Le Blog de Marine et Florian

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Un petit bébé surprise dans mon bidou ... Que du bonheur en perspective ? J'ai envie de croire que oui !

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Divers
Pour nous, il n'y a pas de bout du monde.
Ma première fête des mères
2 ans après...
Notre expérience "couches lavables"
Des nouvelles ...
Comme l'impression de te porter à nouveau ...
Du retard ...
1 an et 1 jour ...
Cet échec que je traîne...
100 jours ...
Ton nom qui n'est pas le mien...
Parents cool
Quand doit-on s'arrêter... ?
L'angoisse de la séparation .. bis
Ma plus belle raison de vivre
Celle qui arrive et celui qui va partir ...
Choisir pour toi ... ce dilemme de parents...
La chat (pas la lessive) : une partie 3 nécessaire
Le chat (pas la lessive) 2
Le chat (pas la lessive)
Ton papa et toi
L'accouchement... ce que je ne vous ai pas dit !
"Profitez !"
Si le monde était toi ...
Couver
J'ai demandé à ma plume
Blood Patch (2)
Blood Patch (1)
Visite des 1 mois !
Un petit problème de plomberie
Une larme sur la joue gauche
Allaitement - Les tétées du bonheur.
Allaitement - Le renoncement (longue partie 2)
Allaitement - Le renoncement (partie 1)
Allaitement - Le commencement
La naissance de l'amour (une longue partie 4)
La naissance de l'amour (partie 3)
La naissance de l'amour (partie 2)
La naissance de l'amour (partie 1)
4 février...
Mon bébé de l'intérieur...
J-8 ... on croise les doigts !
J-9 ... Une fin de grossesse programmée
J-10
J-11 !
Papa en vacances et soirée contractions !
CD pour la maternité
J-14 !!
J-17 ... toujours là !
Conséquences ... ???
Un peu traumatisée...
Nous sommes prêts !
Dans l'impasse ...
Baby Shower (3)
Baby Shower (2)
Baby shower !
Rendez-vous du 9ème mois et visite pré-natale
Journée flop...
Bonne année !!
Le temps qui file...
Couches lavables
Rendez-vous 8ème mois...
Rétrospective
Petit bébé !
Fièvre acheteuse !
4 décembre, 11h ...
Petit bébé...
Vous parler de lui...
Vous parler de moi...
Te sentir bouger...
Angoisse de la séparation
Repos et tricot
Nouvelle machine et week-end à barouder !
Haptonomie
Complètement désespérée ...
Un bola pour passer le cap ...
J-100...
Test glucose
Liste de naissance
Les Grand-Mères
Des nouvelles en vrac...
Des nausées psychologiques ?
Petite frayeur
Etre une future maman un brin écolo ...
Nous savons !!
Les "dernières annonces" (2)
Les "dernières annonces" (1) et J-2 avant de savoir !!
Premiers cadeaux !
Quand tout s'accélère...
Premier achat !
Premiers pas dans le crazy-world des poussettes !
Enceinte... les autres symptômes !
Chat Matou l'air d'être une arnaque ce gros bidou !
Haptonomie ou pas ?
Tout va bien !
Sèche-linge ou pas ?
Petite situation "de la honte" ... Vive la grossesse !
Contrariétés...
J'ai rêvé ??
Entre parenthèses
Besoin de vos pronostics !! (2)
Besoin de vos pronostics !!
Compromis
Patience...
"Marine elle a un bébé dans son ventre !!!"
Etats d'âme d'un dimanche soir...
Me revoilà !
Et encore une écho !
Les petits maux et inconvénients...
Les premières annonces... (3).
Les premières annonces... (2)
Les premières annonces... (1)
Et re-voilà la petite merveille !
Après la terrible angoissse, le bonheur intense !
C'est trop l'angoisse !
"J'ai envie d'un bébé"
Et s'il y en avait deux ?
Surprise jusqu’au bout ?
Un enterrement de vie de jeune fille sous couverture…
Quand tu bouleverses DEJA toute notre vie !
16,3 mm de bonheur …
J'ai faim !!!
Nelson ! On a un problème !
Quand décidément, Flo est un homme extra et un futur papa au top ...
Premières inquiétudes (partie 2)
Premières inquiétudes (partie 1)
Quand deux petits traits roses parallèles font chavirer mon coeur …
Un bébé surprise ??


Pour nous, il n'y a pas de bout du monde.

Ma chérie,

Ca y est, aujourd'hui, c'est le der' des der'.

Ce n'est pas que je n'ai rien à raconter sur toi, que je n'ai rien à écrire... D'ailleurs, je devrais garder cette habitude du blog, car même si c'est de moins en moins fréquent, je trouve plus facilement la motivation de taper sur mon clavier d'ordinateur plutôt que de coucher sur ton carnet toutes tes petites aventures... du coup, les souvenirs vont s'envoler... J'essaie d'en graver un maximum, mais ma petite tête est trop remplie du quotidien je crois.... J'aime le papier. J'ai envie que tu puisses lire un jour ce que j'ai partagé ici. Mon envie d'imprimer le blog me pousse donc à lui écrire une fin Et j'ai envie de me libérer aussi, je crois...

Alors voilà.

(petit aparté : j'ai commencé cet article il y a un mois, les évolutions depuis sont entre parenthèses !)

Tu as 16 mois et demi. (17 mois et demi maintenant)

6 dents et une molaire bien percée déjà. (une pré-molaire sortie et toutes les autres bien percées !!)

Tu marches depuis tes 14 mois. Tu as fait tes premiers pas à 13 mois.

Tu as eu une grippe, puis la varicelle, puis une gastro... tout ça entre février et mars. (Là, tu nous fais des plaques rouges... rendez-vous chez l'allergologue.)

Tu ris beaucoup. Tu te forces à rire aussi.

Tu ne dis pas encore maman. Tu dis "baba" mais ce mot te sert à appeler tout le monde. Tu dis "Mamata" pour parler de ta grand-mère. Tu prononces un mot de deux syllabes pour dire merci depuis quelques mois. (et depuis que tu as passé du temps avec ta grand-mère, c'est un mot de 3 syllabes ressemblant à Mamita !) Tu répètes "bientôt", à la fin de la chanson "dodo, l'enfant do". Tu dis "da !" quand tu veux quelque chose.

Tu adores le chat. Il le vit bien.

Tu aimes la musique par dessus tout. Tu danses dès que tu entends chantonner. L'autre jour, tu t'es déhanchée alors que ton papa râpait du chou-rave bien en rythme. Tu nous demandes de chanter en disant "ba-tô" sur le début de l'air de "bateau sur l'eau".

Tu n'es jamais aussi heureuse que dehors. Tu manges le sable à la plage. Tu sais monter (presque) seule sur l'échelle du toboggan du jardin. Tu aimes l'aire de jeux aussi. Tu adores grimper sur la butte du jardin. Tu gobes tous les cailloux qui passent, mais comme tu sais que tu n'as pas le droit, parfois, tu nous les tends bien gentiment. (la période "je mange les cailloux "s'est tassée ! Ouf !)

En ce moment, tu rentres pleinement dans les jeux d'imitation : poupée, docteur (tu préfères être la patiente !), téléphone...

Tu es curieuse, tu nous réclames de venir à table avec nous, tu regardes par la fenêtre, tu t'approches des autres enfants à la ludothèque, tu observes tout.

Tu voyages toujours dos à la route dans ta coque. Tu pèses 8,5kg (8,9kg) et mesure 78cm. Petit modèle. Mais tu es parfaite.

Tu adores jouer avec l'eau. Tu commences à vraiment apprécier les livres. Coup de coeur pour Lou a soif, de Jeanne Ashbé. Avec des petits volets en carton à soulever. Ce livre t'as fait enfin aimer le rituel lecture du soir.

Tu es une future acrobate ! Tu aimes tellement avoir la tête à l'envers ! Tu es plutôt adroite, nous n'avons pas trop de chutes à déplorer.

Tu dormais mieux, et depuis quelques temps, ce n'est pas ça...

Et puis, ma chérie, tu as gardé ton caractère si puissant, déterminé.

Pour toi, il n'y a pas de bout du monde :

Nous étions sur la plage du Sillon à St Malo. Nous voulions t'emmener à ta première journée "plage" de l'année. Seaux et pelles dans le coffre... et là ... grosse déception : alors qu'il faisait un temps radieux, la plage était complètement recouverte de brouillard, brume de mer... On ne s'est pas démontés, et on a joué quelques temps sur la plage tout de même.
Au loin, des camions nettoyaient la plage (on pense). Tu es fascinée par les camions (et pourtant, nous n'avons aucun antécédent dans la famille !). Et donc, dans la brume, pieds nus, tu as marché vers eux, sans t'arrêter ni te retourner. Tu les voulais. Les voir, les toucher, les avoir ... Tu nous tenais la main, à ta Mamita et à moi. Tu nous trainais presque pour qu'on avance. Même à quelques mètres d'eux, tu voulais encore t'approcher. Mais je ne pouvais pas t'offrir ces gros camions.
Tu devais être tellement rigolote, tellement mignonne à force d'admirer ces camions, que l'un deux qui traversait la plage a ralenti devant toi,. Le conducteur t'a fait coucou, a klaxonné mais tu ne voyais que la machine. Que pouvait-il bien se passer dans ta tête ? Tu étais décidée à en ramener un à la maison ?
Quand le camion est reparti, tu nous as lâché la main, et tu as marché sans cesse pour le suivre : ta petite main tendue vers le camion, et en réclamant "mmmha ! mmmha ! ". J'étais à la fois amusée et triste pour toi. C'était tellement drôle ! Te voir te déplacer si vite sur tes si petites jambes, décidée, confiante. Tu voulais le camion toi. Et moi, que pouvais-je faire pour toi ? Je te regardais courir après lui, tu l'aurais suivi jusqu'à l'épuisement.


Tu m'impressionnes ma chérie. Tu es têtue, tu tapes et tu cries quand tu es contrariée (très difficile à gérer pour nous !). Mais je sais que c'est ta force. Tu vas au bout des choses.



Et je saurais t'accompagner ma fille. Parce que mon amour est inconditionnel. Parce que pour toi, je suis capable de tout. Parce que pour nous, il n'y a pas de bout du monde.
Message déposé le 16.07.2016 à 16:39 - Commentaires (1235)


Ma première fête des mères
Ce n'est pas aujourd'hui. C'était l'année dernière. Et je pense que l'histoire de ce petit évènement mérite d'être racontée. Je pense que ce sera mon dernier article, car j'aimerais récupérer une version papier et qu'il faut bien s'arrêter un jour.

Mais allez ! Une dernière chronique pour la route !

En mai 2015 donc, le dimanche 31.
Il faut savoir que je ne suis pas hyper attachée aux fêtes en général en dehors de Noël et des anniversaires. J'apprécie une petite attention pour la St Valentin, un petit "Bonne fête Marine" le 20 juillet... mais voilà, je ne fais pas tout un plat de ces moments qui sont comme "rajoutés" dans le calendrier, des prétextes à consommer bien souvent, sans grande valeur historique ou sentimentale pour moi.

Bon, la fête des mamans, c'est quand même pas si mal.

Un petit jour dans l'année de sauter sur l'occasion de remercier sa maman / sa compagne du boulot qu'elle accomplit (non sans peine, mais avec coeur) au fil des jours depuis la naissance de ses chers marmots. Juste une petite attention, mais qui vient du coeur. Pourquoi pas.

Cependant l'an dernier, pour ma première fête des mères, j'avais envie que mon Flo fasse un petit effort. C'est aussi lié au fait que j'en suis arrivée à le supplier de m'offrir un petit cadeau pour la naissance de Maëline (je sais que ce n'est pas obligatoire, mais j'aurais trouvé ça chouette, et comme je savais que ça ne viendrait pas de lui, je lui en ai beaucoup parlé) que j'attends toujours... (ou plutôt que je n'attends plus !). L'idée, c'était que je voulais qu'il "marque le coup" en m'offrant vraiment un petit cadeau qui vienne du coeur, un cadeau mignon, que je pourrais garder et dire fièrement "c'est mon premier cadeau de fête des mères". Pour ne pas être déçue qu'il n'y ai pas pensé, je lui en ai parlé. Lui ai dit que ça rattraperait le cadeau de naissance qu'il ne m'a jamais offert.

Première erreur.

Je lui ai mis la pression. Trop. Trop trop.

En fait, je voulais qu'il me bricole un truc, du genre un petit cadre avec une empreinte à la gouache de la main de la puce. Ou une petite photo de nous trois. Ou je n'en sais rien. Un cadeau SYM-BO-LIQUE.

Deuxième erreur.

Ce mot là l'a rendu totalement nerveux. L'idée de devoir bricoler quelque chose l'a tétanisé. Moi, je pensais juste "ne dépense pas plein d'argent, je veux juste un truc qui reste". Lui a dû se dire "elle s'attend à un truc merveilleux et moi, je sais à peine colorier sans dépasser"...

Je lui parlais régulièrement de mon cadeau, en le taquinant, n'ayant pas bien compris (bouh, la lourdingue !) à quel point ça le stressait. Je sentais bien que ça n'avançait pas des masses, et je n'avais pas envie d'être déçue donc je lui rappelais de temps à autre l'échéance... Pas cool.

Et puis, alors que nous étions sur la route pour rentrer dans nos familles en Bourgogne-Auvergne, le vendredi précédent le fameux jour de ma première fête des mères, il me dit en gros "tu n'auras pas ton cadeau dimanche, je suis désolé".

Je dois vous le dire, je n'ai pas très bien réagi. J'avais fondé beaucoup d'espoirs dans ce jour, et déjà que j'avais senti le coup foireux venir (je vous explique après) et que ma nounou n'avait rien fait de spécial elle non plus... j'étais un peu chagrin et pas de très bonne humeur (j'ai honte).
Donc bon, j'ai un peu boudé, mais la suite des évènements n'a rien arrangé.

Dans la semaine, j'avais bien pressenti qu'un de mes cadeaux allait tourner autour des photos de naissance de la petite que j'adorais. Flo m'avait innocemment demandé où elles se trouvaient sur l'ordinateur (à peine flagrant) et je pensais que c'était pour la nounou. Mais le vendredi, quand je l'ai récupérée chez son assistante maternelle et qu'il n'y avait pas de cadeau (première déception, car même si elle avait 4 mois, j'aurais bien aimé un petit quelque chose), j'ai su que c'était pour son cadeau à lui qu'il avait besoin d'une photo.

Ok.

Du coup, quand il m'annonce que "ça ne sera pas arrivé"... j'en ai conclu qu'il avait commandé quelque chose. Donc, pour moi, qu'il ne s'est pas trop embêté. Mais, ça aurait pu être un chouette agrandissement par exemple... alors, je garde espoir.

Et là, dans la voiture, il me sort "je crois que tu ne vas pas aimé ce que je t'ai choisi, à moi ça m'aurait plu, mais toi, je crois que tu vas être déçue".

Super. Il prépare le terrain. En deux questions et avec ce que je savais déjà, je devine qu'il a craqué pour un cadeau de fête des mères bien cliché, la version moderne du collier de nouilles, je vous le donne en mil : le mug photo. Haha !

Là, la conversation a tourné au vinaigre. Malheureusement, j'ai été un peu dure, lui ai dit que déjà, il n'avait pas trouvé le moyen de me remercier pour la naissance de sa fille et que malgré mes demandes, il n'a pas essayé de me faire vraiment plaisir pour ma première fête des mères. Enfermés dans la voiture pour encore 4h, on a connu une meilleure ambiance !

J'avoue, ça m'a vraiment fait de la peine car j'avais à mon avis besoin de reconnaissance et d'amour et que pour moi, ça passait un peu à travers cet effort qu'il ferait de me faire plaisir.
Et puis bon, je l'avale un peu de travers, mais j'en rigole. Je me moque de lui. Le soir même, on rejoint des amis, et je leur fait deviner le cadeau avec seulement cette phrase et après une minute de réflexion "cadeau cliché avec une photo ??" !! Pas compliqué à trouver.

Je sens bien qu'il culpabilise un peu mais aussi qu'il m'en veut. Je suis trop exigeante. Trop compliquée. Je lui en demande trop.

On en reparle le samedi midi au repas. On marche sur des oeufs, moi avec mes exigences, lui avec sa maladresse. En fin d'après-midi je file chez Ophélie pour rencontrer la petite Juliette. Juste une heure ou deux, à peine le temps de se voir.

Et là, j'ignore qu'un branle-bas de combat se déroule au quartier général (chez ma maman). Nos amis Alex et Jean-Mi proposent des idées de cadeaux pour rattraper le coup, Jean-Mi (informaticien) propose de prendre la main sur notre ordinateur pour récupérer les photos et faire autre chose... Bref.

Je reste dans l'ignorance la plus totale de ce plan de secours jusqu'au lendemain matin.

Je me réveille donc pour ma première fête des mamans. Si je me souviens bien ma poupée a déjà pris son biberon avec sa grand-mère. Je ne sais plus comment ça s'est passé, mais j'ai trouvé sur la table de nuit une petite boîte, bien emballée, pour moi. Je l'ai ouverte, c'était manifestement un bijou.

Et là, j'ai pleuré d'émotion.

Ok, c'était un plan de secours. Je n'en demandais vraiment pas tant. Mais mon chéri m'a offert ce jour là mon premier diamant. Il est minuscule, mais il est incrusté dans un pendentif gravé d'un joli "Maman d'amour".

Un joli bijou, vraiment. Certainement fabriqué en série pour la fête des mères, mais je l'aime d'amour. Je le porte depuis absolument sans interruption. Je l'ai enlevé une fois pour faire une radio. C'est tout.

Alors je dois dire encore une fois : merci mon chéri. Maëline, ton papa a finalement assuré pour ma première fête des mères. (Ok, une bague de fiançailles, ça aurait été l'extase, mais comme je m'attendais à rien.. je sais j'exagère !!).

Et vous savez quoi ? J'ai reçu mon mug après... et je l'adore !

Bonne fête des mamans à toutes !

(et ne me jugez pas trop)
Message déposé le 29.05.2016 à 03:52 - Commentaires (2)


2 ans après...
Une petite réapparition ce jour, deux années jour pour jour après avoir appris ma grossesse, pour vous raconter ma découverte du jour : le 24 mai, c'est la St Maël... on fête donc également les Maëline... Le 24 mai 2014, j'ai appris que j'étais enceinte... Je trouve cette coïncidence incroyablement belle. Et si j'avais su, j'aurais plus vite opté pour ce prénom là !

Sinon, bien sûr, Maëline marche, danse, tape des mains, est belle et heureuse... nous rend fous de bonheur...

Dès que j'y pense, je vous mets un petit cliché.





Message déposé le 24.05.2016 à 23:39 - Commentaires (1)


Notre expérience "couches lavables"

Ca fait des mois que j'ai promis un retour... le voilà.
Dans un article précédent, je vous avais indiqué que nous nous étions équipés de couches lavables de la marque Hamac. Jusqu'à ses 4 mois (en dehors du séjour à la maternité), Maëline n'a porté QUE des Hamac. 100% couches lavables. Puis, au fil du temps, nous sommes passés sur une utilisation "mixte" ... Je vous détaille tout ça.

L'organisation

En théorie, on prépare les couches avant. EN vrai, depuis que j'ai repris le boulot, on les fait presque toujours sur le tas, au moment du change donc, et c'est un poil galère. Pour la nounou, on lui les livre "prêtes à l'emploi". Pour la maintenance de la couche sale, on sépare la culotte de l'insert, on récupère le voile avec popo pour le mettre dans la poubelle, ce qui est bien plus facile depuis la diversification, avec les cacas liquides c'était pas la joie ! L'insert va dans une poubelle à pédale dans lequel on a installé un grand filet de lavage, et la culotte c'est suivant : si sale ou puante, dans le filet avec l'insert, sinon, à sécher (l'été c'est top, on met ça sur le rebord de la fenêtre et elles sont comme propres). Facile et rapide mais maintenant que la pépette est plus grande, je dois bien souvent retourner m'occuper de la logistique couchesque une fois Madame en sécurité en dehors de la table à langer. On fait une machine tous les deux jours.

Les machines

Une tous les deux jours donc, avec les couches (40°, 800tr/min) et les lingettes lavables dans le filet ou sortis du sac spécial qu'on confie à la nounou (on en a deux). Et le reste du linge : bodys, pyjamas, serviettes de toilettes, serviette à langer... bref le linge normal et le linge de bébé. Je mets un peu de Sanytol dans ma machine, même si c'est cracra... J'avoue, ça me laisse un peu le cul entre deux chaises de faire ça... "Je veux que ce soit propre/désinfecté" VS "je ne veux pas que ma fille ait ses fesses collées dans des produits chimiques". Ca ressort propre et parfois un peu taché, mais le soleil blanchi le tout en une après-midi.

Le plus lourd, c'est d'étendre (surtout les lingettes lavables). Puis de ranger... mais ça passe.

EN gros, je pense que tout compris, ça prend entre 2 et 3 minutes de plus max par couche lavable. SOit entre 10 et 15 minutes par jour et donc environ 1h /1h30 par semaine. (30 minutes à étendre, et 1 minutes de plus par change pour la logistique).

Je trouve que pour économiser plusieurs centaines de kilos de déchets (pour moi qui suis en mixte environ 800 kg en moins), je peux passer 4 jours d'une vie (pour une propreté à 2 ans) trèèèès grand max à étendre des couches. Ce n'est que mon avis bien sûr et je ne blâme pas les très nombreux parents qui procèdent classiquement avec des jetables. A côté de ça, je ne me fais pas à manger tous les jours et donc j'achète des barquettes de plats surgelés pour apporter au boulot... Personne n'est parfait.

Ma deuxième motivation, c'est bien l'exposition aux produits chimiques... l'autre jour, notre Love and Green a craquée (miss GROOOOSSE pissouillouse... !!) et merci bien les petites billes de SAP qu'elle avait de collés partout. Beurk.

C'est un peu plus de boulot, même s'il ne faut pas oublier que les couches jetables, il faut quand même les acheter, parfois fouiner pour les promos et les ranger/stocker ...et surtout vider la poubelle !!! Quant à nous, il faut toujours vérifier que nous avons suffisamment de couches pour la journée. Nous tournons avec 7 culottes et c'est un peu juste. Il nous en faudrait deux de plus pour être confort. Côté inserts, ça roule, on a toujours ce qu'il faut car ils sèchent très vite. Les couches aussi d'ailleurs, mais si la princesse nous déroule quatre popos dans la journée... Sachant qu'il y en a toujours une ou deux à laver... pouf ! On risque de se retrouver coincés pour le lendemain.

C'est pour ça qu'on s'est mis aux jetables pour les sorties. Et depuis quelques mois, pour la nuit aussi. Et pour se dépanner. Bref on en utilise de plus en plus... et on n'est satisfaits d'aucune marque en réalité.

Les fuites

Parce que oui, voilà, notre problème avec la princesse... c'est les fuites. On a du mal à passer une journée sans aucune fuite. Du body un peu humide à l'entrejambe à la gigoteuse carrément trempée (+ le pyj + le body donc...), en jetable ou en lavable, même combat. Et du coup, je crois vraiment que notre poupée élimine un max ! C'est vraiment lassant...

Les fesses rouges

Ca nous arrive au niveau des élastiques du Hamac si on réutilise une couche mal rincée... Ou qu'on la laisse trop longtemps sans la changer (toutes les 4h en moyenne). Mais globalement, ça ne dure jamais et je suis sûre que c'est dû aux frottements et non aux produits chimiques (sinon, le doute persisterait...). Nous n'avons pas eu droit à de vrais érythèmes. Cool.

Mon bilan couches lavables en quelques mots le voici :

- Un peu de boulot en plus si on veut être à 100% lavables.
- Des fuites au moment du changement de taille notamment, ou quand il est temps de décrasser les inserts (tous les deux mois).
- Un geste écolo.
- Une manière sûre et saine de faire porter des couches à son petit.
- Un système plutôt économique, même si nous avons nous-mêmes des couches très coûteuses. Mais si on pense qu'elles serviront au(x) suivant(s) et que même après ça, on pourra les revendre, même une somme modique... Nous avons investit jusqu'à présent 850€ (dont 770€ de lavables, reste la dernière taille à acheter soit un maximum de 100€) pour les couches de notre fille.
- C'est trop mimi de voir son petit popotin dans une couche rose flashy !

Notre impression : un peu galère quand même, mais comme les couches jetables ne font guère mieux... Et le sèche-linge que nous n'avons finalement jamais acheté nous faciliterait grandement la vie !

Je suis prête à répondre à vos questions si besoin !

Message déposé le 11.01.2016 à 13:26 - Commentaires (1)


Des nouvelles ...
Ce blog est complètement à l'abandon !

J'ai un peu honte ma chérie mais voilà, quand j'ai du temps, je le passe avec toi ou je fais le ménage (et papa pareil)! haha !

Tu es un petit amour de bébé, souriant, tu sais toujours autant ce que tu veux. Tu te déplaces en rampant depuis cinq semaines environ, peut-être plus même... Tu as envie de te lever tout le temps. Tu cherches toujours plus à gagner en autonomie et n'est pas du tout dans l'imitation : pas de bravo, pas de marionnettes, pas de "maman/papa" ... Mais tu réussis presque à te lever dans le parc seul, tu passes de assis à plat ventre, et l'inverse aussi parfois, tu t'agrippes au parc et te redresses à genoux, tu attrapes les petits cailloux, tu fais demi-tour... Tout ce que toi tu veux, tu fais en sorte d'y arriver. J'aimerais que tu en viennes au langage, mais je crois qu'il va me falloir être patiente.

Tu passes tout juste au 9 mois, tu n'as pas de quenotte, tu manges de tout, et surtout tu voudrais manger comme nous ! Tu préfères boire au verre qu'avec ta tasse d'apprentissage. Parfois tu nous rends fous car tu mets tes mains dans ta cuillère de purée ... puis tu te frottes les yeux... puis tu mets tes doigts dans ta bouche... vive le massacre ! Mais globalement ça se passe bien.

