Les iPhone - aux formats 4,7 pouces, 5,5 pouces et 5,8 pouces - attendus à la fin de l’année intégreront également la fonctionnalité 3D Touch et un écran Oled selon l’analyste. Comme sur le pavé tactile des Macbook, la 3D Touch permettra aux utilisateurs d'appuyer plus fort sur l'écran pour lancer des actions, comme répondre à des messages ou animer des photos en direct, au lieu de sélectionner uniquement des applications.Ming-Chi Kuo s'attend aussi à ce que l'iPhone 8 - si c'est le nom qu’Apple décide de choisir – réutilise un boitier en verre plus mince. Mais l’utilisation de la recharge sans fil augmente considérablement la température du boitier de la Watch et ce devrait être la même chose avec l’iPhone 2017, ce qui nécessitera d’utiliser des composants résistants à cette surchauffe. Les coûts additionnels engendrés par ces modifications – comme l’utilisation d'une feuille de graphite supplémentaire pour un meilleur contrôle thermique derrière l’écran– devraient encore augmenter le prix de vente final du smartphone. Selon le site MacRumors – généralement bien informé - les fonctionnalités additionnelles de l'iPhone 8 pourraient faire grimper de 30% à 50% le coût de fabrication du smartphone, poussant son prix de vente final à plus de 1 000 dollars HT.
Pour ses montres connectées, Apple a choisi d'utiliser sa propre solution de recharge sans fil par induction reposant sur le standard ouvert Qi. (crédit : Apple)
D'autres fabricants de smartphones proposent ou ont déjà proposé la recharge sans fil sur leurs produits. On peut citer Samsung, Google, LG, Nokia ou encore Sony. Des constructeurs de voitures comme Lexus ou Renault offrent également une plaque de recharge par induction pour certains smartphones. Les trois principaux groupes de l'industrie engagés dans la recharge sans fil (Qi, Power et Rezence) ont adopté une norme commune de charge sans fil : l’induction par résonance qui offre une plus grande souplesse dans le positionnement du terminal et permet de charger plusieurs appareils en même temps sur une plaque de chargement.Apple peut toutefois choisir d'utiliser sa propre solution reposant sur le standard ouvert Qi, comme il l'a fait sur sa Watch introduite en 2015, quand Samsung mise à la fois sur Qi mais aussi Power. Contrairement à la charge sans fil à résonance magnétique ou à la charge sans fil couplée de façon lâche, l’induction par couplage électromagnétique nécessite un contact direct avec le dispositif ainsi qu'un positionnement plus précis sur le bloc de chargement.
Le service de stockage iCloud d'Apple semble avoir conservé les historiques de navigation Internet supprimés par les utilisateurs, dont certaines données datant de plus d'un an. C'est l'entreprise moscovite Elcomsoft qui a remarqué le problème en essayant d'extraire des données de comptes iCloud.
Elcomsoft, une entreprise basée à Moscou, spécialisée dans l’analyse informatique, a pu extraire de comptes iCloud des historiques de navigation de Safari normalement supprimés. Y figurent notamment la date et l'heure à laquelle le site a été visité et le moment où les données ont été supprimées. « Nous avons pu accéder à des enregistrements vieux de plus d'un an », a écrit hier dans un blog Vladimir Katalov, le CEO d'Elcomsoft.Les utilisateurs peuvent demander à iCloud de stocker leur historique de navigation afin de pouvoir y accéder à partir de tous leurs périphériques connectés. Cependant, les chercheurs ont découvert que lorsqu'un utilisateur supprime cet historique, iCloud ne l'efface pas, mais le conserve dans un format invisible pour lui. Pour cela, elle a utilisé son produit Phone Breaker, un outil d’analyse légale qui facilite l'extraction de fichiers des comptes iCloud. Conserver une copie de l'historique de navigation de l'utilisateur peut certainement s’avérer « précieux pour la surveillance et les enquêtes », a déclaré Vladimir Katalov.
