Le Blog de L'épopée extraordinairement ordinaire d'un dragonneau et De son frangin le troyen.

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MANET ALTA MENTE REPOSTUM




Le jour J
Il y a 6 ans, la rencontre de ma vie....

Divers
Je suis Charlie mais pas que…
Retour à une vie ordinaire.
32
Le poète qui conta l’épopée du cheval de Troie.
Mon dragonneau.
Dans 19 jours…
Depuis qu'il est papa...
Depuis que suis maman...


Je suis Charlie mais pas que…
J’ai à peine 6 ans.
Je rentre à la maison. J’ai fini l’école. Ma maman me fait un chocolat chaud, avec un choco BN. Je suis devant Récré A2. Emerveillée devant les caricatures de Cabu, je chante à tue tête. Il dessine le nez de Dorothée. Je me dis qu’il n’est pas très beau le monsieur, encore moins que Corbier. Par contre, qu’est ce qu’il dessine bien !
Saïd Kouachi, tu as le même âge que moi…


J’ai 34 ans.
Je cours partout. 2 enfants en bas âge. Un boulot en temps plein. Une maison à faire tourner.
Je ne viens plus ni lire, ni écrire par ici. Je distribue mon temps ailleurs.

Aujourd’hui, nous sommes le 7 janvier 2015.
Je vois, sans voir, sur les réseaux sociaux, qu’il y a eu un attentat. Je n’ai pas le temps. Je regarderai plus tard ou j’écouterai la radio tout à l’heure.
Je prépare les nains. Je les lave et les mets à la sieste.
Je dois aller au CHU. Virgile a une écho rénale.
Un message de ma crapaude, sur les attentats.
Ses mots qui me résonnent encore : « Ils ont tué Cabu. D’habitude je prends du recul sur les infos mais pas là. »
Je suis d’accord : pas là…

Saïd, tu as tué notre enfance.

Tu es né dans un pays de liberté.

Tu as grandi dans un pays de fraternité. Dans un pays où les enfants ne meurent normalement ni sous les balles, ni les bombes. Un pays qui ne connaît ni la famine, ni le manque d’eau. Un pays où nous sommes soignés gratuitement. Un pays d’instruction. Un pays de droits.
Un lieu où nous pouvons dire notre opinion : bonne, mauvaise, provocatrice, peu subtile.

Tu avais une famille. Tu étais marié, des enfants. Que s’est-il passé? Pourquoi cet endoctrinement?
Pourquoi?

Dieu, nous a donné le sens de l’humour. Il nous a donné l’esprit. Le libre choix. L’amour. La raison.

Tu es orphelin et tu fais vivre cela à tes propres enfants ?
Pour mourir en martyre? Je ne pense pas à cette vérité.
Selon mon concept de la religion, tu es décédé en tueur implacable et ignorant. Tu es un assassin.
Selon les 3 religions monothéistes, Dieu a dit : « Tu ne tueras point ».
Ta vision des choses ne vaut pas mieux que celle d’un nazi ou d’un dictateur : Tuer la liberté de la presse. Le premier geste d’un tyran. D’autres armes existent : celle des mots et non des balles.

J’ai peur en regardant mes enfants qu’un jour ils ne puissent plus exprimer leur libre pensée.
J’ai peur qu’un ignorant leur tourne la tête et fasse d’eux un extrémiste.
J’ai peur qu’on utilise ses besoins d’affiliation pour faire de lui un tueur.
J’ai peur pour mon 3ème fils qui s’appelle Jacob Moïse.
Risque-t-il la mort pour porter les noms de prophètes qui sont également les tiens?

Je pense aux familles des personnes assassinées.
Je pense à l’avenir des personnes prises en otages.
Je pense aux autorités, à ceux qui veillent sur nous et notre liberté.
Je pense aux blessés.
Je pense aux héros de ces derniers jours.
Je pense aux musulmans stigmatisés de votre faute.
Je pense à vos familles, prises en otage par vos gestes sombres.
En tant que maman endeuillée, je pense à leur deuil si complexe…

Je sais que mes mots sont dangereux pour moi-même.
Je n’ai pas peur pour moi.
J’ai seulement peur pour notre avenir.

Ici est mon dernier article sur ce blog.

Je suis une maman. Je suis croyante. Je crois en l’humanité. Je suis terrienne.
Je suis Charlie.




Message déposé le 13.01.2015 à 17:19 - Commentaires (14)


Retour à une vie ordinaire.
Le retour à la vie active. Voilà, j’y suis. Nous y sommes.
Les départs à 6h15, des deux louloups chez la nourrice.
La journée au boulot.
Récupérer les merveilles.
La course folle du soir, pour les laver, faire le sac du lendemain, un brin de ménage.
Fio qui arrive à 19h.
Les pleurs de fatigue, le dîner, l’histoire du soir, le câlin.
Le fameux : « Tu lui as fait laver les dents ? Non, j’ai oublié… et merde, t’abuses! » (Oui, je suis de mauvaise foi !)
S’écrouler à 21h 30. Puis non, il est 22h, Virgile pleure… des coliques…
Ensuite Ruben prend le relais, pour le reste de la nuit… 1h : un cauchemar… 2h30 : « mais où est sa teuteu ???? Bordelll !!!! »
4h15 : Re-pleure habituelle depuis 2 ans de Ruben …
Voilà il est 5h20 debout. Ma journée continue ou commence… Je ne sais plus !
Rebelotte !
C’est bizarre mais j’ai envie de dire que j’adore ça !!!

Je profite vraiment de vous. Même si le rythme est effréné, même si nous nous voyons moins. Nous concentrons nos moments privilégiés. Nous apprenons à profiter, au maximum, de ces retrouvailles.
Nous prenons du temps pour nous dorloter. Ce retour où nous profitons d’être ensemble.
C’est cela le bonheur. Il ne faut pas chercher dans l’exceptionnel.
C’est dans la simplicité que l’on trouve l’essentiel.
Parfois, nous cherchons indéfiniment ce qui est à notre portée de main.
Cette séparation a du bon. Elle permet de se retrouver et d’apprécier d’être ensemble.
Cela semble tellement bateau ce que je dis. Pourtant, tellement vrai. « Se séparer pour mieux se retrouver. »

Par contre, avec papa, notre vie de couple a du mal à se trouver. Ce n’est qu’une question de temps.

Vous avez eu, les garçons, quelques difficultés à faire le grand écart.

Toi, Virgile, tu t’es transformé en plaque d’eczéma géante.
Tu commences à te stabiliser et à prendre tes repères. Ta peau redevient normale.