Nous avons organisé une fête de baptême laïque pour toi le week-end dernier et c'était un très beau moment. Tes deux parrains et tous les invités t'ont beaucoup gâtée. Tu as fait ton bébé adorable, comme toujours. Tu t'es endormie dans le lit parapluie posé dans la salle, au milieu du bruit, des gens qui mangeaient et des enfants qui couraient. J'attends les photos de cette superbe journée et j'ai hâte de la revivre en images !

Je vous écris pour les prochains jours (peut-être même pour ce jour) mon retour sur les couches lavables !

Je lis vos blogs, j'essaie, et je suis toujours ravie d'avoir des nouvelles de vous et vos petits bouts !

Message déposé le 18.10.2015 à 11:46 - Commentaires (2)


Comme l'impression de te porter à nouveau ...
Dans la douceur d'une sieste de l'après-midi, je prends le temps de venir écrire ici cette merveilleuse sensation de plénitude. Mon bébé s'étant réveillée seulement 20 minutes après qu'on l'ai couchée je l'ai prise avec moi (je le fais, parfois) pour tenter de prolonger ce moment de repos dont nous avions tous grand besoin. Lovée dans mes bras, tu as mis moins d'une minute à te rendormir ... Et là, si chaude et si douce, ton petit front à portée de mes doux bisous, ton dos contre mon ventre... J'ai cru être enceinte de toi à nouveau. Avec toi en plus. Ma chérie, que de doux instants...

Message déposé le 10.08.2015 à 18:06 - Commentaires (3)


Du retard ...
Sur le blog seulement !

En l'écrivant, je me suis rendu compte que ça pouvait être trompeur !

Le temps file à une vitesse incroyable, et je ne réussis pas à le gérer suffisamment bien pour écrire ... Ca me culpabilise, car j'ai peur d'oublier, mais en même temps, j'essaie de profiter des quelques petites heures que je passe à la maison avec ma Superpoupée... on ne peut pas tout faire !!

La miss fait de grands progrès, grandit bien, dort bien ...
Elle éclate de rires plusieurs fois par jour, adore sa nounou et ses copains de nounous, tient parfaitement sa tête, tient presque assise (elle y arrive même parfois, mais on ne la force pas), attrape ses pieds et tout ce qu'elle trouve d'ailleurs, est extrêmement curieuse, sais ce qu'elle veut, a soif d'apprendre (selon la sage-femme qui nous fait l'haptonomie, très impressionnée apparemment) et ses dents la taquinent... Nous passons d'excellents mais trop peu nombreux moments en famille et la situation avance très bien pour moi. J'ai du travail et des projets, c'est chouette.

J'ai pleins de choses à vous raconter, pleins d'articles à vous écrire mais je n'ai plus le temps. Je publierais prochainement un retour sur l'utilisation de mes couches lavables, ainsi que quelques autres produits de puériculture coup de coeur.

Des réflexions sur mon nouveau grade de maman, et peut-être ma première fête des mères.


Je dois vous laisser, ma fille d'amour se réveille...

A très vite j'espère !
Message déposé le 20.06.2015 à 17:47 - Commentaires (3)


1 an et 1 jour ...
On est aujourd'hui le 25 mai. Hier, 24 mai, cela faisait un an que nous apprenions ta présence dans mon bidon !

J'étais bouleversée par ton arrivée prochaine, joyeuse, excitée, et affolée. Une vraie tempête d'émotions !

En un an, nous avons vu des dizaines de gynécos, sage-femme, infirmières, médecins, pédiatres et autres auxiliaires de puériculture... C'est le côté moins drôle. Et fait de très nombreux examens.

Mais à côté de tout ça, nous avons vécu presque 9 mois, Toi dans Moi, de merveilleux moments de plénitude.

Un bel accouchement, douloureux pendant le travail mais rapide et sans trop de dégâts (mis à part la brèche... ouais quand même !).

Bientôt 4 mois d'allaitement plaisir... car malgré les coups de mou et les déceptions qui ressurgissent, nous passons de délicieux moments l'une contre l'autre.

Et puis tes sourires, tes rires.

Et tes progrès ...

Tu grandis, tu es belle, en bonne santé, curieuse et têtue.

Tu fais de nous des parents comblés.

Quelle aventure, celle de donner la vie...


Message déposé le 25.05.2015 à 14:17 - Commentaires (1)


Cet échec que je traîne...
C'est mon fardeau, et il est bien léger si on le compare à d'autres souffrances. Mais il me pèse. Ma rancœur revient sans prévenir. Mes remords. Mes regrets. J'ai le cœur lourd.

J'ai du mal à regarder en face une maman qui réussit son allaitement. Ca me rappelle un peu plus à chaque fois que moi, je ne le fais pas. Pourquoi je ne me bats pas plus hein ? Je pourrais... j'ai eu tout le loisir de me réinvestir dans cet allaitement. De relancer ma lactation. Je le fais même depuis presque 15 jours, mais pas sérieusement. Et ça ne suffit pas. Forcément. Il faut se discipliner, donner encore plus de soi. Pourquoi je ne le fais pas ? Certaines y arrivent malgré un rythme de vie plus soutenu. Sans compter celles qui continuent malgré les douleurs. Pourquoi je ne sais pas me battre pour avoir ce que je veux ? Pourquoi je ne sais jamais me décider ? Toutes les mamans autour de moi réussissent. Elles sont fières d'elles, et elles peuvent. De quoi puis-je être fière, moi ? Ma fille est formidable mais à 3 mois, je n'y suis pas pour grand chose.

J'en veux tellement à l'autre andouille de m'avoir conseillé n'importe quoi et d'avoir tout gâché. On me répète que ce n'est pas ma faute. Que j'ai fait ce que j'ai pu et que je ne suis pas une mauvaise mère. Que je ferais mieux pour le prochain. Mais ça ne me console pas. Je m'en veux. J'en veux un peu à Flo aussi, car il s'en foutait lui, de l'allaitement. Il trouvait ça compliqué. Quand je disais "je dois tirer mon lait", ça le gonflait. Il voyait tout le temps que j'y passais. Et trouvait ça chronophage pour pas grand chose.

Moi, je veux nourrir ma fille avec mon lait. Je veux lui tendre mon sein. Je veux qu'elle tète. Je veux qu'elle s'endorme contre moi. Ma fille ne s'endort jamais contre moi.

Je veux plus de calins, plus de tendresse entre nous. J'ai tellement de peine ces jours-ci. Ca me revient en pleine face. Je me mets des freins alors que certaines ne se laisseraient pas abattre. Mais voilà, je vais reprendre le travail et je ne m'imagine pas demander à un nouvel employeur du temps pour tirer le lait que je n'ai pas, qui plus est. Je pourrais bien sûr. J'en ai le droit. Mais franchement... c'est pas évident, je ne suis pas en position de force. Je m'imagine déjà tirer un peu mon lait à la main pendant de fausses pauses-pipi dans les toilettes.
J'arrive encore à mettre ma puce au sein 2-3 minutes par-ci par-là. C'est déjà bien mais ce n'est pas toujours le bon moment. Quand elle a trop faim par exemple. Ou pas faim du tout... Mais je préfère tenter de garder encore un peu de lait. Mon objectif, c'était la diversification... Ca va pas être évident.

Je ne sais plus quoi penser, quoi faire. Je ne sais plus comment me consoler. Je n'ai pas envie d'échouer encore. C'est ça qui m'a longtemps empêché de m'y remettre à fond. Mais j'aurais du. J'aurais pu, j'en suis sûre.

Je sais. C'est déjà bien. Je sais.

Je sais, ce n'est pas grave qu'elle boive du lait en poudre ...

Je sais, ma fille va bien.

Je sais, je ne suis pas une mauvaise mère et il ne faut pas culpabiliser.

Mais voilà, je m'en veux quand même. J'en pleure encore régulièrement. J'ai de la peine de ne pas avoir réussi. J'y tenais plus que ce que je croyais. J'ai adoré ça. Je suis triste de ne pas allaiter ma fille. Je pensais que ça irait mais non. Ca me trotte dans la tête sans cesse. Et les images de bébé au sein me font du mal ces derniers jours. J'en suis carrément au point d'avoir du mal à me réjouir pour les mamans qui réussissent. Je suis jalouse.
C'est horrible. Ce n'est pas moi. Ma peine est profonde et me ronge. Je n'y pense pas sans cesse mais je n'arrive clairement pas à tourner la page.

Vivement.

Je me demande si je ne devrais pas en parler à un psy. Franchement. Je dois faire mon deuil. J'ai perdu une relation spéciale et je ne peux pas revenir en arrière.

Tout ça parce qu'une andouille qui n'y connait rien se permet de te donner des conseils.

Je suis certes une hypersensible qui a tendance à se torturer l'esprit. Mais je vous promets... j'ai mal. Et je sens bien que l'écrire ne suffit plus.

Allez... demain est un autre jour...
Message déposé le 15.05.2015 à 23:52 - Commentaires (8)


100 jours ...
Hier... tu avais 100 jours !

Quel beau symbole ! 100 jours de vie à respirer le même air que nous, et depuis le 4 mai, un an d'existence effective... puisque c'est le 4 mai 2014 que tu t'étais nichée dans mon bidon. 1 an c'est énorme. Tu n'as que 3 mois !

Tu es très agréable à vivre. Tu dors bien, et beaucoup, même la journée maintenant. Tu manges plutôt bien. 4 biberons de 195 ml (on aime les demi-doses nous !) en théorie... en pratique c'est souvent un poil moins.

Tu souris toujours à ton réveil.

Tu souris tout le temps, en fait.

Ta bouille est à croquer. Tu es rigolote. Tu me fais rire et sourire sans cesse. Tu m'émerveilles à chaque nouveau petit progrès ... tu cherches toujours ton pouce (ça fait un mois et demi que tu y es !), tu y arrives de mieux en mieux. Tu ris de plus en plus souvent aux éclats et c'est merveilleux. Tu commences à toucher des objets volontairement, et tu as découvert tes pieds il y a peu. Tu discutes avec nous assez souvent. J'adore ça. Tu aimes le son "ou", et tu adores m'entendre chanter des comptines (depuis peu). Tu ne pleures que quand tu as faim. Parfois je te change ta couche, et elle a beau être pleine, tu ne te plains pas. Je te dis alors que tu aurais du me prévenir ... Mais que veux-tu, ça n'a pas l'air de te déranger ! Tu as besoin de t'occuper. Tu adores observer ton monde (et la télé ... hhaaaaa !), surtout du haut des bras de papa et maman. Tu t'agaces régulièrement si nous ne sommes pas debout à te porter. Exemple : on regarde la télé, mais tu t'agites sur nos genoux, on se lève et tu te calmes... Il va falloir rectifier le tir car la période des (mauvaises) habitudes commence !

Tu pèses 5,520kg et mesure 60 cm. Tu suis parfaitement ta courbe, pile au milieu ... Tu as de beaux yeux gris... (bientôt marrons sans aucun doute) et un trou dans ta chevelure à l'arrière de ton crâne très légèrement aplati... Tu fais de si gros dodos !

Tu tiens ta tête désormais, même si c'était déjà presque le cas depuis longtemps. Tu adores être assise bien droite...

Tu es notre rayon de soleil. Tu as ton petit caractère, tu sais ce que tu veux. Mais tu es facile à vivre. Un amour de bébé.

2 copines sont nées. Juliette et Apolline. Dans quelques années, quelques mois mêmes, nous ne verrons presque plus de différences entre vous. C'est génial.

Tu vas chez la nounou en adaptation depuis la semaine dernière. Tout se passe bien à priori. Je n'en doute pas vraiment, car tu es vraiment cool.

Et puis, une grande étape arrive : je vais reprendre le travail. A partir du 18 mai et jusqu'au 31 décembre, pour l'instant. Cela fait 18 mois que je n'ai pas travaillé. Entre temps, nous avons déménagé dans notre maison à nous et t'avons conçu et mise au monde ! Je crains de te voir beaucoup moins et d'être sur la route tout le temps puisque il y a presque 2h de trajets quotidiens. J'ai peur que ce soit dur et que tu me manques. J'angoisse de te laisser 5 jours sur 7. Heureusement tu ne passeras pas tellement de temps chez la nounou mais beaucoup avec nous. Papa travaillant en décalé, tu ne passeras pas plus de 7h par jour (grand max) loin de tes parents, et à même pas 4 mois, c'est très bien comme ça. Soit de 14h30 à 18h30, soit de 6h45 (aïe) à 13h30. Ca va être beaucoup d'organisation pour nous. J'espère que ça va rouler sans trop de difficultés. Et que ça ne perturbera pas trop ton super rythme de sommeil.

Voilà.

100 jours... 101 même... C'est incroyable ce que tu as pu changer nos vies.

Nous sommes fiers de toi petite poupée. Nous t'aimons. Nous nous aimons tous les trois. C'est quand même vraiment beau tout ça...



Et dire que cette photo a déjà presque un mois ...

Message déposé le 11.05.2015 à 01:12 - Commentaires (3)


Ton nom qui n'est pas le mien...
Aujourd'hui, c'est de ça que j'ai envie de parler. Parce que ça m'a toujours taraudé, parce que je t'appelle le moins souvent possible par ton prénom suivi de ton nom ... car tu as le patronyme de ton papa.

Je n'aurais jamais pensé que ça me bouleverserait autant, c'est bête. Ca m'ennuie, c'est sûr, surtout que oui, je voulais me marier. Mais tu es arrivée avant qu'on se décide. Et voilà, à peine sortie de mon ventre que tu appartenais à la famille de ton papa.

Ton nom de famille, qui n'est pas le mien, tourne en boucle dans ma tête. C'est le nom de ton grand-père, celui de ton oncle et de tes cousines. Tu fais partie de leur famille. Et ça me serre le coeur car j'ai l'impression que tu n'es pas tout à fait de la mienne. A force d'écrire ton nom sur les étiquettes de tes vêtements aujourd'hui, suite à un adorable mais logistiquement épuisant don de 10 cartons de vêtements fille du 0 au 5 ans, j'en ai eu les larmes aux yeux.

Et de penser que mon frère lui, donnera le nom de notre famille, celle que nous formions tous les trois, lui, ma maman et moi, à ses enfants, à mes neveux et nièces ... je suis jalouse. Toi, ma propre fille, ma chair et mon sang... tu as le nom de ton papa. C'est un peu injuste.

Nous aurions pu résoudre le problème en donnant nos deux noms. J'aurais peut-être dû quand je vois à quel point ça m'affecte. Alors que je pensais vraiment que je m'en moquerais. Que ma fille serait ma fille car je l'élèverais et que je l'aimerais. Et puis je trouvais ça peu raisonnable, pas pratique. Nos deux noms de famille ne se marient pas très bien. Et puis si un jour, tu devais te marier ma chérie, tu auras la possibilité de garder le nom de ton papa, ton nom de jeune fille, accolé à celui de ton époux. Tu aurais du choisir l'un ou l'autre si on t'avait donné nos deux noms.

Je sais que c'est un peu ridicule. Le lot de beaucoup de mamans. Mais ma mère à moi m'a donné son nom. Et à mon frère aussi. J'ai ma famille à moi maintenant, c'est peut-être ça que j'ai du mal à intégrer. Peut-être parce que l'étape mariage est importante pour moi, au delà de ce que j'aurais pu croire... Je veux la belle journée, je veux promettre et me faire promettre... mais je veux aussi des fondations solides pour notre famille, et le symbole du mariage doit vraiment peser dans mon coeur. Plus lourd encore que ce que j'aurais pu imaginer.

Bref, ma fille chérie, MA fille à moi, j'ai encore un peu de mal avec ton nom qui n'est pas le mien ...
Message déposé le 02.05.2015 à 02:36 - Commentaires (1217)


Parents cool

Haaa ! On pourrait en débattre de la parentalité. Des années, sans jamais être d'accord. Etre un bon père. Etre une bonne mère. Ca ne veut pas dire grand-chose. Elever ses enfants de son mieux, c'est ça, être de bons parents. Ca implique des erreurs, des oublis, des loupés, des concessions... Des "Avant j'avais des principes, maintenant, j'ai des enfants".

Chez nous, être parents nous a beaucoup rapprochés. Je crois que nous avons la même conception, au moins dans les grandes lignes, d'une éducation réussie. Nous avons nos valeurs (et nos principes, haha !), et nous souhaitons les transmettre. Nous avons nos idéaux aussi... mais nous savons que tout ne se passe pas forcément comme on l'avait espéré. Nul n'est besoin de vous détailler ce qui compte pour nous, ce n'est pas tellement le sujet. Surtout que j'apprécie parfois des qualités qu'ont certains enfants de mon entourage sans en faire une priorité d'éducation pour les miens (enfin ... pour l'instant, la mienne).

A mon avis, chacun fait comme il peut et comme il veut. Nous nous sommes toujours mis ça en tête. Et je crois que ça nous aide beaucoup à être cools. On a compris qu'on ne faisait que ce qu'on pouvait. Nous pensons que ça vaut le coup de tout donner pour ses enfants, mais pas de se mettre la pression et de culpabiliser. On fait de notre mieux, et parfois, on lâche un peu prise. Alors, oui, à 3 mois, il arrive que ma fille scotche 5 minutes (c'est déjà tellement ENORME selon mes principes et pour son âge) sur mes genoux devant la télé. Mais pendant ce temps là, je mange un bout. J'avais toujours dit "bouh !!! les écrans, c'est horrible, le moins possible jusqu'à 20 ans ... beurk !". Je comprends, pourquoi c'est salvateur... et aussi pourquoi il ne faut pas en abuser. Ca doit pouvoir rendre notre cerveau tout mou si on utilise mal (et trop) la télé, internet, les consoles... bla bla. Bref. C'était un exemple. Ca m'horripile, ça transgresse mes valeurs, je ne fais pas de mon mieux à ce moment là, mais c'est pour supporter les dix tours de maison bébé au bras qui suivent... Idem avec la tutute. Nous n'en voulions pas. Mais elle en a eu besoin. Alors voilà après avoir bêtement abîmé son petit palais de nouveau-né à force de lui mettre le petit doigt (dans le mauvais sens... je suis naze) dans la bouche, nous avons abdiqué.

L'idée, c'est qu'on ne se met pas la pression. On parle beaucoup. On sait ce qu'on veut et ce qu'on ne tolèrera pas. Et aussi que tout ça peut être bouleversé suivant ce que le destin nous réserve.

Nous sommes des parents assez cools. On ne se prend pas la tête. On essaie de profiter de notre fille, mais aussi de notre vie à nous.

Alors, bon, il y a toujours les choix cruciaux. (Qui a dit que, non, choisir le "bon" faire-part, ce n'est pas crucial ??!). Ceux-là, ils nous font stresser. Mais pour le reste, c'est "au feeling". L'important pour nous, c'est de se renseigner un maximum. Et d'agir en connaissance de cause. Et en fonction des situations. En essayant de rester zen.

Etre parent, c'est comme tous les jobs du monde : ça ne s'apprend vraiment que sur le tas. Il y a la théorie et la pratique. Il y a les "un bébé de un mois dort entre 16h et 20h par jour et doit boire 6 biberons de 120ml ! ". Et une Superpoupée qui dormait déjà 8h par nuit mais pas plus de 3 ou 4h en journée. Et qui ne prenait que 5 biberons. Et prochain Superbébé sera peut-être différent. Il faut savoir s'adapter.

Le revers de la médaille, quand on essaie d'être cools, c'est qu'on craint d'être négligent. Ne pas se préoccuper trop d'un petit rhume. Et au bout d'une semaine, se dire... mince ! Et si ça s'aggravait ? Passer 5h dans le froid et l'humidité, avec un bébé bien couvert, dans la poussette sous son habillage de pluie... et se demander si c'est vraiment raisonnable. Faire dortoir commun avec un chat. Et se dire qu'on prend peut-être un risque. Ne pas réveiller un bébé de 6 semaines alors qu'il lui manque théoriquement 120 ml de lait dans sa journée ... et craindre de l'affamer ou de freiner sa croissance.

Alors voilà, on essaie d'être des parents cool. Soudés. On discute beaucoup. On décide ensemble. On voudrait être zen, car on pense que c'est primordial d'élever un enfant dans un climat serein. On garde nos angoisses de parents pour nous, et on fait confiance à notre Superpoupée. Mais on essaie de ne jamais franchir la limite de la négligence... celle-là même que nous seuls, parents, pouvons établir en notre âme et conscience pour nos enfants.

Aaah, c'est pas évident ma bonne dame !

Message déposé le 27.04.2015 à 16:28 - Commentaires (2)


Quand doit-on s'arrêter... ?

Oui, cela fait un petit moment que je me pose cette question ... Je me régale d'écrire ici, de raconter ma vie et mon amour pour ma fille. J'ai envie qu'elle sache tout ça. Qu'elle ait une trace. Mais jusqu'à quand ? Quand doit-on s'arrêter ?

J'ai moins de temps. Mais toujours l'envie. Et puis je désire parler d'autres choses, ou d'échanger plus directement avec vous. Moins pour ma fille. Ce qui aura donc moins d'intérêt quand je ferais imprimer le blog...
Franchement, je ne sais pas quand je vais m'arrêter... Mais je sens que je devrais conclure ce blog un jour... et peut-être écrire ailleurs ou différemment.

Je tiens un petit carnet pour ma fille (offert par mes amies Ninie, Ju, Lisou et Alex il y a des années). Dedans, j'écris (mal) quand j'ai le temps, ces premières fois, les petites anecdotes... Nous verrons jusqu'à quand je tiendrais, car c'est assez contraignant parfois. Taper sur un clavier, c'est plus rapide, plus propre, et on peut se corriger. Mais ça a peut-être un tantinet moins de charme.
Pour le côté échanges... là, je dirais qu'il faudrait que je crée un vrai blog à moi. Mais je crois que je suis incapable de faire ça techniquement. Et puis entretenir un joli blog, bien ficelé, ça demande du temps et des compétences. J'y pense tout de même.

Quand je relis certains articles, je suis émue, ou surprise parfois. Je sais que j'ai bien fait de tenir ce blog. Raconter ses sensations à vif pour mieux les revivre, et pour les partager. Et puis j'ai reçu du soutien. Beaucoup. Et souvent. C'est vraiment chouette.

La question reste entière, mais voilà, comme à chaque fois qu'un truc me taraude, hop ! J'en parle. Et souvent ça va mieux !

Quand au dossier nounou et boulot, ça suit son cours. Je vous en dirais plus quand j'en saurais plus moi-même.
A très vite.
Message déposé le 24.04.2015 à 17:00 - Commentaires (1)


L'angoisse de la séparation .. bis
Je cherche une nounou depuis ce matin. Il est grand temps. Mais j'ai le coeur serré, la gorge nouée, le ventre retourné.

Je vais devoir la laisser. Confier ma fille, mon amour, à quelqu'un que je connais à peine.

Je me disais que ce serait bien pour elle. De voir un autre univers. Je pense et j'espère que ce sera épanouissant.

Mais je ne verrais plus chacun de ses sourires. Ni toutes ses bouilles d'amour, ses réactions. Elle vivra certaines (toutes ?) de ses premières fois chez sa nounou. Je ne saurais jamais si tout est fait au mieux pour elle.

Bon sang, je n'en ai pas envie. Je veux garder mon bébé auprès de moi. Mais je ne peux pas. Je suis tiraillée entre le besoin de trouver du travail et celui de m'accrocher à ma fille.

Même si sa vie est la sienne, même si j'en ai marre parfois. Elle a besoin de moi, mais aujourd'hui, je sais que c'est moi qui aie besoin d'elle. De la serrer contre moi. De la bisouiller. De la voir sourire. D'essayer de la faire rire. Je suis triste. Mais ça va passer.

C'est tout de même une vilaine épreuve. Je déteste cette vie d'aujourd'hui. Ce besoin d'argent pour vivre et faire vivre nos enfants. Même si on peut se contenter de moins, de peu ... se loger, se nourrir sainement et avoir quelques loisirs... faire des études, se cultiver... tout ça nécessite de gagner sa vie correctement. Et un seul salaire suffit rarement. Surtout quand on a des projets... Je ne vois que le négatif mais ça ira mieux très vite... pas vrai ?

Bref, j'angoisse de me séparer de ma poupée.
Message déposé le 22.04.2015 à 21:21 - Commentaires (6)


Ma plus belle raison de vivre

Ca fait cliché hein ? Je sais. Mais je crois aussi que vous me comprenez, vous, les mamans. C'est évident. Ma fille, c'est ma plus belle raison de vivre. Pas la seule, non, mais la plus belle, la plus grande, la plus forte. Celle qui te fait soulever des montagnes, inverser le cours du temps... ou faire des machines à laver trois fois par jour.

Ma fille, je sais, maintenant que tu es là, que ma vie est un cadeau. Offert par ma propre maman. Ma vie est un cadeau car j'ai des amis en or. Et que j'ai rencontré ton papa, dans cette vie-là. Et que je t'ai donné la vie. Et que tu en profites pleinement. Tu grandis, tu souris... Ma chérie... Pour toi, j'ai envie de laisser pousser mes ailes. De faire plus, de faire mieux. De faire au moins de mon mieux. Pour toi, et seulement pour toi.

Maëline, tu es ma plus belle raison de vivre. Pas la seule. Mais la plus belle. La plus belle.


Message déposé le 16.04.2015 à 02:47 - Commentaires (6)


Celle qui arrive et celui qui va partir ...


Aujourd'hui est un jour particulier.

Aujourd'hui, j'ai appris qu'une jolie petite fille était sur le point de naître.

Aujourd'hui, j'ai appris qu'un joli petit garçon était sur le point de mourir.

Ces nouvelles sont de celles qui changent notre journée, à nous. Mais qui change la vie entière de leurs parents.

Je n'ai pas de mots pour dire à quel point j'ai été heureuse. Et puis bouleversée. Mon cœur a fait des bonds. Puis est tombé au fond de mon estomac.

