Bien sûr que vous le détestez, ce son strident qui vous extirpe violemment des bras de Morphée, chaque matin. Bien sûr, qu'idéalement, vous aimeriez bien que votre antique radio réveil crachotant d'hypnotiques bips passe un sale quart d'heure. D'ailleurs, 8 personnes interrogées sur 10 déclarent qu'un mauvais réveil peut ruiner leur journée, d'après un sondage commandé par Withings, le spécialiste de la santé connectée. 4 sur 10 auraient même imaginé la mort de leur bourreau posé sur la table de nuit, d'après les mêmes sources…
Y'a-t-il une alternative à cet atroce moment ? Oui, répond la marque française à l'occasion du lancement de son nouveau produit, la station Aura dédiée au "sommeil intelligent". Pour déclencher une prise de conscience des consommateurs, le fabricant d'objets connectés a commandé à l'agence 84.Paris une campagne originale. Baptisée #NoMoreSnooze, elle mise sur des arguments rationnels (expliquer les bienfaits du système Aura sur le sommeil et le lien entre sommeil et santé) et plus passionnels. Sur un site dédié, on peut donner lieu à ses pulsions destructrices en déclenchant compulsivement l'annihilation des modèles les plus répandus de radio-réveils.
Mais après s'être défoulés, les participants à l'expérience #NoMoreSnooze seront-ils tentés de réellement se débarrasser définitivement de leur vieux réveil ? Et surtout, sont-ils prêts à investir 299 euros (le prix de la station Aura et de ses accessoires) pour améliorer leurs sommeil, alors que des applications pour smartphones ou trackers et bracelets connectés proposent déjà cette fonction (certes, bien moins développée) ? C'est le pari de Withings, qui mise sur le haut de gamme dans un secteur jusqu'ici un peu endormi.
L’univers numérique double sa taille tous les deux ans.
D’ici à 2020, nous produirons et copierons chaque année 44 zétaoctets de données. Au-delà de la question de la gestion et du stockage de ces données, on peut se demander quelle utilisation en est faite et à quelles fins. Certes, les entreprises peuvent y trouver leur compte mais qu’en est-il des individus ? Quelles implications la smart city, la ville "connectée", a-t-elle pour les administrations ? Xavier Fessart, Business Unit Director chez Isilon (division stockage d’EMC), nous donne des éléments de réponse.
L’univers numérique se compose d’énormes quantités d’information en ligne, mais aussi de données que les millions de terminaux et gadgets connectés à Internet collectent et partagent. Le monde d’aujourd’hui est peuplé de capteurs qui produisent des flux de données qui n’existaient pas il y a seulement quelques années, qu’ils soient embarqués dans les véhicules, dans les réfrigérateurs, dans les feux de signalisation routière, etc.
La dernière étude Digital Universe, publiée par EMC et IDC, nous apprend que l’univers numérique double sa taille tous les deux ans.
D’ici à 2020, nous produirons et copierons chaque année 44 zétaoctets de données. Pour donner un ordre de grandeur, un zétaoctet correspond à 250 milliards de DVD.
Au-delà de la question de la gestion et du stockage de ces données, on peut se demander quelle utilisation en est faite et à quelles fins. Certes, les entreprises peuvent y trouver leur compte mais qu’en est-il des individus ? Et pour aller encore plus loin : qu’en est-il des citoyens ?
Selon un rapport de m2ocity, opérateur télécom français dédié aux objets communicants, la ville intelligente existe déjà en France, mais peu de projets sont mis en œuvre à l’échelle d’une ville toute entière. Le principe de smart city n’est pas nouveau, on en parle depuis quelques années déjà, mais cette ville est passée du statut de concept "plutôt tendance" à une réalité de plus en plus concrète et même essentielle afin de subvenir aux besoins toujours croissants des citoyens.
Les implications d’une explosion du nombre des données pour les administrations sont multiples. Cette augmentation exponentielle du nombre de capteurs – ce que l’on appelle "l’Internet des objets" - peut permettre aux administrations de toute taille de gagner en efficacité, de réduire les coûts et d’encourager la participation active des citoyens.
