La moitié des vélos (49%), plus d'un tiers des livres (37%), un tiers des DVD (33%), ne sont pas achetés neufs, mais d'occasion, note l'étude établie à partir de 1 000 personnes de 18 ans représentatives de la population française. La proportion monte à 62% pour les voitures.En revanche, seuls 22% des téléphones portables et 9% des vêtements d'adultes n'ont pas été achetés neufs. Une fois utilisés, ces objets peuvent être jetés ou stockés, mais sont de plus en plus donnés, revendus, troqués ou recyclés. Ainsi, seuls 20% des vêtements adultes sont jetés ou stockés, mais aussi près d'un téléphone sur deux (43%).« Le téléphone portable pâtit de la rapidité du renouvellement de l'offre, de la faible communication concernant son recyclage mais aussi de son faible encombrement, qui permet de le jeter rapidement ou de le garder au fond d'un tiroir », écrit le Crédoc.
Bouygues Telecom, Orange, SFR et Eurotunnel, le gestionnaire du tunnel sous la Manche, mettent en service, mercredi 25 juillet, un système de retransmission optique dédié aux réseaux 2G et 3G.
Grâce à lui, et ce à quelques jours des Jeux Olympiques à Londres (27 juillet-12 août), les usagers du Shuttle peuvent dès aujourd'hui téléphoner dans le tunnel sous la Manche et surfer sur leur portable. Ce service sans fil est donc accessible 100 mètres au-dessous du niveau de la mer, aux 20 millions de voyageurs qui empruntent les 53 km du Tunnel tous les ans.« Les opérateurs français assureront une prolongation de leur couverture 2G/3G dans le tunnel ferroviaire Sud (sens France/Grande-Bretagne) grâce à un câble de diffusion du signal radio permettant la diffusion des ondes et des répéteurs optiques installés tous les 750 mètres. Le tunnel Nord (sens Grande-Bretagne/France) sera couvert par les opérateurs de télécommunications britanniques après les Jeux Olympiques », précise Eurotunnel.
Le cabinet d'études Gartner publie ses estimations pour les ventes de PC en Europe de l'Ouest au deuxième trimestre de cette année. Il s'en est vendu 13,6 millions, en baisse de 2,4% par rapport au même trimestre de l'exercice précédent.
« Bien que nous ayons vu une légère augmentation des ventes de PC mobiles, le marché total des PC en Europe de l'Ouest enregistre des chiffres de ventes faibles », souligne Meike Escherich (en photo), analyste principal chez Gartner. Effectivement, les ventes de PC portables ont progressé de 4%, tandis que celles de PC de bureau diminuaient de 12,8%. Le marché des PC en entreprise accuse une baisse de 5,3%, dans le grand public il augmente de seulement 0,4%.Par pays, la France se distingue sur ce trimestre avec une légère hausse, de 0,7%, pour 2,5 millions d'unités vendues. Toutefois, remarque le Gartner, l'an passé le deuxième trimestre était marqué par une chute de 18% dans l'hexagone, la hausse infime de cette année est donc à relativiser. Le Royaume-Uni lui, baisse de 7,6%, l'Allemagne de 6,5%.Par constructeurs, le classement général ne varie guère, HP est toujours le n°1. Toutefois le leader accuse des baisses à deux chiffres, alors que son second, Acer, reprend de la vigueur (en ayant résolu ses problèmes de stocks). L'autre américain, Dell, est également à la peine.
HP représente 20,2% du marché, en baisse de 13%. Acer est à 17,3%, en hausse de 15 ,3%. Asus progresse de 42,8% et atteint 10,7% de parts de marché (et prend la 3èmeplace à Dell). Dell chute de 13,6% pour atteindre 8,7% du marché. Lenovo est à 7,8% du marché, en hausse de 10%.Madame Escherich remarque que « "Asus excelle à diversifier son portefeuille de produits, lequel inclut des PC portables et des PC de bureau et il est maintenant en expansion dans les Ultrabooks et les tablettes, qui sont tous commercialisés à des prix attractifs». Quant à Dell qui a chuté à la quatrième place, le Gartner remarque que «sa transformation d'un fournisseur PC à un fournisseur de solutions destinées aux marchés professionnels est en cours et n'a pas encore entraîné une augmentation de sa part de marché ».En France, l'ordre d'arrivée est le même, mais l'écart entre HP et Acer est infime. HP est à 23,8% du marché, en baisse de 11,6%. Acer est à 23,7% (3 000 unités de moins !), en hausse de 29,4%. Asus est également à 29,4% de hausse et atteint 13,3% du marché. Dell baisse de 8,6% avec 9% des parts. Lenovo progresse beaucoup plus que dans le reste de l'Europe de l'Ouest, avec +22,4% et 6,1% du marché. Le constructeur chinois fait son entrée dans le « top 5 » français, il progresse dans le grand public et sur le secteur TPE et PME.
En France, le marché des particuliers a progressé de 12% au deuxième trimestre, celui des entreprises est exactement à l'opposé avec 12% de baisse. Selon le cabinet Gartner, le marché des PC devrait rester sous pression au 3èmetrimestre en France. Les stocks restant importants, les offres de rentrée ne suffiront pas, et les consommateurs devraient retarder leur achats jusqu'à l'arrivée de PC sous Windows 8.Un dirigeant de Lenovo confirme que le prix des tablettes ARM de Microsoft a été soigneusement étudié pour attirer les consommateurs. L'ardoise Surface sur base ARM serait vendue à partir de 400 dollars.Selon David Schmoock, qui dirige les opérations de Lenovo en Amérique du Nord, les tablettes de Microsoft tournant sous le système d'exploitation Windows RT coûteront 200 à 300 dollars de moins que celles tournant sous Windows 8. « Le tarif des terminaux équipés de processeurs ARM, tournant sous Windows RT, sera très attractif pour les consommateurs, alors que les versions équipées de puces Intel et AMD, plutôt destinées à l'entreprise, seront vendues autour de 600 à 700 dollars », a déclaré le dirigeant de Lenovo à Bloomberg la semaine dernière. On peut donc estimé le prix des ardoises Surface sur base ARM à partir de 400 dollars environ.