J'attends la jolie petite fille. Et je souhaite une fin paisible au joli petit garçon.

Et une vie heureuse à eux deux. La plus longue et douce possible.
Message déposé le 14.04.2015 à 17:44 - Commentaires (1)


Choisir pour toi ... ce dilemme de parents...

Avant, je redoutais d'être maman à cause de la peur. Ce poids de l'inquiétude qui repose sur nous, parents, à chaque instant de la vie... Certains sont plus stressés que d'autres, mais personnellement, je dois vraiment lutter contre moi-même pour ne pas vérifier toutes les deux minutes que ma fille respire toujours bien pendant son sommeil ... je m'en sors bien. Et mon Flo aussi. On gère notre angoisse et j'en suis assez fière.

Mais voilà, il y avait un aspect de la vie de parents que j'avais mal appréhendé ... celui des choix. Oui, on a une petite vie entre les mains. On doit la soigner, la faire grandir ... Ceci implique que nous devons tout décider pour nos enfants, au moins jusqu'à ce qu'ils soient capables de donner leur avis. Pour certaines choses, ça va vite ! Quand Maëline veut ou ne veut plus de son biberon, on est vite au courant !!

Mais, toujours en galère pour désigner un parrain et une marraine et après avoir hésité entre 7 modèles de faire-part différents... sans compter le prénom, qui nous a laissé indécis pendant 8 mois ... Voilà. Je me rends compte.

Je voudrais que tout soit parfait pour elle.

Et donc, je dois faire des choix.

Le plus dur d'entre tous a bien entendu été l'arrêt de l'allaitement au sein. Mais il y a aussi les vaccins, bientôt la nounou ... et tant d'autres vont venir...

C'est ça faire de son mieux. C'est choisir. Je déteste choisir. Je suis nulle en choix. Indécise. J'aime tout, parfois je n'aime rien ... j'ai toujours besoin de bien connaître toutes les options... Une angoisse de plus finalement !

Heureusement que nous sommes deux. Chapeau encore à ma propre maman, et à tous les parents solo, qui, en plus d'assumer stress, fatigue mais aussi bien souvent finances seuls... ils choisissent seuls. Je suis bienheureuse de pouvoir me reposer sur l'avis de mon homme, de décider ensemble. C'est déculpabilisant.

Je vais donc apprendre à choisir, de plus en plus vite, et j'espère de mieux en mieux. A me décider.

On apprend beaucoup en devenant maman.
Message déposé le 10.04.2015 à 11:43 - Commentaires (3)


La chat (pas la lessive) : une partie 3 nécessaire

Je ne ressens pas le besoin de me justifier. Peut-être un peu. Mais surtout, j'ai envie d'expliquer mieux. Mon point de vue. Mais aussi ce que l'on vit, et donc, la réalité. La vraie.

"Les chats étouffent les bébés"

Idée reçue n°1. Je ne nie pas que, peut-être, ça peut arriver. Même (et surtout) sans faire exprès.

Ce que j'en pense

Ca nous a beaucoup inquiété pendant la grossesse. J'ai bien lu et on m'a bien dit qu'il n'y avait pas de cas recensés. Pour autant, il est conseillé de ne pas laisser l'accès de la chambre de bébé au chat de la maison. C'est sûr, c'est le plus prudent. En agissant ainsi, on a l'esprit tranquille. Sauf que notre chat, comme une majorité d'autre, n'aiment pas les interdits, les pièces secrètes et les contrariétés. Chaque pièce qui lui a été interdite (cause travaux), il a finit par s'y jeter en courant dès qu'on en entrouvrait la porte. A partir du moment où il a eu son temps d'exploration libre dans la pièce en question, plus ou moins long, il ne s'y intéresse généralement plus. Et un chat ça se faufile. Honnêtement, j'aurais eu peur de l'enfermer dans la chambre de la petite sans m'en rendre compte. Et du coup, sans aucune connaissance pour lui de ce qui s'y passe et de ce qu'il peut faire ou non. Bref, je ne pense pas que j'aurais tellement gagné en tranquillité d'esprit.

Ce que je fais

Rappelons les contraintes spéciales que nous avons chez nous. Litière et gamelle dans notre chambre. Ca changera un jour, mais pour l'instant, c'est trop compliqué, on ne peut pas faire autrement. Cherche pas, pas possible. DONC, la solution pour que Maëline soit hors de portée du chat la nuit aurait été de la laisser dormir seule dans sa chambre dès le départ. Possible. Mais pas envie. Ou de vendre le chat. Haha. Et, on nous a conseillé de garder notre fille avec nous pour prévenir la mort subite du nourrisson jusqu'à 6 mois (3 mois, c'est déjà pas mal dixit la sage-femme). Nous voulions mettre une moustiquaire ou même un filet pour recouvrir le lit de la petite. Mais c'était inefficace, trop souple, le chat aurait pu vouloir sauter dessus et s'enfoncer... pire que tout !

Donc, la porte du "dortoir" est toujours ouverte. En journée, le chat est en bas avec moi sur son arbre à chat. La première semaine, il dormait dans un fauteuil dans la chambre. On montait régulièrement vérifier que tout allait bien. La nuit, Superchat dort soit sur son arbre, soit sur notre lit, et finit sa nuit sur le confortable matelas à langer (je vous en parle bientôt) dans la salle de bain (Ophélie, n'imagine pas les poils...). Les premières nuits, on a beaucoup veillé. Mais il ne s'en approche pas. Il s'est intéressé à elle seulement pendant la sieste. Parce qu'il s'ennuyait ou qu'il avait envie d'en savoir plus sur cette petite bête.

Nous veillons beaucoup car on ne sait pas ce qu'il a dans la tête. C'est clair, c'est un animal (mais avec les humains, c'est tout à fait pareil, on ne peut pas savoir ce qui peut arriver... il y a bien des nounous qui pètent les plombs par exemple... alors qu'elles avaient l'air tout à fait équilibrées.). Mais on ne fait pas peser sur lui de stress ou autre. Justement, on risquerait de lui faire vivre des situations anxiogènes et donc accidentogènes.

"Les bébés sentent le lait, les chats le sentent"

Idée reçue n°2. Je ne sais pas. Possible.

Ce que j'en pense

Je ne suis pas un chat mais je ne trouve pas que ma fille sente le lait. Si elle sentait tant que ça, il la croquerait carrément non ? Parce que bon, je peux vous le dire, n'importe quel gâteau qui contient un produit laitier l'intéresse plutôt deux fois qu'une. Et il déchire les emballages avec ses dents pour les bouffer. Ce que j'en pense, c'est que c'est un mythe.

La réalité

Superchat est un pot de colle envahissant qui a besoin de toute notre attention. Parfois, quand je donne le bib, il s'approche de Maëline. Elle a du lait qui coule à la commissure des lèvres. Ou elle en a sur ses vêtements, sur son visage aussi, quelques gouttes, si je l'ai malencontreusement arrosée en retournant le bib trop vite. Mais lui, ça ne l'intéresse pas. Il la renifle, vraiment. Et j'ai justement vu venir le moment ou il allait lui lécher les joues... beurk beurk. Mais je lui laisse toujours le bénéfice du doute. Et lui, ça ne lui affole visiblement pas les papilles. Par contre, il réclame des câlins comme vous avez pu le voir sur les photos. (Ophélie, n'imagine pas les poils... bis). Mais il n'est pas attiré par son odeur de lait...

Les chats griffent les bébés

Là, ce n'est pas une idée reçue. C'est un vrai comportement de chat possible.

Ce que j'en pense

Méfiance. C'est clair qu'un accident est vite arrivé. Des chats qui défigurent les enfants ou leur sautent dessus, ça j'en ai déjà entendu parler pour de vrai. Un animal reste imprévisible. Mais, on sait aussi que ça dépend beaucoup de leur équilibre et de leur éducation. Et puis, ce sont aussi les risques de la vie. Pour exemple, ma maman à moi est tombé de son berceau quand elle était petite... c'est ma tante, sa grande sœur de deux ans, qui l'a faite tomber. Tous les accidents sont possibles. Ce qui est essentiel, c'est de le savoir, et de les prévenir au maximum.

Ce que je fais

Je laisse Superchat découvrir Superpoupée à son rythme. Je suis toujours là quand il s'approche d'elle. Et systématiquement, il la renifle quelques secondes, frotte une fois de temps à autre sa petite tête contre sa petite main ... et voilà. Il faudra se méfier plus tard, quand elle commencera à le taquiner. Cela dit, quand elle sera en âge de comprendre, si elle se prend un coup de patte parce qu'elle l'embête, elle l'aura bien mérité... un animal n'est pas un jouet. Mais je pense vraiment qu'il ne lui fera jamais de mal. De la même manière qu'un chien qui chasse (voire tue) tous les chats qui traversent son jardin ne touche pas au chat de la maison parce qu'il sait qu'il fait partie de la famille. Et puis concernant Superchat... je lui coupe les griffes ! Ca évite les petits accrocs involontaires et ça limite les dégâts au cas où ... et surtout sur mes fauteuils !

Les chats foutent des poils partout

Vrai. Superchat n'est pas le pire animal looser de poils que j'ai connu. Mais quand même c'est casse-pieds.

Ce que je sais

C'est chiant. Ca fait un peu crade. Mais ça prévient des allergies d'avoir un animal à ses côtés dès le début de sa vie. Ouf, ma fille n'a pas des poils de chat sur ses pyjamas (et parfois même ses bavoirs) pour rien.

Ce que je fais

Je nettoie. Je dépoile à grand coup de brosse collante. Et je prends sur moi. Héhé.


Je voudrais conclure, en disant qu'avec cet article, je ne vise personne en particulier. J'ai voulu expliquer ce que je savais, et ce que je vis au quotidien. Merci (sincèrement) à toutes celles qui ont commenté les articles précédents. La quasi-unanimité me soutient dans mon choix même si certaines d'entre vous m'incitent à la méfiance, je sais que c'est bienveillant (sauf quand on me traite d'inconsciente). Je voudrais rajouter que je ne souhaite pas prendre de risque pour mon bébé, et que je n'agirais pas ainsi avec mon Superchat si je pensais que ça pouvait être dangereux. Chacune d'entre nous à une échelle de risque qu'elle prend en compte et sur laquelle elle se base pour agir. Par exemple, je sais que de nombreuses femmes enceintes continuent à manger normalement pendant la grossesse, même si elles ne sont pas immunisées contre la toxoplasmose. Un peu de foie gras pour noël, un morceau de saucisson à l'apéro... Quand on sait qu'en moyenne 600 femmes par an contractent la toxoplasmose pendant leur grossesse (pour près de 800 000 naissances)... Je ne crois pas que soient recensés autant d'accidents de chats qui étouffent des bébés, sinon, on en entendrait parler à mon avis !! Surtout quand on sait que plus de 10 millions de chats vivent dans nos foyers français.

Donc voilà, chacune prends les risques qu'elles jugent acceptables. Je ne lance pas de cailloux sur les nanas qui me disent qu'elles ont bouffé du foie gras à noël alors qu'elles étaient enceintes. Et je comprends complètement l'argument "je ne l'ai jamais attrapé jusqu'à présent". Aucune mère ne veut de mal à son enfant. On fait comme on peut, comme on pense être le mieux. Le plus facile et tolérable pour nous. En toute conscience.


Petit aparté : merci aussi à celles qui m'ont raconté leurs anecdotes félines ! Ca m'a bien fait marrer parfois !


Message déposé le 07.04.2015 à 11:31 - Commentaires (5)


Le chat (pas la lessive) 2
Je t'ai laissé il y a deux jours sur notre organisation un peu spéciale : nous dormons tous ensemble, parents-bébé-chat. Malgré la petite crainte au fond de nous, nous avons décidé de penser que non, notre chat n'étouffera pas notre bébé. Même s'il faut rester vigilant.

ET donc ?

Déjà, Superchat ne s'est pas occupé de Superpoupée du tout les quatre premiers jours. Il partait en cours de nuit car je me levais trop souvent à son goût. Je me réveillais pour vérifier qu'il ne s'était pas glissé dans le lit de ma fille... mais non, en général, il restait collé à nous. Idem pendant la sieste, quand il montait les escaliers, on le suivait quelques minutes après... et il était toujours le nez dans sa gamelle... ou dans une autre pièce.
Puis, en même temps que sa curiosité grandissait, il a commencé à se rapprocher et à s'intéresser à elle. Et comme il en avait un peu peur ("c'est kôa c'te bête ?"), il préférait attendre qu'elle dorme. Un matin, je l'ai vu tenter de toucher sa petite main avec sa patte à travers les barreaux du lit. Il donnait des petits coups de patte, griffes rentrées. Et donc, un après-midi, j'ai entendu Maëline piouner un peu. Pas pleurer vraiment juste un peu râler en fait. Je suis montée, et j'ai vu Superchat couché sur notre lit, juste à côté de la poupée ... Je l'ai soupçonné de s'amuser un peu. Je redescends. Re-chioune. Re-monte. Re-Superchat... en flagrant délit de touchage de bébé avec sa patte ! Je ne me fâche pas. Il ne lui veut pas de mal. Ca m'agace, forcément, mais je lui dis gentiment de ne pas embêter Superpoupée. Et je le descends avec moi.
C'est arrivé à nouveau deux ou trois fois.

Et puis, au bout d'une dizaine de jour, il montait occasionnellement dans son lit pour la renifler. La plupart du temps, il en ressortait et revenait avec nous. Mais il lui arrive désormais de se coucher à ses pieds (vu trois fois je crois). Je ne le laisse pas. Mais je ne m'excite pas comme une sauvage. Je ne veux pas lui faire peur. Il ne se couche pas vraiment sur elle. Mardi matin, il était en boule à ses pieds, la tête posée dans l'aine de Superpoupée. J'imagine que ça ne l'a pas gênée, et qu'il n'était pas trop lourd pour elle, car elle n'a rien dit. Mais, je lui ai quand même demandé de sortir. Je ne veux pas qu'il s'habitue trop tôt à dormir avec elle. J'ai de la marge. Il y va si rarement...

En conclusion, nous partons du principe qu'il ne faut ni stresser, ni interdire (parce que ça stresse). Superchat fait doucement la connaissance de Superpoupée et tout se passe bien. Parfois, elle le voit passer. Elle sourit ou reste indifférente. Lui la chatouille avec sa queue ou ses moustaches quand il s'approche de nous ou d'elle. Il lui est arrivé d'aller la voir quand elle pleurait, parce que je tardais trop à arriver. D'ailleurs, il m'a fait douter, un jour. Elle était dans son cosy, nous étions prêtes à partir, et elle n'était pas contente du tout. Elle grognait en quelques sortes, et je ne l'avais jamais entendue faire ça aussi longtemps. Watson a finit par s'approcher d'elle et la renifler. Du coup, au vu de sa réaction j'ai eu peur qu'elle ait un problème. Il s'intéresse tellement peu à elle et à ses cris/pleurs, que là ... Mais non, elle râlait, voilà tout. Watson gère sa jalousie comme il peut, mais n'est pas angoissé. Il s'est bien habitué à elle, et n'a pas changé ses habitudes. Et nous non plus.



Cinquième jours à la maison... toujours en robe de chambre rose (avec une sale tête que tu ne vois pas, merci Superchat) ... "Si j'ai décidé que je voulais un calin, je l'aurais !! na !)


Message déposé le 03.04.2015 à 10:55 - Commentaires (1190)


Le chat (pas la lessive)
Il y a quelques temps de ça, alors que j'étais toujours enceinte, je vous ai fait part, dans mon article "Chat matou l'air d'être une arnaque ce gros bidou", de mes inquiétudes concernant l'arrivée de Superpoupée dans la vie de Superchat ... Deux mois après, je vous raconte un peu comment ça se passe...

Problématique n°1 : Va-t-il falloir se séparer du chat parce qu'il va sauter sur le bébé comme un sauvage à chaque fois qu'il va le voir ?

Non. Nous n'avions absolument JAMAIS envisagé de nous séparer de Watson. Ni eu vraiment peur qu'il lui saute dessus. Watson a senti Maëline dès son retour de la maternité, une vingtaine de minute après notre retour. Nous avons allongé Superpoupée sur notre lit, et Watson s'en ai approché pour la renifler, vu qu'elle dormait ("ça a pas l'air si dangereux que ça ce truc..."). Il lui a chatouillé le visage avec ses moustaches... elle a bougé son bras... il a sursauté ! Trop rigolo (et immortalisé au caméscope). Evidemment, nous étions autour d'eux. Evidemment, si on veut être tout à fait objectif, ça aurait pu être dangereux... On ne connaît jamais les réactions d'un animal à l'avance. Mais nous faisions confiance à notre matou. (et nous lui avions coupé ses griffes !)

Depuis, il s'en approche rarement, seulement quand il en a envie, ou quand il veut être près de nous malgré la présence de Superpoupée dans nos bras. Il frotte à l'occasion sa petite tête contre ses mains. C'est absolument adorable.

Problématique n°2 : La santé mentale du chat ... jalousie quand tu nous tiens !

Oui. Là, clairement, on s'attendait à ce qu'il soit jaloux. C'est notre premier bébé. Il nous colle franchement (moi d'autant plus), et là ben... on a moins de temps pour lui. Déjà, il faut savoir que pour lui, me voir rentrer de la maternité a été un soulagement. Pourtant, nous sommes déjà partis plusieurs jours sans lui. Pourtant, Flo n'a passé qu'une seule journée complète à la maternité sans retour à la maison. Pourtant, je n'ai jamais su s'il comprenait que j'étais enceinte. MAIS LA... je ne l'avais jamais vu dans cet état. Son poil tout vilain, légèrement amaigri, yeux tristes... Pas en forme quoi ! En trois jours, il a été remis d'aplomb, "mieux vaut que ma maman soit là, même si elle doit se farcir ce machin rose dans les bras tout le temps ". Et donc, il continue à me coller. Dès que j'ai trois minutes seule, il débarque sur moi. Encore plus en ce moment (le changement d'heure ???). Et parfois, quand il a décidé que c'était SON TOUR d'avoir un calin, il se pose sur moi... Il fait relativement attention (mais de moins en moins) à ne pas écraser Superpoupée. Mais aucune négociation n'est possible. Il s'impose, et comme j'ai Maëline dans les bras, je ne peux que difficilement le virer... hum. Ca donne des situations comme ci-dessous !

Bref, il est jaloux, mais ça se gère.

Problématique n°3 : Les poils de Superchat

Loose. Clairement, c'est assez tragique. Mais ça aussi, je le savais. En plus, il se couche sur le matelas à langer. Loose again. Et encore, j'ai un chat qui ne perd pas troooop ses poils. Dès qu'il se pose sur les affaires de la petite, je retrouve des poils de matou sur ma fille. Il paraît que c'est une bonne prévention contre les allergies. Ma foi. Et puis non, franchement, j'exagère un peu. Ce n'est pas si horrible. Mais, à toi, chère maman maniaque (qui, du coup, n'a certainement pas d'animal qui perd ses poils à l'intérieur de ta maison) passe ton chemin ... chat et bébé, ça peut t'irriter.

Problématique n°4 : le sommeil ... oulàlà !

Attention, tu vas penser que nous sommes négligents, voire cinglés... Tu veux savoir comment nous gérons le sommeil de tout ce petit monde ? On fait dortoir commun.

Au retour de la maternité, nous n'avons pas fermé la porte de notre chambre alors que le lit de notre fille s'y trouve. Watson dormait dans mes bras une partie de la nuit avant la naissance de Maëline... et nous avons décidé de nous dire "on verra bien". De plus Superchat a toujours sa gamelle et une de ses litières dans notre chambre (et oui, c'est toujours sioupère ! ironie inside).

Et comment ça se passe ?

Tu le sauras bientôt !

(premier matin à la maison... ne juge ni ma tête, ni ma robe de chambre rose, merci).

Message déposé le 01.04.2015 à 16:38 - Commentaires (1215)


Ton papa et toi
Aujourd'hui, ma toute petite poupée, tu as deux mois... Tu nous combles de bonheur, papa et moi et j'ai justement choisi ce jour un peu spécial pour te parler de la jolie relation que tu as avec ton papa.

Tout d'abord, il faut le dire, c'est un papa fier de sa fille. Il t'aime tant... je ne saurais jamais dire combien ni comment, mais ça me fait fondre. Il te trouve belle, et grande, et bien portante, et éveillée et... presque parfaite finalement ! Il souhaite toujours faire au mieux pour toi, même si, lui aussi, en a parfois marre quand tu fais n'importe quoi avec ton biberon (oui, ça, ça l'énerve) et râle un peu sur toi. Il est soulagé de savoir que tu vas bien, à chaque visite chez le docteur, à chaque examen... et à chaque fois qu'il s'approche de toi pour vérifier que tu respires bien dans ton sommeil. Il te fait des grimaces et te chante des chansons pour te faire sourire, car il ne s'en lasse pas, de voir ton adorable bouille fendue par la gaieté. Il te berce et c'était lui le meilleur pour te passer tes coliques en te baladant dans la maternité ou en te frottant le ventre. Encore maintenant, on ne fait pas meilleur masseur de bidon que lui ! Il adore pousser ta poussette... bon là, je crois que tu n'y es pour rien ma chérie, même à vide, il l'adore... Il change tes couches... mais évite celles qui sont un peu trop remplies si tu vois ce que je veux dire ! Il me soutient parfois en restant dans la salle de bain avec moi ! Il lave ton linge, te donne ton biberon, balance ton transat... C'est bien simple, il n'y a rien qu'il ne ferait pas pour toi, je crois... J'essaie de filmer, de prendre des photos, d'immortaliser... Mais je n'aurais jamais tout... Et je profite en live aussi... vous êtes si beaux tous les deux...

Quant à toi ma poupée... la poupée à ton papa... Tu l'aimes énormément, ton papa. Tu as toujours aimé être avec lui, mais depuis dix jours, tu le reconnais "pour de vrai". Tu lui souris tout le temps, on voit bien que tu le regardes différemment... pour son plus grand bonheur.
Mes amours...

Et puis, à ma demande, mais quand même, l'attention est très belle, papa, il a écrit ça pour toi, pour nous...


"Pour ta naissance, le temps était comme suspendu. Tu es sortie, si fragile et si belle à la fois. Tes petits yeux ouverts bien en grand et ta petite bouche ouverte en cœur. Tu ne voulais qu'une chose : téter le sein de ta maman. Et nous, avec ta mère, on se regardait et on se demandait vraiment comment on avait fait pour faire quelque chose de si joli. On ne va pas se mentir, t'as pas les parents les plus beaux du monde, par contre, tu as des parents qui t'aiment et qui prendront soin de toi pour le restant de ta vie. Nous ferons le mieux du monde pour toi, et j'espère que tu nous pardonneras, car nous ne seront pas parfaits... on t'apportera juste tout notre amour.

Tu es restée quelques temps blottie sur ta maman. Moi, je te regardais, ne sachant pas quoi faire... Te prendre ? Te toucher ? Au final, je n'ai rien fait, et je t'ai regardé. Aucune émotion précise, comme si je ne ressentais rien, mais au fond, j'étais le papa le plus heureux du monde. Je t'avais, toi, le fruit de notre amour à maman et à moi, pour partager notre vie.

Ta maman parlons-en ! Le jour de l'accouchement, elle a été héroïque ! Elle n'a pas dormi (ou très peu) pendant 48h et elle a souffert pendant 7h avant d'être enfin soulagée par la miraculeuse péridurale. Et là, au moment de ta sortie, elle n'a jamais été aussi belle ! Elle était fraîche comme jamais, ton arrivée n'a même pas marqué son visage. Tu sais ce qu'elle voulait par dessus tout ? Elle voulait manger, la pauvre, et elle a du attendre encore 2h, une fois remontée dans la chambre, pour soulager sa faim et sa soif sans risquer de tout rendre à cause de la péridurale. Toi, entre temps, tu ne t'es pas laissée abattre ! Tu es restée 20 minutes à manger comme un petit glouton les seins de ta maman, mais on ne t'a pas ménagée non plus. Les premiers soins, la première pesée, et aussi ton premier shampooing (tout ça immortalisé au caméscope). Et pour finir, on t'a mis ton petit pyjama de naissance, emballé avec soin par ta maman (ce qui a fait un très bel effet auprès de l'équipe soignante).

Si je devais résumer ce jour en quelques mots je dirais ... émotion, changement, nouvelle vie à trois, amour... et bonheur "


Et moi, si je devais conclure, je devrais vous avouer que j'ai pleuré quand j'ai lu ça, évidemment. Et que je suis fière de ce que nous sommes tous les trois.
Mes amours... je vous aime.


Message déposé le 30.03.2015 à 12:00 - Commentaires (5)


L'accouchement... ce que je ne vous ai pas dit !
Et oui, malgré quatre loooongs articles, j'ai quelques anecdotes qui me sont revenues avec le temps... je complèterais peut-être mais voilà ce que je ne vous ai pas dit...

- Notre sage-femme libérale (Valérie) nous a envoyé un texto le jeudi matin (donc au moment de l'arrivée à la maternité pour le déclenchement) qui disait "Haut les coeurs ! Avec vous !" ... Si ça, c'est pas de la conscience professionnelle ? !

- Papa a averti Mamita que ton arrivée était imminente une fois la péri posée.

- La sage-femme de la nuit (qui, après réflexion, ne s'appelait pas Josiane ! Oups), alors que j'étais dilatée à environ 6, m'a demandé de ne pas dire de gros mots alors que je lâchais quelque chose comme "put*** de m****" pendant une contraction. Je lui ai dit que j'étais désolée, et que je n'étais pas vulgaire d'habitude. Elle m'a répondu que ce n'était pas la première fois qu'elle entendait ça cette nuit-là. Et quand j'ai recommencé, elle m'a houspillée à nouveau ! J'étais comme une gosse, et j'ai boudé auprès de Flo, en lui disant "j'ai même pas le droit de dire des gros-mots alors que j'en bave hein..." (cela dit, pas très compréhensive la sage-femme)

- Flo a pris Maëline en peau à peau une quinzaine de minutes après la première tétée et elle lui as pincé le torse en essayant de le téter lui aussi ... il a crié "Ah ! Nan Maëline !" ... Pauvre Papa !

