Le Blog de Il était une fois le dragon des neiges et La prophétie de pégase.

J+3601

« L'univers est rempli de magie et il attend patiemment que notre intelligence s'affine. »
de Eden Phillpotts





Mon quotidien
Dernière ligne droite.
« Tout est bruit pour qui a peur. » - 36 SA-
Jack Frost.
Le jour de l’hiver.
Octobre...
Mots destinés à un résident du Paradis.

Les Présentations
"paix" ou "plénitude".
Un jour mon prince viendra…
Il était une fois…

Mes rendez-vous
Il était une fin.
Un dimanche avant toi…
C’est comme un signe…
Rencontre avec une étripeuse professionnelle.

Les échographies
3ème échographie -32 SA-
Un éléphant.
6/12. Saint Nicolas ou Mère fouettard ?
Un cheval au galop.

Les achats
C’est dans la boite !

La chambre de bébé
Ta chambre, nos croyances et ton histoire familiale…
L’antre du Phoenix.

Le jour J
Séjour à la maternité, une belle rencontre, une vilaine infection et vous...
Virgilus, Ya'aqov, Mosheh « manet alta mente repostum* »
Il était une fois, Virgile.
9 mois en moi
Et si on jouait… AUX PRONOS !!!!!!!
Il était une fois un dimanche matin,
Dimanche 6 ctobre.
La première flamme de bébé dragon.
S - cheval.

Divers
« Tout ce qui se ressemble n'est pas identique. » de William Shakespeare
Bébés… j’ai le blues de vous.
Les petits bonheurs du quotidien.
Trois, Troie et toi.
Etat d’esprit du jour… Bonjour !
Votre éducation.
Au secours! Je vis avec un ado!
Nouvelles en vrac…
Courrier direction le paradis.
Stamp
Projet de naissance.
Mon surgeon…
3 Vamps chez une bisounours croisée avec chucky.
Mi parcours.
Moi, névrosée???? Et alors!!!!!!!!!!!!!!!!!!
L’an 2013 : BILAN.
Jugée.
Un jour sans fin.
Le vent souffle les bougies.
Ma reine...
Je vous promets.


Octobre...
Vivre est un parcours.
Sourire est difficile.
Echanger, parler, communiquer, parfois une torture.
Je m’isole de tous… progressivement, subtilement.
Besoin d’être en face de moi-même.
Ta présence au creux de mon ventre me remue.
Ces hormones qui me rappellent ce manque.
Tu fais rejouer en moi des sentiments compliqués.

Des questions saugrenues :
Ruben va-t-il mourir, à son tour?

J’ai parfois du mal à réaliser qu’un petit amour est là près de moi, si vivant… Alors un second…

Je pleure beaucoup. Une vague à l’âme qui me submerge.
Je m’enferme dans un sommeil de premier trimestre, qui devient ma tour d’ivoire.
Personne ne peut venir l’ébranler, la bousculer.
Pas d’idées noires. Juste le calme de l’endormissement.
Oui, je pense souvent à l’autre côté…
Du jour où je serai enfin libérée de cette souffrance.
Il faut continuer.
La vie est belle.
Avancer pour mon dragon si ardent et toi petit pégase en construction…
Mon regard devenu stérile cache difficilement ma pantomime.

Mon amoureux se débat lui aussi pour sortir sa tête hors de l’eau.
Puis toi, la seconde lumière à ton papa.

Je me pose la question : avons-nous eu raison si tôt…
Toujours ces hormones qui bouleversent mon esprit, si versatile.

Le sentiment d’avoir trahi Ruben. Lui faire ça, alors qu’il est si petit.
Puis je me rassure en vous imaginant complices de vos bêtises.

Je me dis que tu es notre chance.
Mais à la fois, je ne te visualise pas…

Je surveille sans cesse ce maudit papier toilette. Comme si allait apparaître ce sang, annonciateur de ton départ.
Jamais, je n’ai l’esprit tranquille. Mon rôle de mère sera-t-il à tout jamais réduit à cela ?
La peur et l’inquiétude ?

Je vis sur du coton. Je sais que la vie donne, mais aussi reprend… Chez nous, elle fait fort à ce jeu là.

Je t’imagine en fille. Comme ton frère me l’a prédit…
Peut être a-t-il tord ? Un autre petit garçon pour compléter mon harem…

A vrai dire, je m’en fiche…. C’est juste pour repeindre ces murs, dont la couleur est juste celle d’un enfant, transformé en ange…
Ce vert et orange qui me violentent chaque fois que je vais dans cette pièce.
Avant toi, ce chamboulement dans mes entrailles, j’en étais indifférente. Maintenant ce n’est juste que douleur.
Si tu es une fille, je pourrai effacer ces murs par des teintes totalement inconnues dans cette maison. Y mettre une décoration étrangère dans cette chambre, loin des dragons, super héros et voiture de courses…

Mon ventre s’arrondit chaque jour un peu plus. Le cacher va devenir de plus en plus difficile.
Néanmoins, je veux continuer de travailler, en te mettant sous silence. Ne rien dire de ce secret qui est le nôtre… Ne mettre personne dans cette confidence. Comme si se taire nous protégeait.


Dimanche, il y a 5 ans que je suis devenue maman.
Nous fêterons notre anniversaire de parents, comme il se doit, grâce à un cadeau de follasses. Il attendait un jour comme celui-ci, pour être dégusté. Un bon déjeuner familial dans un restaurant gastronomique.
Personne en face de moi pour souffler cette bougie. Juste ce vide…
Nous la soufflerons peut être, car quelle chance d’avoir été ses parents…


Message déposé le 23.10.2013 à 22:08 - Commentaires (27)


Ma reine...
Le Phoenix avait une fée dans sa vie. Elle et lui étaient liés par une promesse devant le divin.
Elle lui a promis d’être, pour toujours, toujours, près de lui, pour l’élever vers ce ciel.
Son destin lui avait fait une farce. Elle ne le dirigera pas pour l’envol céleste du lieu pensé, lors de cet engagement. Mais vers un autre, celui de l’infini et au-delà…

Cette fée était déjà mariée et maman d’un beau lion, valeureux comme Aslan, et de Titi le canari. Eperdument amoureux d’elle, Le Phoenix ne doutait en rien de son pouvoir de séduction et l’amadouait de son regard mort d’amour.
La flattant au possible, il lui susurrait qu’elle était sa reine.