Prenons l’exemple des factures d'électricité des villes : on peut équiper le réseau d’éclairage urbain de capteurs qui se déclenchent au passage d’une voiture ou en présence de piétons, chaque ville pourrait donc économiser entre 50 et 60 % de sa consommation d’énergie.
Les possibilités sont infinies : les Etats pourraient par exemple solliciter les avis et réactions des citoyens, affiner le processus décisionnel et ainsi réaliser d’énormes économies. Les citoyens ont également des attentes différentes de la part de leur municipalité. En effet, on attend aujourd’hui de la ville intelligente qu’elle réduise la fracture numérique en accompagnant les populations dans l’adoption de nouveaux outils et services.
Les villes françaises ont bien compris ces enjeux, comme le démontre le rapport de m2ocity, néanmoins les administrations assimilent trop la connectivité à l’énergie. Les objets connectés, de toute nature, peuvent également bénéficier à la vie quotidienne de la ville et de ses habitants, s’ils sont bien utilisés et contrôlés.
Ce phénomène ne se limite cependant pas à l’Hexagone : des villes des pays émergents sont également sur cette voie. C’est le cas notamment de Rio de Janeiro au Brésil, qui est en pleine transformation – notamment afin de supporter les besoins croissants des individus (habitants et touristes) ainsi que les afflux massifs de données qui sont créés durant les événements de grande envergure que la ville accueille.
L’un des principes clés d’une smart city étant de gérer la sécurité, le trafic et l’énergie d’une ville, depuis sept ans, les autorités de Rio ont mis en place un projet de ville intelligente. Ce grand chantier vise à rationaliser et améliorer la gestion des réseaux électriques, de l’eau, de l’éclairage mais aussi la mobilité et bien d’autres éléments dont l’énergie, qui est une question centrale.
Contribuer à cette explosion de données n’est donc pas une mauvaise chose en soi si leur analyse peut faire jaillir davantage de solution pour améliorer le quotidien.
C’est cependant un fait que les technologies Cloud, mobiles et sociales produisent plus de données que ce que l’ensemble de la société saura en faire.
VIDÉO Evoqué par Sony lors du CES 2014, le Smart Tennis Sensor se dévoile. Le géant de l'électronique publie une vidéo de présentation de cet objet connecté qui se fixe au bout d'une raquette. Il est destiné aux tennismen et women qui veulent améliorer leurs performances, grâce à une analyse à posteriori de la puissance de leurs frappes, du lieu d'impact de la balle sur le cordage… Le capteur pèse seulement 8 grammes. Il peut enregistrer jusqu'à 12 000 coups et dispose d'une autonomie de 180 minutes. Cet accessoire intelligent à 200 dollars l'unité n'est pas le premier outil capable d'analyser les coups droits et les revers des sportifs : l'ETI hexagonale Babolat a aussi développé des objets connectés capables d'analyser précisément une partie de tennis. Ils sont notamment utilisés à Roland Garros.
Samsung veut devenir une société incournable de l'Internet des objets. Le géant de l'électronique a annoncé le 19 août avoir mis la main sur Quietside, un spécialiste des systèmes d'air conditionné américain. Il s'agit de la deuxième transaction en moins d'une semaine faite par Samsung sur ce segment : le 15 août, la société avait dit avoir racheté SmartThings, un développeur qui met notamment au point des applications mobiles permettant d'actionner des appareils électro-ménagers.
Au début du mois de juillet 2014, Samsung Electronics, Intel et Dell ont formé un consortium pour définir des normes communes à tous les objets et appareils connectés pour la maison, le deuxième après celui soutenu notamment par Qualcomm
Microsoft et LG Electronics. Un porte-parole de Samsung a refusé de dire combien Samsung avait déboursé pour Quietside, qui compte quelque 500 magasins aux Etats-Unis.
Septième épisode de notre série consacrée aux lancements de produits marquants depuis l'été dernier. En janvier 2014, lors du très médiatique Consumer Electronic Show de Las Vegas, la start-up française Kolibree lance la première brosse à dents connectée. Reliée à une application dédiée, elle surveille de nombreux paramètres comme la quantité de tartre après chaque brossage ou les zones mal brossées par l'utilisateur. Lancement réussi, levée de fonds plus importante que prévue, phase de commercialisation "bêta" prometteuse... Retour sur le début de success story Kolibree.