- Il était trop fière de m'annoncer le poids de notre fille :"Alors à ton avis ? Combien elle pèse ???" (je ne sais plus ce que j'ai estimé, mais je n'étais pas loin) 2,965kg ! Et oui, pas si crevette que ça !

- Flo a bien failli m'étouffer plusieurs fois en me donnant de l'eau avec le brumisateur... Il se mettait trop loin ! Après m'être servi moi-même (oui, je "buvais" au brumisateur), je lui ai quand même montré pour qu'il soit apte à le faire pendant l'expulsion... je ne me souviens plus, mais je crois que j'ai eu besoin d'une gorgée ou deux durant ce temps là. Et d'ailleurs, je me suis rendue compte un mois plus tard que j'avais du oublier ce fameux pschit à eau magique en salle d'accouchement !

- J'ai demandé à mon Flo de me tenir la tête pendant que je poussais... Je ne sais pas si ça m'a aidé vraiment, je ne m'en souviens presque pas d'ailleurs, mais sur le moment, je me suis dit que c'était une bonne idée... (et je sais qu'il a du abandonner sa tâche au moins une fois, parce que l'auxiliaire lui a dit "Monsieur !! Tenez lui la tête"... héhé !)

- En me réveillant de la péridurale (vers 12h30), mes jambes, mes bras, mon torse... m'ont pas mal démangé. C'était bizarre.

- Juste avant de s'installer pour la dernière ligne droite, soulagée par la péridurale, je ne pensais qu'à boire et à manger.

- Le CD que j'ai apporté ne m'a pas servi. Personne ne m'a proposé de mettre de la musique, d'ailleurs.

- L'anesthésiste m'a demandé ma taille juste avant de me piquer. Et quelques secondes après, il m'a dit "Ca va". Je lui ai répondu "ouiiii..." d'un air rassurant. On m'a tellement ennuyée avec la taille de ma fille que je positive la mienne. Mais en fait, il me demandait si je me sentais bien !! J'avais rien compris, et du coup, c'était un peu décalé comme "conversation" !

- Chantal, la sage-femme qui m'a accouché a discuté siège auto avec nous pendant ses petits travaux de couture (c'est long d'ailleurs !). Et elle a bien conseillé à Flo de tout installer avant le jour du retour, car les parents sont souvent un peu désemparés face à la complexité de ce genre d'engin. Je me suis retenue, car je l'ai moi-même tanné pendant quinze jours pour qu'ils s'en occupe et que ce n'était toujours pas fait... On était à 2 doigts de la scène de ménage sur la table d'accouchement !

- Je n'ai pas de photo de toi et moi sur la table de naissance ma chérie. Seulement de mon sein et toi. Nos tous premiers instants ne sont pas immortalisés. Sniff.
Mais j'ai bien négocié ... et je vais remplacé cette photo (le regard de papa donc...) par quelques petits mots de papa sur ce qu'il a ressenti en nous voyant, à ce moment là. Je ne regrette plus ma photo... les émotions sont bien plus intenses en lisant ce qu'il a écrit...

A venir très vite donc, un article intitulé "Ton papa et toi".

Message déposé le 29.03.2015 à 18:19 - Commentaires (2)


"Profitez !"
J'entends ça tout le temps. Et ce, depuis le début de ma grossesse. Il faut profiter avant que... En somme, profiter de l'instant présent, "carpe diem" etc...

C'est vrai.

Mais.

Qu'est-ce que ça veut dire finalement ?

Parce que moi, la grossesse, j'en ai profité c'est sûr. C'était super. Pas de maux, pas de bobos. Boostée aux hormones, une petite vie au creux de mon ventre, comment ne pas se réjouir ? Rêver, imaginer, se caresser le ventre...

Malgré tout, j'ai eu mes peurs, mes grandes angoisses même, et les désagréments de la fin... l'hyper-surveillance et les examens douloureux notamment. Il faut profiter de ça aussi ? Et pour les mamans malades, vomissantes et trainantes... il faut profiter ? Ca devient beaucoup plus compliqué je pense !

Alors, oui, on a le droit de se plaindre. La grossesse est une période magique... mais pas pour tout le monde, et pas forcément à chaque instant. C'est souvent positif quand quelqu'un vous dit de profiter. C'est un conseil bienveillant pour tenter de nous faire relativiser. Mais parfois, c'est un peu sous-entendu "ne te plains pas, tu es enceinte, tu as de la chance, tais-toi !". Nostalgie ou rancœur... je ne sais pas ce qui pousse ce genre de "tu devrais en profiter". Mais il ne faut pas oublier qu'il arrive que ce soit difficile.

Depuis que ma poupée est née, j'entends encore plus souvent "Profites-en ! Ca passe tellement vite !!". Et là encore, je ne peux qu'approuver. Le temps file à une vitesse vertigineuse.

Il y a quelques semaines, elle piounait un peu, et j'écrivais un article pour le blog (celui sur l'allaitement je crois). Je l'ai posée dans son transat, et le balançait du bout du pied, sans la regarder. J'ai alors eu un flash, un grand fond de culpabilité ... "Profite Marine !".

Et puis, j'ai pensé... "Oui, mais ça veut dire quoi ?". Dois-je l'avoir toujours collée à moi, dois-je la câliner sans cesse, la regarder sans cesse ? Je dirais bien oui. Surtout que j'adore ça.

Mais je n'ai pas fait un enfant pour moi.

Je la berce, la prends dans mes bras, la laisse faire la sieste sur mon ventre. Avant-hier matin, à 7h, après 5h de sommeil (je me suis couchée tard), je me suis levée car elle pleurait. L'ai emmenée dans la salle de bain. D'habitude, je la pose machinalement sur son matelas à langer. Mais là, elle s'est blottie contre moi, et je l'ai gardée un peu. Mon cerveau m'a soufflé "profite". C'était si bon. Puis, j'ai changé sa couche, et j'essaie en général de faire vite pour qu'elle ne réclame pas son biberon en pleurant (rapport à mon état de tête dans l'oignon). Je "profite" des autres changes de la journée pour babiller avec elle. Mais cette fois là, je lui ai dit bonjour et lui ai fait un grand sourire. Et elle me l'a rendu. Ô joie et cœur qui fond... Depuis, j'ai réalisé qu'elle répond (quasi) systématiquement à mes sourires ! Je peux vous dire que j'en profite !!!

Malgré tout, et même si je regarde déjà avec nostalgie les vidéos d'il y a un mois, je ne peux pas la regarder à chaque instant. La dévorer de bisous toute la journée.

Je savoure aussi les moments où je suis seule, quand je le peux, et je suis bienheureuse qu'elle arrête de chiouner quand j'ai besoin d'écrire un article par exemple, même si ça veut dire la balancer (pas la jeter hein ! la bercer plutôt ...) dans son transat sans lui jeter un regard (puisque mes yeux sont fixés à l'écran).

Et je pense que je n'ai pas à regretter de ne pas la regarder ou de ne pas l'avoir contre moi à tout moment. Cette petite poupée, ma petite chérie, va grandir. Que dis-je. Elle grandit déjà. Les séparations vont s'allonger, se multiplier. Nous devons apprendre à vivre chacun pour soi, aussi.

Je ne peux pas me la faire greffer contre mon cœur, et le temps de la fusion est révolu.

Alors oui, je profite. J'essaie. Et je garde en tête qu'au lieu de regarder des inepties à la télé (et quand bien même, parfois, ça me fait du bien), je ferais mieux de la regarder dormir ou de jouer avec elle.

Mais je réapprends à vivre également pour moi. Et j'ai parfois besoin d'être seule. Ou seule avec mon Flo. Il faut avoir conscience que le temps passe vite. C'est bien de consacrer du temps à nos enfants, pour ne pas se réveiller dans dix ans, quinze ans... quarante ans... et de se demander où est passé notre vie. Mais c'est aussi relativement inévitable.

On ne peut pas arrêter le temps. On peut profiter. Alors profitons sans modération... mais sans pression non plus, et sans culpabilité. Vous me comprenez ?
Message déposé le 24.03.2015 à 17:50 - Commentaires (2)


Si le monde était toi ...

Ma chérie,

Tu as 51 jours (moi, j'en suis bientôt à 10 000) aujourd'hui ... C'est si peu et déjà tellement !

Tu es un amour de bébé. Vraiment. Tu multiplies les expressions de visages adorables et les grimaces... parfois drôlement vilaines ! Tu souris, et il t'arrive de nous imiter, tu ouvres la bouche quand je m'amuse à ouvrir la mienne face à toi, et papa dit que tu tires la langues quand il le fait lui aussi. Tu manges bien, dors bien... Tu passes parfois une heure sous ton arche d'éveil... Je vais bientôt t'habiller en 3 mois, je commence, déjà.

On te fait voir du monde et du pays, et tu es toujours aussi facile. Tu t'adaptes (bien sûr, ça peut changer). Tu passes aisément de bras en bras. Tu continues à dormir toute la nuit, même dans un autre lit.

Tout de même, après 7h de voyage en train (dont un changement de gare à Paris), et une rencontre mouvementée avec ton tonton, ta tatie, tes cousines, grand-tonton et grande-tata... Tu as été un peu perturbée le premier soir... (c'était il y a quinze jours). Beaucoup de pleurs, difficilement consolable, et dodo compliqué aussi. Mais tout est très vite rentré dans l'ordre... Tu es vraiment une petite fille adorable.

Ma fille, mon amour... belle, souriante, douce, tendre, joyeuse, facile à vivre, curieuse et ouverte aux autres... Si le monde était toi, il serait parfait ...

Message déposé le 22.03.2015 à 19:28 - Commentaires (6)


Couver
J'avais si peur de la fin de cette période... si magique... J'ai eu une grossesse absolument fabuleuse, sans bobos ou presque. Je redoutais d'autant plus que ça s'arrête, et j'ai écrit mes peurs ici (voir "Angoisse de la séparation").

Enceinte, on couve. On protège, on se protège.

Et bien, vous savez quoi ? Je suis relativement soulagée que ce soit terminé ! Heureuse de pouvoir manger du périmé et du cru sans peur, de prendre la voiture seule et de me dire qu'un simple petit choc ne tuera personne. Je peux mettre ma ceinture comme je veux, même si j'ai encore le réflexe de la passer sous mon "ventre".

Quelle responsabilité de porter la vie !

C'est sûr, j'ai eu quelques pincements au coeur. A la maternité par exemple, Maëline allongée dans son berceau et moi dans mon lit, j'ai cru sentir des petits coups dans mon ventre... Ca m'a fait une boule dans la gorge, et tiré quelques larmes je crois.

Mais globalement, je peux le dire, dans mon cas, ça a été "plus de peur que de mal".

Quel bonheur de pouvoir se laver les pieds correctement ... et autres réjouissances normales !

C'était beau, c'était magique. J'étais terrifiée, très angoissée. Je voulais garder ma poupée au creux de moi. Et par chance, je n'ai pas souffert de la fin de ma grossesse. Pas de blues. Rien. Je ne faisais pas partie des mamans qui en avaient marre e qui voulaient accoucher ! Donc, je n'aurais même pas pu espérer que ça me laisse si indifférente, que dis-je, que ça me soulage autant !
Comme quoi !

Je couve ma pépette aujourd'hui. Mais pas trop. D'ailleurs, je dois dire que c'est difficile d'être une maman (et un papa) cool(s), sans être négligent(s). Un drôle d'équilibre ! Mais je trouve qu'on s'en sort bien.

A très vite pour des nouvelles fraîches.
Message déposé le 16.03.2015 à 15:38 - Commentaires (0)


J'ai demandé à ma plume
Cette aventure, celle du blog, je la trouve géniale. J'adore écrire, ça me fait beaucoup de bien. Il m'arrive de m'adresser directement à ma fille (d'ailleurs, ça a été dur de garder le secret du sexe et de ne pas écrire "ma petite chérie" ou "ma fille d'amour"...). Souvent, je raconte simplement. Et parfois, vous l'aurez remarqué, je m'adresse à vous. Vous ? Des inconnu(e)s, sauf quelques exceptions... amies, ou autres bloggeuses. J'essaie de ne pas oublier que je suis lue. Je m'excuse pour les derniers articles non relus, pleins de "coquilles" comme on dit.

Et quelques mails personnels me ramènent à une belle réalité ... j'ai un public. Attention, je n'ai pas écris "j'ai des fans", n'exagérons rien. Je n'ai pas cette prétention, même si je sais que certaines d'entre vous aiment lire ce que j'écris, puisqu'elles me l'ont dit... ce que je comprends, car j'ai moi-même des blogs que j'aime suivre.

J'aime écrire.

J'ai demandé à ma plume d'être légère. De tout dire, sans honte ni peur, et si possible avec simplicité et humour.

J'ai demandé à ma plume d'être une thérapie. J'écris sans retenue. Ce blog est mon journal intime. Quand je n'ai pas le temps de libérer mes émotions, je me sens moins bien.

J'ai demandé à ma plume d'immortaliser mes souvenirs. Tout noter pour ne rien oublier. Le moins possible.

J'ai demandé à ma plume de partager. Ca, c'est pour vous justement. C'est déjà dans ma nature de partager, j'aime parler, mais aussi écouter. J'aime échanger. Et je partage ici mes émotions, mes aventures... Je sais aujourd'hui que ça peut être utile.

J'ai demandé à ma plume d'être juste. J'attache beaucoup d'importance au sens des mots. Chacun d'entre eux a un poids particulier, et j'aime justement que le mélange soit bien dosé. Pas trop indigeste. Ni trop frugal. Juste ce qu'il faut. Le bon mot au bon endroit. Il m'arrive de passer de nombreuses minutes à chercher la bonne expression. Mais c'est essentiel de retranscrire mes pensées le plus justement possible.

Bref, j'ai demandé à ma plume d'être moi. Rigolote, perfectionniste mais désorganisée, débordante d'émotion, sensible, remplie d'amour, liée à un homme (oui, je vous parle souvent de lui... c'est parce qu'il fait partie de moi), et maintenant... Maman.


Message déposé le 15.03.2015 à 18:35 - Commentaires (5)


Blood Patch (2)
Et puis en fait, non. Je crois que je suis simplement un cas intéressant. Mais c'est elle qui se chargera de tout.
Ouf !!!

Je m'installe, assise sur le lit (qui est celui de ma chambre, rappelons-le), dos au docteur. Elle me pique pour m'injecter l'anesthésiant local, et je ne sens pas trop la piqure, grâce à la crème... il parait que je suis rouge d'ailleurs, et donc peut-être légèrement allergique.

Face à moi, l'infirmière prépare ses petites aiguilles pour récolter mon sang.

L'anesthésiste me parle, me demande de ne pas bouger car elle va introduire l'aiguille de la péri. Je stresse à fond. Je vois le visage de mon tout petit bébé (mélo, quand tu nous tiens), j'ai des larmes aux yeux. Je souffle. C'est une petite intervention, c'est clair, on n'est même pas dans un bloc. Mais j'ai l'estomac noué. D'ailleurs, j'ai eu peur qu'en salle de réveil, l'hygiène ne soit pas optimale... bouh, j'ai peur...

Je sens que l'équipe est un peu inquiète. Ils n'arrêtent pas de me demander si je vais bien. Si j'ai mal. Je reste lucide et leur dis que je stresse, voilà tout. Que je suis désolée.

Une fois l'aiguille en place, je sens que le docteur applique par dessus un pansement (je crois) et le maintient fermement avec ses mains, en attendant de recevoir le sang à injecter. C'est désagréable comme sensation. Ca fait comme une pression. J'ai peur de bouger.

L'infirmière me met le garrot. Elle tutoie l'anesthésiste. Elle lui demande de quelle quantité elle a besoin. 20 cc. J'ai confiance, elle m'a posé le cathlon sans douleur en deux secondes. Donc, pour une prise de sang, ça devrait rouler.

Mais je vois que ça traine. Elle retire l'aiguille et je demande si c'est bon. Elle est surprise et me dit "ben...non". Elle repique. Mais elle voit que rien ne vient (ou pas assez). Heureusement, elle gère et je n'ai pas mal. Ou alors, je suis tellement stressée que ça ne me fait ni chaud ni froid. Pourtant, je sens toujours cette gêne dans le dos. L'anesthésiste attend.

Je prends les choses en main, et je déclare que j'ai des veines pourries, et qu'il n'y en a qu'une qui va bien, sur le bras gauche. Je crois qu'elle voulait éviter ce côté là, car c'était celui de la perf. Mais après deux essais non concluants, elle est suffisamment décontenancée pour faire confiance à l'intéressée (j'ai nommé "Miss Veines-Moisies).

Elle change son garrot de côté. Et j'ai toujours les mains du docteur plaquées dans le bas de mon dos.

A ce moment là, je dois quand même signaler que je ne suis même pas sûre à 100% que j'ai bien une brèche. Ben oui. On ne peut pas vérifier en fait. Et comme mes symptômes sont plutôt modérés pour ce genre de problème... Je prie fort pour que mes maux de tête soient bien dus à une brèche et que je ne fais pas tout ça pour rien.

En tout et pour tout, le petit jeu des prises de sang aura duré presque dix minutes, et après deux nouvelles piqures dans le bras gauche, l'infirmière a réussi à obtenir difficilement 16 cc au lieu des 20 requis.

L'anesthésiste me l'injecte. Je ne sens pas trop mais la pression s'intensifie. Elle m'avait prévenu que je sentirais peut-être une drôle de sensation sous l'omoplate gauche, et que je devrais l'en avertir, car ça signifierait qu'elle avait introduit suffisamment de sang. Je sens cette gêne au bout de quelques secondes. Il y avait donc assez.

Je souffle et je suis toujours stressée, avec les larmes aux yeux. C'est un peu douloureux tout de même. Le docteur me dit que c'est normal. Qu'on a mis du sang là où normalement il n'y a rien. Elle me rassure, car elle voit que je suis bouleversée. Mes migraines vont cesser très très vite. "L'intervention c'est très bien passée". Ca fait du bien d'entendre ça.

Je suis bien prise en charge. Tout le monde est très gentil. Me demande si je me sens bien, si j'ai mal. Je suis le plus honnête possible. Je sais que mon plus gros problème c'est ma trouille à ce moment là, très amplifiée par la situation franchement anxiogène. Et la pression dans mon dos. Je crois que ma tension est assez haute.

Je devrais attendre 2h avant de remonter en chambre. On m'éteint la lumière des néons au dessus de moi, parce que j'ai la migraine. On me demande si mes douleurs s'atténuent justement. J'ai eu beau leur expliquer qu'allongée, je n'avais pas mal à la tête, j'ai l'impression que le message n'est pas passé. Tant pis.

On me perfuse. Et c'est bien là que l'infirmière me passe le produit qui brûle. J'en ai marre d'avoir mal. On nous met pas mal à l'épreuve de ce côté là, nous les jeunes mamans.

Pour la suite, en accéléré, on m'a remontée, j'ai retrouvé ma fille d'amour, j'ai du attendre encore 3h pour m'asseoir (et donc manger et boire). Et 1h de plus pour me lever.

L'intervention a très bien fonctionné, c'était donc effectivement une brèche. J'ai retrouvé le bonheur de me lever, et j'ai pu m'occuper de ma fille. J'ai eu l'impression de revivre.

Mais je me suis tapé d'atroces douleurs au dos pendant 15 jours. Les quatre premiers jours, j'avais comme une planche de surf plaquée contre moi. J'avais du mal à me baisser ... etc... Le retour en voiture à l'arrière (à côté de ma poupette) est un douloureux souvenir. Puis ça s'est atténué. J'avais de grosses défaillances (type blocage) sans prévenir, mais tout cela est terminé.

Franchement, je remercie la sage-femme pour son diagnostic. Elle m'a dit que je ne m'étais pas assez plainte. J'étais surement trop convaincue que c'était la fatigue, et trop préoccupée par mon allaitement.

Au final, ça m'a vraiment épuisée.

Mais c'est une histoire qui se termine bien.

Du coup, mon bilan concernant la péridurale : le jour J, à l'instant T (ou plutôt pendant les 3h où j'en ai profité) c'était le paradis. J'ai bien senti ma fille passer, mais sans douleur. C'est un souvenir magique. Maintenant, au vu des risques (même si les complications restent rares, ne l'oublions pas), et surtout au regard de ma résistance relativement satisfaisante à la douleur, je laisse la porte ouverte à un prochain accouchement sans péridurale pour moi. MAIS, je sais que, dans le feu de l'action, je la demanderais peut-être. Et ce n'est que MON point de vue, découlant de mon expérience propre. J'ai une amie qui fait une préparation à l'accouchement physiologique, et ça me tente carrément. La pure récompense pour moi étant un retour à la maison au bout de 48h avec relai de la sage-femme à la maison. J'en rêve.
Et par ici, quel est votre avis ? Qui a accouché sans péri ? Par choix ou non ? Qui a finalement craqué le jour J ? Qui a eu un problème avec la piqure magique ? Ca m'intéresse !

Un petit coucou de Maëline, photo de mercredi.



Message déposé le 06.03.2015 à 20:19 - Commentaires (1190)


Blood Patch (1)
C'est le nom de l'intervention. Ils ont fait un pansement avec mon sang, en fait.

Drôle d'expérience. Je vous raconte. Mais j'essaie d'abréger. Oui, parce que bon, j'ai une enfant depuis un mois, et je sens bien que le temps consacré à l'écriture doit baisser.

Alooooors.

Déjà, il faut dire, j'ai du me coltiner une journée de plus à la mater, à cause de cette connerie de brèche.
Le mardi matin donc, une sage-femme m'a annoncé qu'on allait me faire l'intervention dans la matinée. Ouf. Je me tapais un mal de crâne de plus en plus fou, et je voulais rentrer chez moi. J'avais peur que ça traîne, mais finalement, ils ont géré (culpabilité de m'avoir un peu râtée ?).

La veille, l'anesthésiste m'avait expliqué globalement ce qui allait se passer : on refait une péridurale, mais au lieu de passer du produit, on injecte de mon sang, qui va coaguler et boucher le trou. Ca a l'air simple. Pas très marrant, mais simple.

Le jour J, je descends en salle de réveil dans mon propre lit. J'embrasse ma fille et mon chéri. C'est un peu l'angoisse. Cinq minutes avant, le monsieur (brancardier ?) qui vient me chercher demande à ce qu'on me mette un bracelet avec mon nom car c'est la procédure. Je dis en plaisantant "c'est pour éviter qu'on me coupe la mauvaise jambe c'est ça ?". C'était une petite blague décontractée, mais en disant cela, je me rends compte que quand même, je vais subir une "intervention". Qu'une péridurale, ce n'est pas si anodin et que l'anesthésiste qui pique peut se louper (encore).

Je regarde le plafond dans les couloirs, c'est affreux. Je ne maitrise rien. On monte dans l'ascenseur, et je me retrouve dans un nouveau service. Je ne vois rien que les plafonds et je commence à penser à ma poupée.

Vous allez pouvoir vous marrer parce que c'est un peu niais, mais j'ai eu peur de mourir et de ne plus la revoir. Et là, je me suis dit pour la première fois que je l'aimais pour de vrai. Ca m'a serré le coeur et j'ai imaginé l'espace d'un instant ma petite chérie grandir sans sa maman. Et je me suis dit aussi que je faisais confiance à mon Flo pour être un papa formidable et l'élever avec amour. Mini larme aux yeux. Résonne-toi ma grande !!

Ils auraient du me conseiller de fumer un truc, ça m'aurait détendue ! Je me suis joué un pur mélodrame, et du coup, j'étais vraiment en stress.

Je suis entrée en salle de réveil, et on m'a mis à l'emplacement 3. Dans mon souvenir. Oui, car, ne l'oublions pas on ne comprends et on ne voit pas grand chose en position allongée (mais au moins, pas de mal de crâne). Il y a du monde qui s'affaire autour de moi. On se présente (ça fait du bien), on me parle, et l'anesthésiste (une femme) qui va pratiquer l'intervention (je saurais après qu'elle rentrait de vacances, elle avait vraiment l'air en forme ... dans sa voix !) m'explique la procédure. Elle me demande si j'ai bien eu la crème anesthésiante dans le dos. En effet.

Il faut bien s'imaginer qu'on ne voit pas trop les visages des gens. Ils sont masqués, et moi, j'étais couchée. C'est troublant.

Je ne me souviens pas de tout. On m'a mis un bracelet pour prendre ma tension. On m'a piqué pour me poser un cathlon (à moins que ce ne soit après l'intervention ?). J'ai grincé des dents. J'ai dit que ça allait peut-être être compliqué. Je parle, je raconte mon angoisse, je dis que j'ai des veines pourries... et en fait hop ! Ca a été très vite. L'infirmière assure de ce côté là, heureusement pour moi. Ca me met en confiance. Elle me passe deux produits, dont un qui brûle (le profénid ?). Je me plains, et elle baisse le débit. Ouf.

J'entends les instructions que l'anesthésiste donne autour d'elle. Il y a un interne. Je l'entends lui dire "tu fais ci, tu fais ça...". Il pose des questions. J'ai peur. J'ai la boule au ventre. Je ne veux pas que ce soit un étudiant qui me pique. Je viens d'avoir un bébé, je veux revenir entière auprès d'elle.

Bon sang... je mets vraiment du temps à tout raconter. J'essaie d'aller vite pourtant.

La suite très prochainement.
Message déposé le 06.03.2015 à 01:46 - Commentaires (0)


Visite des 1 mois !
Et oui ! Un mois déjà !

J'ai été un peu frustrée, car il n'existe pas de 30 février pour se repérer... Je me rattraperai le 30 mars !

Et donc, tu as vu pour la première fois ta pédiatre !

Tu as pris 6 cm depuis que tu es née (ce qui explique que j'ai mis depuis quelques jours la plupart de ton linge en taille naissance au placard)... 53 cm pour notre poupée !

