Maman va reprendre le travail et toi tu vas découvrir la crèche, les copains, les copines... les journées sans maman ni papa, aussi. Je suis très partagée en y pensant. Je suis à la fois contente de pouvoir reprendre une activité, sortir de la maison et du rythme dodo/couche/bibi mais j'appréhende aussi un peu. J'espère juste que pour toi ça ne sera pas trop dur et que tu te plairas là-bas.

On débute l'adaptation demain... 1h tous les deux.

On aura passé 7 mois ensemble à la maison. 7 mois qui sont passés bien trop vite à mon goût !

Ton blog touche aujourd’hui à sa fin. Nous allons poursuivre dans la "vraie vie" uniquement. Je vais le faire imprimer pour conserver une trace de notre belle aventure.

Je repense parfois à ma grossesse, toi dans mon ventre, tes petits coûts, mon "bébé de droite" comme je disais souvent, ta tête dans mes côtes, ce sentiment que rien ne pouvait t'arriver. J'imagine déjà tes 1ers pas, tes 1ers mots... moi les yeux tremblants d'émotion de te voir déjà si grand.

Lors de ton arrivée, je disais "c'est de l'Or"... je ressens toujours ce sentiment aujourd'hui. Tu es mon bijou le plus précieux, le plus doux, le plus cher. Je te porte comme un Trophée face au monde qui nous entoure. Tu es celui qui a fait de nous une famille, le reflet de l'amour que nous nous portons avec papa. Nous nous aimons à 3 maintenant.

J’ai griffonné ici quelques mots… des mots d’appréhension, des mots de hâte, des mots de douleur, des mots de fatigue, des mots de peur mais ceux que je retiendrai sont les mots doux, les mots émus, les mots de bonheur et surtout les mots d’amour. Ces mots que je te dis au quotidien, entre 2 cuillères de compote, ou en te couchant le soir. Mais tout cela est fragmenté par la vie qui roule à toute vitesse et nous bouscule un peu au passage.

Ce blog m’aura permis de rassembler quelques brides de tes premiers mois de vie. Il nous rappellera aussi combien il est bon d'être tes parents.

Voilà, on y est mon bébé. 9 mois dans le ventre de maman et 6 mois tous les 3, que tu liras peut-être un jour.
La suite, on va l’écrire ensemble.

« Je t’aime mon Anton »