Les inégalités salariales dépendent ainsi de la vitesse avec laquelle les progrès affectent les deux types de technologies et influencent les capacités de résolution des problèmes et les processus d'apprentissage.
Thomas Piketty montre dans Le Capital au XXIe Siècle que l'accumulation de richesses a crû plus vite que le revenu et que les inégalités de revenu reposent en grande partie sur le capital foncier, immobilier et professionnel. Le prix de la terre et des logements augmente justement en raison des progrès des TIC, les biens physiques en quantité limitée prenant de la valeur par rapport aux digital goods, produits en grande quantité à coûts décroissants : idées, connaissances, logiciels, images, jeux vidéo, musiques...
Plus la richesse se concentre sur le foncier et l'immobilier, plus le système financier alimente l'endettement spéculatif en canalisant les investisseurs vers cette classe d'actifs à haut rendement. Le développement des TIC a permis l'interconnexion des marchés et des places financières. Les investisseurs ont la possibilité de déplacer ou d'emprunter rapidement des fonds en réalisant des arbitrages d’un type de titre à un autre ou d’une monnaie à une autre.
ÉCONOMIE HIGH-TIC
Ainsi, l'introduction des TIC produit de l'accélération et des répercussions fonctionnelles sur la division des taches et la répartition des revenus.
Le blocage des gains de productivité exprime les limites et la fragilité des systèmes techniques complexes et interconnectés, même s'il est difficile de passer sous silence les problèmes de mesure des flux dans une économie digitale. L'économie high-TIC est d’une certaine façon paradoxale: elle est aussi une économie de la singularité orientant la demande émanant des hauts revenus vers des produits et services personnalisés (expression d’une économie de proximité ou high-touch economy) et des actifs physiques à haut rendement.
Les externalités négatives de la vague d’innovation des TIC expriment, en partie, la désynchronisation entre les transformations économiques et sociales et leur lecture ex post par la politique qui ne peut plus dicter le rythme des changements sociaux et assurer la régulation juridique de la spéculation et de l’endettement. Etant dans l’incapacité de produire de la finalité, la parole politique se contente de présenter cette vague d’accélération comme une opportunité de modernisation que la société doit saisir pour être compétitive dans l’univers mondialisé.
Le FBI est perplexe face à l'arrivée des voitures autonomes mais pas insensible à leurs charmes multiples. Dans un rapport, déniché par The Guardian, les autorités fédérales américaines cogitent sur les conséquences de leur mise en circulation. Et le FBI ne cache pas son inquiétude face à l'utilisation frauduleuse de ces bolides sans chauffeur.
UNE NOUVELLE ARME PAR DESTINATION
D'une part, les délinquants pourraient en user pour semer les forces de l'ordre lors de course poursuites sans s'inquiéter des commandes et pourront viser les autorités policières à leur guise.
Pire encore, les terroristes pourraient s'en servir comme arme par destination en les transformant en véhicules piégés sans sacrifier l'un des leurs. Les piratages, les dépassements de vitesse et accidents programmés à distance... tous ces aspects semblent effrayer le FBI. Mais, d'autres points les séduisent complètement.
Aider à mieux filer : c'est LE point positif essentiel relevé par le FBI. Les algorithmes peuvent contrôler la distance entre la voiture de patrouille et sa cible, ils peuvent permettre d'éviter toute détection et réorienter la voiture de patrouille lorsqu'elle est trop près du véhicule qu'elle suit, sans pour autant lui faire perdre de vue son objectif., précise le rapport.
Le FBI estime que les voitures autonomes pourraient être approuvées par le Congrès pour une utilisation par le public dans les cinq à sept années à venir.
De quoi voir venir et adapter le code de la route.
Atos voit sa marge opérationnelle s'améliorer au premier trimestre. Le chiffre d’affaires de la société de services informatiques s’est élevé à 4,176 millions d’euros au premier semestre, soit une évolution organique de -1,9% par rapport au premier semestre 2013, à périmètre et taux de change constants.
La marge opérationnelle a été de 274,6 millions d’euros, soit 6,6% du chiffre d’affaires, en amélioration de +20 points de base par rapport au premier semestre 2013. Le groupe a généré 124 millions d’euros de flux de trésorerie disponible au premier semestre. Nous avons significativement accru les prises de commandes au cours du second trimestre, en particulier avec la signature de contrats nouveaux en juin pour un montant de 500 millions d’euros, a souligné le PDG d'Atos Thierry Breton dans un communiqué.
