D'abord encore merci à toutes pour votre soutien et votre réconfort, vos mots si amicaux m'ont fait du bien, même si les larmes n'ont pu s'empêcher de couler.

Hier donc après une nuit agitée (j'ai encore vomi à 4h30 du matin et me suis rendormie de 5h à 6h45), je suis allée au labo, en larmes, pour le test du sucre. J'ai prévenu l'infirmière quant à mon état, elle s'est montrée très compréhensive. Elle voulait repousser le test mais je n'aurai pas eu la force de revenir.
J'ai bu l'affreux flacon en 25mn (pas de surveillance). Aux premières gorgées je me suis dit "non je ne peux pas, tant pis je entre chez moi". Il m'a fallu regarder les photos de Lili pour me donner du courage. Les 3 dernières gorgées m'ont donné des hauts-le-coeur, je suis donc allée prendre l'air et j'ai bu un peu d'eau.
Je me suis ensuite allongée sur l'unique table pendant 2h en fermant les yeux. Pas de nausées ni de vomissements comme la 1ère fois, juste l'estomac qui me brûlait vers la fin.
En rentrant à 10h, je n'ai pu avaler qu'une tartine, ensuite je me suis mise au lit jusque 14h20, sans dormir. Vers 15h j'ai réussi à manger un croque-monsieur et un riz au lait.

J'ai dis à mon homme que les résultats du test seraient peut-être faussés mais au moins je l'ai fait. Pas de diabète (comme pour Lili, et mon taux de glycémie à jeun a toujours été et était bon de toute manière).

Après avoir été cherché les résultats (mon mari ne bossait pas), nous sommes allés, avec Lili, voir mon père. Il était mieux que la veille. Les mêmes visiteurs que les 2 jours précédents étaient là. Mon père racontait la même chose : des mensonges sur son état. Il ne démord pas pour son rdv à Lille le 13 et disait que Lili "profite de ses vacances" alors qu'elle ne va même pas encore à l'école.
Quand le repas a été servi, je suis sortie dans le couloir expliquer à ses 2 amies de quoi il retourne vraiment. Elles été choquées également.

Malgré cela, le soir, comme je l'ai trouvé mieux, j'ai pris un repas normal, et ai plutôt bien dormi (en me réveillant toutes les 2h). J'angoissais à l'idée que mon mari retourne travailler aujourd'hui, mais ça va à peu près.

Le point moins drôle : nous nous immergeons déjà dans le concret, pour ne pas être pris au dépourvu. Ma soeur s'est rendue au funérarium hier mettre le devis pour les obsèques à jour (il date de 2013) : il y a une différence de 700€. Elle est allée chez lui fouiller dans ses papiers et a trouvé ses compte-rendus médicaux. Il a encore plus de choses qui ne vont pas que prévu. Elle a aussi regardé s'il avait encore des crédits en cours : oui, il lui en reste un à finir de rembourser.