Les jours sombres arrivèrent…
Beaucoup fuirent…
La reine du royaume de Phoenix resta. Pour toujours, toujours, même lors des hurlements, des odeurs de putréfaction, du regard azur perdu dans le labyrinthe cérébral, de l’achat des dernières plumes de Phoenix pour l’envol final. Oui, pour toujours, toujours comme promis…
Une vraie fée, sa reine…

Juste avant son envol le Phoenix et Centaure étaient accolés, comme toutes âmes jumelles. Les dernières plumes, remplies de perles de sa Reine, étaient apportées par cette dernière. Alors une promesse. Celle d’un autre harnais, offert dans la joie, d’un autre engagement de fée si elle le désirait…

La veille de son envol final... des supplications de sa reine, à Phoenix. Une promesse d’un engagement d’amour, dans une prochaine vie. Une main donnée, exploit du grand guerrier, par le Phoenix à cette fée. Cette caresse, confirmation de son écoute et de son accord…

Il y a des choses qu’on ne doit pas demander avant un envol… Au risque d’avoir une théière à la place du bol… ;)

Les mois passèrent…
Le royaume du Phoenix a une reine perdue dans les couloirs…
Peu à peu, elle trouve la sortie…
A jamais, je ne pourrai assez la remercier… Celle qui a habillé, à jamais, mon grand bébé… et dont j’ai fait perdre le chemin, en l’égarant avec moi, dans mon destin…

Une promesse à réitérer, dans le monde des humains…

Montage créé avec bloggif

Après avoir demandé conseil, à des copinautes alertes, Ruben serait mon allié, pour faire cette demande en bonne et due forme !

Aline, copinaute heula de son état, m’a donné une feuille de transfert. Je pouvais alors écrire cette demande sur le body de mon complice. Forcément, j’ai loupé mon affaire, sur la dernière ligne droite… Blonde attitude oblige…
Du coup, j’ai écrit la demande au feutre sur un body à moitié brulé…

A peine arrivés pour le dîner, je demande à Tata Ninie de mettre Ruben en pyjama.
Tata Ninie, monte déshabiller mon acolyte, complètement ignorante, de mon beau body cramé et personnalisé avec amour !
En effet, elle est trop occupée à me harceler, par rapport à une gaffe de papa…
Ce dernier ne s’était pas vanté de leur avoir affirmé au téléphone, qu'il avait une bonne nouvelle à leur annoncer, durant le dîner !!!!!

Donc tellement omnibulée par le fait que je sois enceinte qu'elle ne voit rien. Elle préfère me regarder dans le blanc des yeux, pour voir mes réactions, face à son flux incessants de questions !!!
Une petite blonde têtue, hargneuse et inquisitrice ! Cette femme est pire qu’un mariage de la gestapo et des RG (C’est sûrement du fait qu’elle soit instit’)!!!!!!
Limite, elle devinait mon taux de hcg dans le sang, par son scanner à questions (de 964ui le matin même.).

Face à ses questions de plus en plus soutenues et directes, noyer le poisson devient impossible…

Je lui dis alors : Regardes le body de Ruben.
Elle : Ne détourne pas encore la question!!!!!
Moi : Regardes !!!!
Elle : Oui, il est joli en le caressant vaguement. (Menteuse ! Il est cramé !!!!)
Moi : Bah lis!!!!!
Elle: Ah!!!!! T'es enceinte!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! (en mode hyène!)
Moi: Mais lis jusqu'au bout!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Elle : Oh tu veux? (dans le mode ça tient toujours)
Moi : et toi?
Elle : Je t'ai déjà dit oui...
Moi: (En sanglot dans ses bras) j'avais peur que tu me dises non...
Elle : Je te préviens, celui-ci on le garde, car sinon je vais croire que c’est moi qui suis responsable d’une malédiction ! En plus, t’as intérêt de faire une fille, que je me lâche enfin en shooping!


♥ S’il y a une chose dont je suis certaine dans ma vie, c’est de la qualité de mes choix pour les marraines de mes enfants. Elles seront là pour toujours, toujours.♥


Message déposé le 13.10.2013 à 16:42 - Commentaires (31)


Il était une fois un dimanche matin,
Je pourrai vous raconter le pressentiment fort d’une prophétie en route.
Le résultat de cette certitude menant à une promenade nocturne, avec juste le bruit des sabots de la centaure, résonnant dans la pénombre de la lune.
De la bataille pour accéder au bâtonnet magique, dénommé le clair bleu. Bâtonnet divinatoire fabriqué par les magiciens Herboriste de la contrée de Pharma. Ce fameux clair bleu inaccessible et caché dans le chariot de feu du dragon des neiges, lui-même dissimulé dans la calèche de centaure…
Je pourrai vous conter la conversation du chat Potté et du Pinou vengeur zozoteur sur cette situation burlesque matinale…
Tous deux déblatérant, devant la centaure assise sur le trône émail et bois, regardant le sablier de chronos tourner et se retourner…
Je pourrai.
Mais laissons le monde féerique pour voir derrière le miroir magique.
Raconter le même vécu, du côté du monde humain…

A partir de ce cycle, Papa a décidé que ce serait le mois ou tu apparaitras dans nos vies. A l’opposé de moi, il ne veut pas laisser la nature faire. Il veut que ton frère Ruben ne reste pas unique, trop longtemps. En effet, sa situation actuelle, dans le schéma de la fratrie, n’aurait jamais dû être. Il se retrouve enfant unique alors qu’il était le second. Un petit frère tant attendu.
Lorsque je dis cela, par pitié ne tire pas de conclusions hâtives. Ne pense JAMAIS qu’on remplace ton frère Raphaël, par ta présence. Il est irremplaçable, comme toi, tu le seras. Ceux qu’ils le disent ou le pensent… tant pis pour eux.
Avec papa, on veut juste que ça rebouillonne de vie dans cette maison. On désire du bazar multiplié par 2 ou même par 3. On vous désire heureux, bruyants, en bonne santé et surtout vous agitant ensemble. Quitte à vous liguer contre nous, pour vos bêtises !
On veut de la vie!!!!! Ton frère et toi êtes cette énergie.