Et 3,7 kg !

C'est rigolo, car même à un mois, tu as le poids et la taille de nombreux bébés le jour de leur venue au monde ! Toujours un petit morceau, mais qui se rattrape !

Nous sommes fiers toi.

Tu suis très bien (parfaitement même) avec tes yeux et ta tête. Tu es très tonique, et tu tiens bien ta tête. Tu la relèves parfaitement quand tu es sur le ventre.

Un bébé en super forme !

Ô joie !

Ah ! Et aussi, depuis hier, je t'ai vu faire de vrais sourires. Avant, c'était plutôt des risettes, mais là, je te souris fort fort, et toi, tu m'imites ! C'est arrivé trois fois. Trop de bonheur !

Tu es un amour !



Message déposé le 03.03.2015 à 21:57 - Commentaires (6)


Un petit problème de plomberie

La péridurale ! Quel soulagement ! Honnêtement, je ne me voyais pas accoucher sans. Je savais que j'allais souffrir, et je m'étais tout de même préparée à l'éventualité qu'on n'ai pas le temps de me la faire, mais ma sage-femme m'avait rassuré en me disant "si on n'a pas le temps pour la péri, c'est que vous n'en avez pas besoin". J'ai trouvé ça relativement juste, et psychologiquement, je me suis toujours dit que l'accouchement, c'est en gros 24h dans une vie, et qu'on s'en remet. Péri ou pas, il faut bien le faire sortir ce bébé, et d'autres l'ont fait avant moi ! (Une vraie guerrière dans ma tête).

Mais quand même, tout bien pesé, je préférais bénéficier des avancées de la médecine d'aujourd'hui. Je ne voulais pas, à mon sens, "souffrir inutilement".

Et donc, pour celles qui n'ont pas lu "la naissance de l'amour", en 4 parties de 12 mètres de long (hum hum)... j'en ai profité de cette anesthésie du bonheur, mais j'étais déjà dilatée à 7 quand le magicien de l'aiguille est entré dans la salle de travail. J'estime donc qu'à la vitesse où ça a avancé, il m'a piqué quand j'étais à 8... et le produit a du agir entre 9 et 10... Déjà un beau soulagement, mais je suis fière d'être allée aussi loin dans l'intensité de la douleur sans ramper par terre et menacer d'assassiner mon Flo à coup de tensiomètre.

J'estime que j'ai été le plus immobile possible, et que j'ai bien fait le dos rond et gardé les épaules basses.
MAIS, l'homme en bleu a piqué deux fois, car il n'était pas sûr.

Sur l'instant, franchement, j'étais contente qu'il ait recommencé et ce soit assuré que j'aurais bien droit à la magie de la péri. Tout a super bien fonctionné. Des deux côtés.

En 20 minutes, j'étais complètement soulagée. Presque trop. Il m'a mis une dose de cheval, et j'ai seulement senti mes jambes s'engourdir, puis ma puce passer ... sans douleur aucune !

En début d'après-midi (Maëline est née un peu avant 11h), je ressentais des démangeaisons dans les jambes, la poitrine... un peu partout en fait ! Symptôme normal à priori. Et puis, tout se réveille doucement, et tu sens bien qu'entre tes jambes, il y a eu un peu de bazar ! Puis, premier levé pour le premier pipi sous surveillance (un pur bonheur), je me suis débrouillée comme une chef (bon ok, ça brûle un peu... merci le jet d'eau froide... même si ça fait glagla !).

Bref, jusqu'au samedi soir, je me sentais en parfaite santé (mis à part mon moral très fluctuant du fait de l'échec de mon allaitement au sein).

A ce moment là, mon fameux mal de crâne a débuté. Il m'a épuisé et s'est intensifié. Mais j'avais l'esprit embrumé par ma douleur psychologique. J'avais l'impression que ce mal de tête n'était qu'une conséquence de mon extrême fatigue. Que le fait que je me torture l'esprit n'arrangeait rien.

L'ibuprofène atténue la douleur. La glace aussi. Et surtout, le fait de rester allongée. Pas assise. Pas demi-assise. Allongée. J'ai de plus en plus de mal à regarder sur les côtés aussi.

Et le lundi soir, alors que nous sommes censés quitter la maternité le lendemain (et que par conséquent, alors que j'étais épuisée avec mon mal de crâne, on a refusé de me prendre Maëline en nurserie, heureusement, Flo était là) mon chéri parle pour moi et dit à la sage-femme que, tout de même, ce mal de tête qui ne me lâche pas me gâche un peu la vie. Je lui décris mes symptômes. Allongée, ça va. Mais la verticalité me fait l'impression de porter un casque trop serré.

Et c'est là qu'elle m'apprend que, peut-être, j'ai ce qu'on appelle "une brèche". C'est un petit problème de plomberie, nous dit-elle : une fuite de liquide céphalo-rachidien à l'endroit où la péri a été passée. Et comme une fuite, si on ne rebouche pas, le trou s'agrandit. Ce qui explique que mes maux s'aggravent. Elle demande à l'anesthésiste de garde de passer dans ma chambre. Vers 21h, toujours personne. On le signale car, même si je n'y crois pas trop, il vaut mieux vérifier vite que ce n'est pas une brèche.

Et, vers 22h, il entre dans la chambre. Il me questionne lui aussi. Le symptôme le plus probant est celui des douleurs dues à la verticalité. Mais le reste ne colle pas vraiment. Souvent, les mamans ont de fortes nausées. Et moi, j'ai déjà eu ce genre de maux de tête. Il me déclare qu'on va surveiller tout ça... Mais il n'a pas l'air inquiet.
Dix minutes plus tard, il est de retour dans ma chambre. Il me dit que l'anesthésiste qui a posé ma péri a noté sur mon dossier "suspicion de brèche".

Et bien... oui ! A priori, c'est confirmé ! Son intuition a été bonne !

Je vous raconte vite comment ils m'ont arrangé les choses !







Message déposé le 03.03.2015 à 03:02 - Commentaires (2)


Une larme sur la joue gauche
Avant de vous faire part de ma dernière aventure à la maternité (spoil ---> "Un petit problème de plomberie"), je vous retranscris ce que j'ai écrit aujourd'hui sur le petit carnet que je tiens pour Maëline...

"Oh, ma chérie ! Hier, tu as versé ta première vraie larme. J'en ai pleuré ! Vers 1h du matin, alors que tu as été un peu grognon toute la journée, il n'y avait plus rien pour t'apaiser. C'est là que j'ai pensé que tu devais avoir faim. On a donc augmenté tes biberons. Et j'avais raison !
Dommage de ne pas y avoir songé plus tôt. Ca t'aurait évité ce vilain chagrin. Tu devais être vraiment déçue de nous, et triste (en plus d'avoir faim) qu'on ne te comprenne pas. Ma jolie poupée... ma grosse biche (je t'appelle comme ça quand je vois tes grosses joues !)... Pardon, même si je sais que ça arrivera de nouveau..."

Et oui... je suis encore toute bouleversée, mais heureusement, le problème est résolu. C'est vrai que c'est dur. D'habitude, elle crie, elle appelle, si on ne vient pas elle crie plus fort. Mais là, elle était dans les bras de papa, avec sa petite larme sur la joue gauche... Pffiou ... C'est un crève-coeur pour une maman tout ça.

Je remercie encore le ciel qu'elle soit en bonne santé. Ca doit être quasiment insoutenable de voir ses enfants souffrir. Du coup, j'ai une pensé pour toutes les mamans, et tous les papas courageux qui se battent aux côtés de leur petits contre la maladie... Je vous admire. Soyez forts, si vous le pouvez. Gardez espoir...

Allez, une photo de la poupée chez le photographe pour terminer sur une note joyeuse !

Message déposé le 25.02.2015 à 16:01 - Commentaires (4)


Allaitement - Les tétées du bonheur.

Comme il parait que mon article sur l'allaitement est triste... je vais tenter de vous consoler tout de suite.
Désolée, celui-là est encore très long. Je n'arrive plus à faire court on dirait. Mais je ne vous l'ai pas coupé. Une unique et interminable partie...

Car, en fait, j'ai un peu de chance malgré tout. Pas mal même.

Comme je vous disais, ma montée de lait était prévue pour le lundi (les chiffres, toujours les chiffres... "La montée de lait, c'est J3 !"... mes fesses !). Le dimanche soir, je sentais des tensions dans mes seins. Et une boule dure dans le sein droit. J'ai pris les cachets quelques heures plus tôt... mais vers 20h, mon intuition se confirme... grosse auréole sur mon haut de pyjama... oups !

Je le prends bien. Je crois que j'avais tellement peur qu'on m'embête avec le couple petit bébé + allaitement que mon corps a travaillé un peu plus vite pour que je puisse rentrer chez moi. La montée de lait, c'est une reprise de poids plus sûre, m'étais-je persuadée. Mon esprit contrôle bien mon corps visiblement !

J'avais peur que ça me bouleverse à nouveau, mais franchement, non, ça va. J'en parle à Sophie qui passe me voir le soir. J'ai même le sourire (j'aime bien avoir raison, je crois). Elle est un peu ennuyée pour moi. Me dit qu'il ne faut pas trop y toucher. Je n'ai pas vraiment mal. Donc ça va. J'avoue que j'ai eu peur de l'engorgement.

Je demande tout de même des poches de glaces, et je donne celles que j'avais achetées pour qu'on les mette au congélateur (oui, j'avais décidément tout prévu pour que ça se passe bien). On me propose une poche de glace à mettre sur ma tête, aussi. Ca fait un bien dingue !

Je me réveille le lendemain après presque 5h de sommeil (la poupée était en nurserie), mais toujours épuisée et avec mon mal de tête (de pire en pire... mais c'est une autre histoire). Je suis un peu ennuyée, car j'ai peur de perturber ma fille... Je n'ose toujours pas la garder trop longtemps contre moi, de crainte de l'agacer... Je ne veux pas qu'elle sente mon lait, alors qu'elle n'y a pas droit.
J'ai d'énormes fuites, plusieurs fois par jour, qui traverse largement les coussinets en tissu... et le soutien-gorge... et mes fringues ! Je suis trempée plusieurs fois par jour. Et pourtant, ce n'est pas douloureux. Ca ne ressemble pas à ce qu'on a pu me décrire. Donc, les cachets ont quand même du faire effet.

Ca continue comme ça jusqu'à ma sortie le mercredi. Je croyais que ça allait s'atténuer très vite... A cause des comprimés...

Mon moral était plutôt en hausse. Quelques petits moments mélancoliques, mais rien comparés au désespoir des jours précédents.

De retour à la maison, je fais une grosse rechute. Il faut choisir du lait en poudre. Le drame. Préparer les biberons. J'en avais acheté quelques-uns, avec des tétines toutes simples en caoutchouc, au cas où. Heureusement. S'il avait fallu en plus courir après des biberons... On est quand même passés chez Bébé 9 pour nous procurer des tétines en silicone... au cas où la louloute ne veuille pas du caoutchouc, sait-on jamais !

Mais bien entendu, notre crème de bébé est adorable. Silicone... caoutchouc ... peu importe. Nous, on a même une préférence pour le caoutchouc, car ça coule moins vite. Avec le silicone, on a l'impression qu'elle s'étouffe presque. C'est moi qui ai donné le premier biberon à la maison. Et ça c'est bien passé.

On a aussi offert une tutute à notre louloute (pas de problème, elle prend le bib de toute façon) car elle suçotait mon doigt sans arrêt, et on lui avait carrément fabriqué une sucette artisanale avec une tétine jetable bourrée d'une compresse pour qu'elle s'apaise un peu.

Le soir, après la douche, je pleure à nouveau. Quand est-ce que ça va s'arrêter ces tâches de lait ? Je crains toujours de perturber ma fille. J'ai l'impression de l'avoir "déréglée".

Une question me taraude ... Puisque j'ai du lait, est-ce que je pourrais reprendre ? Certainement que non, à cause des cachets. Et puis bon, j'ai toujours mes crevasses. Mais j'en ai envie. C'est horrible. Ca me démange. Mon chagrin passe un peu finalement. J'essaie de dormir. Flo est toujours épuisé, et n'entend pas la petite, qui est pourtant dans notre chambre. Je me lève donc, pour le bib de la nuit. Je fais les choses. Et ça va.

Le lendemain, ma sage-femme nous appelle pour nous dire qu'un rendez-vous s'est libéré et qu'elle peut nous voir le soir même (le jeudi donc). C'est d'accord ! (sinon, il aurait fallu attendre dix jours de plus).

Alors, hop, le soir, on repart à St Malo avec notre louloute sous le bras.

Une fois au cabinet, Valérie prend des nouvelles. Et fatalement, on parle de l'allaitement. Je ne pleure pas. Mais je lui dis que ça a été très dur. Alors, elle me fait une proposition. Elle précise qu'elle ne veut pas que je revienne sur une décision qui est prise, mais que, comme elle connait certaines mamans qui ressassent leur échec encore des années après, elle se doit de me le dire : les cachets, je les ai éliminés depuis longtemps, et je peux récupérer une tétée de temps en temps. Soit une tétée calin, sans lait. Ca, je ne le sens pas. Soit, si je tire mon lait plusieurs fois par jours, pour continuer à en stimuler la production, je peux faire une tétée plaisir, avec un peu de lait. Ce n'est pas pour la nourrir, évidemment. Et j'ai un peu de temps pour me décider... pas trop, mais quelques jours.

En sortant, je vois une maman donner le sein. Je ne regarde pas. C'est un peu trop dur. Nous, on doit donner le biberon dans la salle d'attente. Je vois que Flo est déprimé. Il était soulagé (pour lui et pour moi) que la page soit tournée. Ca me fait de nouveau une décision à prendre.

Moi, je suis émue. C'est le destin. Si j'ai eu ma montée de lait quand même, c'est pour ça. Pour pouvoir prolonger le lien. Je déclare à Flo, du bout des lèvres, la gorge nouée, au bord des larmes "Je suis heureuse qu'on me laisse à nouveau ma chance".

Le lendemain, vendredi, ma maman débarque à la maison. Elle avait tellement hâte de voir sa première petite fille. Mais elle nous a octroyé avec une grande maturité (elle aurait pu faire sa gosse impatiente) nos deux jours à la maison, tous les trois (et quel bonheur !) avant de venir. Et elle nous a laissé gérer notre puce. Nous l'a gardé quelques heures le temps d'une virée course, tous les deux. Ne nous a pas embêté pour passer à table (parfois, on n'avait pas mangé à 22h). Franchement, ma mère n'est pas parfaite. Mais elle a assuré. Elle nous fait confiance. Ca compte beaucoup.

Je n'ai pas trop parlé avec elle de la fin de mon allaitement. Allez savoir pourquoi, ma maman n'est pas une confidente pour moi. Je l'aime évidemment, mais je suis assez pudique envers elle. Finalement, ne pas en parlé m'a aussi permis de moins y penser. De profiter d'autres moments.

Maëline a souffert de quelques coliques. J'ai culpabilisé au début. Mon lait n'aurait sûrement pas provoqué tout ça. Mais j'ai entendu Flo discuter avec sa belle-soeur, et ses filles en ont eu aussi. Alors qu'elles ont été allaitées. Donc, ça aurait pu arriver malgré un allaitement au sein. Et puis en plus, ce n'était pas si terrible.

Tout roule à la maison, c'est le bonheur d'être ensemble qui nous fait avancer. Je renonce doucement à aller louer un tire-lait. C'est compliqué. Cinq à six fois par jour, après chacun de tes biberons en somme, je devrais m'astreindre à cette tâche : stimuler la production de lait pour t'en donner un peu, une fois de temps en temps. Et puis, dans la même veine qu'à la maternité, je pense à un potentiel échec et à un nouveau renoncement. J'y réfléchis le moins possible. Et je me protège. Ma fille boit ses biberons. Tout va bien. Pourquoi se compliquer la vie ?

Je n'ai presque plus de tâche de lait. La source se tarit, enfin.

Cette phrase tourne en boucle dans mon esprit. Je suis heureuse. Mais j'ai par moment la boule au ventre. "La source se tarit". Mon lait. Mon bébé.

Le dimanche soir, je me remets dans un état infernal. Je pleure, je suis désemparée. Florian n'a plus la patience. Ne comprend plus. Je ne peux pas vraiment lui en vouloir. Il n'a pas les clés pour se mettre à ma place.

Et puis, dans un élan de tristesse, et d'envie, je m'installe tranquillement et je propose le sein à ma poupée.

Et comme c'est un amour, elle le prend. Et tétouille cinq minutes. Je prends des photos. J'immortalise. Je suis heureuse. J'ai toujours un peu mal. Je sais pourquoi j'ai arrêté ! Mais ma fille, mon amour, s'endort contre moi.

Le lendemain, je vais à la pharmacie. Ca s'arrêtera bientôt, c'est clair. Mais ça vaut le coup.

Depuis, je tire mon lait, deux fois par jour, pas plus, et à la main (ce qui est dommage, car du coup, je n'arrive pas à le récolter pour le donner à ma fille). J'ai du choisir des téterelles trop grandes... En tout cas, avec la machine, il y avait trois gouttes (littéralement), à la main, j'ai vu pour la première fois du lait "gicler"... juste un peu, mais c'est déjà dingue !
Je mets ma louloute au sein pas plus d'une fois par jour, parfois pas du tout. Hier, elle m'a carrément vidé le sein gauche. Ca fait toujours mal. Je sais toujours pourquoi j'ai arrêté. Il faut dire qu'elle ne doit pas téter de manière ergonomique pour mon mamelon puisqu'elle cumule le combo tutute-biberon ! Et après le bib du soir, on a eu l'impression que tu n'avais pas eu assez, alors je t'ai donné le sein droit... que tu as gardé deux minutes. Tu passes de l'un à l'autre, tu n'es pas difficile.

Pour les quelques tétées précédentes, elle s'accrochait cinq minutes maximum. S'agaçait parfois. J'ai cru que j'allais carrément cesser de lui donner car j'avais l'impression que ça ne lui disait plus rien. Mais finalement, quand c'est le bon moment, elle aime bien.

Je ne me voile pas la face pourtant. C'est à moi que je fais plaisir. A moi, que je fais du bien. Et je sais que ça va s'arrêter. Mais ça ira, je crois.

J'ai eu droit à mes tétées du bonheur. A un allaitement dans la sérénité.

Car en fait, on dit "allaiter"... que ce soit au biberon ou au sein !

Et oui ...


Message déposé le 23.02.2015 à 17:57 - Commentaires (5)


Allaitement - Le renoncement (longue partie 2)
Alors, j'ai demandé à ce qu'on te donne un biberon. J'ai pleuré. Beaucoup. Et ce n'était que le début. Je pleure encore aujourd'hui parfois, rarement... juste maintenant par exemple. Peut-être que ce sera la dernière fois. Que ça me soulagera.

Même si on ne m'a pas forcé à poursuivre mon allaitement, j'ai bien senti qu'on me poussait à trouver le courage de continuer. Mais je ne voulais plus avoir mal. On m'a proposé le tire-lait. J'ai demandé si c'était douloureux, et on m'a dit "un peu". Je n'en pouvais plus de toutes ces tortures.

Et aussi... je ne voulais pas avoir à prendre cette terrible décision deux fois. Car si ça devait finalement ne pas fonctionner mieux... Il faudrait encore choisir d'arrêter (ou de sevrer). Une fois, c'est bien assez douloureux.

Je voulais de la sérénité. Voilà pourquoi j'ai renoncé. Un allaitement serein ou rien. Papa devait penser la même chose, déjà qu'il n'y tenait pas particulièrement, là, je crois qu'il ne se sentait pas de taille à me voir souffrir et à me soutenir.

On m'a tellement encouragé que, je crois, ça a tourné encore plus en rond dans ma tête. Je voulais qu'on me laisse. Qu'on me dise "ce n'est pas grave".

Pour ne pas renoncer définitivement, on m'a dit que je pouvais juste faire une pause. Et donc, donner le bib. J'ai été satisfaite par cette idée. Pas de renoncement. Juste un peu de temps. Jusqu'au lendemain midi à peu près. J'ai tellement pleuré aussi, les pauvres...

J'étais ennuyé d'introduire le lait de vache, mais soulagée de ne pas donner le sein la prochaine fois qu'elle aurait faim.

J'ai donné le biberon. Tu tètes sans peine. Ouf. Ca ne m'a pas trop bouleversée.

J'ai eu un peu de visite, ce qui m'a permis de me sentir mieux. Une maman biberon en plus ! Pas de culpabilité.

Mais une fois nos amis partis, j'ai de nouveau pleuré. Beaucoup. Tellement. Les hormones n'ont pas aidé, certainement.

J'ai haït Casse-Noisettes. C'est à cause d'elle, de sa manière de me placer, que j'ai du arrêter si vite. Ou pas. Mais sur le coup, vraiment, j'ai eu l'impression qu'elle m'avait volé tous ces moments de tendresse avec ma fille. Je trouvais ça injuste, cruel. Si ça avait été quelqu'un d'autre qui s'était occupé de nous ? Ou même personne ?? J'aurais pu me débrouiller mieux toute seule, à mon avis.

Je me passais en boucle la vidéo de quelques secondes de notre première tétée. Et je pleurais. C'était un peu malsain, j'en conviens.

Je voyais ta jolie bouche, tes lèvres roses, en coeur s'ouvrir et réclamer. Ma chérie, si belle...

J'ai été une vraie fontaine. Je voulais renoncer. Sinon, j'aurais tout fait pour continuer. Mais accepter la fin de beaux moments, c'est très dur.

A chaque fois qu'on tentait de m'en parler, c'était le drame. Moi qui suis déjà hypersensible en temps normal, impossible de me contrôler.

La sage-femme du soir (Sophie, qui nous avait reçu pour l'entretien pré-natal) m'a conseillé de laisser mes seins à l'air. De mettre de la crème (oui, j'avais prévu ça aussi, j'avais tout l'attirail). Que ça cicatrisait assez vite (j'ai toujours des traces !). Je l'aime beaucoup. Je l'écoute. Et j'espère que ça ira. Mais j'ai mal en permanence, même quand je ne touche pas à mes seins.

J'ai mal à la tête aussi. En fond.

Maëline buvait toujours son biberon. Heureusement, notre amour de bébé n'a pas fait de difficulté. J'avais du mal à la prendre contre moi. J'avais l'impression de la tenter. Elle avait un besoin de succion extrêmement fort. Donc elle multipliait ses appels à la tétée. Sa bouche en coeur... qui fendait le mien.

Et cette video, encore. Et les pleurs. J'étais inconsolable.
La nuit du samedi tous les trois, qui a été très dure. La pépette a très peu dormi. Papa était encore plus fatigué que maman (on n'a encore pas trop compris ce qui lui était arrivé les premiers jours de ta vie... une forte douleur au bras... et une fatigue intense). Je me levais, donc. J'essayais d'assurer.

Il faut faire les choses. Sans réfléchir. Ca passera. Il ne restera que le bon... un peu déçue, je l'avoue, de ne pas pouvoir compter plus sur lui alors que c'est moi qui venait de vivre l'épreuve marathon. Le peu de moment où il se réveillait et réussissait à se lever, il s'agaçait de ne pas réussir à habiller/déshabiller/changer facilement sa fille. Sans comprendre qu'elle n'avait pas 48h et que ça ne s'invente pas ! Il avait du se mettre la pression, lui aussi. Donc il me réveillait. Parce que la louloute s'impatientait et qu'il soufflait et râlait d'énervement.

Je devenais folle. Mon mal de crâne s'intensifiait. J'avais déjà eu ça, avant. Quand j'étais trop crevée. J'avais une des décisions les plus importantes à prendre de ma vie (continuer ? arrêter et prendre ces bon sang de cachets ?). Et on ne me laissait pas me reposer.

Le lendemain, dimanche, j'essaie de rester sereine. Par moment, je suis à l'aise et ma décision est prise. Mais la fatigue s'accumule. Le mal de crâne reste. Allongée, ça va. Donc je reste couchée un maximum. Je pleure toujours. Et j'angoisse. La fin approche. Je dois me décider. Ma montée de lait est prévue pour demain (mais j'ai dit aux sages-femmes que j'avais l'impression que ça pourrait être avant).

On nous apporte de quoi continuer à donner les biberons à Maëline. Soulagement et crève-coeur à la fois.

Et chacune des professionnelles qui entre dans la chambre en discute avec moi. Aucune ne me dit ce que je veux entendre "c'est pas grave, arrêter si vous n'en pouvez plus". Elles savent que la décision n'appartient qu'à moi, et craignent que je regrette, j'imagine.

Je dois en parler à quelqu'un d'autre. Une proche. Je pense à ma belle-soeur, qui a allaité avec succès ses deux filles. Mais j'ai peur qu'elle me pousse à continuer, même si je sais qu'elle saura être compréhensive. Ma maman, elle, a fait le choix du biberon. Et je ne veux pas pleurer au téléphone avec elle.

J'écris alors à Ophélie. Juste un texto. J'ai besoin de son avis. Elle a du renoncer à allaiter son fils. Elle me répond (au bout d'un temps qui m'a paru infini... je me sentais si seule) que si j'ai la force de continuer, ça vaut le coup. Mais moi, je voudrais quelqu'un qui me dise que je peux renoncer.

L'auxiliaire qui est là le dimanche matin veut donner son deuxième bain à notre poupée. Papa souhaitait que je m'en charge. Mais je n'en ai pas la force. J'ai trop mal au crâne. Je tiens à peine debout. Je me mets sur une chaise et je le regarde baigner notre petite chérie. Il s'en sort très bien, je trouve. Vraiment.

Et puis, on reparle de l'allaitement et elle me dit qu'au moins, ma fille a eu le colostrum. Que tous les enfants ne l'ont pas. Que c'est bien. Que pour un prochain, j'y arriverais peut-être mieux. Ca ne me console pas, l'idée du prochain. Mais au moins, je vois qu'elle ne me pousse pas.

Je me crois prête. Je vais renoncer. Prendre les cachets pour stopper la montée de lait.