Tu as commencé les petits pots.
Tu as ri de mes essais infructueux. Quelle drôle d’idée de vouloir te faire manger ma purée maison !
Le premier des trois à te marrer de tout, de rien… Tu es vraiment un clown.
J’ai cessé de te donner de l’alimentation solide. Les coliques revenaient de plus belles. Tu te tortillais. Tu n’étais plus que souffrance.
Je préfère reprendre cela plus tard. Tu n’es pas prêt.

Je ne m’inquiète pas…
Tu es un joli bébé, qui continue de bien grandir.
A la dernière visite chez le pédiatre, tu étais à 69 cm et 8kg660.
Un beau poupon de 9 mois… qui n’en avait que 4 !
Tu es le plus grand des trois.

Ruben, tu restes toujours le plus petit. A 2 ans, Raphaël faisait 2 cm de plus que toi. Je ne fais pas de comparaison avec Virgile. Il t’écrase, par ses mensurations, de hauts vols.

Virgile, ta tête se reforme. Elle devient de plus en plus ronde, ma petite tête plate.
Tu suces de moins en moins ton pouce. Tu as trouvé une tétine qui te plait énormément. Une marque, jamais utilisée dans cette maison auparavant.
Tu aimes ton doudou mouchoir, pour t'endormir. Tu te le mets sur ta tête, enfouissant ton visage dedans. Je te retrouve toujours en biais de ton lit, à la recherche de ton tour de lit.

Tu t’assoies bien. Tu restes quelques instants, seul, dans cette position. Des sacrés abdos!
Ce n’est plus qu’une question de temps, pour que tu y restes plus aisément.
Tu fais des roulés boulés. Tu passes aisément du dos au ventre. Ta bedaine de futur cadre t’y aide !

Ruben, tu es un vrai filou.
Tu t’affirmes. Tu as un sacré caractère.
C’est bien. Parfois c’est fatiguant mais j’en suis contente.
Tu ne te laisseras pas marcher sur les pieds. C’est ce qu’il faut.
Avoir un caractère bien trempé te servira. A condition, d’être le patron. Sinon gare à toi !
Tu es le roi de la bêtise. Au moins, une belle de faite par jour.
On ne peut pas dire que tu ne cherches pas tes limites et que tu ne découvres pas !

Les plus expérimentales sont à conserver en mémoire et à te raconter.
Il est difficile de te faire un concentré car tu es très imaginatif.

Tu es un brillant créateur d’œuvres d’art, dessinées avec de la pastelle grasse.
Tu as fait de l’art déco sur mon canapé blanc et les murs. Lorsque complètement aberrée, je me suis exclamée « Qu’as-tu fait à mon salon ???? », tu m’as regardé fièrement, en riant. Ton attitude m’a scié les pattes !
J’aurai dû me méfier…
L’adage « un enfant silencieux est un enfant qui fait des bêtises » est de rigueur.
Tu ne voulais pas monter à l’étage, jouant silencieusement dans le salon.
Merci à la pierre blanche. Elle m’a sauvé murs et canapé… Papa, qui s’était marré à l’annonce de la bêtise, a été mis de corvée de ménage ! Ramón is so sexy !

Pendant plus d’un mois, tu m’as nommé mamy. Rien n’y faisait. J’avais beau t’ignorer, me fâcher, m’énerver, m’agacer, me moquer…RIEN !
C’est en t’appelant à l’inverse du nom que tu me donnais que tu as cessé.
A mamy, je répondais papy. A papa, je te nommais maman. Tu as continué ton jeu pendant trois jours, puis tu t’es lassé.

Tu as aussi tenté de me faire du café, à l’amande…
Je te vois ta tasse à café, de dinette ikékoi, en main. De l’autre, la bouteille d’huile d’amande douce normalement neuve, à moitié vidée. Toi, nonchalant : « Café maman ? »
Un moment de stress intense m’a parcouru : Où se trouve l’huile qui n’est plus en bouteille ????? Pitié, mes draps !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Au final, tu auras pris la bouteille sur la table à langer de ton frère, tu l’auras devisée sur ton meuble de rangement, fraîchement monté. Nous dirons que tu as nourri le bois ! ;)
La réponse de papa est que tu as une bonne motricité fine. Merci de voir le côté positif à tout.

Tu nous as également fait deux fugues.
Lorsque papa bricole à l’extérieur, il laisse la porte du garage ouverte.
Tu en profites pour t’éclipser, en passant par la porte de la cuisine.

La première fois, papa, transportant du bois, voit un enfant, vagabonder au bout de la rue. « Tiens, il me rappelle quelqu’un celui là ». « Mais c’est le mien !!!!! ». Ni une, ni deux, il a récupéré notre fugueur.
Tu avais parcouru une 50aine de mètres seul.
Tu as voulu réitérer l’exploit. Peut être la pluie ou les pieds nus, ont été responsables de ta contre performance…ta promenade a été stoppée nette, à 25 mètres, seulement.
Tu as été gratifiée d’une belle récompense : La plus belle fessée de ton histoire avec papa.
Le pire est que tu ne sembles pas soigné de tes expérimentations en ce domaine.

Par ailleurs, tu t’exclames des « mercredis » pour verbaliser ton mécontentement. Ils sont toujours dits à bon escient et nous étonne toujours énormément. Le mot de 5 lettres a laissé place à ce jour de semaine. Je ne sais pas si je dois en être contente ou non.

Sinon, tu es bien un petit garçon. Tu es fier de tes expectorations. Tu soulèves ta jambe, avec un « EH !!!! » d’orgueil, pour qu’on entende ton bruit de fessier… majestueux.

Tu as des soucis à prendre ton bain en ce moment. Difficile pour nous tous. Des montres veulent te faire du mal en passant par la robinetterie. Les jeux de dinette dans l’eau et le bain avec moi ont calmé l’appréhension. Le shampoing reste encore un moment de peur intense. Le non contrôle et visu de la situation doivent t’effrayer. Maniaque du contrôle comme ta mère !

Le 27 novembre, tu as rendez vous chez le pédopsy. Nous allons parler de tes cauchemars, de ton somnambulisme. Du fait, de t’être nommé crapaud, à l’arrivée de Virgile. Ton côté impalpable, face aux réprimandes. De ta crise des 2 ans normale et de tes parents qui trainent leur patte émotionnelle.
Nous allons apprendre, ensemble, à ne plus avoir peur. Nous éviterons de faire de toi un enfant roi.
Papa reproche à maman d’être une louve et de ne pas vouloir lui laisser de la place dans votre éducation.
Maman reproche à papa d’hurler tout le temps contre toi et de ne pas être logique. Des choses importantes ont un laisser passer. Alors que des histoires bénignes prennent une ampleur d’attentat terroriste.
Elle va nous apprendre à accorder nos violons. Il est temps… Malin comme tu es, tu profites de la situation. Tu provoques des disputes sciemment et avec délectation.
Œdipe avait tué son père. C’est cela ?




