Mais, grâce à une fonctionnalité appelée FireUI, la dernière version de RAD Studio XE7 va permettre de simplifier ce processus. En effet, avec FireUI, le développeur peut créer un master de son programme qu'il peut ensuite modifier en utilisant des modèles - Embarcadero les appelle « views » - personnalisés en fonction de la plate-forme visée. Le pack RAD Studio XE7 inclut des « views » prédéfinies pour les ordinateurs desktop et les tablettes Surface Pro de Microsoft tournant sous Windows, pour les ordinateurs desktop Mac et les terminaux iOS d'Apple et pour les terminaux Android de Google et même les Google Glass. De plus, les menus et autres éléments visuels de FireUI peuvent automatiquement s'adapter aux contraintes du facteur de forme, à son orientation, sa taille et à d'autres spécificités de l'interface de l'appareil sur lequel tournera l'application. « La nouvelle version devrait permettre aux développeurs Windows d'élargir le champ de leurs applications aux plates-formes mobiles », fait remarquer dans un communiqué Al Hilwa, analyste d'IDC, spécialiste du secteur du développement logiciel.
Embarcadero n'est pas le seul éditeur de logiciels de développement à mettre à jour ses outils et à proposer une base de code unifiée pour le développement multiplateforme. Par exemple, Xamarin propose un plug-in pour Visual Studio de Microsoft qui permet de concevoir des applications pouvant également tourner sous iOS d'Apple et sous Android. Oracle propose aussi une extension de développement croisé pour son framework Application Development Framework. À noter que l'éditeur Embarcadero offre aussi un outil appelé Appmethod, qui permet d'unifier les bases de code iOS et Android, mais celui-ci ne s'applique pas aux applications de bureau.
RAD Studio XE7 va également permettre aux développeurs de connecter leurs applications Windows à des dispositifs basse-énergie, comme les montres connectées par exemple en utilisant le partage de connexion Bluetooth. Le nouvel IDE comprend également un ensemble de services de mobilité pour l'entreprise, qui permet aux applications mobiles de se connecter en toute sécurité aux bases de données back-end en utilisant des requêtes REST (Representational State Transfer) et le format JSON (JavaScript Object Notation). RAD Studio XE7 supporte les langages Delphi et C++. Delphi XE7 et C++Builder XE7 sont disponibles séparément pour les développeurs qui n'utilisent qu'un seul langage. Embarcadero propose un essai gratuit de RAD XE7 pendant 30 jours. Le prix de l'édition Delphi XE7 Professional démarre quant à lui à 935 dollars HT.
Après avoir jeté son dévolu sur le marché des écrans pour mobiles haut de gamme, Corning s'intéresse désormais aux ordinateurs portables à écran tactile et propose son verre Gorilla NBT sur ce type d'équipements.
Corning place son verre Gorilla sur les PC portables à écran tactile
Dans l'ensemble, la greffe des technologies mobiles sur le design des PC traditionnels a rarement connu le succès, mais lundi dernier, Corning a fait savoir qu'il transfèrerait l'une de ses innovations les plus réussies sur smartphones aux PC portables à écran tactile : le verre pour écran Gorilla NBT.Ce verre est devenu un composant incontournable des smartphones haut de gamme du fait de sa meilleure résistance aux rayures - une caractéristique que tous ceux qui manipulent leur appareil à longueur de journée veulent avoir. Dans le passé, certains fabricants ont bien essayé de mettre des revêtements de verre Gorilla sur les ordinateurs portables - comme c'est le cas de la série Envy Spectre de HP ou de nombreuses machines haut de gamme de Dell - mais jusqu'ici Corning n'a pas fait trop d'effort pour entrer dans l'arène des ordinateurs portables. Mais, avec la multiplication des PC à écran tactile sortant régulièrement sur le marché, Corning regarde la chose autrement et veut reproduire sa success story dans le monde peuplé des machines x86.
Selon Corning, le verre Gorilla NBT apporte un niveau de résistance aux rayures de 8 à 10 fois plus élevé que le verre sodocalcique traditionnellement utilisée pour les ordinateurs portables. Et même si l'écran est rayé, la société affirme que sa solution réduit la visibilité des rayures et qu'elle « offre une meilleure résistance aux fissures ». Les nouveaux écrans sont aussi de meilleure qualité que les écrans traditionnels. Dans une vidéo amusante, Corning montre comment se comporte le verre Gorilla NBT quand on rabat l'écran d'un ordinateur portable sur un stylo, une mésaventure qui provoque généralement la fissure d'un écran traditionnel.Et même s'il ne faut ne pas compter sur l'arrivée de l'écran Gorilla NBT pour donner un coup de fouet aux ventes de portables, le transfert de la technologie de Corning sur les ordinateurs portables à écran tactile pourrait rendre l'expérience de l'informatique mobile moins frustrante - à condition que la prochaine technologie d'affichage soit aussi prometteuse que son homologue mobile.
Les écrans tactiles des portables sont souvent rapidement criblés d'un tas de petites micro-rayures, et le coût de remplacement d'un écran fissuré peut facilement atteindre plusieurs centaines d'euros. Comme l'a annoncé Corning, le surcoût d'un écran Gorilla NBT représenterait « 1 à 2 % du prix d'un ordinateur portable ». On peut donc raisonnablement penser qu'à ce compte-là ce composant peut devenir aussi incontournable sur les ordinateurs portables qu'il l'est devenu sur les smartphones.D'ailleurs, Dell est déjà sur le coup et projette d'équiper ses ordinateurs portables à écran tactile, dont la sortie est prévue cet automne, d'un verre Gorilla NBT. Corning pense que plusieurs fabricants sortiront des ordinateurs portables avec ce type d'écran plus tard cette année. Ah ! Si seulement le verre Gorilla pouvait aussi faire quelque chose pour les traces de doigts qui salissent les écrans...