J'essaie de me reposer avant les visites. J'ai si mal à la tête. Et puis, je me repasse la vidéo, je crois. Pour voir. Et c'est toujours aussi horrible. Mon baby-blues à moi a du se centrer sur l'allaitement.

Dans une énième crise de larmes, je demande à Ophélie si je peux l'appeler. Je me rappelle que quand je lui ai annoncé ma grossesse, elle m'a dit "maintenant, encore plus que jamais, si tu as besoin d'aide ou si tu as des questions, je suis là".

Parce que, oui. En fait, on ne se voit pas souvent. Mais je crois qu'elle, comme moi, a un sens profond de l'amitié. Et je sais qu'elle était sincère. Alors, même si je la plains, la pauvre, car je sais que je vais pleurer au téléphone, je fais appel à elle. Sans penser, su le moment, qu'elle est enceinte de 6 mois. J'avoue. Elle se sort du bain rien que pour mes beaux yeux (en même temps, mon second texto est carrément un appel au secours).

Notre discussion, sa voix, me font du bien. Elle me dit qu'on est toutes différentes. Que moi je ne supporte pas cette douleur là. Et que ce n'est pas rien de se faire sucer le bout de sein avec vigueur par un nouveau né affamé. Elle me demande si j'ai pensé au tire-lait. à la crème. Aux bouts de seins. Je lui dis comment ça s'est passé jusqu'à présent. J'essaie de garder en tête ma peur au ventre... celle que ma fille se réveille et me réclame. C'est ça, qui me fait arrêter. Cette peur. Je veux entrer dans ma vie de maman avec le coeur léger. Je ne veux pas que ce soit si difficile. Je m'en veux un peu de ne pas m'acharner plus. Mais il faut cesser.

Je me sens réconfortée, même si finalement, Ophélie a tenu un peu le même discours que les sages-femmes. Venant d'une amie, ça fait toute la différence.

J'ai encore des visites dans l'après-midi. Je me sens mieux. Décidée.

Flo est soulagé. Je sais qu'au fond, les crises de larmes ne vont pas cesser si vite. Mais je m'accroche. Je réussis à faire un peu la sieste. La première vraie depuis le début du séjour. Mais il faut se réveiller.

Et ce mal de tête qui ne me lâche pas.

Ca devient difficile de faire bonne figure. Mais je tiens bon. Je reste allongée.

Une sage femme entre pendant les visites. Je dois me retrouver seule avec elle. Je confirme que je veux les cachets. Je dis que j'ai un peu mal à la tête. On me donne du profénid. Ca m'aide un peu. Tout le reste va bien. Les points ne me tirent pas trop (c'est pas le grand luxe, faut pas rêver, mais ça va). Tout se remet bien en place côté utérus.

Je ne pleure pas en parlant de la fin de mon allaitement.
Elle m'apporte les deux comprimés. Je les laisse sur mon plateau. Mes visiteurs rentrent à nouveau pour me dire au revoir.

Ma tête va mieux. Enfin. Ce n'est pas parfait, mais je peux au moins être assise.

Flo revient. Il doit passer la nuit à la maison. Il doit être 16h30. Je lui dis que j'ai les cachets.

Je ne sais pas s'il s'est inspiré sur notre sage-femme, mais ces mots me font du bien : "on va faire ça ensemble".

Alors, je m'assois sur le rebord du lit. Lui à mes côtés. Face aux fenêtres sales. Je prends un verre d'eau. Je pleure un peu. Je garde les comprimés dans ma main droite. Je ne veux pas vraiment les prendre. Mettre fin définitivement à tout ça. Mais la décision est prise. Alors... courage.

Il reste près de moi. J'avale les cachets. Je pleure un peu. C'est dur mais voilà. C'est fait.

Je me sens un peu plus sereine.

Vers 18h, le mal de crâne revient. La sage-femme repasse me voir et je lui dis. On parle de la fin de mon allaitement, je ne pleure pas (il y a du progrès) et elle me propose de voir la psy, si je veux. J'ai le temps de répondre, précise-t-elle, mais je lui dis oui. Juste par précaution. Finalement, elle ne passera jamais me voir.

Et puis, elle me questionne sur mon mal de tête.
Je lui explique que c'est quand je me mets debout, ou assise. Allongée, il n'y a rien. Mais dès que je me redresse, ça me fait comme un casque. J'ai déjà eu ces douleurs là. Quand je suis fatiguée. Et bon, là, clairement, je suis épuisée.

Elle me parle de la péridurale. Me demande si ça s'est bien passé. Je réponds que oui. Qu'il a piqué deux fois mais que ça a été. Elle me dit que j'ai des symptômes proches de quelqu'un qui aurait "une brèche". Ca arrive parfois, et elle préfère que l'anesthésiste passe me voir le soir même. Honnêtement, je n'y crois pas. Mais il vaut mieux parfois prendre quelques précautions...

Et en effet... elle a été inspirée !

Je vous raconte ça bientôt !
Message déposé le 22.02.2015 à 20:43 - Commentaires (2)


Allaitement - Le renoncement (partie 1)

Après un petit peu de couture sur maman et un shampooing pour la pépette, ainsi que d'autres détails dont je ne me souviens pas clairement, nous sommes enfin remontés dans notre chambre.

Maëline en couveuse (fait froid dans les couloirs !!) et moi allongée sur mon lit.
Ma petite chérie dormait tranquillement. Moi j'ai essayé de me reposer. Et j'ai enfin eu le droit de manger et de boire un peu.

Je ne me rappelle que très peu de cette journée. J'ai demandé plusieurs fois à mon Flo de nous rapporter les valises, mais il avait investi le fauteuil (très moyennement confortable) de la chambre et a lui aussi essayé de se reposer.

Dans la journée, je crois qu'une sage-femme ou une auxiliaire a constaté l'état déjà déplorable de mes mamelons. Je ne sais plus comment ça s'est passé, j'avais de la peine à y croire, mais c'était bien réel. J'avais une petite gerçure sur chaque sein.

Mais je guettais avec impatience le moment ou je pourrais te remettre au sein. Et enfin, dans ton demi-sommeil, tu ouvrais ta jolie bouche dans ton petit berceau en verre. Tu tétais dans le vide.

J'ai donc appelé une auxiliaire pour nous aider à nous mettre en place. Je ne me souviens pas de l'heure (23h dit la feuille de suivi que j'ai gardé). Ca tire un peu quand tu attrapes mon mamelon. Je suis surprise car pour la première mise au sein, je n'avais pas eu cette désagréable sensation. Mais tu tètes si bien. Tu as une si jolie bouille. J'en parle tout de même à l'auxiliaire qui a repéré les bouts de seins en silicone que j'avais sorti de ma valise au cas où. Je ne voulais les utiliser qu'en cas d'urgence, car leur emploi est assez contesté, même si beaucoup de mamans y ont recours. Elle me demande si je les veux, je réponds que c'est supportable.

A la fin du temps réglementaire (deux fois dix minutes donc), je conviens avec l'auxiliaire de te laisser en nurserie. Oui, parce que, 3h de sommeil entre mercredi et jeudi, 2h tout au plus entre jeudi et vendredi et un accouchement ... cette nuit de vendredi, il faut que je dorme un peu !

On vient te chercher vers 00h30, je demande à t'embrasser et je suis un peu triste de te laisser. Mais j'ai besoin de repos.

A 2h, l'auxiliaire te ramène, me réveille (et on sursaute toutes les deux !) pour te faire téter. Mais tu es très endormie. On tente de te mettre le mamelon perlant de colostrum au bord des lèvres mais j'ai mal. L'auxiliaire est surprise. "Juste quand je fais ça, vous avez mal ?" (Voilà aussi un des trucs qui m'a énormément déplu : tout le monde croit qu'il peut te toucher les nichons sans complexe, sans trop demander, pour faire à ta place...) "Oui".

Mais, finalement, pas de tétée, car tu ne veux pas, tu as besoin de repos et pas vraiment de manger.

A 6h, tu es de retour, déjà... désolée, mais c'est ce que j'ai ressenti ! La nuit a été très très courte !
Je te mets au sein, mais là, c'est vraiment douloureux. Alors, je réclame à l'auxiliaire les bouts de sein. Je les place. Ca ne me soulage pas franchement. Je surveille le temps, j'ai hâte que se soit fini. Je me force pour que tu aies dix minutes effectives (soit une quinzaine de minutes accrochée à mon sein). Je suis évidemment très fatiguée. J'essaie de me détendre, comme conseillé dans tous les guides que j'ai lu pour me préparer au mieux. Mais j'ai de violentes contractions. J'en ai eu aussi avant mais là, ça devient rude. Je regarde mon petit réveil apporté pour l'occasion, vite vite... pourvu que ça s'arrête.
8h30, re-belote. Avec les contractions en pire. Et les crevasses qui se sont aggravées. Je vois du sang qui se mélange au colostrum dans le mamelon en plastique. Je suis éreintée. Flo n'est pas encore revenu. J'ai mal. Je saigne. Tout en même temps, toute seule, c'est horrible. Je ne te regarde presque pas. Je ne savoure plus, même si je te trouve toujours aussi mignonne. Je prie pour que chaque fois que je regarde l'heure, le temps ait avancé... mais les minutes s'égrènent, dans la douleur.

A 11h30, tu réclames à nouveau. Tu es si belle, avec ta bouche en coeur, ta bouille d'amour, ma petite chérie. Tu veux boire, tu as un peu faim. Tu tètes si bien. Alors, fatiguée, mais bien obligée, après avoir eu peur tout la matinée de ce moment ... je te donne le sein gauche. Celui qui a saigné la dernière fois. Je place l'embout, je te colle à moi. Tu attrapes mon mamelon, tu tètes... et j'ai si mal que je t'enlève. "Maëline, non, tu me fais trop mal là !". Je ne crie pas, mais je le dis, et ensuite, je pleure. Flo est là, il ne comprend pas mes pleurs. Il doit penser que c'est la douleur. Mais c'est la honte d'avoir retiré le lait de la bouche de ma fille qui fait couler mes larmes. Et ma tristesse, aussi. Je te donne le sein droit. Que tu tètes cinq minutes. Et tu t'endors. Ouf. C'est terminé. Merci ma puce.

Tu es si belle, endormie à mon sein.

Mais je crois que je dois arrêter... Ca me fend le coeur.
C'est douloureux. Je ne voulais pas me mettre la pression avec l'allaitement. Je m'étais dit, "si ça ne marche pas, ce n'est pas grave".

Et en effet, je ne culpabilisais pas. Je ne m'en voulais pas de donner du lait en poudre à ma fille. Juste à peine un poil. Mais, je le voulais plus que ce que je croyais. J'avais tout prévu pour l'allaiter. Je m'étais imaginé les choses ainsi.

Mon instinct de mère me poussait à t'offrir le meilleur, à partager ces beaux moments.

Je ne m'étais pas mise la pression, mais j'ai aimé ça. Trop. Ca a été si dur de renoncer. Si dur. Vraiment. Je n'arriverais jamais à exprimer l'intensité de mon amertume, je pense.

La suite de mes petits malheurs bientôt.
Message déposé le 22.02.2015 à 02:35 - Commentaires (3)


Allaitement - Le commencement
Ma chérie, quand j'ai su que je t'attendais, alors même que je m'étais toujours dit que d'avoir un marmot au sein était assez contraignant, j'ai eu envie de t'allaiter. Comme un instinct...

Puis, mon esprit a cheminé, ton papa ne trouvait pas ça très pratique, moi, je n'avais pas envie de m'astreindre sans cesse aux tétées... mais toujours ce désir, au fond de moi ... Te donner le meilleur. Partager ces moments de tendresse avec toi. Te protéger.

Alors voilà, vers le 4ème mois, j'ai décrété que oui, je t'allaiterai au sein. En tout cas, je voulais essayer. Je ne voulais pas me mettre la pression. Je voulais que ce soit des moments sereins, beaux.

Je savais ce que je risquais. Je savais que ce serait peut-être difficile. Qu'on m'embêterait d'autant plus avec ton petit poids, et qu'il faudrait se battre. Je savais que ça pouvait être un peu douloureux, mais je m'étais bien renseignée... ça ne dure pas longtemps, et après, quand la machine est en route ... ce ne sont que des bons moments ! Il faut prendre la bonne position, donner le sein à la demande... etc... Tout ça, je l'avais bien lu. Je m'en étais imprégnée.

Et puis, tu es née.

Cinq minutes après ta sortie, tu ouvrais déjà ta magnifique petite bouche, tu tétais dans le vide. Tu réclamais le sein.

J'ai demandé si je pouvais te le donner. C'était important pour moi. Et ça compte beaucoup pour un allaitement réussi. Mais bon, Chantal devait me recoudre (un peu), et nous n'étions pas très bien installées. Nous avons donc attendu.

Je t'ai prise en peau à peau, nous étions bien. Tu étais calme. Adorable.

Et enfin, alors que tu ouvrais ta jolie bouche en coeur sans cesse, tu as pu profiter de ta première têtée.

Non.

Avant ça, la fameuse étudiante infirmière puer' (qu'on appellera Casse-Noisettes) s'est senti obligée de me faire subir une interrogation surprise. "Qu'est-ce que vous savez sur l'allaitement ?".

Heu... Pff... Et si tu me lâchais ? Je viens d'accoucher là !

Je réponds ce qui me vient... et là, Casse-Noisettes se lance dans un laïus aussi long que lourd. Je ne sais plus ce qu'elle m'a dit. Je savais déjà tout ça. Ma sage-femme m'avait fait un bon topo. Là, je veux juste ma fille. Je veux lui donner le sein. Elle veut téter.
Lâche nous.

Et puis, elle veut nous aider à nous installer. Je suis fatiguée. Je me laisse guider, car même si elle est méga-relou, elle a l'air de s'y connaître.

Je ne suis pas très bien. Mon sein (énorme) tombe sur le visage de ma louloute.

Elle, elle attend le buffet des desserts depuis de longues minutes. Moi, je n'en peux plus de patienter... je veux la voir se régaler. Je veux connaître ces sensations...

Et puis Casse-Noisettes, très invasive, appuie sur mon sein droit pour faire couler du colostrum. "Oh ben, j'appuie ça sort de suite dis-donc !". Fallait me demander ma vieille, des pertes de colostrum ça fait belle lurette que j'en ai !

Et ma fille, ma douce poupée, enfin, a le droit de prendre le sein. Mais, pour que, soi-disant, elle puisse bien respirer, je dois retenir légèrement mon (toujours énorme) sein vers haut.

Je ne suis pas très bien, mais je n'ai pas mal. Ma chérie boit son petit lolo tranquillement, sa petite bouche adorable ouverte bien en coeur autour de mon mamelon. Mon coeur à moi, bat bien fort. C'est si bon ...

Casse-Noisettes s'assure du bon déroulement de l'affaire. Elle me dit que c'est bien, que nous sommes bien positionnées, et me montre comment retirer mon mamelon de la bouche de la puce. Je n'y arrive pas très bien. Elle le fait sans me demander. Elle me gonfle.
Bref...

Malgré Casse-Noisettes, c'était un beau moment.

De si beaux moments auquel j'ai du renoncé trop vite...

La suite bientôt.

En attendant, une photo de la poupée qui date de mercredi dernier.

Message déposé le 17.02.2015 à 00:44 - Commentaires (9)


La naissance de l'amour (une longue partie 4)
"On est à 7, mais on a le temps de faire la péri quand même". Dans son ton, je comprends (et l'anesthésiste aussi vu la rapidité de ses gestes) qu'il ne faut pas trainer quand même. Elle retire le tampon qui a déclenché mes contractions.

Et là, mon cerveau fuse "A 7 ??? Ah ben oui, normal que j'ai mal ! Je ne pensais pas tenir jusque là !" et aussi "OUF ! J'ai le temps pour la péri !".

Puis, contraction et là, j'ai encore envie de pousser. Ca fait tellement mal ... La sage-femme m'insurge "Ah non hein !! Il ne faut pas pousser ! Sinon on ne vous fait pas la péri !".

Je me sens perdue, comme une gamine. Flo est sorti. Je suis seule avec elle et l'homme en bleu, mais je ne le vois pas. Elle a une charlotte et un masque. Je suis assise dos à l'anesthésiste, sur le rebord du lit, face à elle. Toujours ses grands yeux bleus.

Je lui réponds "Ok ! Mais dites moi comment on fait pour ne pas pousser ?". "Il faut souffler très fort".

Et là, je ne me le fais pas dire deux fois. Je deviens une vraie soufflerie. Des respirations profondes, longues, à une cadence infernale. Au début de la contraction, ça aide, mais au moment le plus intense, c'est dur de se retenir !
La sage-femme est face à moi. Ses yeux si beaux plongés dans les miens. Elle ne parle pas. Ne bouge pas. Mais je comprends que je suis sur la bonne voie. Que je m'y prends mieux et qu'on va y arriver. Elle soutient mon regard. Je me concentre. Je souffle, je souffle.
L'anesthésiste dit que je risque de me faire mal à la tête à respirer si fort. Enfin, une inquiétude de ce genre. C'est vrai, ça abruti un peu de s'oxygéner si violemment. Mais ai-je le choix ?

Je sens que le magicien de l'aiguille me prépare. Je crois même que quand il me désinfecte le dos, il me dit "ça va être froid". Je lui réponds toujours "OK". Ou "Pas de problème". Ensuite, il m'annonce qu'il va endormir la zone de la péri.

"Ok... FFFFOUUUU... FFFFOUUUU...Ok"

Je pense surtout "vas-y, à mon avis, je ne vais pas sentir grand chose".

J'ai raison. Ca me "brûlote" légèrement. Je suis toujours yeux dans les yeux avec la sage-femme.

Enfin, vient le moment de trouver "le bon endroit". En consultation préparatoire, on m'avait dit que ce serait peut-être long, comme je suis un peu ronde. Je commence à croiser les doigts pour que ça marche. Des deux côtés. Le plus vite possible.

Je crois que l'anesthésiste me demande si ça va. Je lui réponds que oui.

Tous les deux, ils me guident pour que je sois bien installée. Dos rond. Epaules baissées. J'avais vaguement parlé à ma sage-femme libérale de réclamer une chaise à mettre sous mes pieds pour faire un dos plus rond. Parce que bon, les jambes dans le vide, ce n'est pas très ergonomique. Mais dans le feu de l'action, je me laisse faire et je me concentre.

On s'occupe de moi. La péri arrive. J'ai toujours d'énormes contractions. Je suis toujours une soufflerie.

Le docteur me dit qu'il pique. Je ne sais plus si j'ai senti quelque chose. Peut-être une légère pression. On me dit bien de ne pas bouger. Je me concentre sur les yeux bleus... et ma respiration. J'ai l'impression d'être presque immobile. Je trouve que je m'en sors bien.

L'anesthésiste bricole. Je me demande quand il en aura fini. Je ne sais plus comment c'est arrivé. Mais je comprends qu'il doit repiquer.

Il me dit qu'il n'était pas sûr. Je réponds "Ok, pas de problème".

Je me laisse porter. J'ai confiance. Bientôt, bientôt, je n'aurais plus mal. Je souffle.

Je ne sais plus dans les détails. Je crois que je demande si la douleur va complètement disparaître. La sage-femme me dit que je vais quand même sentir, mais que ça ira mieux. Elle me dit ça comme pour me prévenir de ne pas m'attendre à un miracle.

Il va quand même falloir que j'accouche. Que j'ai de la volonté jusqu'au bout. Voilà ce que je comprends.

ENFIN, enfin ... L'anesthésiste déclare qu'il va pouvoir injecter le produit. Au bout d'une trentaine de minutes en sa compagnie. Il me redemande si ça va. Je réponds que oui.

Je l'interroge : quand le produit fera-t-il effet ? J'ai tellement hâte. Quinze minutes.

Le soulagement comme prochain but. Une étape après l'autre.

Je m'allonge sur le dos, bien à plat pour que le produit se répartisse des deux côtés.

Et j'attends.

Avec mes contractions.

Fortes.

On me met de l'oxygène via des petits tubes dans mes narines. Ca fait du bien.

Flo me rejoint.

Il s'approche de moi. Me prend la main. J'ai mal. Quinze minutes, c'est long.

Je souffle. Je le regarde. Quand une contraction vient, je souffle encore plus. Il me dit "oui, oui, c'est bien, pense à ta fille" et il hoche la tête à chacune des mes expirations.
"Chut !". "Chut". Je ne peux pas en dire plus. Mais je pense "Ne me parle pas. Tais-toi. J'ai besoin de toi mais j'ai mal. Reste là. Regarde moi. Mais chut. "

Entre deux contractions, je lui dis "Regarde moi ! Laisse tomber le reste, regarde moi". J'ai été tellement apaisée par le regard bleu de la sage-femme que je retiens la technique. Je me concentre.

Contraction (bon sang, mais encore ??) ... Je le regarde, il hoche toujours la tête comme s'il acquiesçait ma manière de respirer. Chien de plage arrière. Je lui précise de ne pas bouger. De ne pas hocher la tête. J'appuie sur ma main. Je me concentre sur son regard. "Chéri ! Arrête, on dirait un chien de plage arrière". Je souris. Mais j'ai toujours mal. Moins entre les contractions, mais toujours autant pendant. Je souffle.

Au bout d'une petite vingtaine de minutes, ça va mieux. Même si j'ai encore quelques contractions.

Je me dis que je vais enfin pouvoir me reposer en attendant d'être à 10. Je suis à 7, et même si ça a été vite, j'en ai encore pour au moins une heure.

Il est 7h10 (selon Flo), la sage femme entre. Elle m'examine. Elle me dit qu'il faut maintenant attendre que le bébé descende. "Ok. Je suis à combien là ?". "Vous êtes à complète".

Quoi ?? Mais déjà ? Ca a été trop vite. Tu m'étonnes que même avec la péri, j'ai senti les dernières contractions comme les précédentes ! Bon, heureusement, je l'ai eu, ce petit miracle, mais un peu tard quand même...

Je veux profiter un peu. Je veux du répit, maintenant, avant de pousser. Attendre que le bébé descende, ça me va. On n'est pas pressés. Je dois être sûre que la péri fait effet.

Ma louloute se porte comme un charme. Mon petit bébé. Mon petit bébé déclenché. Je suis si fière d'elle. Son papa aussi. Elle est là, coincée dans mon bassin. Elle descend. Et son monito est parfait.

Flo déclre que c'est maintenant qu'il faut mettre en place ce qu'on a appris en hapto. Guider le bébé vers la sortie.

Et moi, je refuse. "Attends un peu. On n'est pas pressés. Je viens d'avoir la péri, je veux en profiter." Je veux être sûre que ça marche. J'ai encore mal pendant certaines contractions.

Le petit jeu dure deux heures.

Je profite, je me calme, je plane. Parfois, je ressens une petite contraction. Mais ce n'est pas souvent, et c'est plus que gérable.

On est tous les deux, tous les trois.

L'oxygène me fait du bien. Ma louloute est bien basse, mais gigote encore. Je suis surprise de ces sensations. Qu'est-ce que je l'aime.

Je me laisse le temps de prendre conscience des choses. Je n'ai jamais eu peur de ce moment. L'expulsion. C'est le travail le plus dur, le plus long. Avec la péri, l'expulsion, c'est peu douloureux. C'est rapide, intense. Je m'étais toujours dis que j'aurais la motivation nécessaire pour vite la sortir de là, ma crevette. Trop peur qu'elle se sente mal. Je culpabilisais d'avance de ne pas pousser assez bien et que ma poupée sorte avec son crâne tout déformé, ou qu'on ai besoin d'une ventouse... ou d'une césarienne. Je l'aurais pris pour moi, alors que ça peut arriver...

Bref, je prends conscience des choses. Il va falloir mettre au monde ce bébé. Pousser.

Je suis groggy. Je ne sens plus grand chose. Je suis engourdie. J'ai la jambe droite endolorie, ma puce appuie très fort de ce côté pour sortir. Je place alors ma main à gauche, pour la faire se déplacer.

Elle vient.

C'est magique.

Elle trouve le milieu. Y reste un peu.

Personne ne s'occupe de nous. Flo propose régulièrement de guider le bébé. "Mollo ! Laisse moi récupérer un peu".

Je sens une poche de froid sur mon ventre, sous la ceinture du monito. Je demande à Flo ce que c'est. Il ne comprend pas. Je touche, je lui montre, moi, je ne vois pas, c'est sous les draps. Ce truc là ! Je l'attrape, mais c'est coincé. C'est froid et mou. Je réalise.

"Mais c'est mon ventre ??“

"Et ben oui ... "

Je rigole. J'hallucine. Je suis à côté de la plaque.

Enfin, j'accepte que Flo m'aide à guider Maëline vers la sortie. C'est surtout parce que j'ai mal à la jambe droite, j'ai l'impression qu'elle empêche mon sang de circuler correctement. On place nos mains, elle nous suit. Je sens désormais qu'elle appuie un peu plus au bon endroit.

J'ai très peu de contraction. Ma volonté a été la plus forte. Je voulais me reposer, donc le travail s'est ralenti au maximum. Flo raconte que ça comme ça.

Moi, je ne sais pas. J'ai fait ce que j'ai pu.

Changement de service chez les sages-femmes.

Chantal, hyper dynamique, entre dans la salle de travail avec une auxiliaire de puériculture très gentille que nous avons déjà vu.

Et une étudiante (mais pas une jeune) infirmière en puériculture, bon fond, mais à l'origine de bien des maux pour moi, je vous raconterai.

Chantal regarde le monito. Pas de contraction. Il doit être 9h30.

Elle me passe de l'ocytocine dans mon cathlon. Oui, il faut relancer le travail, car sinon, on ne va pas s'en sortir. Elle met un faible débit. Pour voir. Et reviendra plus tard.

Je lui parle de mon projet de naissance. Elle a tout lu. Elle a tout retenu. Je l'adore.

Je ressens de nouveau quelques contractions. Ca fait mal. Mais c'est gérable. Je suis de plus en plus à l'ouest.
Un peu avant 10h, l'équipe revient au complet. On va s'installer.