Message déposé le 23.11.2014 à 20:10 - Commentaires (14)


32
J’ai eu comme défi par Julie, de vous dévoiler 32 choses inconnues, sur ma personne…
Vu qu’en 3 ans de temps, je vous ai raconté toutes mes aventures, même celles de mes sphincters… Je vais devoir me creuser la tête.

1- Enervée ou agacée, j’ai les narines qui bougent. Mon nez se rapproche des naseaux d’un taureau, en pleine corrida !

2-Lorsque je porte quelque chose de lourd ou que je fais un effort physique, je sers des dents… C’est mon côté Hulk, pas verte…

3- Fatiguée, je louche. Les garçons sont pareils.

4- Je bois mon café noir, sans sucre. Par contre, je préfère le cappuccino ou café au lait sucré.

5- 6-J’ai les cheveux très fins et éparses. C’est un complexe. Je tiens ça de ma mère, qui elle-même le tenait de ma grand-mère.
Jeune, je les avais plus épais et en plus grandes quantités. Ma demi-sœur a été diagnostiquée, une dizaine de jour avant mon mariage, d’un cancer au sein. Par le choc, j’ai alors fait une pelade… Heureusement pour moi, je me suis mariée en chapeau.
A partir de ce jour, ils se sont faits rares. Voilà pourquoi, j’ai les cheveux courts.
Raphaël avait mon type de cheveux.

7-- J’ai un bouton de fièvre, qui apparaît lorsque je suis fatiguée. J’ai toujours échappé à cet herpès. C’est Raphaël qui l’a pris à son père et me l’a retransmis. J’ai donc eu mon premier bouton, à la petite trentaine, à cause d’un morpion!

8-- Lorsque je m’ennuis et que je veux m’occuper, je cuisine.

9- Depuis ma dépression, suite au deuil de crapaud, j’ai toujours des difficultés à sortir pour le plaisir, seule avec les 2 garçons. Je trouve toujours un million de bonnes excuses, pour rester chez moi.

10- Quand j’étais petite, j’habillais la York de ma mère, avec mon pyj de naissance et je le mettais dans mon couffin de poupée. Elle a morflé cette chienne !

11- A notre rencontre, j’ai appelé Fio par le prénom Etienne, durant 1 mois !
Impossible de me souvenir de son prénom… Puis à la tienne, Etienne ! L’alcoolisme… triste maladie ! :P

12- Fio était juste un sexfriend. On devait se chercher un petit ami sérieux, pour l’autre… ça fera 14 ans, en décembre, qu’on ne trouve pas… ;)

13- et 14- A l’époque, où nous n’étions pas ensemble mais où l‘on couchait ensemble (notons la différence), nous avons fait une bouffe entre copains. Je devais faire, chez lui, un coq au vin. Fio n’avait que des casseroles. Liste de courses, cocotte d’inscrite. 600 francs, celle de 6 litres. Fio faisait la tronche. Je lui expliquais alors que c’était un investissement pour plus tard. Sa future femme sera contente.
Bref… Je me suis achetée une cocotte.
J’ai retrouvé quelques années plus tard, cette liste de courses au fond de la poche d’un manteau. Nous avons conservé ce petit bout de papier avec beaucoup d’émotion. « Notre première liste de courses ».

15- Je déteste les mots condoléances (con-doléance), concupiscence (con-cul-pisse-sens), concubinage (con-cul-binage), condescendant (con-descendant) et « pisser » que je trouve le comble du non respect de soi-même.


16- Tous les jours depuis janvier 2012, je suis en contact avec ma crapaude. Pas un jour, nous avons manqué de nous faire un coucou. C’est mon RDV quotidien. Je crois qu’elle me connait parfois mieux que ma meilleure amie. Bizarrement, je l’ai appelé pour la première fois, le jour de la naissance de Virgile. Mon St Bernard Mish-Mish., c’est ma chéwie virtuelle! Ma gnôle à 90° !

17- Le 17 est mon chiffre préféré. Le chiffre unitaire relié à celui dit magique. Ce chiffre a suivi mon alter-égo. ♥

18- Virgile était le prénom d’un jeune serveur, dont j’avais le béguin, jeune fille. En y réfléchissant, c’est le prénom qui faisait l’Homme ! ;)

19- J’ai proposé le prénom Virgile à Fio, depuis Raphaël. C’étaient mes deux prénoms masculins préférés. Celui de Ruben s’est imposé de lui-même (avec l’aide de crapaud). Ruben était le prénom masculin que nous avions trouvé pour le bébé, que j’ai perdu à 8SG. Je ne voulais plus appeler le suivant ainsi mais crapaud en avait décidé autrement. Ruben a failli s’appeler Joseph.

20- J’ai arrêté de fumer depuis le 1er mars 2008. J’ai stoppé en une semaine de temps, par la volonté. Je fumais 1 paquet par jour, voir plus en soirée, depuis mes 14 ans. J’étais enceinte de Raphaël, je voulais lui éviter un cancer… Ironique ?

21- Je suis devenue asthmatique peu de temps, après mon accouchement. Re-ironique ?

22- Lorsque je vois une photo de Ruben, souvent je me marre. Il a une tête de clown, avec ses lunettes. C’est mon antidépresseur naturel. Ma dope. ♥

23- On évoque un petit 4ème… Par contre, si c’est une fille, elle ne se nommera pas Salomé. Virgile a été pendant 2 mois, notre Salomé à pénis…

24- J’ai un tique de mettre mon gros orteil à 90°, lorsque je réfléchis. (Je le fais en ce moment même !)

25- Mon style d’hommes sont les mâles bien charpentés et autoritaires. Pas forcément belle gueule mais plus des ours qui font preuve d’autorité naturelle.
Estebech, Colin Firth, Pierce Brosnan (juste parce que sa femme ancien mannequin est ronde), Hugh Jackman, Rusell Crowe, Jean Réno dans le rôle de Léon...

26- Pour moi, le modèle de beauté féminine par excellence, c’est Débo (Nous et notre surprise de Noël). Brune, sexy malgré ses poils, des yeux de biche, toujours le sourire aux lèvres et un concombre en main! Pour moi, la yétinette zébrée est so sex !

27-J’ai un dégoût profond pour les crottes de nez et tous fluides pouvant provenir de cet orifice nasal. Je peux faire face au sang, salive, vomi, urine, selles etc… Je ne fais aucunement face à la morve qui peut m’emmener jusqu’au haut-le-cœur !