Dimanche 29 septembre, j’ai mal aux seins. Des courts circuits désagréables se font ressentir dans ma poitrine.
Lundi 30 septembre, je demande à papa, d’aller à la pharmacie m’acheter un test de grossesse. Je suis à environ 6dpo… Il va sûrement être négatif. Mais ce n’est pas possible d’avoir si mal! Je suis reliée au 120Volts, je pourrai me recycler en transformateur électrique!!!!
J’ai comme une montée de lait qui ne vient pas.
Je fais le test, durant que Ruben est dans le bain. Papa s’en occupe pendant ce temps.
Je reprends le relais, pendant que le sablier du clear blue cherche inexorablement le résultat.
Au final, je jette un coup d’œil et je lis : « Pas Enceinte ».
J’ai vraiment dû le faire trop tôt et en fin d’après midi… pas génial…

La semaine se déroule.
Je suis ultra fatiguée. Je me couche à 21h.
Je suis également à fleur de peau, susceptible et soupe au lait.
Je ne rentre plus dans la chambre de crapaud qu’en pleurs. Je ne peux y aller, pour fermer les volets, sans verser ma larme. Je passe la main tendrement sur les murs, peints à sa couleur. Je suis hypnotisée devant les deux seuls cadres photos de sa chambre, pour au final caresser son visage.
Je pense à lui tout le temps. C’est juste invivable et obsessionnel.
Si tout le mois d’octobre est comme cela, je ne vais pas tenir. Au départ, je mets mon état émotionnel sur la date de mon 5ème anniversaire de maman qui se rapproche….
Puis ce pressentiment fort que ce comportement est hormonal.

Le samedi matin, nous effectuons nos courses dans le bourg du village. Je m’arrête à la pharmacie, celle de crapaud. Je mets le test sous la poussette de boubout, avec le conseil de l’effectuer avec les 1ères urines du matin. Toute fière, je réponds que « oui !!! Je sais bien !» Ce n’est pas comme si j’avais fait le contraire la dernière fois…

La journée se passe.
Le soir venu, Fio ouvre une bouteille de rosé. J’en prends un verre pour l’apéritif et un second durant le repas. Fière de dire à papa que ce sera sûrement le dernier…


Dimanche matin.
Une grosse envie d’uriner. La question fondamentale : Quelle heure est-il ?
Puis une multitude qui suit…
Est-ce que je peux faire pipi maintenant et retourner dormir ? Ou est ce que je dois faire le test ?
D’ailleurs où est-il ce test ?
J’ouvre péniblement les yeux et vois l’heure fatidique de 6h50…

Et bien… Mon cerveau se met en marche, sous l’appel implorant de ma vessie.
Je vais à la voiture direction le dernier lieu où j’ai vu ce fichu test. Ma poussette est fermée mais je l’aperçois prisonnier, dans le panier.
J’arrive à ouvrir et fermer la poussette à l’intérieur de la bagnole. Une vessie en mode craquage peut faire réaliser des miracles !
Je referme la porte du garage en me retournant l’ongle…
Je déchire comme je peux ce vilain paquet cellophané, non compatissant de mon débordement urinaire. Je m’installe enfin sur les toilettes.
Stamp et Potté se reniflent et se câlinent devant moi. Nous sommes à 3 dans les w-c…
J’ai mal à l’ongle, j’ai la bouche pâteuse de l’alcool de la veille, je me dis que si c’est deux là s’invitent ce n’est pas pour rien et je regarde un sabler électronique….
Apparaît alors le mot : Enceinte !
Ma première réflexion : « J’ai plus intérêt de boire maintenant !!!!!! »
En mode culpabilité ????? TOTALEMENT !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Je file à l’étage. Le sablier toujours en route pour dénombrer le nombre de semaines.
Je vais réveiller l’Homme le test à la main. J’allume la lampe de chevet, puis le secoue.
« Flo, je crois que c'est écrit que je suis enceinte. ». « Flo c'est écrit que je suis enceinte de une à deux semaines!!!!! » « T’entends!!????!! Je suis enceinte!!! ».
Ruben se réveille en pleurs. Fio, complètement désorienté et ému, attrape un coup de massue. Il a alors un étau à la place du crane.
Moi, hormonalement et précocement chiante : « tu t'en fous ou quoi???? »
Lui à 100 000: « si… mais attends…je suis ému… mais je me sens pas bien. »

J’emmène alors Ruben dans le lit en compagnie du mourant.
Je regarde mon bébé et culpabilises de lui faire ce coup là…
Il est encore si petit… On a eu tellement de difficultés à avoir cette complicité actuelle…
Puis enfin, c’est un choix. Celui de notre famille pour une future, nouvelle et belle complicité à venir.

Une caresse sur nos joues à Flo et moi, comme un souffle… Ce dimanche là, on le devine heureux de là haut…

En finalité, une annonce de grossesse donne mal à l’ongle, à la tête et réveille !


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Message déposé le 09.10.2013 à 21:19 - Commentaires (26)


Dimanche 6 ctobre.
Dans 21 jours, l'anniversaire d'un ange. Le Phoenix s'est fait son cadeau d'anniversaire un peu en avance...

Livraison d'un cheval ailé vers le 24 juin. ♥

Pas un mot sur fb jusqu'à la 1ère photo officielle! ;)
Merci!!!!!

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Message déposé le 06.10.2013 à 18:34 - Commentaires (1341)


Je vous promets.
Il y a tant de promesses faites.
Il y a tant de promesses non tenues.
Celles-ci sont de celles dont j’ai la certitude d’accomplir.

