le partage d'écran et l'intégration avec les systèmes de gestion des identités via SAML et Active Directory. L’offre Pro coûte quant à elle 15 dollars HT par utilisateur et par mois. Elle comprend tout ce qui précède, plus des réunions pouvant accueillir jusqu'à 100 participants. À noter que les deux autres niveaux de tarification permettent aux utilisateurs de se joindre à des conférences mises en place par les utilisateurs Pro, de sorte que les entreprises peuvent combiner leurs licences pour minimiser le coût de Chime.
AWS propose un essai gratuit de Chime avec toutes les fonctionnalités Pro pendant 30 jours. Après expiration de cette période, les clients peuvent décider d’utiliser le niveau de base, ou bien de payer pour des fonctionnalités plus avancées. Selon Glenn Farrell, Chime pourrait réduire jusqu'à 70% la facture des communications unifiées des entreprises. Celles qui possèdent déjà des systèmes de conférence existants dans des salles équipées par des sociétés comme Polycom et Crestron pourront configurer leurs appareils pour les intégrer à Chime. Afin de faciliter l'adoption de son service, AWS a établi un partenariat avec Level 3 Communications et Vonage. Level 3 commercialisera Chime à ses clients d'entreprise, tandis que Vonage travaillera avec les petites entreprises. Ces deux offres seront disponibles au second trimestre de cette année. Amazon a déjà testé Chime chez quelques clients, notamment l’enseigne de vêtements Brooks Brothers : 90% du personnel de l’entreprise peut accéder à Chime.
Huit mois avant l'arrêt du support d'Office 2007, la filiale française de Microsoft prévient ses clients que les correctifs de sécurité ne seront plus fournis à partir du 10 octobre 2017 et leur suggère de migrer vers Office 365 ProPlus.
Chaque année, Microsoft arrête de supporter différentes versions de logiciels, suscitant parfois quelques résistances chez ses utilisateurs réticents à évoluer vers d’autres versions, en particulier dans les entreprises. Dans deux mois, le 4 avril 2017, le support étendu de la messagerie professionnelle Exchange Server 2007 Service Pack 3 va s’arrêter. Après cette date, les correctifs de sécurité ne seront plus fournis pour ce produit et les utilisateurs qui veulent continuer à s’en servir s’exposeront potentiellement à des risques en cas de nouvelles failles découvertes.Parmi les autres logiciels en fin de cycle, l’échéance approche aussi pour Office 2007 qui ne sera plus supportée à partir du 10 octobre 2017. Pour Microsoft, il est crucial de prendre les devants pour faire migrer le plus grand nombre d’utilisateurs possible vers sa suite dans le cloud Office 365 dont le nombre d’abonnés a récemment atteint les 25 millions. Surtout à un moment où la croissance enregistrée sur les nouveaux abonnés à Office 365 décline, la baisse s’étant amorcée il y a un an. La filiale française de l’éditeur a donc commencé à battre le rappel et avertir les utilisateurs des échéances à venir et leur exposer les risques encourus.
« Fin des mises à jour de sécurité : Microsoft ne fournira plus de mises à jour, de correctifs de sécurité ni de support technique pour Microsoft Office 2007 », alerte ainsi la filiale française par le biais d’un mailing. L’éditeur y informe aussi que, sur les services de messagerie Exchange, les clients Outlook de versions inférieures à 2010 SP2 cesseront de fonctionner avec le service Exchange Online d’Office 365, à partir du 31 octobre 2017. Dernier risque exposé par ces fins de support, la conformité réglementaire ne sera plus assurée par Microsoft et « risque donc d’être déficiente sur les systèmes concernés ». Un site fournit le détail des dates de fin de support dont Windows SharePoint Services 3.0 et Dynamics CRM 4.0.En contrepartie, l’éditeur propose des solutions de migration pour échapper au couperet. Deux options sont proposées : Office 365 ProPlus (1 abonnement par utilisateur couvrant 5 PC ou Mac, 5 smartphones et 5 tablettes) ou Office 2016 (une licence par appareil). Les prix d’abonnements d’Office 365 ProPlus sont fixés à 12,90 € HT par utilisateur et par mois.
Plus de 200 000 collaborateurs du groupe La Poste vont bénéficier d'une bureautique collaborative basée sur Microsoft Office 365.
La Poste vient d'annoncer le déploiement, d'ici début 2019, d'un environnement numérique de travail collaboratif baptisé « .COM1 » pour plus de 200 000 collaborateurs. Visant à renforcer la transformation numérique de l'établissement créé à l'époque de Louis XI, le cahier des charges de .COM1 exigeait, selon les déclarations de Philippe Bajou, secrétaire général du Groupe La Poste, que cet outil de collaboration soit accessible sur tous types de terminaux, de partout et en toute sécurité.Optant de ce fait pour un SaaS, La Poste a choisi la solution Office 365 de Microsoft. Philippe Bajou a ajouté que la mise en place de cette bureautique collaborative vise aussi à appuyer une démarche d'amélioration continue interbranche (courrier-colis, La Banque Postale, réseau, numérique). Les fonctionnalités de réseau social d'entreprise, de messagerie instantanée, de gestion documentaire et de vidéo-conférence de l'offre seront également déployées.La Poste a insisté sur le respect de règles strictes de sécurité : datacenters au sein de l'Union Européenne, respect des normes ISO 27001 / ISO 27018 et des clauses contractuelles types de l'Union Européenne.