28- Mon chien est anorexique. C’est un boxer mâle qui pèse entre 26 et maxi 32 kg. Actuellement et à vue de nez, il doit être à 27. En moyenne, c’est un chien devant peser 35kg… Il ne mange que si nous mettons de la crème fraiche avec ses croquettes ou des restes… Personne ne doit le déranger pendant son repas, sinon il cesse toute alimentation.
Chien de bobos!

29- Je ne suis pas du matin. Je déjeune généralement devant mon ordi, seule.

30- Enfant, je me disais que je ne me marierai jamais avec un homme ayant un strabisme et encore moins chauve et poilus…. Ça fait 9 ans cette année.

31- J’ai eu mon permis au bout de la 3ème fois. La seconde fois, l’examinateur misogyne m’a laissé conduire, juste 5 minutes. Ol m’a pressé de m’arrêter car j’étais un danger public. Selon lui, j’allais tuer femmes, enfants, famille Patrie. Amen Pétain !

32- Je suis rancunière lorsque je juge que la frontière est passée, j’ai toujours raison et j’ai du mal à m’excuser… Que de jolis défauts !



A qui veut, je laisserai un chiffre !!!!!!


Message déposé le 04.11.2014 à 16:59 - Commentaires (16)


Il y a 6 ans, la rencontre de ma vie....
C'est alors qu'apparut le renard.
- Bonjour ! dit le renard.
- Bonjour ! répondit poliment le petit prince. Qui es-tu ?
- Je suis le renard, dit le renard.
- Viens jouer avec moi lui proposa le petit prince; je suis tellement triste.
- Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard; je ne suis pas apprivoisé.
- Ah pardon... qu'est-ce que ça signifie, apprivoiser ?
- C'est une chose très oubliée, dit le renard; ça signifie: créer des liens.
- Créer des liens ?
- Bien sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard à cent mille renards. Mais si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde.
- Je commence à comprendre dit le petit prince.
- On ne connaît bien que les choses qu'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi.
- Que faut-il faire, dit le petit prince.
- Il faut être très patient, dit le renard. Tu t'assoiras un peu loin de moi, comme ça dans l'herbe, je te regarderai qu coin de "œil et tu ne diras rien... Mais chaque jour tu pourras t'asseoir un peu plus près.
Le lendemain revint le petit prince.
- Il eut mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens par exemple à 4 heures de l'après-midi, dès 3 heures je commencerai d'être heureux. Plus l'heure avancera, plus je me sentirai heureux. A4 heures déjà je m'agiterai et je m'inquièterai ; je découvrirai le prix du bonheur. Mais si tu viens n'importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m'habiller le cœur. Il faut des rites.
Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l'heure du départ fut proche :
- Ah dit le renard... je pleurerai.
- C'est ta faute dit le petit prince je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t'apprivoise...
- Bien sûr dit le renard...
- Alors tu n'y gagnes rien dit le petit prince
- J'y gagne dit le renard à cause de la couleur du blé. Tu reviendras me dire à Dieu et je ferai cadeau d'un secret.
- Adieu dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
- L'essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince afin de se souvenir.
- Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l'oublier. Tu deviens responsable de ce que tu as apprivoisé.

Extrait du "Petit Prince" d'Antoine de Saint-Exypéry

Bon anniversaire mon ange.
Je vois, je vis, j'ose....
Mon essentiel...

Message déposé le 27.10.2014 à 17:36 - Commentaires (15)


Le poète qui conta l’épopée du cheval de Troie.
Mon Virgilou.
Voilà 4 mois que tu es rentré dans notre vie.
Un an que tu es dans notre cœur.

Il y a des croyances qui disent que ce sont les enfants qui choisissent leur parent.
Personnellement, je pense que notre Raphaël t’a guidé jusqu’à nous. La preuve en est, avec le baiser de l’ange, que tu as sur le bout de ton nez.

Les bébés savent tout.
Tout de la vie, de la mort, du paradis et de la magie. Ils voient les fées, les lutins, les fantômes et les esprits purs. Leur regard n’est pas encore voilé.
Tu as la connaissance absolue.
Tu perdras tout souvenir lorsque tu sauras parler.

Lorsque je te dis mes idées farfelues, tu me regardes avec tes yeux pétillants et tu te marres.
J’ai envie de croire que je vise juste.

Tu ris, mon bébé… Tu ris tout le temps!
Tu es un bébé joyeux, expressif !
Tu te moques aussi… C’est fou.
Ruben manquait d’humour bébé, ce n’est pas ton cas !
Tu te fiches déjà de lui quand il pleure ou se fait disputer.
Tu t’esclaffes à ses blagues.
Tu faisais déjà des sourires réponses à la maternité. Il aura fallu attendre un mois, voir deux, pour tes frères.

Tu parles! Un vrai concerto de babillages!
Tu montes en décibels !!! Bientôt, tu nous chanteras Caruso !
Est-ce le fait d’avoir mis ton cordon sous le rosier de tes frères?
C’est une légende normande qui veut que l’on mette le cordon sous un rosier. Cela donne santé, peau de pêche et jolie voix. Je crois que j’ai fait de toi, un chanteur d’opéra.

Tu suces ton pouce. Une nouveauté chez nous aussi.
Tu es le premier des trois.
Le père Noël sera ravi d’avoir dans le sapin, un pouce amputé à la place de la suce (je blague évidemment).
Je t’avouerai que j’aime trop te voir ton doigt dans ta bouche. C’est trop craquant.
Je fonds totalement de chocolat.
On verra si je serai toujours fan lorsque ce sera mon portefeuille qui fondera au soleil, pour les règlements d’orthodontiste !

Tu es très grand. Tu portes déjà du 9 mois… Le 12 mois n’est pas loin.
Je ne sais pas combien tu mesures. En mauvaise mère, je n’ai pas encore emmené à ta visite du 4ème mois. Depuis que tu es né, tu es au dessus des courbes les plus hautes. Avec tes 55 cm, à la naissance… cela paraissait logique. Je devine que tu rentreras dans les normes plus tard.

Je te nomme tête plate.
En revenant de la maternité, tu as eu un torticolis. L’ostéopathe te l’a enlevé en une séance, mais les mauvaises habitudes, des 2 premiers mois, t’ont déformé la tête. Je vois tout de même de l’amélioration. Elle se reforme et revient à la normale. Tout cela donne un charme asymétrique à ton visage et surtout à ton crane.
La pédiatre, inquiète, nous a même fait faire une échographie de ta fontanelle, pour voir si tout était normal. Bien sûr, tu es PARFAIT ! (Merci de ne pas faire à papa et maman, de blagues recuites, à ce niveau là !)