Les objets connectés auront été LA tendance de 2013-2014 dans le secteur technologique. Propulsés sur la scène grand public par le Consumer Electronic Show de Las Vegas, ils reflètent l'émergence d'une filière à la fois portée par des start-up et des industriels confirmés.
Dans ce domaine, la France n'est pas en reste. Parmi les objets qui ont marqué les esprits cette année : la brosse à dents connectée de la start-up hexagonale Kolibree. Elle a fait sensation au CES avec une idée simple : analyser la qualité du brossage pour se laver les dents plus intelligemment grâce aux conseils dispensés par l’application mobile.
Grâce à un algorithme complexe, la brosse à dents décrypte les habitudes de son propriétaire pour l'inciter à améliorer son nettoyage de façon ludique. De quoi susciter l'intérêt des plus réticents, notamment les jeunes enfants.
Après la présentation de leur produit en janvier, les fondateurs de Kolibree ont mené à bien leur campagne de financement participatif au printemps en levant 100 000 dollars sur Kickstarter.
Entre la maquette vue au CES et le premier produit sorti d'usine, quelques différences sont apparues : "On a notamment travaillé sur l'épaisseur des matières, mais aussi sur le traitement du signal et la gestion des données", avait détaillé à L'Usine Digitale Loïc Cessot, co-fondateur de la start-up.
Prochaine étape : après la production d'une première série limitée de brosses à dents suite à la campagne Kickstarter, la commercialisation de masse commencera en septembre avec un prix entre 70 et 120 euros.
Intel s'associe à la fondation Michael J. Fox pour lutter plus efficacement contre la maladie de Parkinson à l'aide des nouvelles technologies. Le géant du silicium mettra à profit son expertise dans l'analyse des big data pour collecter des informations en masse auprès des patients grâce aux objets connectés et en apprendre davantage sur la maladie, ses symptomes, et sa progression dans le temps.
De nombreux objets connectés permettent de traquer l'activité des utilisateurs, qu'il s'agisse de smartwatch, de bracelets ou d'accessoires spécialisés connectés à des smartphones. Malheureusement, le traitement et l'analyse en masse de ces données s'avère difficile lorsqu'elles proviennent de larges groupes de personnes. C'est pour aider à cette gestion des big data qu'Intel s'associe à la fondation Michael J. Fox pour la recherche sur la maladie de Parkinson, afin de mieux comprendre la maladie et ses symptomes au travers d'un suivi permanent.
Le projet est de créer une application qui permettra aux patients d'enregistrer leur état et les médicaments qu'ils prennent, et qui relèvera en même temps leur activité via un objet connecté qu'ils portent.
Intel estime que la masse de données à traiter sera au total d'un gigaoctet par jour et par personne. Intel compte collecter des données concernant les tremblements, les cycles du sommeil, la démarche, l'équilibre à un rythme de plus de 300 observations par secondes.
Une approche qui pourrait centupler l'efficacité des analyses par rapport aux méthodes actuelles (collecte d'informations manuscrites éparses auprès d'une population peu nombreuse), d'après Intel. L'entreprise a déjà testé sa technologie à petite échelle avec 16 patients et un groupe de contrôle constitué de 9 volontaires. Ils ont porté des montres Pebble pendant 4 jours. L'application devrait être disponible d'ici la fin de l'année.
L'éditeur de logiciels de conception et fabrication assistée par ordinateur, Dassault Systèmes, a vu son chiffre d'affaires progresser de 15% à 570,1 millions d'euros à taux de change constants et son bénéfice net par action (bnpa) augmenter de 2% à 0,85 euro, en données non-IFRS. En données IFRS, le chiffre d'affaires affiche une hausse de 7% tandis que le bnpa accuse un recul de 19%.
Le groupe a confirmé ses objectifs annuels, actualisés avec l'acquisition de l'allemand Simpack annoncée le 11 juillet. Le chiffre d'affaires est désormais prévu en hausse de 14 à 15% à taux de change constants et le bénéfice par action à environ 3,50 euros, en données non-IFRS.
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