Je vous promets d’être toujours à vos côtés.
Présente dans tous les aléas de l’existence la perte, la maladie, le doute, la déception même la colère. Je vous épaulerai toujours.
Même si je ne suis pas en accord avec vous. Je vous le ferai comprendre mais je n’imposerai pas mes idées. Je vous accompagnerai dans votre décision. Je vous aiderai à arriver vers vos buts.
Je serai aussi là dans vos joies. Enchantée de vous voir épanouis et heureux.

Je vous promets de vous donner une éducation. Sûrement pas la meilleure, ni un modèle éducatif, mais celle qui vient du cœur.
Une civilité pour connaître les codes sociaux pour s’intégrer au mieux dans ce monde. Des manières et usages pour vous donner les armes dans cette société, dans cette vie. Un vernis à mettre, comme un masque, pour dire tout ce que l’on pense, avec de beaux et bons mots. Je tenterai de vous donner une finesse d’esprit, de la culture, un savoir.
Je vous montrerai aussi le respect de l’autre. Ne pas voir les gens de prime abord, on se trompe souvent. Écouter les personnes. La beauté de l’âme.
Je vous enseignerai à voir dans le cœur des gens. Comme votre grand frère m’a appris.

Je vous promets de vous montrer Dieu et la beauté de ce monde.
Je vous éclairerai sur ce que disait Coluche : "Dieu, c'est comme le sucre dans le lait chaud. Il est partout et on ne voit pas. Et plus on le cherche, moins on le trouve."
Je vous dirai de ne pas perdre votre âme d’enfant. Il vous aidera à voir tous les signes autour de vous de son existence. Je vous dirai que la religion est plus une philosophie de vie, une conduite à tenir. Aimer et être aimer en retour. Le respect de l’autre, l’ouverture d’esprit et le positivisme. De vous émerveiller d’un coucher de soleil, d’un arc en ciel, de comprendre que la vie n’est qu’un souffle. De profiter de chaque instant comme le dernier. Carpe Diem… encore et toujours. Je vous expliquerai que chaque décision a un effet papillon. Il faut donc toujours pouvoir se regarder dans un miroir et être droit dans ses bottes. Pour aucun regret.

Je vous promets d’être sévère avec vous, tout en tentant de rester juste. Aimer c’est aussi frustrer.
Je vous donne ma parole de vous protéger des dangers du monde, tout en essayant de ne pas vous enfermer dans une bulle. Je vous aiderai à devenir des adultes heureux, en vous donnant les possibilités d’avoir un avenir, vous correspondant. Je vous valoriserai dans vos démarches, gestes et apprentissages.
Je vous montrerai ce qu’est l’ennui, pour aiguiser votre imaginaire. La complicité pour rire ensemble de nos bêtises. Le calme pour vous recentrer sur vous même. La patience pour avoir la clé de la persévérance.
Je vous promets de vous respecter. Je vous laisserai la possibilité de me dire votre désaccord. J’écouterai vos pensées et opinions. J’accepterai la critique me concernant, je me sais faillible et loin d’être parfaite.

Je vous promets de faire de mon mieux. Souvent, je me tromperai. Chaque erreur, néanmoins, sera faite avec mon cœur. Je la ferai pensant faire bien pour vous. Je ne veux que le beau et le bon pour mes enfants.

Je vous promets de vous aimer pour toujours, toujours.
Vous êtes uniques, des trésors dont je connais la valeur. ♥

Petit cheval ailé galope, vole vers ta destinée. Voilà toutes les promesses que je vous fais à toi et ton frère. Nous t’attendons.


Message déposé le 30.09.2013 à 21:26 - Commentaires (17)


Un jour mon prince viendra…
Avant de former une famille, de la construire, nous avons tous des racines plus ou moins encrées dans la terre. Des références, images d’enfants, qui feront de nous les parents que nous deviendrons. Nous les prendrons en références ou au contraire, les éviterons.

Nous nous construisons, évoluons avec un passé qui est nôtre. Pourtant il ne faut jamais en être prisonnier, juste s’en servir, pour ne pas stagner, ni répéter une histoire, parfois violente.

Je ne suis pas elle. Il n’est pas lui… Nous ne sommes pas eux.
Pour notre part, nous avons fabriqué notre famille. Notre noyau.

Quelle est donc votre histoire, votre étymologie dans cette mythologie?
L’origine de ce noyau ?

La femme est centaure est née dans une famille de parents ogres.
Son père était le cousin germain de l’ogre du petit poucet. Mangeur de chair fraîche, il aime préparer ses victimes, en leur distribuant opulence et richesse… Une mise en confiance à long terme, amenant sa victime à se mettre à mort, elle-même.
Ce dernier est marié à une ogresse au doux prénom de Mania… tourmentant et tourmentée… Elle l’aime un peu, beaucoup mais surtout et quasi toujours : à la FOLIE…

Ayant mis à mort son dernier compagnon d’infortune, pour son idylle avec son ogre aimant, elle ramena dans son antre, ses deux premiers enfants.
Ils avaient alors pour filles des Erinyes, divinités persécutrices, dénommées plus habituellement Mégères.
Après quelques temps, Mania attendît un enfant. L’unique du sang de l’ogre mais quelle importance ? Les deux autres étaient devenues siennes… ou pas…

Le trio de sœurs utérines d’Erinyes. La prophétie de la fratrie complète. Mania était aux anges de l’enfer.

Au nombre de trois, cette enfant devait logiquement avoir de grandes ailes, des serpents pour cheveux, des fouets et des torches et du sang qui coule de ses yeux.
Quelle fierté ! Après l’intelligence, vînt la beauté et celle-ci deviendra la réussite!

Néanmoins, le seul fouet, que la troisième née eût, était celui qu’elle recevrait sur sa croupe…Car Mania ne trouva pas l’enfant digne de son image. Ce bébé naquît centaure et se débattait pour ne pas être « la » troisième.