Il n'est pas sûr qu’Apple ait su que son service iCloud stockait des enregistrements supprimés. Hier, l’entreprise californienne n'a pas répondu à une demande de commentaire. Mais depuis que l’information a été publiée sur le blog d’Elcomsoft, « Apple a semble-t-il « purgé » les anciens enregistrements d'historiques de navigateur de iCloud », a déclaré l’entreprise moscovite. « Pour ce que nous savons, Apple les a peut-être simplement déplacés vers d'autres serveurs, de sorte que les enregistrements supprimés sont inaccessibles depuis l'extérieur », peut-on encore lire sur le blog. « Désormais, seuls les enregistrements supprimés au cours des deux dernières semaines peuvent être extraits », a précisé Elcomsoft.Elcomsoft avait déjà constaté qu'Apple enregistrait l'historique des appels des utilisateurs dans iCloud et ne proposait aucun moyen explicite d'activer ou de désactiver la synchronisation. À l'époque, Apple avait répondu que sa fonction de synchronisation d'appel était une commodité qui permettait aux clients de passer des appels téléphoniques depuis n'importe quel appareil. Pour les utilisateurs soucieux de la protection de leur vie privée, Elcomsoft a rappelé qu'ils pouvaient désactiver la synchronisation de l’historique de navigation de Safari avec iCloud.
Pourquoi se limiter à un seul processeur, quand deux puces peuvent faire beaucoup mieux en terme de performances et de gestion de l'énergie. C'est la voie qu'explore de nouveau Apple pour ses prochains Macbook.
Selon une information publiée la semaine dernière par Bloomberg, Apple intégrera dans ses futurs Macs une puce maison basée sur ARM pour prendre en charge les tâches qui demandent peu de ressources. L’objectif est d’alléger le processeur Intel principal, plus puissant, mais plus gourmand en énergie. La combinaison semble payante, puisqu’elle permet d’économiser la vie de la batterie.Cette approche multidimensionnelle n'est pas nouvelle pour Apple qui a déjà associé dans le passé des puces Motorola et un DSP comme sur le Quadra 840 AV. Selon notre confrère de Macworld, cette information ne signifie pas pour autant que le constructeur californien a abandonné l’idée de développer des machines basées uniquement sur le même type d'architecture ARM que celle qu’il utilise pour ses appareils iOS. Après tout, la barre tactile Touch Bar et le capteur Touch ID du dernier MacBook Pro fonctionnent déjà avec une puce ARM surnommée T1. Pour Apple, cette association n’est qu’une autre manière de combiner des technologies, le but étant chaque fois de proposer un outil de travail toujours plus performant.
Le rôle supposé de cette puce ARM, que Bloomberg a surnommée T310, est de gérer les tâches basse consommation, comme la fonction Power Nap apparue avec l’OS Mountain Lion, qui s’active quand l’ordinateur est mis en veille. Celle-ci permet au Mac de continuer à effectuer certaines tâches, par exemple, récupérer les courriels, mettre à jour des données synchronisées comme les contacts et les rappels, alimenter Photo Stream avec de nouvelles photos et actualiser la fonction « Localiser mon Mac ». Essentiellement, Power Nap garantit qu’au moment du réveil, l’ordinateur ne passera pas plusieurs minutes à faire ces mises à jour avant d’afficher les derniers contenus. La fonction gère aussi certaines actions de nettoyage quand l'ordinateur est inactif.
Cependant, même si la fonction Power Nap est conçue pour solliciter le moins possible le processeur, les puces Intel restent toujours beaucoup plus gourmandes en énergie que leurs homologues ARM, conçues à l’origine pour limiter au maximum la consommation d’énergie des appareils mobiles. D'où l'idée d'ajouter une seconde puce dédiée à la gestion de ce type d'activité, alors que le processeur principal se repose. Cette puce secondaire pourrait accroître la durée de vie de la batterie, un aspect très important pour la gamme Macbook. Ce n’est pas la première fois que le constructeur adopte cette approche. Le processeur A10 Fusion qui fait tourner l'iPhone 7, n’est que le dernier exemple en date : cette puce intègre deux cœurs haute-performance pour les tâches nécessitant de la puissance, plus deux cœurs pour les tâches plus ordinaires qui consomment moins d’énergie. De la même manière, depuis longtemps, les MacBook Pro intègrent une puce graphique Intel intégrée et un circuit vidéo supplémentaire AMD ou Nvidia, qui prennent en charge certaines tâches quand cela s’avère nécessaire. La combinaison de ces technologies est donc tout à fait acquise par Apple.
