Nous nous sommes rencontrés il y a à peine 2 ans avec D. (je vous raconterai... un jour :o)). Quoiqu'il en soit... depuis ce fameux 1er jour, on ne s'est plus jamais quitté.
Je ne sais pas si c'est le fait qu'on se soit rencontré un peu tard, mais tout est facile ! Pas de doute, pas de peur, pas de cris... rien de tout ça. Juste une vie à deux qu'on savoure un peu plus chaque jour.
Moi, j'ai l'impression de vivre à 100 à l'heure tout le temps, de courir mais je crois qu'au fond j'aime ça ! D est plus relax. Il aime les soirées à se prélasser ds le canapé, la tablette à portée de main. Il a un rythme plus posé.
Moi, il m'apaise.
Lui, je le rassure (ce sont ses mots... il n'est jamais bien loin ;o)).
Et puis dans ce ptit monde, il y a ma tête qui cogite tout le temps... "je l'aime trop cette vie à tous les deux", "c'est peut-être lui?, "ce serait un super papa", "j'aimerai lui faire ce cadeau, notre cadeau"...
Je crois faire partie de la majorité des nanas qui aiment regarder Baby Boom à la télé, vie ma vie ou autre (rassuez-moi les filles !). Et puis je pleure parfois. J'ai beau essayer de me retenir "non, non, craque pas, c'est qu'une émission, et si il me voit... blablabla". Bah ouais, je pleure pour de vrai !
J'ai toujours aimé les enfants. Ils m'attirent. J'aime leur insouciance. J'ai envie de voir leur bouille s'émerveiller, les voir découvrir, les voir grandir...
J'ai commencé à penser bébé en septembre dernier. Au début, je ne disais rien. Je passais mes soirées à regarder les poussettes. Ne me demandez-pas pourquoi, mais j'ai eu ma crise de poussettes ! Des heures et des heures à regarder, comparer, occasion, neuf, couleur... Bon, j'ai passé la crise. On verra en temps voulu.
D se marrait en me voyant allongée dans le canap avec l'ordi sur les genoux... et mes poussettes ! Il me disait souvent : "t'es à donf chérie ?"
J'y pensais souvent le matin et le soir sur la route, j'essayais de me projeter dans ce projet.
Ne serait-ce que l'idée de l'envisager, D paniquait quand j'en parlais. Il voulait un peu de temps.
Et puis, début janvier, le soir où je devais reprendre ma pilule, dans la salle de bain :
- Moi "on l'arrête ?"
(échange de sourire)
- D "les boules, les boules, les boules"
(j'éclate de rire)
- Moi "si tu ne te sens pas prêt, on attend encore"
- D "non, non, faut se lancer... on arrête!"
S'en est suivi un grand silence... une douce nuit...