« Regarde quel monstre hideux que celui qu’est la centaure…une bonbonne » disait Mania de sa benjamine.
« Tu sais, je ne l’aime pas », voilà ce qu’enfant, centaure entendît également de la bouche de Mania, une nuit à son mari.
L’ogre aimait cette tension qu’il nourrissait. Il tenta d’en faire une consœur de Chiron, tout en lui laissant le côté ogresse… Il fallait qu’elle continue à manger de la viande crue…
« C’est une jeune âme, regarde ses lobes d’oreilles !!! Tu n’en feras rien, elle crie trop.».

Ils tentèrent d’acheter son calme avec fortune. Mais peu matérialiste, centaure prenait cette dite tendresse, mais ne se taisait toujours pas.

Pendant, ce temps, les deux haineuses tourmentaient centaure, sous l’œil amusé de l’ogre et l’aval de Mania.


Après avoir ôté la parole au cheval d’Achille, ses sœurs jetèrent le même sort à la centaure. Elle pouvait à présent crier, pleurer plus personne ne l’entendait.
Une autre malédiction fût accomplie par la cadette… Priver Phénix de descendance… C’est plus tard que centaure comprit le résultat du mauvais œil. La maîtresse du Docteur Facilier avait réussi son travail haineux.

Centaure tirait des flèches au ciel pour décocher son étoile… car elle la pensait pas bonne. La maison où elle vivait n’était pas sienne. Ses ogres de parents menaçaient de la manger si elle ne partait pas, au plus vite. Des fois, on lui donnait une heure pour plier baluchon. Puis, on la faisait revenir à la menace du fameux article 205…
Son étoile, elle ne dormit jamais dessous. Preuve que sa constellation n’était pas si mauvaise. Elle lui donnait juste des armes de vie à mettre dans son archer.

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Puis, comme une princesse, le jour de son vingtième anniversaire, elle rencontra son prince charmant….

Un beau et grand dragon borgne. Pas d’une beauté commune. De celle qu’on apprend à voir au fur et à mesure du temps et qu’on ne peut qu’aimer de tout son cœur, une fois apprivoisé.

Dragon borgne venait d’une famille toute aussi violente que celle de centaure. Pourtant, plus sournoise, seulement grâce à sa bêtise.
Sa mère était une harpie. Laissant ses défécations à chaque passage, elle volait les âmes aux gens, les détruisant à tout jamais.
Ancien colon, elle ne voyait que par l’or. Etre cupide amassant, la peur de manquer l’horrifiait.
De ce fait, son mari n’était autre qu’un nain diabolique.
Il faisait donc cadeau à sa divinité, de cet or tant convoité par sa harpie.
Fourbe et dangereux, il était capable de se transformer en dragon pour garder son trésor. Volant, magouillant, tout était bon pour amassé encore et toujours plus.
Voilà pourquoi son fils ainé naquît jeune et beau dragon.
Plein d’allant, sportif, on lui promettait beaucoup d’avenir. Néanmoins, beaucoup de défauts lui étaient trouvés, dont l’honnêteté, la besogne et la droiture.
Comment le remettre dans le mauvais chemin ?
En plus, il est si difficile, si… vivant !

On lui préférait son frère cadet, Malsum (à tête de gollum), un récolteur et consommateur de plantes toxiques. Il était admiré par ses parents, tels les serpents venimeux qu’il s’occupait avec passion. Pourquoi dragon ne pouvait-il pas avoir cette langue fourchue? Cette nonchalance dite de rêveur ?

Puis, un jour le drame…
Harpie le prît de plein fouet… Elle pensa à une malédiction…A un revers de médaille.
Serait-elle punie pour avoir arraché les yeux de Thrace, le roi Phinée ?

Le pire qui pouvait lui arriver à elle ! Quelle image donnerait-elle? Quelle horreur!!!
Après un combat dit à la loyal, l’adversaire de dragon, vexé d’avoir perdu, jeta son épée. Dragon le reçu bille en tête et perdit un œil.

Le seul côté positif était tout cet or qu’il reçut, pour dédommagement. Elle le plaça et regardait ses petits se multiplier.
Comment faire pour le récupérer ?
Abaissé, humilié dragon devenu borgne ?
Lui dire que méfiance… Personne ne l’aimerait jamais. Sauf pour son Or!
Puis sa vie est fichue, il ne serait jamais personne. Dragon aura toujours besoin d’eux!

Dragon borgne grandît dans leur grotte, avec cette idée.

Son père aida harpie dans cette démarche négative. Le mettre en non confiance, toujours dans le besoin d’eux. Le faire croire en son incapacité. Il n’est personne, ils sont tout !
Le nain, maître forgeron comme ses congénères, se veut fort de ses mains. Montrant au dragon borgne toute sa médiocrité, il pouvait même détruire ce qui appartenait à son fils, l’accusant de ce vandalisme. Jamais il ne ferait assez bien. Cupide et Malicieux, tout était bon pour avoir le pouvoir sur son dragon de fils et surtout son or!

Belliqueux, misogynes et peu courtois, le ton monta très vite, lors de sa rencontre avec centaure.
Une monture sauvage ne se laisse pas amadouer facilement. Surtout avec une famille telle que la sienne. Cris, larmes et fâcheries étaient de mises. Le nain avait toujours le dernier mot. Centaure était encore trop fougueuse. Un jour, elle grandira…
En attendant, l’emprise était grande, forgée comme dans du fer autour d’une chaine invisible, autour du cou de dragon borgne.

Harpie tenta d’accomplir sa grande spécialité : Faire disparaître sa bru.
Mais l’amour qui unissait encore et toujours centaure au dragon borgne ne fît rien.
Malgré les calomnies, les injures, centaure restait encrée dans ce sol. Elle ne s’envolait que dans les bras de son dragon borgne.