La puce A10 Fusion quad-core d'Apple de l'iPhone 7 : deux cœurs réservés aux tâches qui demandent de la puissance et deux cœurs pour les autres tâches afin d’améliorer l’autonomie. (Crédit : Apple)Pour ce qui est de l’avènement de ces futurs Macs et de leurs caractéristiques, l’exercice relève par contre de la spéculation complète. Apple n'est sans doute pas prêt à renoncer complètement aux puces Intel pour sa gamme d’ordinateurs, même si le constructeur y trouverait certainement plusieurs avantages : pour commencer, il aurait une maîtrise totale sur son calendrier de développement sans dépendre d’une entreprise partenaire ; ensuite, les puces ARM offriraient une meilleure efficacité énergétique ; enfin, le constructeur disposerait d’une architecture processeur unifiée pour iOS. Et il y en aurait d’autres. Reste que les puces ARM ne sont toujours pas en mesure d’atteindre la performance auxquels ont été habitués les utilisateurs Mac.
Mais en livrant des Macs qui intègrent à la fois des puces Intel et des puces ARM, Apple pourrait créer des Macs hybrides - que l’on peut peut-être appeler des « Mac Fusion » - en prenant le processeur A10 Fusion comme modèle et en développant le concept. Au début, les capacités des puces ARM seront probablement plus limitées, comme le suppose l’article de Bloomberg, et elles se contenteront de prendre en charge des tâches basse consommation quand l'ordinateur sera en veille. Mais cela ne signifie pas qu’Apple ne sera pas capable, par la suite, de confier plus de tâches à la puce ARM à mesure que le processeur gagnera en puissance au fil des versions.Éventuellement, la puce ARM pourrait gérer des tâches basse consommation non seulement quand le Mac est en veille, mais également quand il est actif. À côté de la fonction Power Nap, les ordinateurs Mac disposent d’une fonction appelée App Nap capable de basculer une application en mode basse consommation quand celle-ci répond à divers critères. Par exemple, quand l’application n’est pas au premier plan, ou quand elle n’est pas en train de mettre à jour du contenu dans une fenêtre visible, etc.… La fonction réduit la consommation d'énergie en limitant la fréquence à laquelle l'application doit traiter, lire et écrire des données sur le disque, etc. Et que se passerait-il si, au lieu de basculer simplement en mode basse consommation sur le processeur principal, le Mac Fusion aiguillait les applications en veille vers la puce ARM basse énergie ? Cela permettrait de réduire la consommation d'énergie, mais pas seulement : parce que les puces ARM consomment globalement moins d'énergie, ces applications pourraient, en plus, effectuer certaines tâches en arrière-plan.
Pour continuer à réduire l’épaisseur de ses ordinateurs portables, Apple doit améliorer l'efficacité énergétique de ses machines partout où ce sera possible. (Crédit : Apple) Pour sûr, Apple devra résoudre certains problèmes avant d’aboutir à ces « Mac Fusion », mais aucun n’est probablement insurmontable. Par le passé, Apple a déjà mené à bien plusieurs transitions processeurs : au milieu des années 90, le constructeur est passé de l'architecture 68k à l’architecture PowerPC de Motorola, avant d’adopter les processeurs Intel au milieu des années 2000. À chaque fois, Apple a pu en atténuer l'impact sur les développeurs et sur les utilisateurs finaux en proposant des solutions, par exemple, des logiciels binaires contenant le code permettant d’exécuter les applications sur les deux plates-formes. Souvent, le portage des applications Mac vers la nouvelle architecture consistait simplement à cocher une case au moment de la compilation. Le basculement à la volée entre deux architectures processeurs semble certainement plus radical, mais l’usage de technologies hybrides fait partie de l'histoire d'Apple. Si, très souvent, les objectifs de l’entreprise californienne ont été ambitieux, celle-ci n'a jamais eu du mal à trouver les moyens de les mettre en pratique. Et si le monde n'est pas encore prêt à accueillir un Mac basé sur ARM, un « Mac Fusion » pourrait servir de passerelle pour que cela arrive un jour.