Tu baves beaucoup. Voilà un mois que tu mouilles tous tes hauts. Pas de quenottes en vue. Ca te travaille dur !

Tu as des petites plaques d’eczéma, sur tes mains, bras et bidon. L’hérédité maternelle est passée par là… Pas de chance mon amour…

Tu es également le premier bébé que je porte, en écharpe. Je te dirai que j’adore ça et toi aussi. Moi qui restais septique face aux nœuds etc… Dès que j’ai l’occasion, tu es en écharpe. Lorsque ce n’est pas toi qui demandes. Tu adores être contre moi. Hier, nous sommes allés dans une jardinerie. Tu étais emmailloté, cœur contre cœur et tu ouvrais grands, tes jolis yeux gris, à la vue des poissons. Tu étais émerveillé et surtout à bonne hauteur.
Parfois, lorsque je mets mon armada, tu souris d’avance et agites tes petits pieds à sa vue. J’adore voir ta réaction.
A contrario, parfois la position physiologique, tu t’en bats le pompon de la pomponette avec le pomponnet au milieu ! Tu veux être debout, droit comme la justice. Je te laisse alors faire. C’est toi qui décide comment tu te sens le mieux.

Tu commences à me faire des bisous baveux. J’ai juste le cœur en chamallow quand tu t’approches, bouche grande ouverte, vers ma joue et que tu me baves d’amour dessus.
Tu souris alors après avoir laissé ton filet de bave. Je fonds totalement pour toi. Tu souris tout le temps. Tu es un bébé tellement gracieux. Quel plaisir!

Je vois que je ne suis pas dans les mêmes conditions qu’avec Ruben.
Un enfant ne fait pas l’autre, certes…
Je te vois si confiant. Tu te montres tellement.
Je retrouve le bébé né dans des conditions idéales, avec l’apaisement du 3ème.
Je ne me prends pas la tête, je profite et tout n’est que bonheur.

Ajoutons que je te réveille, plus que régulièrement, vers 11h du matin. Tu continuerais à faire la grasse matinée, si je ne t’enlevais pas des bras de Morphée !
Il ne faut pas croire que je passe des nuits calmes et de bonheur absolu… Vu que Ruben ne fait toujours pas les siennes…

Tu commences à vouloir t’asseoir et fais des abdos pour qu’on te mette dans cette position. Néanmoins, tu ne tiens pas encore tout seul. Lorsque tu es allongé on voit juste ton ventre tout rond. Il prédomine telle une montagne. Tu commences à te déplacer dans ton lit. On te retrouve maintenant complètement à l’équerre, de la position initiale. Hier soir, tu tapais dans tes barreaux de lit. Tu arrêtais quand on éteignait le son de la télévision, pour reprendre de plus belle par la suite. On a mis ¼ heure à deviner que c’était toi. On a même regardé si c’était dehors. Quand papa est venu voir dans ta chambre, tu l’as accueilli avec un grand sourire.

Je pense que Ruben commence à se faire disputer à ta place la nuit. L’histoire d’hier en est la preuve vivante.

Je n’ai pas encore commencé la diversification. Je pense attendre tes 6 mois. Pour l’instant, je ne te vois pas manger solide. Je te veux encore bébé.
Papa me dit que tu commences à loucher sur la cuillère… Personnellement, je suis aveugle de ça.

Tu ne ressembles qu’à toi.
Tu as eu une période où tu as ressemblé à tes frères. Plus maintenant.
Ruben et Raphaël se ressemblent de plus en plus.
Toi, tu ressembles à papa.
Mon cÅ“ur de maman te trouve magnifique mon amour. ♥

Voilà, je pense avoir fait le tour des grandes nouvelles de ta vie.
Nous t’aimons et tu nous le rends bien.
Tu es un amour de bébé et un sacré filou en perspective.

Ruben m'a sauvé.
Toi, tu m'as pansé le cœur.


Message déposé le 26.10.2014 à 13:47 - Commentaires (13)


Mon dragonneau.
Mon dragonneau est un sosie de Carl Fredricksen, enfant.
Sa bouille carrée, ses joues rondes à bisouter, ses lunettes rectangulaires.
Une tache de son, entre la lèvre et le menton. A son apparition, je me suis obstinée, pendant une semaine, à vouloir enlever cette petite tache. Puis, j’ai réalisé que c’était une marque de fabrique. La première était apparue sur son genou gauche…
Des yeux gris, une fossette à la joue, les dents du bonheur, les cheveux blonds, comme les blés de fin d’été et deux grosses mains potelées.
Je bénis ses lunettes qui lui donnent sa propre personnalité, vu une ressemblance troublante.
Mon bébé qui porte du 3 ans en haut, comme en bas.
Ce côté faux timide qui rêve d’aventure, la tête dans les nuages et connaissant la valeur de son charme.
Un peu, voir beaucoup têtu et aussi assez obéissant. Très manuel, il a toujours un objet à bidouiller en main. Légèrement manipulateur, très doux, il est câlin à ses heures, cachant son côté attentionné. Déjà des bons mots mais qu’en tête à tête parental… et surtout réservés pour son père…

Voilà qui tu es, mon tout petit, mon amour, mon grand bébé.

Tu es le genre de petit garçon à sauter, nu, sur notre lit et dire que tu fais voler ton zizi.
La dernière en date, tu te diriges vers l’étage. A la 3ème marche montée, tu demandes à ton père de te laver. Etonnée, je te demande quoi. Le sourire malicieux, tu affirmes les dents!!! Ton père te suit, confiant. Les dents se transforment en caca couche!
Merci mon fils de l’avoir fait bosser!

Tu réserves néanmoins ton verbe. Je ne t’entends pas de la journée. Puis, souvent en présence de papa, avant le coucher, tu déblatères. Un vrai moulin à paroles! Tu fais des phrases de 3 mots. Nous sommes souvent étonnés par ton vocabulaire. Bizarrement, tu l’emploies à ce moment précis, puis plus rien!
En ce moment, tu chouines pour tout et rien. Tu couines pour te faire comprendre. Tu utilises peu ta langue. Dire merci est un supplice. Tu préfères ne pas avoir que de céder aux remerciements d’usage. Je t’imite parfois dans tes demandes larmoyantes, ce qui te fait bien rire et te stoppe net.