Voilà une fonctionnalité réclamée depuis longtemps par les utilisateurs de Slack et qui a apparemment donné du fil à retordre à la start-up californienne. Avec Threads, les utilisateurs de la messagerie instantanée vont pouvoir organiser des fils de discussions secondaires au sein d'un canal de conversation.
Dans les entreprises qui ont adopté la messagerie instantanée Slack, les utilisateurs participent en même temps à de nombreux fils de conversation sur différents projets et sujets. Depuis l’origine, ils réclamaient une fonctionnalité qui leur permette de suivre facilement une discussion secondaire au sein d'une conversation principale. Dans le flux des conversations, au gré des questions posées ou des commentaires postés, il peut être difficile de retrouver le fil d'un thème secondaire. Pour répondre à cette demande, l’éditeur de la messagerie instantanée a commencé hier à déployer la fonction Threads auprès de ses utilisateurs. Celle-ci permet de faire un aparté ou de poursuivre un sujet secondaire au sein d’un fil de discussion principal, ainsi que l’explique Slack dans un billet.
Les utilisateurs auront par exemple recours à Threads s’ils veulent, dans le cours d’une discussion, engager un échange sur un point qui ne concerne pas tout le monde. En passant la souris sur un message, ils accéderont au bouton « Démarrer un fil » et pourront alors écrire leur message. Les réponses seront groupées en apparaissant sur le côté droit de l’écran et un petit lien s’affichera au-dessous du message original indiquant qui a répondu à un fil et le nombre de réponses recueillies. Si, finalement, il peut être intéressant pour l'ensemble du groupe de discussion de lire cet échange fait en aparté, l'utilisateur répondra au niveau du message original, ce qui indiquera qu'une mise à jour a été faite et permettra à tous d'en prendre connaissance.Pour pouvoir démarrer un fil secondaire, il faut passer la souris sur le message auquel on veut répondre pour faire apparaître la fonction « Start a thread ».Voilà des années que les utilisateurs de Slack souhaitaient pouvoir le faire pour s’y retrouver dans les différents fils de discussion qu’ils doivent suivre en même temps. Sur chaque canal du tchat, les échanges se succèdent dans un flux ininterrompu, ce qui ne facilite pas le suivi lorsqu’on y parle de sujets différents. Avec Threads, les conversations secondaires ne viendront plus semer la pagaille dans le thème principal. L’ajout de cette fonction était devenu indispensable maintenant que Slack compte parmi ses concurrents un acteur tel que Microsoft dont la messagerie instantanée d’entreprise, Teams, en disponibilité générale le mois prochain, permet justement de créer de nouveaux fils de discussion au sein d’une conversation.
Toutefois, ce système de threading est un peu compliqué à mettre en œuvre. Par exemple, le fil principal n'indiquera pas que les messages secondaires n’ont pas été lus à moins que la conversation dans le fil mentionne l’utilisateur. En pratique, cela signifie qu’il ne sera pas très pertinent de démarrer un fil secondaire pour n’importe quel échange, mais seulement pour les sujets qui ne concernerait pas l’ensemble des utilisateurs d’un canal. Dans le cas contraire, mieux vaut rester dans le fil principal. Slack lance en même temps une autre fonctionnalité. L’onglet All Threads permettra à un utilisateur de voir tous les fils auxquels il s’est abonné.Le développement de Threads a apparemment donné du fil à retordre à l’éditeur basé à San Francisco. Le premier prototype a été mis au point fin 2015, explique dans un billet Paul Rosania, le responsable produit de Slack. Il a fallu du temps pour l’achever, la start-up s’étant engagée dans plusieurs itérations différentes avant de parvenir à celle qu’elle vient de déployer.Pour permettre aux utilisateurs ne travaillant pas toute la journée sur un poste de travail fixe comme les employés du secteur du commerce ou les techniciens itinérant, Microsoft a lancé StaffHub. Proposé à partir 4 euros par mois par utilisateur, ce service cloud permet d'accéder à des fonctions de chat et d'agenda pour planifier des tâches et affecter des personnes pour les réaliser.
Les personnes démunies de PC ou « SPF pour Sans PC Fixes » sont plus nombreuses que l'on croit. Pour répondre aux besoins des travailleurs qui ne sont pas toute la journée derrière des ordinateurs, Microsoft propose un nouveau service Office 365. Baptisé StaffHub, il constitue la dernière brique de productivité bureautique élaborée par la firme de Redmond afin de permettre aux responsables d'équipes de fixer les tâches des employés pas forcément tout le temps connectés, dont ceux travaillant dans le secteur du commerce ou encore les techniciens itinérants. Ce service est conçu pour que les responsables planifient et distribuent les tâches à effectuer au travers d'une interface simple.
Les employés peuvent quant à eux utiliser le service pour soumettre des changements de planning mais également discuter par chat. Les responsables vont être capables de planifier les tâches des employés via une interface graphique au travers de la laquelle ils pourront aussi bloquer les horaires des changements et assigner à une personne en particulier une tâche spécifique via un code couleur spécifique sur le calendrier. Les changements sont ensuite poussés aux employés au travers de l'app mobile StaffHub. Les employés peuvent également demander à effectuer des changements et remplacements entre eux, qui seront ensuite envoyés au responsable qui donnera alors - ou pas - son accord. Ces derniers pourront également utiliser StaffHub pour distribuer des fichiers aux employés, partager des liens avec d'autres ressources de la société dans l'app. Ce faisant, StaffHub apparaît alors comme un endroit permettant dans un seul endroit aux employés d'accéder à des ressources importantes.
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