Les estimations de prix de David Schmoock sur les tablettes sous Win RT semblent cependant en contradiction avec des informations publiées plus tôt dans la semaine, selon lesquelles les versions à base d'ARM seraient proposées autour de 200 dollars selon une source d'Engadget. Si le prix des tablettes Win 8 avec processeurs Intel se situe autour de 600 à 700 dollars et si les tablettes sous Win RT sont vendues 200 à 300 dollars de moins, alors le prix des modèles RT se situera plutôt autour de 400 dollars, soit à un niveau à peu près équivalent à celui d'un iPad 2 16 Go WiFi d'Apple.Microsoft a indiqué à la commission américaine des opérations de bourse - la Securities and Exchange Commision (SEC) - que ses tablettes Surface arriveraient sur le marché le 26 octobre, soit le jour de la sortie officielle de Windows 8. Les Surface tournant sous Windows RT ne pourront pas exécuter des applications écrites pour Windows 8, mais elles seront vendues avec une version dédiée de la suite bureautique Office. Cependant, le logiciel ne sera pas aussi performant que la version tournant sur les tablettes Intel.
La semaine dernière, Microsoft a annoncé que Lenovo, Samsung, Dell, et Asus, qui produit aussi la tablette Nexus 7 de Google, sortiront des tablettes Surface RT au premier trimestre 2013. Une liste où n'apparaissent pas les constructeurs Toshiba et Acer. De son côté, Toshiba affirme qu'il n'a pas été en mesure d'obtenir les puces pour produire un système RT en temps voulu. Quant à Acer, il n'a pas apprécié la décision de Microsoft de créer des tablettes Surface sous sa marque et a même revu à la baisse ses prévisions de ventes pour le second semestre de cette année, estimant qu'il y avait une certaine « incertitude sur l'écosystème Windows ».Dans l'interview donné à Bloomberg, David Schmoock a estimé par ailleurs que les prévisions d'Intel selon lesquelles sa plate-forme ultrabook récupérerait 40% du marché des ordinateurs portables cette année étaient optimistes. De son point de vue, « cette part devrait être plutôt de l'ordre de 20 à 25% ». Jusqu'à présent, en 2012, les ventes d'UltraBook ont été décevantes. Mais la baisse des prix et l'arrivée de Windows 8 devraient contribuer à stimuler leurs ventes à la fin de l'année.
Smartphones et PC portables envahissent également la sphère des dirigeants d'entreprises. Les outils numériques n'ont plus de secret pour eux, une maturité qui se reflète nettement dans la dernière étude d'IDC. Pour autant, ces dirigeants sont encore mal à l'aise avec les sujets numériques de leur entreprise comme le big data et la DSI, même si elle est plus associée aux décisions reste à l'écart du comité de direction.
« 2012 n'est pas 2009, remarque Didier Krainc, directeur général d'IDC France, d'une crise à l'autre les dirigeants d'entreprise ont radicalement changé dans leur perception du numérique, l'écoute est beaucoup plus forte qu'il y a quelques années ». Le cabinet d'études a interrogé une centaine de dirigeants (en écartant ceux des entreprises IT) et 26 en face à face. Leur maturité a beaucoup progressé. Sur trois points : l'utilisation personnelle des outils numériques, la perception du numérique dans la transformation de l'entreprise, la perception de leur DSI et de son rôle.Est-ce une question de génération, de fascination, les dirigeants d'entreprise sont multi-équipés. 94% utilisent un PC portable, 91% un smartphone, 70% un téléphone mobile, 63% une tablette. Seul le PC fixe, 49%, semble en retrait. Cette population non seulement connaît mais utilise massivement les outils, en particulier en situation de mobilité. Les usages s'intensifient également, du mail essentiellement et en mobilité, que ce soit à titre personnel ou professionnel.Toutefois, moins de la moitié des dirigeants, 41%, accèdent à l'information de l'entreprise, 26% seulement à ses outils de pilotage. L'usage est donc essentiellement bureautique, c'est la limite de cet engouement.
Les deux sujets suivants montrent d'autres limites. Les grands investissements numériques en entreprise sont assez méconnus, le cloud et la dématérialisation surnagent, le décisionnel et la virtualisation obtiennent tout juste la moyenne, mais le big data, la consumérisation de l'IT, le M2M font un flop. Lucide, IDC note que le cloud et la dématérialisation sont porteurs de réduction de coûts, c'est peut-être la raison pour laquelle les dirigeants les connaissent.
Au fil de l'étude, les dirigeants se montrent sensibles aux questions générales relatives à l'IT : il renforce l'efficacité et sert la stratégie de l'entreprise. Sur les questions plus opérationnelles, leur intérêt ou leur connaissance diminuent. Plus de la moitié des dirigeants estiment que l'IT est trop coûteuse (45% plutôt d'accord, 9% tout à fait d'accord). La même proportion ou presque la perçoit comme trop rigide s'adaptant difficilement au changement, 41% plutôt d'accord, 9% tout à fait d'accord. Pour 45% des dirigeants, l'IT est trop complexe, les utilisateurs ont du mal à se l'approprier.
- (cliquez ici pour suivre le lien)
- (cliquez ici pour suivre le lien)
- (cliquez ici pour suivre le lien)