Mémé. Voilà le magnifique surnom dont tu affubles ma mère. J’avoue me délecter d’entendre ses deux syllabes qui débectent ta grand-mère. « Mééééémmmmééé! » Quel doux son jouissif !
La tête, de la dite mémé fashionista complètement dépitée, n’a pas de prix. Le bonheur est dans les joies simples de la vie.
J’avoue qu’en ce moment, tu t’amuses aussi à nous surnommer papy et mamy. Tu y joues pour voir nos réactions. Je te remémore alors que tu viens de mon ventre… La blague à ses limites! Alors j’ai le droit à des mamouuuus qui se transforme en maman.
Dans le même genre, tu viens me câliner les cheveux en me murmurant « Amou »,. Mon cœur devient chamallow. Je t’aime aussi mon amour.

Tu as fait ton premier bain de mer, en septembre. Nu comme un vers dans la mer de la Manche. Tu as adoré profiter des vagues, du soleil et de la plage vidée de touristes.
Après ta baignade, tu as croisé une dame, lézardant en mono-kini. Son mari éloigné, le mini DSK en toi a pris le dessus. Tu t’es invité sur sa serviette et tout naturellement tu as engagé la conversation. « -Alut !!! ça va ??? » Fou rire garanti face à ce mini bout, avec son regard de charmeur.

Tu as fait ton premier pipi au pot. J’ai dansé la danse du pot. J’ai fait des youyous de fierté, sous tes yeux pétillants et hallucinés de mon euphorie urinaire. Le pipi est parti dans un hommage funèbre, des toilettes buveuses de pipi. La sonnerie aux morts accompagnant le tirage de chasse d’eau. Point trop n’en faut, pas de pipi renouvelé…
Ce n’est pas grave, je suis confiante en tes capacités.
Tu veux rester mon grand bébé. Tu décideras quand tu voudras.

Tu es une fashion victim. Tu adores avoir de nouveaux vêtements, de nouvelles chaussures. Tu aimes te regarder dans le miroir (habillé comme nu et en couche d’ailleurs…) et tu es très grès lorsqu’on t’en fait cadeau. Tu les agrémentes de « Whaaaa!!! » de contentement. C’est un réel plaisir.
J’ai d’ailleurs le droit à ses expressions d’éblouissement lorsque nous allons dans un lieu intéressant ou lorsque je fais des plats et des gâteaux qui te plaisent. Mon estime de maman est alors gonflée à bloc. Je t’ai fait une mare aux cochons pour ton anniversaire, comme j’étais fière de voir tes yeux briller et ta satisfaction face à mon travail accompli.

Tu es fan des lapins crétins, de supers héros (déjà!!!!) des gommettes, de la musique en voiture. Tu es un danseur, hors pair. Tu affectionnes tes pistolets, mais aussi ton caddie, ta poussette et ta cuisine.
Tu adores dessiner, peindre, faire de la pate à modeler. Tu apprécies prendre un livre pour un moment calme. Avant le coucher, tu aimes avoir 10 minutes de lecture, seul. Tu t’éclates dans le jardin, à enlever les escargots de la clôture.
Tu aimes glaner les fruits. Cela nous a valu une sacrée frayeur en forêt, lorsque tu as picoré un champignon. Il s’est avéré, après un appel au centre anti-poison (et moult péripéties), que c’était un non-comestible par son amertume, mais heureusement non toxique.

Tu raffoles du poulet au curry, du riz et des petits pois. Tu prends 2 à 3 biberons de chocolat chaud, par jour. Tu as néanmoins la bouche sucrée. Tu te joues de nos faiblesses de parents. Tu as bien compris que nous avons du mal à dire non, lorsque tu réclames à manger. Avoir un enfant qui a faim est une grande découverte pour nous! Du coup, les gâteaux ou bonbons à 30 minutes du dîner sont communs chez nous. Nous tentons, un maximum, de nous raisonner, nous parents nutritionnellement laxistes! Tu ne nous auras plus longtemps. Nous y travaillons!

Toujours en parlant nourriture, tu manges avec les doigts. Difficile de te faire prendre cuillère ou fourchette. Pourtant, je sais que tu en connais l’utilisation. Chez nounou, tu manges seul et avec ! Enfin, lorsque ce sont des yaourts en dessert, tu n’as pas de difficultés d’appréhension!
C’est surement ta façon de rester bébé et que l’on s’occupe de toi.

Tu aimes lorsque nous nous glissons dans ton lit et que nous te racontons une histoire. Tu tapes sur ton oreiller, pour que nous nous y allongions.
Tu jubiles lorsque je fais des bisous à ton doudou et que je le fasse parler. Tes yeux brillent, lors de ces moments de complicités. Tout comme lorsque je te mange le bidon et te fais des guillis.

Tu as de supers moments de complicités avec Virgile. Il te regarde comme un Dieu vivant. Lorsque tu le fais rire, nous éclatons aux éclats.
Je te pense pressé, qu’il grandisse pour faire de bêtises à deux, mais tu aimes ce côté grand frère. Tu es parfois un peu jaloux et tu demandes l’exclusivité. Difficile pour toi de devoir nous partager.

Tu es aussi très aidant et rendant de services.
Tu mets la table. Tu aides ton frère pour sa tétine. Tu ranges tes jouets assez facilement, lors de nos demandes...

Tu es un petit garçon doux et extraordinaire à mes yeux. Je t’aime tellement.
Ma petite chiasse, en pleine crise des deux ans.
Celui qui me dit que je ne suis « pas beau » et qu’il ne m’aime pas lorsque je me fâche.
Celui qui rit aux éclats lorsque son père pète.
Celui qui lèche son interlocuteur à la place de l’embrasser, pour le faire râler.
Celui qui murmure jusqu’à 3, lorsque je le menace du coin.
Celui qui aime se parfumer au « sent bon ».
Celui qui cauchemarde et qui ne dort plus sereinement, depuis deux ans.
Celui qui fait semblant d’être sourd et qui n’entend que ce qui l’arrange.
Celui qui ressemble en beaucoup de point à ma belle mère (pauvre de moi).
Celui qui a mes traits… nos traits…
Celui qui est unique. ♥


Message déposé le 20.10.2014 à 17:12 - Commentaires (15)


Dans 19 jours…
Dans 19 jours, je reprends le travail à temps plein.
Voilà quasiment 3 ans que je n’ai plus travaillé à 100%.
Une nouvelle étape dans ma nouvelle vie, avec mes deux enfants qui m’ont toujours eu juste pour eux.
Dans 19 jours, je reprends le cours d’une existence normale, comme tout à chacun.