OPA AMICALE D'ATOS SUR BULL
Les prises de commande du groupe ont atteint 4,36 millions d’euros, ce qui représente un ratio prises de commande sur chiffre d'affaires de 104% sur le premier semestre 2014. Le résultat net part du groupe s’est élevé à 76 millions d’euros. Le consensus Thomson Reuters I/B/E/S tablait sur une marge opérationnelle de 287 millions sur la base d'un chiffre d'affaires de 4,2 milliards.
Atos a lancé le 26 mai dernier une offre de 620 millions d'euros sur Bull, qui s'achève le 31 juillet. Le groupe souhaite ainsi consolider sa position de numéro un du cloud en Europe et faire de Bull son bras armé dans deux secteurs clefs : le big data et la cybersécurité. Le spécialiste de l'informatique a, lui aussi, publié ses résultats pour le premier semestre 2014 le 29 juillet. Son chiffre d'affaires progresse de 3,4% sur un an, à 585,4 millions d'euros. L'entreprise affiche toutefois une perte nette de 60,4 millions d'euros, liée à la mise en œuvre du plan de restructuration One Bull.
[ACTUALISE] Samsung montre ses biceps à ses concurrents dans le secteur des objets connectés. Selon le site TechCrunch, le conglomérat serait sur le point de mettre la main sur la start-up américaine SmartThings, pour un maximum de 200 millions de dollars. Si cette opération était confirmée, elle serait la plus importante jamais réalisée dans le secteur pour le géant coréen.
Actualisation du 18 août : SmartThings confirme sur son blog officiel son rachat par Samsung. La start-up va déménager pour rejoindre l'Open Innovation center Group à Palo Alto mais restera indépendante. L'intégration de SmartThings est une nouvelle étape de l'offensive de Samsung dans l'internet des objets : la firme coréenne développe notamment la plate-forme Sami et le bracelet Simband.
Samsung veut avoir une grosse part de l'appétissant marché des objets connectés, que se partagent les géants du net.
Après Google, qui s'est offert la star du secteur Nest en janvier 2014, Apple, qui développe sa plate-forme de domotique HomeKit, la firme coréenne s'apprêterait à racheter la start-up SmartThings. Selon le site TechCrunch, le groupe serait prêt à débourser 200 millions de dollars pour réaliser sa plus importante acquisition dans le domaine.
Samsung mise sur une plate-forme de domotique mature, qui n'a besoin que d'un soutien marketing, affirme TechCrunch. Créée en 2012, la start-up basée dans la ville de Washington a notamment développé une application mobile qui communique avec plusieurs objets connectés, présent dans le domicile de ses utilisateurs. Température, lumière, nombre de personnes présentes… Elle leur permet, depuis leur smartphone, de surveiller à distance leur habitation.
Microsoft Research, la branche R&D du géant informatique, a publié un article détaillant les travaux de son laboratoire Station Q, qui se trouve à la pointe de la recherche topologique sur l'informatique quantique.
L'informatique quantique est un domaine d'étude qui vise à utiliser la physique quantique pour produire des ordinateurs capables d'effectuer en très peu de temps des calculs complexes qui prendraient pour des systèmes informatiques classiques - même des super calculateurs - des centaines voire des milliers d'années. Le secret pour y parvenir est de remplacer les traditionnels bits (d'une valeur binaire de 0 ou 1) par des quantum bits, ou qubits (capables d'avoir une superposition de ces deux états de base).
Alors que Google a récemment investi dans l'un des ordinateurs commercialisés par D-Wave Systems (Lockheed Martin possède le seul autre exemplaire), vendu comme étant quantique mais dont les performances restent controversées, Microsoft se focalise depuis 2005 sur ses propres recherches, menées au sein de son laboratoire Station Q par plusieurs scientifiques de renom, notamment le mathématicien Michael Freedman, qui en est le directeur.
Une smart watch ou un simple bracelet connecté ? La start-up Ritot lève des fonds pour lancer son projet de montre connectée.
Sans écran mais dotée d'un projecteur, elle permet d'afficher sur le dos de votre main les informations souhaitées : heure, tweets, messages facebook ou appels téléphoniques.