De son côté familial, L’ogre et son ogresse Mania étaient heureux d’être enfin débarrassés de la centaure. Mais qu’il était jouissif de la bouleverser de loin. Montrer qu’ils avaient toujours le pouvoir à distance…
Une fois, Mania fît l’erreur de lui tanner le cuir devant dragon. Ce fût la dernière. Elle eut un crachat de feu, des plus brulants, comme retour de l’aimé de centaure.
A partir de ce jour, les mots acerbes furent toujours fustigés en tête à tête.

Les deux Erinyes tentèrent de mettre la discorde entre leur sœur et dragon borgne. Par leur venin, médisance, perfidie, charme…Tout essai était bon pour les séparer. Selon leur explication, il fallait que leur sœur soit la troisième. « Un homme ne sert à rien. Tu prends, tu jettes, tel un kleenex! Tu ne vas pas laver ses chaussettes? » (Comme si les dragons portaient des chaussettes !!!!)
Il fallait qu’elles les séparent à tout prix… Sûrement pas pour être trois comme dit, mais pour que centaure resta seule…à tout jamais.

Seule, centaure pensait qu’elle devait le rester. Qu’un mariage finirait par une terrible séparation. Personne ne pourrait l’aimer. Sa propre mère l’avait rejeté.
Dragon insista malgré tout…

Puis de guerre lasse, il cessa. Personne ne pouvait l’aimait, se renfrogna-t-il. Sa harpie de mère lui avait dit.
Voyant la souffrance de son dragon aimant, ce fût à ce moment là, après environ une demi-dizaine d’années d’amour, qu’ils s’unirent.

Malgré le non consentement du nain, les insinuations et insultes de la harpie, les manigances des ogres, les fléaux des Erinyes et les défécations de Malsum, il y eût 8 ans, selon leur désir… Centaure devînt la femme centaure épouse de son dragon borgne de mari.

Le 24ème jour du 9ème mois de la 5ème année du second millénaire, deux membres devinrent une famille.
Le début du noyau.





Message déposé le 24.09.2013 à 17:29 - Commentaires (19)


Mots destinés à un résident du Paradis.
6 mois, c’est 184 jours.
Voici le nombre exact de temps qui nous sépare depuis que tu es parti.
Tu es omniprésent dans ma tête à m’en rendre folle.
Je pense à toi tout le temps.
Je ne me souviens très peu de toi, évoluant.
Pourtant, ton image et ton souvenir sont toujours là. C’est une torture.
Tu es dans mon esprit tout le temps. Je ne me laisse jamais aller à l’insouciance du moment. Tu es là. Tout simplement.

Tu me tourmentes.

La culpabilité de pouvoir vivre normalement alors que tu n’es plus.
La culpabilité de pouvoir être heureuse, d’avoir des projets.
Enfin, la culpabilité de cette culpabilité.

Tu le voulais ce bonheur. Tu nous l’as commandé. Tu désirais que nous continuions à vivre. Certes sans t’oublier. Mais tu souhaitais cette sérénité.
Mais c’est tellement difficile…

Avant ton départ on s’imagine la vie sans toi. Puis une fois parti, tout est différent. Des mots que je ne voulais pas dire avant. Tels qu’ « injustice », « pourquoi nous » ou encore « amertume ».

Depuis ton décès, je ne parle plus qu’aux très proches. Je me suis séparée de beaucoup de personnes. Sûrement par l’impossibilité de créer ou entretenir une relation.
Je suis facilement en colère. Je suis dans l’incapacité de faire des efforts, envers les autres. Leurs états d’âme me sidèrent souvent… La nature humaine m’amène à beaucoup d’incompréhension que je ne cherche plus à résoudre. L’envie m’en manque.

Moi qui avais beaucoup d’allant vers les gens, je ne peux plus. Je suis devenue sèche.
Je suis morte, en même temps que toi. Une coquille vide. Un fantôme évoluant. C’est tout ce que je suis.

J’ai repris le travail.
Créer un contact avec les gens m’est difficile. Pénible.
Je deviens bègue, sans relief. Je veux qu’on m’oublie, me faire invisible car incapable de me démarquer.
Je suis en décalage complet. Il y a eux. Leur vie, leur inquiétude, leur rêve, leurs principes et leur agitation.
Il y a toi et moi. Mon manque, ton souvenir, ta souffrance, ta rage de vivre cette vie qui n’en était pas une…Ma peur de laisser Ruben, puis un jour de vacances, qu’il se meurt dans mes bras. La peur de vous faire un autre petit frère ou sœur et que Ruben décède. Le vertige d’avoir une vie sans toi. Toi et encore toi. Toujours là. Ce supplice, damnation ou tourmente, d’être sans toi.

Pourquoi nous ? Pourquoi toi?

Des questions que je déteste par leur stupidité et qui me harcèlent, continuellement, depuis ton départ.
Je n’ai plus la même vie qu’eux. L’atrocité de ta souffrance est venue me détruire. Tout ton martyr des derniers jours de vie me résonne sans cesse en tête. J’ai tellement de mal à vivre avec. Ces images, souvenirs qui me hantent. Mon enfant mourant, amaigri au possible se battant contre l’impossible.

Puis la vraie vie. Celle de la normalité qui me déstabilise. La vie me fait maintenant peur. J’en ai perdu tous les codes.

Souvent, je parle de toi, à ton frère. Je lui montre des photos. Comme si, en parlant de toi, en te rendant familier à sa vue, tu vivras à tout jamais. Il grandit sans te connaître. Vous auriez été si complices… Ruben est un bébé formidable, attachant, drôle et charmeur.
Mais ça, tu le sais déjà.

D’ailleurs je parle tout le temps de toi. Tu n’es pas mort. Non. Toujours présent. Comme si nous allions venir te rechercher. Mais où???
Comme ton hôpital, il me manque mon crapaud. Je le regarde avec disons : nostalgie. Tu étais vivant, là bas. Peut être y es tu encore? De la folie douce ? Certainement… Mais papa l’est aussi…

Je ne comprends pas… Pourquoi?

Je sais que tu as eu le droit à ton miracle. Tu marchais, courais, escaladais quand tu aurais dû être alité.
Pourtant, tu n’avais que 4 ans. Plus d’un quart de ta vie n’a été que souffrances.
Tant de mal… Voilà ce qui me fait tellement souffrir.
Me dire que je t’ai donné une vie, qui n’en était pas une.