Dans 19 jours, nous serons le 27 octobre.
Mon crapaud, mon enfant à deux dates, aurait dû avoir 6 ans.
Une date de non-sens car il aura toujours 4 ans.
Seulement la seconde compte, 19 mois qu’il est parti dans 9 jours.
En contrepartie, je renais le jour de cette date qui m’a fait mère. Le jour de la naissance de mon Phoenix est celui de mon recommencement.

Sur ce blog, je ne parlerai pas beaucoup de lui. Peut-être des textes ou une pensée par ci par là. Pas que je n’ai pas envie. Seulement, je suis plus sereine dans ma pensée envers lui. J’ai accepté son décès. Je suis apaisée. Je ne peux pas encore dire que j’ai fait mon deuil. Je le touche du doigt. La naissance de Virgile et mon baby blues y a vraiment aidé.
Néanmoins, faire son deuil ne veut pas dire oublier. Seulement, ne plus souffrir à chaque pensée. C’est en quelque sorte accepter l’inacceptable. Se dire qu’il vit toujours, dans notre cœur et suivre ses consignes de vie.

Dans sa vie, j’ai vécu l’intensité de moments que je ne connaîtrai plus jamais. Nous avons dû condenser nos émotions, notre amour et accentuer notre vie. Jamais je ne vivrai une relation telle avec un autre enfant et surtout avec autant de force. Mon temps n’est plus compté.
En revanche, je vais découvrir la normalité de l’enfance, avec mes deux bébés. J’en suis impatiente.

Il y a toujours des situations, dans mon quotidien, qui me déroutent.
Je suis une maman de famille nombreuse qui ne l’est pas.
C’est parfois difficile à accepter.
J’ai encore quelques difficultés à faire la pirouette, face à certaines questions. Je pense que cela prendra du temps.

Des questions que des inconnus posent régulièrement. Des questions banales et sans méchanceté. Des questions simples et d’une normalité affligeante.
Comme combien vous avez d’enfants? Ils ont quel âge? Ce n’est pas trop dur?
Au départ, tu réponds avec franchise. Tu dis la vérité toute nue et dérangeante pour l’interlocuteur en face.
Puis, tu mens par omission. Tu n’as pas envie de raconter ta vie mais tu ne peux pas nier l’existence de ce 3ème enfant. Pourtant, tu souffres de ce mensonge. Tu vois le petit cercueil blanc, à l’affirmation : « ça doit être dur, trois enfants… » .
Enfin, un jour, on te pose la question. Ton mari répond deux. Tu regardes tes pieds. Tu as honte, pour le troisième omis. A la fois, tu es libérée. Il est vrai que maintenant, tu n’en as plus que deux. Lorsque tu dis ce chiffre, ton cœur sait qu’ils sont trois… Pour toujours, toujours, ce troisième enfant est éternellement à toi.
A ce moment là, j’en ai voulu à l’Homme. A son explication, « je ne veux pas me raconter », j’ai compris que c’était la première fois qu’il affirmait ce chiffre.
Voilà où nous en sommes maintenant.
Ma psy m’avait dit que je trouverai la réponse par moi-même au fil du temps. C’est ça qu’il m’a fallu : Du temps.
Nous continuons de vivre. Nous apprenons à nous protéger de nous même.

Son décès nous a brisés. Nous nous sommes reconstruits sur des bases nouvelles.
Je suis devenue autre. Pas quelqu’un de bien ou meilleur. Je suis et c’est tout.
Je ne veux plus faire l’effort. Le principal est ma famille, mes trois hommes.
J’ai été déçue. J’ai déçue et je m’en contrefiche. Je suis libre et libérée du regard extérieur.
J’ai changé. J’ai passé des étapes que je ne souhaite à personne, même pas à mon pire ennemi. Je suis parfois encore emportée par certains souvenirs mais j’arrive vite à me reprendre. Je ne suis plus dans une colère amère. J’apprends de moi encore chaque jour.

Depuis quelques semaines, je cours. Comme si mon crapaud me le glissait dans l’oreille. Je ne fais pas de la course de folie. Après plus de 15 ans de non pratique sportive, je suis plus que rouillée. Je me mets des objectifs. Je cours pour lui. La rage, qui me reste parfois dans le cœur, ressort à ce moment là. « Pour crapaud » est mon leitmotiv pour continuer et me surpasser.

J’ai fait un devis pour un tatouage, symbolisant mon trio. Il est très détaillé et prendrait l’espace entre le talon d’Achille et tout mon mollet.
Il m’en coutera 1000 euros.
J’espère que je pourrai me l’offrir grâce à une rentrée d’argent juridique… Je croise les doigts.

Souvent, nous pensons à Ruben.
Il n’est pas l’aîné mais l’est devenu.
Nous ne pouvons pas encore lui donner cette place.
On le nomme alors « notre plus grand ». Enormément de discussions, de réflexions propres et en couple, pour arriver à ce cheminement…
En ce moment, il se nomme lui-même crapaud. Il a fallu que je mette en place qu’il n’y a qu’un crapaud comme il n’y a qu’un boubout.
Boubout se suffit à lui-même. Je l’aime car il est boubout et non une copie de crapaud.
Petit chat… s’il savait combien il compte… Combien ils comptent tous les trois…
Trois enfants à la fois si différents et tellement identiques…

Sur ces pages, je veux raconter comment vous grandissez. Vos bêtises, vos bons mots, vos sourires, vos chamailleries…
Ici, je veux raconter mes deux louloups plein de vie.
Je veux écrire la vie.



Message déposé le 08.10.2014 à 17:39 - Commentaires (25)


Depuis qu'il est papa...
Depuis qu’il est papa, il a perdu ses cheveux.
En contrepartie, des poils, dans le dos, lui ont poussé.
Est-ce sine qua none?
Son gros bidon s’est développé au fil de mes grossesses… Sa gourmandise et les Mac Do n’y sont pour rien… Il vous dira qu’il fait une couvade, qui s’éternise…
Il y a une légende sur les chauves, velus, bedonnants… Je garde pour moi ce secret de véracité ! ;)

Depuis qu’il est papa, il m’a supporté un total de 2 ans, enceinte.
Juste pour ça, il mérite une médaille.

Depuis qu’il est papa, il se rase souvent pour vous éviter le feu du rasoir, lors de ses câlins. Il prend aussi une voix niaise pour vous bisouiller le cou.

Depuis qu’il est papa, il ne bricole plus sans avoir un aide ouvrier. Ce dernier se met, obligatoirement, dans ses jambes, pour l’aider de son mieux.
Il répare les jouets cassés, les objets brisés et autres sortes de choses abîmées! Il change les piles de babioles diverses et variées, en moyenne une fois par mois.
Il tond avec son commis, une fois par semaine. A deux, pour passer la tondeuse, c’est tellement plus pratique.