Montres connectées et autres traqueurs d'activité ont le vent en poupe. Mais leur sécurité laisse parfois à désirer. Quelques jours après HP, la société Symantec a à son tour publié un rapport pointant du doigt les risques de fuite de données personnelles liés à ces wearables et aux applications d'auto-mesure (quantified self) associées. Pour réaliser son étude, le spécialiste de la sécurité a conçu des appareils de scannage Bluetooth portables, en utilisant des mini-ordinateurs Raspberry Pi. Equipés de ces petits dispositifs, les chercheurs de Symantec se sont ensuite promenés dans des lieux fréquentés de Dublin, mais aussi en Suisse, précisément dans les transports publics zurichois.
Dans le cadre de cette étude, Symantec a découvert que nombre des systèmes dévolus au quantified self, y compris ceux de marques de renom, permettraient d'espionner les utilisateurs via les informations de géo-localisation. Le spécialiste de la sécurité met donc en garde: «Il est possible que les cambrioleurs ou harceleurs utilisent les informations de suivi de localisation à des fins malveillantes.» Symantec précise de surcroît avoir détecté des vulnérabilités dans la façon dont les données personnelles sont stockées et gérées. Ainsi, 20% des applications d'auto-mesure pourraient laisser transparaître les mots de passe des comptes d'utilisateur en texte non crypté.
Les certifications SSL/TLS sont indispensables pour assurer l'authentification des sites web et notamment des plate-formes d'e-commerce. Après une première alerte en 2015, Symantec est de nouveau pointé du doigt pour la diffusion de certificats erronés.
Selon nos confrères de Ars Technica, Andrew Ayer, un chercheur en sécurité chez SSLMate, a mis en évidence une nouvelle défaillance de Symantec dans l’émission de certificats de sécurité SSL/TLS utilisés par les sites HTTPS. Une centaine de ces authentifications qui permettent de vérifier qu’un site Web est bien celui de la société annoncée, ont en effet été attribués par erreur par le tiers de confiance américain qui risque de perdre son agrément.Plusieurs fois l’année dernière et de nouveau ce mois-ci, les services de certification de Symantec ont émis 108 références violant les très strictes directives de l'industrie, a indiqué Andrew Ayer dans un rapport publié le 19 janvier dernier.Neuf des certificats ont été émis sans l'autorisation des propriétaires de domaines concernés. Les 99 certificats restants ont été émis sans la validation adéquate de l'information par les entreprises à l’origine de la demande. Le chercheur en sécurité n’a pas eu besoin de contacter les sociétés exploitant ces certificats pour s’assurer de la validité de ces derniers, il les a simplement testés. « Les domaines (testés) sont enregistrés auprès de différentes entités et semblent être totalement sans rapport entre l’exploitant et le propriétaire. Il est peu probable, que les propriétaires de ces noms de domaines aient autorisé ces certificats ».
Après une première affaire de ce type en 2015, Symantec aurait donc récidivé et risque aujourd’hui de perdre sa capacité de certification HTTPS. Mais Symantec n'est pas la seuls société sur la sellette : « Nous avons vu un certain nombre de systèmes de certification, y compris WoSign et GlobalSign, qui ont fait beaucoup d'erreurs au cours de ces dernières années et cette tendance devrait se poursuivre», indique Kevin Bocek, Chief Security Strategist chez Venafi dans un communiqué.Steve Ballmer quitte le conseil exécutif de Microsoft, environ six mois après avoir laissé son poste de CEO à Satya Nadella. Dans une lettre à son successeur, il explique sa décision par un emploi du temps chargé. En France, après l'OPA réussie d'Atos sur le groupe Bull, ce dernier fait évoluer sa gouvernance. Thierry Breton a été élu président du conseil d'administration de Bull. Philippe Vannier reste directeur général. HP a annoncé une hausse inattendue de 12% sur ses ventes de PC sur son 3ème trimestre fiscal. Le chiffre d'affaires total progresse seulement de 1%, à 27,6 Md$. Le constructeur chinois Lenovo, lui, a vu ses ventes de PC augmenter de 15% et progresse en région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique). SAP a pour sa part indiqué qu'il voulait investir 500 M$ en Afrique d'ici 2020. Quant à IBM, le rachat de ses serveurs x86 par Lenovo a été accepté par les Etats-Unis.
Sur le marché des terminaux sous Chrome OS, Acer a annoncé le Chromebox CXI à raccorder à un écran fixe et un portable Chromebook. Des détails ont filtré sur le portable Stream de HP à 199 $ HT, présenté comme le Chromebook killer de Microsoft. Concernant les tablettes, certains fournisseurs préparent des modèles no name sous Android qu'ils pourraient sortir à moins de 35 $ HT. Du côté de Windows, il semble d'une part qu'une pré-version de Windows 9 Threshold devrait arriver à l'automne. D'autre part, Microsoft a dû retirer une mise à jour qui posait problème. Par ailleurs, pour encourager le développement de dispositifs connectés tournant sous son OS, Microsoft propose désormais à tous les possesseurs de cartes Galileo 1ère génération d'Intel d'acquérir la version de Windows qu'il a adaptée pour la carte. Le système d'exploitation a aussi été évoqué cette semaine à Munich. La ville a migré avec succès vers Linux, mais le maire adjoint estime que les utilisateurs ne s'y font pas et évoque un retour vers Windows.