Super, je pense. Par contre, je demande si, engourdie comme je suis, je ne vais pas être gênée pour pousser. Elle me répond que ça dépend. Ok. Donc, ça dépend de moi. Il va falloir faire au mieux.

Elle augmente le débit d'ocytocine. Je ne sens rien. pas de contraction.

A un moment, un appareil bip. Plus de produit pour la péri. Mais la seringue est toute prête pour injecter un bonus.

Elle me demande comment je préfère m'installer. Je lui explique que j'avais bien aimé la position "assise" en cours de préparation à l'accouchement. Mais je ne sais pas si ça va bien marcher, car jusque là, on faisait semblant. Je suis ouverte à d'autres propositions. D'autant que j'ai peur de ne pas pouvoir pousser sur mes jambes.

On ré-augmente le débit d'ocytocine. On me met les pieds dans les étriers. La jambe gauche ça va, la droite, plus dur (ou l'inverse ?). Elle incline le siège. On fait un essai en position demi-assise.

Ca a l'air pas mal.

Chantal monte la table, je domine la pièce. Elle aime travailler "à hauteur d'oeil". Je ne m'imaginais pas ça comme ça, ça me fait sourire. J'aime bien. Flo est à ma droite.

Bébé est bien engagé. Elle voit sa tête. Et ses cheveux. Elle me demande si je sens les contractions.

Bof. Rarement.

J'essaie de pousser quand je crois en sentir une, mais ce n'est pas probant.

L'auxiliaire met alors ses mains sur mon ventre. Elle est perchée sur quelque chose. Elle est souriante. Gentille. Elle a l'habitude de bosser en duo avec Chantal. Un beau duo. On attend qu'elle nous dise s'il y a une contraction, mais elle ne sent rien non plus. On augmente encore l'ocytocine. Parce que bon, une contraction toutes les 5 minutes, on n'est pas arrivés !

Mais ça ne fonctionne pas trop.

Je sens ma puce descendre, je le dis, et Chantal me déclare que c'est une contraction. Elle passe son doigt autour de la tête du bébé pour me guider. Je change mes mains de place et j'y vais. Je prends de l'air, je souffle en poussant. Et je reprends de l'air, pour recommencer. Je n'ai pas mal. On me dit que c'est bien. Chantal déclare qu'elle peut sortir une mèche de cheveu dehors. Bébé très chevelu donc ! On sourit, car on nous l'avait bien dit ! Elle me félicite et est surprise. Pour un premier bébé, il parait que ce n'est pas si facile de pousser "sur l'expir".

Personnellement, je l'ai senti comme ça. Je ne me souvenais plus de ce que j'avais appris, mais j'avais l'impression que c'était le plus naturel. Et comme Chantal m'a laissé carte blanche, pour voir... Nous sommes tous satisfaits.

On se dit qu'on est comme dans un salon de thé. Avec la péri, ce moment est indolore (avec une péri qui fonctionne bien, je précise). On est tous là, à bavasser. Il n'y a presque pas de contraction. On essaie de ne pas louper le coche.

Quand je crois en sentir une, J'y vais. A la deuxième poussée, je sens que la petite descend vraiment, qu'elle commence à sortir, alors je pousse, fort, fort. J'en perds mon souffle. La sage-femme me dit d'arrêter. Moi aussi, je sens que je ne suis plus efficace. Mais j'ai bloqué la tête de la puce, à demi dehors, je dirais.

Chantal me confirme, elle me dit que la sensation était motivante. Et me félicite encore. Je dis que je suis une ex-sportive, et qu'on m'a dit que ça jouait. Je rigole en disant que je m'envoie des fleurs. Mais elles me réconfortent et me disent que j'ai bien raison ! Et que oui, je dois mieux connaître mon corps et mon souffle, et que ça aide.

On attend encore une contraction. Une petite arrive j'y vais, je pousse... mais non. Je ne suis pas efficace, et la contraction est trop petite. L'auxiliaire qui est censée m'aider à les sentir rame autant que moi.

Une autre contraction, je sens la poupée descendre, l'auxiliaire dit "ah oui, peut-être" et Chantal confirme, tourne son doigt autour de la tête de la puce. Je pousse, toujours très fort, deux fois sur l'expiration et une fois en cafouillant. La tête est dehors, il me semble.

On conclue que je ne suis plus efficace à la fin des poussées et qu'il vaut mieux que je ne m'épuise pas. Flo dit que quand je n'ai plus de souffle il vaut mieux que je lâche. Je suis d'accord.

C'est magique n'empêche. Sans péridurale par contre... oulàlà !

Il faut encore une contraction pour pouvoir sortir les épaules. Elle arrive, je pousse.

Je ne dois plus pousser. Chantal bricole, me demande de pousser (ou pas ? je ne sais plus). Puis, je sens ma pépette sortir. Ses épaules tourner.

Chantal me dit "vous vouliez l'attraper non ?". Oui.

Je tends les bras.

Ma puce est toute ronde. Petite. Toute belle.

"Oh, ma chérie". "Ma petite crevette tu es toute petite".

Elle est belle. Elle a ses yeux ouverts. Elle ne crie pas trop, mais regarde partout. Elle toussote un peu je crois. Je la ramène sur mon ventre, Chantal me dit que je ne dois pas trop tirer à cause du cordon. Elle a les cheveux mouillés, qui font des boucles sur son crâne. Elle n'est ni trop sale, ni trop gluante, ni trop blanche ou rouge de sang. Elle regarde du côté de son papa.

Elle est là. Avec nous. Je la tiens dans mes bras. C'est surnaturel. On ne réalise pas.

Papa ne la touche pas. Il la regarde. Moi, je la caresse.

L'auxiliaire voudrait l'entendre crier un peu plus. Apparemment, Flo me dit qu'elle l'a pincée sous l'omoplate. La puce crie. Mais elle s'apaise vite.
Elle est trop mignonne.

Je réclame un bisou à Flo, je crois. Je le regarde, il plane. Il semble totalement neutre. Je le connais un peu, et je me demande s'il ne la trouve pas un peu tro cra-cra pour la toucher, lui. Mais je n'en suis pas sûre. Je ne saurais peut-être jamais. Moi je la voulais encore plus près de moi.

Lui, la regardait. Sans oser, peut-être.

Chantal nous demande si on réalise. On dit non. Elle répond en souriant que ça se voit !

Ma petite chérie est née à 10h51. Elle est magnifique.

Quelques minutes plus tard, je pousse pour le placenta, une fois. "Blop". "Trop facile" dirais-je à Chantal.

Tout s'est bien passé. J'ai adoré mon accouchement.

Je l'ai trouvé relativement naturel, pour un déclenchement.

Ma fille est belle, en bonne santé. Je remercie chaque jour le ciel pour ce si beau cadeau.

Je reviens vous parler de nous très vite.



Message déposé le 11.02.2015 à 15:44 - Commentaires (7)


La naissance de l'amour (partie 3)
J'attends toujours.

Le travail a mis 17h à réellement démarrer, je suis sous antibio depuis 11h. Ca ne sert à rien d'appeler au secours tout de suite. Flo se lève. Nous sommes dans le noir. Il s'approche pour m'aider à gérer les contractions.

Ca fait mal. Je pense à prendre enfin l'homéopathie prescrite par ma sage-femme. Mais j'oublie de le demander à Flo. Je dois me concentrer pour traverser cette épreuve.

Nous sommes tous les trois.

Enfin, en théorie.

En haptonomie, c'est ce que j'ai appris. "Concentre-toi sur ta fille, elle a besoin de toi". Et j'essaie de ressentir le soutien de Flo à travers sa main.

Ensemble.

Mais bon, plus ça avance, et plus ça devient MA douleur. J'ai mal. J'ai envie de vomir. Tout à l'heure aussi, d'ailleurs, j'ai cru que j'allais rendre mes petites collations. Mais là, j'en suis tellement sûre que je réclame une bassine à Flo. Il est un peu désemparé. Moi, j'ai bien vu le ridicule et minuscule haricot en papier mâché posé sur la table de nuit. Mais là, avec les contractions, ça m'étonnerait que j'arrive à viser aussi bien. Je lui dis d'aller chercher le bac en métal dans les toilettes. Je sais clairement qu'il n'est pas destiné à cet usage... Hum hum ... Mais bon, je suis mal, j'ai la nausée... je gère comme je peux.

Flo me pose la bassine (le bassin donc) devant le nez... mais rien.

Je ne peux pas me concentrer sur tout. Le mal de ventre, dos, et cuisses d'abord. Pendant de longues secondes.
PUIS, en fond, l'envie de vomir. La gerbe. Beurk...

Et puis là, je me dis que je vais appeler la sage-femme.
Elle va m'examiner. Mais bon, mon col a du se modifier suffisamment, ça sera moins douloureux.

Flo sonne.

Josiane arrive.

Je lui dis que je crois que la poche des eaux s'est fissurée. Que j'ai des contractions douloureuses et rapprochées. Elle me demande "tous les combien ?", mais nous, on a mesuré seulement l'intervalle entre deux. 5 minutes je lui dis, en lui précisant qu'on n'a compté qu'une fois. Mais je sais que c'est un peu juste comme information. Elle confirme.

Et donc, on passe à l'examen.

J'essaie de me détendre entre deux contractions. Et elle y va. J'ai mal. J'ai trop mal. Le col est toujours loin. Je la supplie de faire une pause. Elle insiste, mais je crie et je pleure. "Attendez, s'il vous plait, attendez !". "Mais il faut bien que je vous regarde où vous en êtes !".

Je sais... Mais je n'arrive plus à gérer.

Entre les contractions et l'examen c'est atroce.

Conclusion : je suis à 3. Col épais.

4h du matin. Elle appelle l'anesthésiste, pas très convaincue. Mais elle compte sur le fait qu'il ne sera pas là tout de suite... le travail peut avancer. Le Propess est toujours en place.

La morphine fait-elle encore effet ? Normalement oui. Peut-être atténue-t-elle la douleur.

Je reste environ 1h dans la salle de pré-travail. Allongée, toujours. Je souffle. Je ressens les limites de la préparation à l'accouchement. Je n'arrive plus à rester lucide très longtemps. Flo me parle, mais je crois que je lui dis "chut !!". Je ne supporte pas sa voix, son calme.
Je souffre. Ca devient très intense. J'ai l'impression que le bébé descend. Je sens que ça avance. Que le travail est efficace. J'espère aussi. Parce qu'encaisser tout ça pour rien, ce serait dur à avaler.

Je garde en ligne de mire la péridurale. Une fois mise en place, il n'y aura plus qu'à attendre.

Mais c'est pour quand ??!

Après, je ne me souviens plus. J'ai dit mille fois à Flo que j'avais mal. J'ai perdu un peu mon sang froid. J'ai du pleurer un peu. Gémir au futur papa que vraiment, je n'en pouvais plus. J'étais épuisée.

Et enfin, une auxiliaire entre dans ma chambre (revue trois jours plus tard, Flo l'a reconnue, mais pas moi...Je n'étais plus tout à fait moi-même je crois).

Elle pousse un fauteuil.

Je suis donc censée me lever. Assise déjà, c'est assez fou. Je me tords de douleur. Je laisse passer une ou deux contractions. Puis je me glisse dans la chaise roulante. Je sens que le bébé est bas, j'ai même la vague impression que ça pousse. Pas sûre. Les contractions sont très fortes. Je ne sais plus où j'en suis. Mais je vais avoir cette bon sang de péri !

Il est presque 6h. Tout ça est approximatif.

J'entre dans la salle de travail. En sortant, quelques heures plus tard, je verrais son petit nom sur la porte : Hibiscus.

Je pense alors que commence une longue journée. Je dois être à 4. Peut-être 5. Je vais avoir la péridurale, et je devrais attendre.

J'ai hâte qu'on me soulage de ces douleurs. ca devient dur.

On m'installe sur le lit.

C'est là que je vais donner la vie.

Je m'assois sur la table d'accouchement. La sage-femme vient me voir pour me dire que l'anesthésiste arrive. Qu'une maman vient d'arriver à l'hôpital, qu'elle est à 6 et que c'est un troisième bébé. Je comprends. Je dis même à la sage-femme que c'est normal qu'elle passe avant moi, sinon, elle ne l'aura jamais ! Je suis plus lucide que ce que je pourrais penser. Et je suis plus moi-même que ce que j'aurais pu imaginer.

Je m'allonge... J'ai mal. Je gémis toujours. Je suis seule le temps que Florian trimballe toutes nos affaires. Il arrive avec le sac à langer et deux-trois bricoles. Il a laissé des choses au vestiaire aussi. Les contractions ne sont pas trop rapprochées, mais très fortes.

Je commence à paniquer. J'ai l'impression que le travail avance trop vite. Et cet anesthésiste il fait quoi ? Je souffle. Je me répète, mais j'ai mal.

Enfin, un homme en blouse bleue pénètre dans la salle de travail.

Il doit être 6h30.

Je me redresse (à sa demande ?). Il est à l'entrée de la pièce, la porte ouverte. Il traine un chariot je crois.

Et là, j'ai deux contractions très longues, très fortes et très rapprochées.

J'ai envie de pousser. J'ai besoin de pousser. J'ai mal.

Je crie, comme un appel au secours "Ca pousse !!!".

Je pousse. J'ai envie de me vider l'utérus et peut-être les intestins (pardon, mais c'est vrai). Je sens du liquide s'échapper entre mes jambes... Je ne contrôle plus rien.

Mon homme me dira plus tard que quand j'ai crié, l'anesthésiste, courageux, a levé les mains en l'air et a dit "Oulà ! Mais je sais pas faire moi". Après coup, c'est assez amusant.

Je vois Flo sortir de la pièce, aller chercher la sage-femme. Il a du la trouver en chemin car elle est vite là. Je m'allonge, elle m'examine. Je ne sens rien. Je la vois ouvrir ses grands yeux... Elle a l'air surprise...



Et là, j'avoue, comme je ne peux pas vous faire un article encooooore plus long, je vous laisse en haleine. Je voulais vraiment terminer mon récit en trois parties. Mais impossible. J'ai déjà l'impression d'en oublier. Je veux que ça reste gravé. Je veux un souvenir fidèle. Donc je prends le temps de détailler mon récit.

Et là, pour le plaisir, je vous laisse un peu de suspens.

A très vite.





Message déposé le 11.02.2015 à 02:36 - Commentaires (9)


La naissance de l'amour (partie 2)
J'ai faim.

J'ai eu droit à un petit pain beurré, un yaourt, une compote et un thé dans toute ma journée. Et aussi deux tranches de pain et un morceau de banane. Mais je suis levée depuis 6h30. Il est 17h.

Alors, on décide d'aller à la superette du coin. J'ai envie de banane.

Et puis, il se met à pleuvoir. Pas trop fort, juste un peu...
J'attends toujours que les contractions se déclenchent.

Mais non.

Maëline est au chaud, et la pluie ne la tente pas.

On rentre dans le magasin, je me sens comme hors du temps. Je suis là, à me promener au milieu des rayons alors que je suis en procédure de déclenchement d'accouchement.

On achète des bananes (et du taboulé pour papa), et on sort. Il pleut fort. Très fort. On reste abrités sous le auvent de la supérette. J'ai toujours le Propess installé au niveau de mon col. Ca gêne un peu. J'ai froid. On est à 20 minutes de l'hôpital. Et pourtant, je rêve encore de perdre les eaux. Comme pour un accouchement naturel.

Que papa m'emmène pour te faire naître.

On se jette finalement à l'eau, on en a marre d'attendre. Papa défait la capuche de son manteau et je me la pose sur la tête, pour m'abriter un peu. Je suis grosse, je me traine mais je marche avec le plus d'entrain possible. Papa porte les courses.

Et puis rien.

De retour dans la chambre, je ne sais plus comment les choses s'enchainent. Je pense qu'on a refait un monito. Bérengère a du examiner mon col... et remettre un peu en place le propess. Je dois toujours être à 1, mais le col s'est raccourci un peu. J'ai grignoté une compote et une autre bricole. C'était le début de soirée, et enfin, les premiers signes du travail se sont pointés. Je me suis mise à avoir mal. Dans le dos. Dans les cuisses. La position allongée, ce n'est pas le feu pour gérer la douleur. Flo essaie de m'apaiser. On met en place ce qu'on a vu en hapto. J'ai des séries de 3/4 contractions rapprochées, puis des pauses de 5 minutes. Je regarde parfois le monito en disant "Allez, lâche moi !!!".

Ca devient dur, mais très gérable. C'est surtout la fatigue qui me pèse.

A la fin du monito, je peux faire un peu de ballon, marcher dans la chambre. J'ai toujours mal, mais beaucoup moins. On regarde la télé. L'après-midi, on l'avait déjà allumée pour se passer le temps devant une Nounou d'Enfer. Là, je ne me souviens plus du programme.

A chaque signe du démarrage, on se réjouit. Enfin, Flo surtout, moi, c'est toujours un peu partagé... ben oui ! J'ai mal quand même. Mais ça ne démarre pas vraiment.

Vers 22h30, on fait un bilan avec la sage femme du nouveau service, Josiane. Elle me remet une perf d'antibio qui met des plombes à passer... . On attends encore, on laisse le tampon en place 24h et il est possible d'en avoir un second si le col n'a pas suffisamment bougé, mais l'idée, c'est qu'il faut que je me repose car je vais devoir accoucher le lendemain très certainement, que c'est un premier et que ça va durer un peu, et qu'il faut que j'arrive au bout du marathon en étant capable de pousser... Donc Josiane me propose de m'aider à dormir avec une piqûre d'un dérivé de morphine. Avec papa, on n'est pas chauds du tout, on espère gérer autrement, car on ne veut pas que notre poupée soit shootée.

J'alterne encore ballon et repos en m'allongeant mais je suis moins bien.

Et puis finalement, ça passe. Il est autour de minuit, papa s'est installé un lit de camp. Je me sens mieux. J'ai l'impression que ça s'est arrêté.

Je déclare donc à Josiane que ça va mieux, et je me couche comme ça. Je fais un brin de toilette, je me trimballe la perche avec la poche de glucose pour éviter au catlhlon de se boucher. On éteint les lumières. J'ai quelques contractions, mais ça va. J'arrive à dormir par tranche de dix minutes.

Au bout de 2h, avec papa qui ronfle dans la chambre et une contraction légèrement douloureuse mais bien présente (dans le dos et les cuisses surtout) toutes les vingt minutes environ, je supporte mal la position allongée et je n'ai quasiment pas dormi. Il FAUT que je me repose.

Ca devient trop compliqué. J'appuie sur la sonnette.

Finalement, je dis à Josiane que je veux bien la piqûre. Je lui demande si ça fait mal. Elle me répond que ça brûle un peu, mais qu'on ne le regrette pas. Je m'excuse auprès de Flo, car je ne suis pas assez courageuse. Mais j'ai peur de devoir gérer 14h de travail après presque 2 nuits sans sommeil. Je n'en peux plus, je suis exténuée.

Josiane vérifie mon col ... 1 et demi.

Josiane me pique dans la fesse. Ca brûle, c'est assez atroce. Mais quinze minutes plus tard, ça va beaucoup mieux. Je sens toujours vaguement, mais je sais que je vais pouvoir dormir. 6h. C'est la durée d'effet du produit.

J'en rêve.

Flo se recouche. Moi, je m'endors.

Une heure plus tard, à 3h donc, la douleur m'empêche de continuer ma nuit. J'essaie tout de même, mais mes contractions sont plus rapprochées, plus douloureuses... et toujours cette position allongée pour gérer... Je n'arrive absolument pas à me rendormir. Flo ronfle. Je le réveille. On dirait que les contractions sont plus régulières. Je lui demande de compter l'intervalle entre deux.

5 minutes.

5 minutes entre deux vraies contractions douloureuses.

Que je ressens fortement malgré le calmant.

Ok. Je crois que cette fois-ci, c'est parti. J'attends avant d'appeler, je ne veux pas d'un nouvel examen du col pour me dire "2". Ras le bol.

Flo dort toujours, enfin, vaguement.

Et puis, je sens et/ou (pas sûre) j'entends comme un "crac". Pas de doute, louloute s'est engagée.

Quelques secondes plus tard, je sens couler entre mes jambes, juste un peu.

"Chéri, je crois que je perd les eaux"

La phrase du bonheur. J'en pleure rien que de l'écrire. Je suis si heureuse d'avoir passé cette étape "naturelle". La poche devait être seulement fissurée mais sérieusement... quel bonheur ...

La suite bientôt.
Message déposé le 09.02.2015 à 00:38 - Commentaires (6)


La naissance de l'amour (partie 1)
Il est temps, au bout de plus d'une semaine, que je vous raconte ce grand jour ... Celui où j'ai rencontré mon deuxième grand amour.

J'ai tout fait. Tout essayé pour que ma chérie veuille bien pointer son bout de nez avant la date butoir. Jeudi 29 janvier. La gynéco de l'hôpital était de garde ce jour-là... voilà donc quel était mon délai pour faire naître ma fille "naturellement". 3 jours. Pour moi, c'était une sentence. On allait te sortir de force mon petit amour, brutalement, injustement. Je me suis battue pour que ça n'arrive pas. J'ai fait les carreaux, j'ai posé mes fesses sur ce bon sang de ballon autant de fois que j'en ai eu l'occasion. J'ai pleuré aussi... oui, je sais, ça ne fait pas venir les bébés ! C'était dur, cruel. Mais j'ai fait confiance aux médecins. C'était important et plus sûr que tu sois dehors Maëline. Pour bien grandir. Pour être sûrs. Nous et l'équipe médicale. Ne pas perdre de vue l'objectif : faire naître un bébé en bonne santé. Il parait que les échanges entre toi et moi n'étaient pas optimaux. Moi, je sentais que tu te portais bien, mais que veux-tu ? On ne s'oppose pas aux médecins qui te disent que c'est plus risqué de te garder à l'intérieur que de te sortir. Je souhaitais que tu vois le jour en février... loupé ! J'ai essayé de négocier un déclenchement lundi, mais la gynéco a dit qu'on n'était pas au marché. Dommage...

Voilà posées les conditions de ton arrivée programmée.

Mardi, on a essayé de voir ce qu'on pouvait faire avec ma sage-femme (décollement impossible, mais on a réalisé une séance d'acupuncture). Rien.

Le mercredi 28, j'ai essayé de vraiment me bouger pour que tu arrives. Et en même temps, je ne devais pas m'épuiser... l'accouchement, ça devait être pour le lendemain !

Et puis, toujours rien.

Alors, avec désarroi, je me suis mise au lit. J'ai croisé les doigts. Je voulais dire à ton papa "j'ai perdu les eaux". C'était mon désir le plus cher. Mais non. Alors j'ai pleuré. J'ai dormi 4h.

Le jeudi 29 janvier, 6h30, debout. Petit déjeuner léger, mais avec entorse au règlement quand même, car on m'avait conseillé une tisane et deux biscottes... En plus de la tisane, j'ai mangé deux morceaux de pain beurrés et un morceau de banane... J'ai encore espéré que le travail commence... sous la douche... dans la voiture... n'importe où... Et puis, nous sommes arrivés à l'hopital. C'est vraiment bizarre... Comme si on venait faire ses courses : on rentre à l'intérieur d'un grand bâtiment dans l'intention d'obtenir un bébé !

Nous sommes reçus par une auxiliaire de puériculture. On nous laisse patienter 20 minutes. Il n'y a personne pour nous. Je suis crevée. On passe le temps avec Flo. je prends mon homéopathie. On essaie de se détendre.
Puis, Josiane, la sage-femme, nous rejoint dans la salle d'examen. Je vois qu'elle a été mise au courant du dossier. Elle sait que je ne voulais pas de ce déclenchement. On en discute une minute, je sens qu'elle veut finir de me convaincre. Je lui dis que nous sommes venus, et qu'on peut en conclure que j'ai été "raisonnable", de leur point de vue. Puis, elle m'annonce que c'est une étudiante en dernière année qui va venir m'examiner le col puis s'occuper de moi. Bien.

Elle revient 10 minutes plus tard, moi en stress, sur la table d'examen. Josiane m'annonce que ma gynéco veut que ce soit elle qui m'examine. Je n'en peux plus de cette "vérification", j'ai mal à chaque fois car mon col est loin. Mais il le faut. Aujourd'hui, ça va être déterminant pour la suite. Elle me prend la tension. Je crois que ça va. Je ne sais plus. Elle m'examine. Je crois que niveau douleur, ça a été. J'ai réussi à me détendre un minimum. Flo était avec moi. Elle s'est montrée plutôt douce. Elle annonce que ça va. Je suis toujours à 1. Pour elle, c'est assez "favorable". Elle m'explique qu'elle va décider de la marche à suivre avec la gynéco qui me suit. Soit on insert un tampon imbibé de prostaglandine au niveau du col, qui va le faire murir et déclencher la production de l'ocytocine naturelle qui va enclencher le travail, soit on me perfuse directement, avec de l'ocytocine de synthèse. Progressivement. Jusqu'au démarrage du travail. Elle part.

10 minutes plus tard, Bérengère, l'étudiante, très douce et sympathique nous rejoint. Elle m'annonce que j'aurais droit au tampon pour le moment. Elle nous propose de nous mettre à l'aise dans une salle de pré-travail. Nous prenons donc tout notre bazar (manteaux, sac du jour J, etc...) et nous la suivons. On entre dans un sas, on enfile des protège-chaussures et des blouses. Moi, je suis presque déshabillée dessous. Je ne me souviens plus exactement. Je plaisante en disant que je me paye le luxe de garder ma culotte encore un peu.

Elle nous installe dans une chambre. Il y a une télé, un appareil à monitoring, un WC et une douche... Sympa la salle de pré-travail ! J'essaie de me détendre en attendant la pose du Propess.