Ritot : l'écran de votre montre connectée, c'est votre main !
Ritot, la montre connectée sans écran qui affiche les infos sur la main.
Une start-up californienne, Ritot, veut commercialiser une smart watch d'un nouveau genre. Leur montre connectée n'a pas d'écran mais un projecteur qui permet d'afficher sur le dos de votre main les informations souhaitées : heure, tweets, messages facebook ou appels téléphoniques. Ritot, qui mène une campagne de crowdfunding sur indiegogo, affirme avoir une technologie de projection qui permet de voir aussi bien de jour que de nuit. Leur device intègre un picoprojecteur et un seul bouton pour afficher les informations sur la peau (avec extinction automatique au bout de 10 secondes).
Brigitte Courtehoux n’y va pas par quatre chemins.
Le numérique est un sujet passionnant, un sujet passionné, mais il faut bien avouer que nous, constructeurs, sommes largués assène la responsable du département Véhicules et Services Connectés chez PSA lors d’une rencontre avec des blogueurs et spécialistes de la vie digitale. Le constat s’il est sévère est réaliste.
Face à la Google Car, face aux applications qui apparaissent par centaine chaque jour sur l’App Store et aux nouveaux modèles économiques type BlaBlaCar ou Autolib, les tablettes qui équipent tous les nouveaux modèles des grands constructeurs mondiaux semblent malheureusement déjà dépassées, à peine arrivées en concession.
1. REVOIR LE BUSINESS MODEL
La tâche qui a été confiée à Brigitte Courtehoux il y a un peu moins d’un an par la direction de PSA est donc cruciale : faire passer le constructeur français dans l’ère numérique. Et y survivre. Nos voitures sont connectées depuis 2003 rappelle la directrice projet du Peugeot 2008, en évoquant le bouton d’appel d’urgence qui est en service aujourd’hui sur 800 000 véhicules Peugeot et Citroën dans le monde. Demain, tous les véhicules devront être connectés, et pas seulement à un service d’urgence : aux autres véhicules, aux infrastructures et, avant tout, au smartphone de leur conducteur.
Or les constructeurs ne sont pas les seuls à vouloir établir la connexion. Google, Apple … les grands du Consumer Electronics sont déjà dans l’habitacle et entendent bien y rester. Google c’est génial, car ça nous remue, ça nous chatouille, nous constructeurs affirme Brigitte Courtehoux. De fait, le groupe automobile est en train de prendre un virage pour faire évoluer sa manière de développer les véhicules dans un monde industriel de plus en plus challengé par les codes du numérique.
2. S’ADAPTER AU NOUVEL ESPACE-TEMPS DU NUMÉRIQUE
Comment concilier le temps de développement long d’une voiture et celui d’une application, ou même d’un smartphone ? C’est le casse-tête numéro 1 que doit résoudre l’industrie automobile. Il faut en moyenne cinq ans pour développer une voiture, alors que dans le numérique, le développement se compte souvent en mois constate Brigitte Courtehoux. Il faut avoir des protocoles de communication uniformes, clairs pour plusieurs années, pour pouvoir ensuite jouer avec le soft.
La réflexion autour du protocole MQTT en est un exemple souligne Jean-Pierre Dumoulin, expert Exploitation et Infrastructure des SI au sein du département Véhicule connecté. Si les temps ne peuvent s’aligner, il faut les rendre compatibles.
3. ACCUEILLIR TOUS LES SYSTÈMES
C’est l’autre révolution clé : concevoir une architecture assez pérenne qui puisse accueillir de nouvelles applications, voire de nouveaux standards de communication, sans rendre le véhicule dépassé et sans avoir à le modifier physiquement. PSA a ainsi développé un boitier appelé Smart Antenna.
Cette boite wifi dans le véhicule permet de faire le lien avec l’extérieur. Elle est compatible avec les normes existantes : la 4G, la 3G, la TNT ou le Bluetooth et pourra demain accueillir de nouvelles normes sans toucher au véhicule précise Laurent Dizambourg, ingénieur chez PSA. Dans l’habitacle, elle peut diffuser en même temps la TNT, internet ou offrir des connexions wifi.
4. OUVRIR SES DONNÉES
Une fois les architectures définies commence la bataille des données.
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