Ce matin, après avoir déposé Lili chez ma mère, je suis allée à mon 1er rdv avec Mme Gygy. Ayant prévu le coup, j'ai pris 1/2 Trandate avant d'y aller (il m'en restait 2 dans mon armoire à pharmacie haha) et mon bouquin préféré, histoire de patienter agréablement.
Il y avait une personne avant moi, quelle a du "jeter dehors" pour aller faire un accouchement en urgence. Elle n'a mas mis longtemps et le rdv de la dame ne s'est pas éternisé.
Vient mon tour. Elle est souriante et visiblement de bonne humeur.
"Bonjour Mme, alors vous êtes enceinte? - oui - vous êtes enceinte, c'est bien - oui - félicitations - merci - vous êtes contente - oui, très (réponse rêvée : nannn au bord du suicide avec tes questions débiles).
Je lui donne mes 2 PDS et lui re communique ma date de naissance et la date de mes dernières règles pour qu'elle regarde son petit calendrier. Ca fait "une petite grossesse au 24 septembre". Puis elle m'invite - comme elle le dit si bien - à monter sur la table. Je lui demande de prendre ma tension de suite, car après l'auscultation je sais qu'elle va grimper : 15 mais elle "laisse comme ça", donc ça va.
Pas de frottis car j'en ai eu un lors du retrait de mon implant. Palpation de l'utérus, ça ma "chatouillé" la cicatrice, c'était très étrange. Petite écho abdo rapide : "la grossesse est bien dans l'utérus, la prochaine fois on entendra son ptit coeur". Il y en a qu'un (zut et mon mari qui voulait des jumeaux mdrrr).
Je me rhabille et retourne à son bureau, je lui demande la DPA car elle ne me l'a pas dit "c'est pour juin - oui je sais, mais quand? - bin on fera la césar autour du 10 juin". Je ne réponds même pas.
Je repars avec un rdv dans 15 jours une ordonnance pour une PDS et des suppos (?) pour mes nausées.

Autant vous dire que je vais demander un autre avis médical, puisqu'elle veut déjà me charcuter alors qu'on avait discuté en mai d'une éventuelle VB, même si elle n'était pas trop emballée.


Rien à voir mais sinon, comme peu d'entre vous le savent ici, mon père s'était fait opérer d'un cancer de la prostate en mars dernier.
Le cancer n'était pas très évolué et mis à part surveiller son taux de PSA, le médecin lui avait dit que ça irait.
Seulement ses dernières analyses ne sont pas bonnes et visiblement il va devoir retourner à l'hôpital.
Il ne m'en a pas parlé (il ne veut pas nous inquiéter), c'est ma soeur qui l'a fait, et encore elle l'a su parce qu'ils ont le même médecin traitant.
Je compte lui en parler dès que possible même si nous ne sommes pas proches car cela m'affecte.
C'est vrai aussi qu'il a beaucoup maigri et est fort pâle.