Je sais que tu veux que j’avance.
Mais seule et sans ta présence… Chaque jour ce vide de toi.

Oui 6 mois… Sans mon autre. Perdue. Heureusement que Ruben est là…
Soit 183 jours , 23 heures et 20 minutes.

Je continuerai de conter l’histoire du Phoenix en cendres et du dragon des neiges et sa prophétie…
Je remets mon costume de maman centaure. Grâce à lui, tu continues à vivre. Tu es toujours présent, dans le conte de notre vie.

Puis… Un jour nous nous retrouverons…
En attendant, j’ai tous tes signes…

Montage créé avec bloggif


Message déposé le 17.09.2013 à 15:32 - Commentaires (1265)


La première flamme de bébé dragon.
Le premier jet de flamme d’un bébé dragon est un événement.
C’est tout aussi fort que son premier envol !

Le dernier jour du 8ème mois, il a soufflé son premier feu sacré, qui réchauffe le cœur et l’âme, sur un château fort chocolaté !
Encore plus que 4 pour dire adieu à jamais à cette vilaine malédiction…

Montage créé avec bloggif

Bébé dragon est un sacré oiseau…
Même s’il ne vole pas encore en solo, il imite bien le volatile, en gesticulant ses petits bras avec entrain!
Il a un don particulier pour l’envolée de bouillie, dans le salon. Ce dernier a d’ailleurs souvent une décoration très art/déco mode RatatouilLouis pois !

Par ailleurs, encore quelques semaines, pour voir son premier envol solo. Ses essais sont discrets mais réels, d’une part et d’autre du trône blanc, de feu, le Phénix… dixit le canap’ !

Bébé dragon vole des baisers, avec parfois une morsure de crocs opalins. 5 magnifiques nacres bientôt 6 pour mordre cette vie à pleine dents, comme promis !

Parfois, il a la dent dure et peut souffler le chaud et le froid.
Ce don si particulier prend bel et bien jour. Il l’aidera à combattre au mieux les terribles ennemis, prénommés : aléas de la vie.

Il n’aime pas qu’on lui dise non. Il peut alors faire face à cet affront, en grondant et rugissant de toutes ses forces. Ce n’est pas un dragon sauvageon pour rien. Il tente d’intimider son dompteur.

Mais tout s’oublie, lorsque de ses yeux cerclés du rouge feu, il te regarde, te charme. On y voit alors le bleu de l’eau azure, qui te dit je ne suis pas de glace.

Des petits mots doux, comme une plume, poussent de sur son cuir, pour y glisser jusqu’à dans notre cœur. Toujours soufflés délicatement et à bon escient. Certes des verbes de bébés, mais les siens.

Depuis le 2ème jour du 9ème mois, bébé dragon est un bébé actif. Maman centaure est de nouveau partie collecter les besoins de l’âme, pour avoir son billet payant. Les farfadets du ça veulent récupérer les pièces d’or empruntés….Pour rembourser Leprechaun, papa dragon et maman centaure partent tôt, pour la besogne. Ils laissent alors bébé dragon aux bons soins de la grand-tante de Mary Poppins : Mamy nounou.

Là bas, bébé dragon est le roi. Prénommé le chouchou, il joue de sa place particulière de : frère du Phoenix. Il sait habillement se faire aimer, par des câlins, caresses et tendresses. Sans aucuns soucis, il se love dans les bras de sa nurse magique, lors du départ de ses parents.
Mamy nounou est ravie de le voir évoluer, jouer seul et mettre le bataclan, dans son antre. Eparpiller, c’est sa spécialité !

Des petits détails pour dire comment évolue ce bébé dragon… qui un jour deviendra grand. Mais, ces mots sont loin de lui faire honneur.

Chaque jour passé depuis cette année est un cadeau qu’aucun présent n’est assez beau pour le matérialiser. Des moments magiques dont bébé dragon est l’initiateur. ♥

Merci mon bébé dragon pour cette jolie année.



Message déposé le 14.09.2013 à 14:39 - Commentaires (22)


S - cheval.
La prédiction de la prophétesse. 3 mots…
La sage reprenant les mots que le Phoenix lui murmurait, tel un susurrement, un froissement d’ailes dans son oreille…
S - Cheval- Elle.

Il l’avait choisi. La sœur de sang qu’il avait attendu, il l’envoyait. Jolie petite âme.
Un cheval pas si terre à terre, ayant pris les ailes de son dragon de père.
Celle qui aura les atouts pour s’envoler… Pourra-t-elle venir jusqu’à lui ?

Pégase, le cheval des Dieux. Premier cheval blanc, immaculé comme de la neige.
Une étoile immortelle faisant la nique au mal à tentacules qui se glisse, qui se hisse...

« Méduse aussitôt morte, l'image vraie de la vie, la vision sublime, la beauté, Pégase, est délivrée » (Paul Diel, Le symbolisme dans la mythologie grecque. Étude psychanalytique, Paris, Payot, 1952, p. 109-110.).

Le Phoenix, après avoir brulé Méduse, envoie ce bel équidé, source de joie et de vie.

Une compagne de jeux des airs de bébé dragon. Alliés dans ce monde aussi beau que difficile.
La centaure y avait pensé avec son dragon borgne. Ils voulaient des enfants rapprochés.
Pour dire que malgré toutes malédictions, tous mauvais présages et toutes vilaines calomnies, la vie reprenait le dessus. La continuité de cette famille allait être.
Jamais remplaçante de l’irremplaçable. Juste la vie.
Un duo à bêtises qui se réjouira de tirer la queue aux pigeons idiots et enquiquiner tous les farfadets du coin.

Montage créé avec bloggif


Le rêve se rapprochait tout doucement.