Depuis qu’il est papa, il se bat avec le chien pour faire poubelle de table. Qui finira l’assiette du bébé ? C’est également cela le revers de la couvade ?

Depuis qu’il est papa, il trouve des personnes n’ayant pas peur ni de sa grosse voix, ni de sa carrure. Des bouts de lui qui réussissent à l’assommer de coup de boules et de pieds bien placés. Le KO n’est jamais loin…
Des bouts d’hommes qui, quotidiennement, le font pleurer et vivre toute la palette des émotions. Des minis qui l’ont grandi.

Depuis qu’il est papa, il se sacrifie pour nous mettre à l’abri. Il multiplie les heures de présence et de travail. Ses journées font 48h.

Depuis qu’il est papa et même avant, il devient comme un enfant. Il fait des blagues de môme de 4 ans. Ils remontent ses fils, telles des piles. Ensuite, il ne comprend pas pourquoi ils sont turbulents. Il cherche à les stopper net, sans succès. Alors, il s’agace et ils se chamaillent…

Depuis qu'il est papa, il rote et pète devant un public admiratif et déjà conquis!

Depuis qu’il est papa, il veut faire croire qu’il est carré sur son modèle éducatif. N’est pas celui qui croit qui dirige… Avec lui, ce sont ses fils qui font loi !

Depuis qu’il est papa, il est devenu grave. Il se montre féroce et ultra protecteur. Il n’a plus peur de rien, sauf de vous (et de moi, hein^^) et pour vous.

Depuis qu’il est papa votre papa, je l’aime encore plus qu’avant.



Message déposé le 07.10.2014 à 16:22 - Commentaires (15)


Depuis que suis maman...
Depuis que je suis maman, j’ai des tâches de lait, chocolat, gras… vomitos et morve sur mes vêtements.
Régulièrement, je me fais uriner, déféquer et vomir dessus.
J’ai des nuits assez rocambolesques, où parfois je hurle des noms d’oiseaux, pour qu’ils se rendorment.
Je suis devenue une fashouilleuse professionnelle. Toujours mon appareil photo en mains.
Je fais des desserts maison et je suis fière d’élaborer « le gâteau » d’anniversaire pour mon petit amoureux, roi de la journée.

Depuis que je suis maman, j’ai peur de voir quelqu’un monter ou descendre, seul, les marches d’escalier. J’ai peur d’un rien. J’ai peur de tout…
En ce moment même, j’ai peur du gros boum qui retentit (je continue tout de même d’écrire, hein…^^).
Je m’enquiers, 40 fois par jour, d’un : ça va ?
Je ressasse également : « Je t’ai dit non !!!!!! », « Arrête, je vais me fâcher ! », « T’es pénible », « Je vais compter jusqu’à trois », « File, va au coiiiiiiiiiiin!!!!! ».

Depuis que je suis maman, je connais la différence entre mouche nez poire, électrique ou par aspiration. Je comprends ce que signifie nid d’ange, turbulette, bout de sein silicone et nœud de base sur une jpmbb.

Depuis que je suis maman, je m’inquiète plus d’un autre que de moi. Je passe les besoins, d’un tiers avant les miens. Je n’ai, aucunement, la sensation de sacrifice. Je prends plaisir à les rendre heureux.
Je fais un minimum de 6 lessives par semaine. Je mets mon lave vaisselle, en route 1 fois par jour. Sans oublier la vaisselle des gros volumes faite à la main. Je nettoie des traces de chocolat, sur mon canapé blanc régulièrement. Je range mon salon, 3 fois dans une même journée. Je confectionne des repas que je tente au mieux d’équilibrer, selon les goûts de ma tribu.
J’ai des jouets dans ma baignoire et des échantillons de bouteilles de shampoing vides que je garde précieusement.
J’ai mon coffre d’enfant, rempli de trésors tels des pyjamas, mèches de cheveux et dessins dont personne n’a le droit d’ouvrir.
Je fais des bisous qui réparent ou guérissent. J’embrasse un doudou puant quotidiennement.
Je fais des signes de croix au front de mes enfants, avant chaque dodo. Je prie un ange de les protéger. Je m’affale devant la télévision ou avec un bouquin dans mon lit, avec un « enfin » empreint de plaisir. Jusqu’au moment où je hurle : « Fais dodo ». Enfin avant de m’endormir, je vais veiller ceux que j’aime. Malheureusement, parfois, je les réveille…et du coup… bah je dis un « Fais dodo », bourré de culpabilité…

Depuis que je suis maman, mon salon ressemble à une salle de jeu. Ma télévision ne passe plus que des programmes jeunesses et des dvd d’animations. Je sais ce qu’est de la peinture propre. J’ai des dessins sur mon frigo. Certains murs ont subi l’immortalisation de certaines œuvres. J’ai aussi des objets de puériculture, dans quasiment chaque pièce.

Depuis que je suis maman, j’ai beaucoup pleuré. De peines, de joies, d’incompréhension, de fierté. Je me suis émerveillée d’un énorme méconium, d’un rot puissant, d’un mot prononcé correctement, de premiers pas, roulades faits.

Depuis que je suis maman, j’ai les fesses molles. J’ai un gros ventre disharmonieux. Je suis zébrée du flanc, tel l’équidé de la savane. J’ai des seins… non… j’ai des gants. J’ai pris quasiment deux tailles de chaussures. Je suis cernée, ridée et mon regard a pris en gravité. Je connais les joies des hémorroïdes. J’ai une vilaine cicatrice au niveau de mon pubis, qui fait ma fierté.

Depuis que je suis maman, je n’ai plus de vie sociale. Je ne vais plus au ciné mais je loue des films sur ma box..
Partir quelque part revient toujours à une expédition. Je crois que je peux mettre les voiles et là : LE cadeau prévisible, d’un caca dans la couche. Je me tape alors une suée pour changer le coupable puant. Calmer celui qui s’agace. Mettre les innombrables affaires et tout mon monde dans la voiture. Réussir à attacher le clip du siège auto qui fait des siennes. Fermer la porte du garage. Alors, voir le chien en extérieur et se dire que non, il ne peut pas rester dehors. Tout le monde s’agace… Je suis obligée de me fâcher et je mets le contact : J’ai 30 minutes de flouer sur mon planning. Je suis donc limite en retard…

Depuis que je suis maman, ma vie est teintée de tous ces bonheurs inexpliqués.
Peut être que je ne tiendrai pas ce blog longtemps.
Je tenterai de les immortaliser ici, pour ne rien oublier.


Message déposé le 02.10.2014 à 17:44 - Commentaires (35)


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