Pour porter chance à ce nouvel arrivant et à cette décision familiale, la famille partit voir la montagne aux neiges éternelles.
Pour que la centaure ressente sur ses lèvres, la froidure évoquant à jamais, la perte de son aîné. Le manteau neigeux sur sa bouche comme lien d’amour, évoquant son phœnix en cendre. Cette neige, l’ayant pris, le ramène à elle. Pour lui dire, je ne t’oublierai jamais. Protèges nous, protèges les, comme promis. Veille sur notre famille.

Arrivés devant la montagne sacrée, le transplaneur refusa l’accès au bébé dragon.
Au risque qu’il devienne sourd. Interdit au manteau en sky de moins de 3 ans et déconseillé au moins de 5…
Déjà qu’il n’était pas très clairvoyant, ils n’allaient point le rendre imperméable…

Ils choisirent alors la sécurité et restèrent au soleil. Telle une promesse tenue, pour chaque enfant : ton bien être avant tout.
Les signes virent alors d’eux même…
La magie opéra.
Le soleil fendant le ciel, les caresses sur la joue, la sensation de son omniprésence, les représentations diverses du Phoenix tout autour d’eux. Tout y était et lui aussi. Les voilà donc tous les 3 rassurés, pour commencer cette aventure.

La veille de l’assomption, la chance s’offrît pour réaliser la prophétie.

Maintenant, il manquerait plus que ce bébé soit cancer… ;)



Message déposé le 29.08.2013 à 21:36 - Commentaires (24)


Il était une fois…
Il était une fois une veille âme.
Il ne lui fallait finir une mission sur terre, pour évoluer dans le monde d’en haut.
Elle savait qu’elle n’avait pas longtemps à y vivre. Cette prochaine vie serait faite de souffrance.
Elle devait alors choisir un couple qu’elle pensa apte à l’accueillir, pour cette épopée de malheur. A son retour, elle deviendra alors une grande âme…infinie.

Son choix s’arrêta sur un homme dragon borgne et une femme centaure, aux pointes de flèches faites d’aiguillon venimeux.
La femme centaure ne voulait pas d’enfant. Mais son dragon la conjura.
Après moult demandes, elle fît ce cadeau, à son âme sœur.

C’est alors que la vieille âme se glissa dans leur vie.
Elle prit le doux nom, d’un ange supérieur. La centaure lui murmurait, en l’attendant, comme un doux secret. « Dieu guérit. »

Le jour de la naissance de la vieille âme, le ciel s’obscurcit de pluie.
L’été indien finit ce jour. Un automne avant un hiver…
Cette date annonçait l’arrivée du fils aîné, de ce couple mi ailé, mi terrestre.

Lors du premier regard de la mère à son fils, ils se sont reconnus.
Il était son yang, elle était son yin. Les étoiles étaient positionnées de manière qu’ils soient les mêmes. Ils étaient âmes jumelles. Celles dont l’âme ne forme qu’un depuis l’origine…

Lorsque nous sommes heureux, on oublie la chance que nous avons…
Jusqu’au jour où le malheur arrive au palier de ta maison.
Même le plus grand oracle se cache la vérité. On espère toujours que la grande faucheuse t’oublie.
Là était leur destinée, dans cette vie.

Le scorpion archet commença à se transformer. Petit à petit des plumes multicolores se mirent à pousser. Il se préparer à un grand envol… Le dernier.
La centaure savait qu’elle n’avait pas d’ailes pour l’accompagner. Malgré ses larmes, son dragon de mari, impuissant, n’était pas assez puissant pour le retenir. Il avait beau être le plus puissant de la contrée… Rien n’y faisait…
La veille d’un hiver, le scorpion archet s’endormit pour se réveiller en Phoenix.
Il renaquît de ses cendres tout le temps qu’un petit dragon, image de son père dragon borgne, poussait dans le ventre de la mère centaure.

Le Phoenix attendait l’arrivée de son frère, pour s’envoler à tout jamais.
Le petit dragon naquît. Une page se tournait. Le pacte qu’il avait fait en cachette avec les Dieux prenait finalité. Il se devait alors de partir.
Pourtant, le Phoenix ne voulait pas abandonner sa famille. Beaucoup d’amour résonnait dans cette maison : « La vie est belle. ».
Mais le ciel appela le Phoenix.
Malgré la douleur et la souffrance, il voulait rester.
Les anges déployèrent leurs plus beaux atouts et firent descendre le paradis sur terre.
Mais rien n’y faisait. Il luttait.
Epuisée face à toute cette souffrance, la centaure supplia le Phoenix de s’envoler.
Ayant l’approbation de sa flamme jumelle, il déploya ses ailes pour s’envoler.

Avant de partir, juste un regard pour son frère dragon.
Il lui dit par la parole de l’esprit : « Je ne te lâche pas. Je ne te quitte pas ».
En un battement d’aile, il reprit avec lui le paradis blanc, pour dans l’autre monde.
Envoyant juste un flocon dans la gorge du bébé dragon, comme ultime cadeau magique.

Depuis ce jour, bébé dragon souffle autant le chaud que le froid. On le nomma alors le dragon des neiges.

Après le départ de son oiseau de cendres, attristée et perdue, la centaure alla voir une prophétesse.
Elle parla au Phoenix qui était dans l’autre monde.
Il fît dire à la femme médium, qu’il était bien un ange, qu’il avait bien des ailes. « Tu n'as rien à te reprocher maman. Tu as tout bien fait avec papa. », « Merci Maman »

Puis une prophétie… L’arrivée de S, un cheval ailé.
S… Le prénom féminin déjà choisi depuis l’attente du scorpion archet.

Ici, commence ton histoire.
Celle de la vie.

***


Enfant, nous voyons la magie partout autour de nous.
En grandissant, nous nous voilons les yeux, face à ce monde chimérique.
Adulte et responsable, il nous est interdit de rêver. Du fait, des responsabilités.
On m’a montré combien la vie est belle. Depuis, j’ai envie d’y croire.
Vive les fées, les anges et les lutins…
Ainsi, je tenterai de raconter notre histoire.



Message déposé le 25.08.2013 à 22:16 - Commentaires (42)


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