Bérengère rentre dans la pièce vers 10h. Elle me met en place ce foutu tampon qui va déclencher mon accouchement. Il faut aller chercher loin pour l'installer, je ne sais pas qui a inventé ce truc, mais c'est assez mal étudié. C'est comme une bandelette, avec un fil au bout... difficile de le positionner, facile à déloger. Puis, on me met sous monito pour 2h ... Youhou !

Nous nous retrouvons seuls et je pleure. Nous l'avons fait finalement. Je suis triste et déçue. Ma poupée, je m'en suis voulu d'avoir cédé. Tu étais si bien à l'intérieur. Aujourd'hui, je rassure tout le monde, je suis la plus heureuse des mamans. Mais quelques minutes après "l'acte", honnêtement, c'était dur.

Et puis bon, c'était parti... alors il a fallu positiver, se préparer à se jeter dans la bataille. On m'a bien prévenue que ça pouvait mettre plusieurs jours à agir. J'étais partagée entre l'envie de t'avoir vite avec moi ma chérie et la contrariété, la peur de la douleur à venir... J'angoissais que le travail démarre trop vite.. Je ne me sentais pas prête... Si proche du but... c'est dingue tout de même !!

Deux heures de monito. Bébé au top. Pas de contraction.

Entre temps, Flo sort faire je ne sais quoi. Et Bérengère vient me faire la prise de sang pour l'anesthésiste (plus valable depuis mardi). Elle décide de poser un cathlon car elle va en avoir besoin pour l'antibiotique (strepto B + je suis) et ne veut pas me piquer dix fois. Sauf que j'ai des veines pourries (on en reparlera) et que ça rate dans le poignet gauche. C'est douloureux, elle insiste pour essayer d'avoir du sang mais rien ne vient... On change d'endroit... on prend sur la main gauche... J'ai peur ... je stresse... et puis finalement, c'était le mieux à faire ! Ca tire un peu, mais je m'y ferais, vu que je le garderais jusqu'à l'accouchement.

On nous propose ensuite une balade d'une heure dans l'hopital. Un peu ridicule de tourner en rond à attendre d'avoir mal. Mais il faut ce qu'il faut. Alors on s'est promené. On a fait le tour du service maternité. On a cherché les escaliers. On a arpenté les couloirs.

On est rentrés sagement dans la salle de pré-travail. On a attendu trente minutes que Bérengère vienne nous retrouver. On a fait une photo ridicule en blouses...

13h30. Toujours aucun signe du démarrage du travail. a peine quelques contractions non douloureuses. J'ai faim. On consent à me donner une collation (un petit déjeuner, sur choix personnel). Mais pas trop, car je risque de vomir...

Je mange. On me remet sous monito (je ne sais plus dans quel ordre). Calme plat, sauf toi pépette, toujours en forme. Avec papa, on était trop fiers de ton petit coeur et de tes petits mouvements. Comme un pied de nez à tous, tu montrais toujours que tu étais le plus parfait des bébés dans le ventre de sa maman.

Vers 16h je dirais, on retourne se promener. On va carrément en ville à pieds (et après 15 minutes de marche, je me dis qu'on s'est peut-être un peu "échappés" et qu'on n'avait pas trop le droit de partir comme ça. Mais bon, personne ne va nous courir après, et il faut que tu arrives... Alors on emploie les grands moyens !! On voit l'orage se pointer... Oulàà ... un accouchement ET une averse ... ça en fait de la menace !!!

Je fais une pause ici. La suite au prochain épisode !

Message déposé le 08.02.2015 à 01:22 - Commentaires (1244)


4 février...
En ce jour qui devait être celui de ton terme, nous sommes finalement rentrés tous les 3 à la maison. Tu es née le 30 janvier, à 10h51. Notre petite Maëline chérie...

Et oui, certaines d'entre vous le savaient, et la plupart des autres l'auront compris... Notre fille a vu le jour vendredi dernier, suite à un déclenchement, mais tout s'est bien passé. Je viens vite vous raconter tout ça. Nous allons bien, même si j'ai moi-même vécu quelques péripéties douloureuses...

Ah et au fait ! Notre petit bébé mesure 47cm ... mais pesait 2,965kg quand elle est sortie de mon ventre... pas mal non ?

Je croise les doigts pour les févriettes ! Vos bébés arrivent...

Petite photo de Maëline hier...

Message déposé le 04.02.2015 à 23:55 - Commentaires (26)


Mon bébé de l'intérieur...
Mon bébé d'amour, nous avons partagé 9 mois merveilleux.

Tu a été un petit foetus en or. Très réactif à nos caresses, toujours en forme, donc nous n'avons presque jamais été inquiets pour toi de ce côté là. Tu es très doux, tes petits coups sont plutôt des caresses, tu te blottis dans nos mains, surtout celles de papa. A moi, tu consens à me donner des petites tapes dans les mains, quand je les place bien hauts sur mon ventre pour savoir si tu vas bien.

Tu ne m'as causé presque aucun des désagréments de la grossesse...

Je sais que si tu n'es pas encore parmi nous, c'est aussi parce que je me complais dans ma grossesse. J'étais si bien avec toi, là, au chaud au creux de moi.

Maintenant, j'ai vraiment envie de te rencontrer. De savoir qui tu es et qui tu vas devenir.

Tu vas être notre "premier". Notre enfant chéri. Pardon par avance pour toutes les erreurs que nous allons commettre... mais elles nous feront tous grandir.

Tu vas faire de nous une vraie famille, même si nous en sommes déjà une, quelque part.

Mon petit bébé de l'intérieur, si parfait, si calin, si présent... Tu as l'air futé, c'est amusant. Tu nous as tant fais sourire. Tu reconnais Watson quand il se pose sur moi. C'est assez incroyable pour nous. Viens le voir en vrai, maintenant. C'est une peluche adorable.

Viens mon bébé, nous sommes prêts. Nous voulons te porter dans nos bras maintenant. Te faire de gros bisous. Te dévorer des yeux. Voir ton sourire. Et puis te voir t'éveiller, grandir ...

Mon bébé de l'intérieur, je t'aime tant déjà. Et papa aussi. Depuis quelques jours, j'ai un peu peur de l'accouchement c'est vrai, mais si c'est pour t'avoir auprès de moi, je sais que je vais y arriver.

On t'attends mon petit bébé. Tu seras là très vite, mais c'est toujours mieux si tu te décides seul.

Viens respirer l'air de St Malo.

Toi et moi, nous devons nous préparer. Le grand jour approche. J'espère si fort que tu es prêt malgré tout. Qu'on ne te déloge pas seulement un jour ou deux trop tôt... Mais ça, on ne le saura jamais ! Tu es en forme, et tu vas gérer cet imprévu, c'est clair. Et moi aussi.


On va faire équipe toi et moi, avec papa pas loin, comme depuis le début.

Et même si c'est difficile, on oubliera tout , car on sera ensemble...




Message déposé le 28.01.2015 à 10:14 - Commentaires (14)


J-8 ... on croise les doigts !
Ce matin, nous nous sommes levés tôt pour nous rendre chez ma sage femme.

Au programme : monito, décollement et acupuncture (j'espérais).

Arrivés là-bas, on a effectivement réalisé le monito, bébé toujours en forme, et quelques petites contractions.
Ensuite, elle m'a piqué ses petites aiguilles... c'est quasiment sans douleur. Je croise fort les doigts pour que ça marche.

Et enfin, on s'est installé pour le décollement. Âme sensible, vous pouvez vous arrêter là...

Elle y est allée progressivement... mais le col est très postérieur, sensible, et il faut aller le chercher très loin. Ce qui fait que, après avoir fait les 3/4 du chemin... j'ai eu mal. Elle s'est arrêtée, pour que je puisse souffler. Je tenais la main de Flo, mais rien à faire, j'avais mal au ventre et au dos, douleurs de règles en plus intense (et pourtant, j'ai eu des règles douloureuses à me laisser clouée au lit la première journée). Elle m'a demandé de lui dire quand elle pourrait continuer... J'ai commencé à dire "non, mais je crois que..." et elle a regardé un peu ... et m'a dit qu'elle n'allait finalement sûrement pas le faire ! Le col est raccourci, dilaté à 1, mais un peu trop ferme, pas assez "mûr". Et elle y renonce. Elle pense que ça ne fera que déclencher un faux travail, et me faire passer un moment très douloureux. Le col a encore saigné...

Je suis un peu déçue, futur papa aussi, mais enfin... je suis heureuse d'avoir refusé de le faire hier... car je crains que la gynéco de l'hôpital n'ai pas été aussi raisonnable...

Après ça, on est allé marcher sur la plage une quarantaine de minutes à un bon rythme. Les contractions ont été nombreuses... pourvu que le travail s'enclenche naturellement ! Mais c'est pas gagné, vu le col...

Une fois à la maison, je me suis octroyée une sieste, et là, je vais attaquer les carreaux !

Croisez les doigts pour moi ... au moins pour que le col se prépare et que le déclenchement se déroule bien !

Message déposé le 27.01.2015 à 15:08 - Commentaires (7)


J-9 ... Une fin de grossesse programmée
Et bien oui ... La gynéco a insisté, il faudra déclencher. Elle a pris du temps pour m'expliquer son point de vue, qu'elle a confronté à d'autres médecins, elle dit que c'est mieux, et qu'il ne faut plus attendre. Elle me laisse un tout petit délai pour laisser le travail se déclencher naturellement, parce qu'elle sait que ça compte pour moi.

Je ne l'ai pas laissé m'examiner. Elle m'a assurée qu'elle ne m'avait pas fait de décollement la dernière fois. Bon.

Je vois ma sage femme demain matin, pour un monito, et donc c'est à elle que je vais confier l'exercice douloureux du décollement... Mais au moins, je serai dans un climat serein ... et je croise les doigts pour que ça marche !!!

Je ne souhaite pas communiquer la date prévue du déclenchement... seule ma maman sera au courant. Désolée de vous faire attendre, languir... mais je veux garder ça pour nous, c'est bien tout ce qu'il me reste de contrôle sur mon grand jour.

Evidemment, je suis très déçue, vous vous en doutez.

Ca me fait de la peine de sortir mon bébé de force. Et je vais souffrir plus que prévu. Et j'ai plus de chances d'avoir une césarienne... Que de réjouissances !

Et à la fois, je suis ravie. Oui, je vais très vite avoir mon bébé avec moi... normalement. Car elle m'a dit que le déclenchement pouvait mettre 3 jours à agir... j'ai intérêt de faire bosser mon col je crois !

Papa lui, est désolé pour moi, mais chantonne dans la cuisine en rangeant les courses... Cherchez l'erreur !!!

Bref, ma fin de grossesse est désormais programmée. Je dois en profiter, et à la fois tout faire pour que bébé débarque.
Message déposé le 26.01.2015 à 20:17 - Commentaires (8)


J-10
Là, c'est du sérieux !

Je ne réalise toujours pas... Je commence à avoir hâte (oui, je commence seulement, que voulez-vous, je suis pas une rapide !). Je m'occupe de finir la chambre et les bricoles pour toi mon petit bébé.

Aujourd'hui, c'était tricot, et j'ai terminé le deuxième petit gilet sans manches que j'avais entamé il y a longtemps. j'attaque les chaussons qui vont avec... Ca devrait aller vite... mais bébé sera peut-être plus rapide que moi !

J'ai fait l'ourlet d'un des deux rideaux, me reste le second ! Et puis dans l'idéal, il faudrait encore que je rattrape mon retard "repassage", et que nous rangions notre chambre... pour pouvoir caser le lit de bébé les premières semaines !

N'empêche, pour ma sérénité personnelle, c'est sympa d'avoir attendu un peu pour te montrer mon petit bout... On était à la bourre ! Maintenant, dans mes rêves les plus fous, tu ne naîtras pas avant le 1er février... si la gynéco de l'hôpital et ta santé le permettent ! Tu bouges toujours autant, mais as-tu grossis ? Normalement, nous aurons la réponse demain ! Si tu attends dimanche, ça arrange aussi ta Mamita... On croise les doigts... Mais bon, globalement, nous sommes prêts ... Papa lui est heureux que ton arrivée approche.

Pas de nouvelles de Céline aujourd'hui ... c'est peut-être son grand jour ??

Moi, j'ai toujours des contractions régulières, fortes et moins fortes... sans douleurs, mais j'ai l'impression que ça me fatigue grandement ... Dans tous les cas, ça m'oppresse un peu, à certains moments ! Mais je suis contente que le travail approche et avance !

Le décompte est lancé... demain est un autre jour !



Message déposé le 25.01.2015 à 20:02 - Commentaires (5)


J-11 !
Toujours là !

J'ai plutôt bien dormi, et ce matin, ça contracte toujours, gentiment... Mais bon, jusqu'à hier, les contractions n'ont jamais été très nombreuses... il était temps !

Hier soir, nous avons fait un petit monito avec la sage-femme... et toujours au top ! On bosse en haptonomie pour diriger le petit bout là où il faut...

Et oui, Géraude, j'avais bien lu que futur papa est aussi en vacances de ton côté ! Et ça m'a fait bien sourire... surtout que mon Flo à moi bosse en roulement, et donc il termine rarement un vendredi soir ! On va peut-être accoucher le même jour à la même heure ???? Suspens ! Avec Céline pas loin avant... ou après (ne rage pas Céline... !!).

Voilà pour les nouvelles ! Je fignole encore la chambre, parce que je n'ai toujours pas tout à fait terminé...

Courage et patience à toutes ...
Message déposé le 24.01.2015 à 10:00 - Commentaires (4)


Papa en vacances et soirée contractions !
Comme tu as le feu vert de papa (qui ronfle à côté de moi, le bougre ) mon utérus a décidé de bosser ce soir ! Contractions non douloureuses mais fréquentes accompagnées d'un petit mal de dos style douleurs de règles... Huhuhu ! Ça approche... Mais est -ce pour très bientôt ou n'ai-je à faire qu'à un petit épisode de pré-travail ? Là je tente de me reposer... Et on verra demain !
Message déposé le 24.01.2015 à 01:06 - Commentaires (2)


CD pour la maternité
Sur la liste du jour J, ma maternité a écrit "un CD si vous le souhaitez".

Ok ...

Je suis en train de mettre quelques musiques dessus, et j'aimerais vos conseils... Je mets plutôt "Eye of the tiger" pour me motiver à pousser ? Ou des trucs "ambiance zen" pour le travail ? Ou un mix ??? Le CD, c'est pour la salle d'accouchement non ?

Je mets des chansons que j'adore ? Quitte à en être dégoûtée après ? Ou un mélange de tout, juste pour éviter d'accoucher sur du rap ? (j'aime pas le rap ! lol)

Bref, qu'en dites vous ?



Message déposé le 22.01.2015 à 19:32 - Commentaires (8)


J-14 !!
Naaaaan ????!

Je n'arrive toujours pas y croire parfois... Je pense qu'il n'y a que quand tu seras là que je réaliserai vraiment...

En attendant, je suis à l'homéopathie pour faire mûrir le col, je chauffe des points d'acunpucture aussi, pour faire avancer les choses et nous faisons nos petits exercices pour t'aider à t'enrouler en bonne place dans mon bassin.

Hier, mon esthéticienne m'a fait "la boule à zéro" comme dit Ophélie, je suis donc plus sereine pour le jour J.

Et puis, nous fignolons ! Nous nous sommes offert un caméscope, et nous avons reçu la nacelle de la poussette ! Un petit meuble blanc 4 cases de chez le suédois est venu rejoindre ta chambre, il est encore vide, mais c'est le seul petit meuble où je pourrais ranger jouets et autre... il ne sera pas de trop je pense !

J'ai terminé les petits nichoirs, reste à les fixer. Nous avons acheté tes rideaux... mais il faut changer nos plans, à cause de la configuration particulière de la fenêtre. On doit donc juste te trouver des voilages ... ça ne devrait pas être très compliqué. Je dois aussi mettre en forme ton mobile, j'espère que ce sera joli...

Et enfin... il reste pas mal de rangement ! Dans ta chambre sont encore stockés quelques cartons de bibelots que je dois ré-installer dans le salon, après avoir rangé les décos de noël et la bibliothèque. J'ai du repassage aussi, et ... on sera vraiment prêts !

Vas-tu te décider à arriver avant que tout ça soit fait ? C'est à toi de choisir...

Vendredi, nous avons rendez-vous pour un monito, et lundi, écho de contrôle à l'hôpital.

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire d'une amie très chère, qui se reconnaîtra ... Joyeux anniversaire ma chérie, j'espère que cette petite année de plus ne t'apportera rien que du bonheur ! Et d'ailleurs, Alex, question prénom... on verra si tu as raison !!! Tu serais trop forte d'avoir trouver THE ONE alors qu'on a mis des plombes à le valider nous-même... dans ce cas, d'ailleurs, je te demanderais direct le prénom pour le prochain ! Pourquoi chercher ???

Voilà où nous en sommes ! Je file à mes bricolages.
Message déposé le 21.01.2015 à 12:18 - Commentaires (7)


J-17 ... toujours là !

Finalement... ce n'était peut-être pas le bouchon muqueux mais des restes du vilain examen de jeudi... ? Ce qui est sûr, c'est que j'ai vraiment cru que j'allais décoller à la maternité dans la nuit de vendredi ... ! Intuition... Zéro pointé !

Du coup, on continue les préparatifs ! Le petit coussin-tête de lit est cousu et brodé (avec l'initiale du prénom de notre bout de chou), j'ai réceptionné les derniers colis attendus (manque la nacelle, mais nous avons demandé à changer le coloris pour l'obtenir plus vite). Nous avons fait un graaaaand tri dans nos papiers, et nous avons accroché une nouvelle suspension dans la chambre de bébé.

Me reste un nichoir en papier à réaliser, fignoler celui en bois, et monter un mobile en papier et carton.

Si tout va bien, j'aurais le temps de passer chez l'esthéticienne mardi matin pour échapper à l'épilation "maison" de l'hôpital... mmmmh !

Aaaah ! Et "grande" nouvelle (vous comprendrez l'ironie dans quelques secondes !) ... Dans les papiers, on a trouvé le carnet de santé de Super Futur Papa... Taille de naissance (avec 3 semaines d'avance) : 45 cm ! Tu m'étonnes que notre bébé est petit !!! J'ai mis le carnet de santé dans la valise de la maternité, pour qu'on ne nous emm*** (oui, je suis vulgaire) pas trop avec la taille de notre crevette.

Voilà pour les nouvelles !

Bébé gigote toujours autant, à ces heures, nous nous régalons de parler de lui, même si le stresse monte un peu... J'ai envie que tout soit prêt, et je suis heureuse d'avoir eu encore un peu de temps... Dès mercredi, je crois que je réclamerais ton arrivée, car j'aurais bouclé un maximum de choses... mais si tu es décidé à attendre février petit bébé, je serais comblée ... même si je marche en canard et que je me traîne (on m'a même filmée parce qu'il parait que c'est drôle...tous des nazes ces hommes !).

Allez, je file au dodo ! Des bises à toutes
Message déposé le 18.01.2015 à 23:53 - Commentaires (6)


Conséquences ... ???
Je crois que je suis en train de perdre le bouchon muqueux... J'en suis même presque sûre...

J'aimerais encore un tout petit peu de temps, mais bon... nous verrons ... Je sais que ça ne signifie pas forcément un accouchement imminent, mais c'est bien le signe que ça approche...

Bébé, si tu en as envie, tu peux venir. Sinon, je reste au calme, pour te garder encore un peu et ne rien forcer...

Je vous tiens au courant...
Message déposé le 16.01.2015 à 20:57 - Commentaires (8)


Un peu traumatisée...
Hier, j'ai eu mon rendez-vous à l'hôpital avec ma gynéco que je n'aime pas ... enfin pas trop.

J'étais stressée dans la voiture, pour cette histoire de déclenchement et aussi parce que j'appréhendais sa réaction, car j'étais décidée (sans le soutien de Flo, mais c'est pas lui qui y passe) à ne pas me laisser examiner le col.

Elle commence par l'écho. Tout va bien, le bébé a grandit, niveau de liquide correct, et mouvements foetaux plus qu'existants, on a eu la preuve en live.
Et puis, quand même, elle insiste pour le toucher vaginal, alors je me sens obligée de la laisser faire, même si je lui ai dit que j'aurais préféré y échapper.

Je la soupçonne de me faire un décollement de membrane.

Elle m'a fait m'énerver de douleur, j'ai pleuré et je lui ai crié qu'elle me faisait vraiment mal et qu'il n'y avait qu'avec elle que ça arrivait. Elle s'est excusée pour une fois, mais honnêtement, le mal était fait, et je ne suis toujours pas remise... même si ça commence à aller mieux.

Puis, elle nous a expliqué que je devais penser que c'était une brute, mais que mon col était encore assez tonique, et qu'elle souhaiterait que les choses s'accélèrent (cette phrase + la douleur ressentie + mon souvenir de l'examen + les saignements qui ont suivis me font donc dire qu'elle ne fait pas un banal "examen du col"). Que normalement, on ne laisse pas aller les petits bébés à plus de 39SA, et que se serait bien que ça avance un peu plus vite.

A ce moment là, et jusqu'à ce matin, j'étais complètement bouleversée. Je ressentais une gêne, et quand je me suis mise à croire qu'elle avait pratiqué un décollement sans me demander mon avis, je me suis sentie blessée et trahie... et aussi en panique, car ça peut signifier un accouchement dans les 24 à 48h ... Cela dit, je suis sûre qu'elle avait déjà tenté sa chance il y a 10 jours, même si ça avait été moins douloureux. Je me suis endormie très tard, j'ai pas mal pleuré, ça me rend folle qu'on foute pas la paix à mon bébé. Je suis d'accord pour augmenter la surveillance, mais pas pour forcer la nature au delà du nécessaire ET SANS MON CONSENTEMENT. Je ne vais pas hésiter à lui dire la prochaine fois qu'elle n'a pas le droit de pratiquer ce geste sans mon accord... mais peut-être que je me fais des idées, et qu'elle est juste brute...?

Dans tous les cas, je pense qu'elle a bien compris mon sentiment, et elle nous a donc prescrit 2 monitos par semaine et a prévu de nous revoir le 26, tout ça pour éviter d'avoir à déclencher juste par précaution. Elle me laisse donc aller jusqu'à terme, dans la mesure du possible, sous surveillance accrue, en se basant (enfin) sur le fait que le bébé est petit mais que c'est un fait connu depuis longtemps maintenant, et que les signes vitaux sont favorables.

Flo a du mal à comprendre ma réaction et ma panique. Je lui ai dit que maintenant, je flippais à bloc pour l'accouchement et que j'avais perdu confiance... Oui, je fais peut-être ma difficile, mais j'étais sereine quant à l'idée que le corps d'une femme est prévu pour l'accouchement, que c'est la nature... sauf si on t'oblige à le faire alors que tu n'es pas prête (et le bébé non plus à priori) ! Je trouve ça brutal et cruel. Evidemment, si c'est nécessaire pour mon bébé, je serais la première à demander un déclenchement... je ne suis pas inconsciente ! Mais justement, là, ce serait justifié, et je serais prête à le faire. Ce serait la panique quand même... mais ça me semble différent.

J'imagine que c'est dur pour lui de se représenter tout ça. Cependant, il était présent pour "l'examen du col" (il regardait ailleurs) et il m'a quand même dit "j'aurais du sortir, parce que j'ai eu mal pour toi en t'entendant", ce à quoi j'ai répondu que pour l'accouchement, ce serait sûrement pire, mais il m'a répliqué que "là, ce n'était pas nécessaire". Et bien moi, je trouve que si, heureusement qu'il a pu réaliser à quel point elle m'avait fait mal, déjà qu'il ne comprend pas trop le reste de mon ressenti, il peut au moins s'imaginer le traumatisme physique !

Enfin voilà, je suis traumatisée, j'ai essayé de me changer les idées en passant chez Verbaudet, puis chez C&A, on a acheté quelques petits trucs, et j'ai réclamé un Mc Do, je ressentais le terrible besoin de manger du gras, du ludique et du réconfortant.

J'ai avancé un peu dans la déco de la chambre, j'ai réalisé un petit nichoir à oiseaux en papier, et j'en ai décoré un en bois. Il me faut encore en faire un autre. Je pense coudre dans la journée un coussin "nuage" ou "oiseau" à nouer à la tête du lit à barreaux, car le tour de lit est beaucoup trop haut, et ne tient pas quand le sommier est en position haute. Il me faut trouver dans mes chutes de tissu un truc sympa... J'ai une idée, et je broderais peut-être le prénom dessus... mais ça va être chaud en une après-midi.

Et sinon, le colis qui contient la nacelle et la base isofix est en cours d'acheminement ! Je suis ravie !

Allez, je file, mes ateliers déco m'attendent.

Ci dessous, avec en fond, l'arbre à chat, le nichoir à oiseaux en papier.

Message déposé le 16.01.2015 à 12:49 - Commentaires (10)


Nous sommes prêts !
Bébé ... ça y est ! Tu peux débarquer, nous avons géré 90% de notre retard !

Bon, la maison ressemble à une succursale de La Poste avec tous les emballages de colis qui trainent partout (qu'il faut déchirer en petits morceaux pour les faire tenir dans les sacs jaunes... j'ai hâte !).

MAIS, nous avons validé ton prénom, et certainement ton deuxième prénom aussi... c'est à Papa de décider, car c'est finalement mon prénom coup de coeur qui l'a emporté... je doutais trop sur celui de Flo et lui a été rassuré par un ami (la seule personne à connaître le sexe de notre bout de chou) sur celui que je proposais (même s'il disait que les deux étaient beaux).

Ca, c'est un soulagement.

Nous avons ton lit (reçu ce matin et presque monté), ton matelas, reçu samedi, draps housses et alèses, tout est lavé, prêt à être utilisé. Reste à passer le tour de lit à la vapeur ainsi que ton cale-bébé.

Nous avons posé un des stickers dans ta chambre, je vais pouvoir mettre le second prochainement (j'attendais le lit). Il me manque encore des rideaux, et quelques éléments de déco... on verra ce que j'aurais le temps de faire, mais ça ne devrait pas te manquer à toi !

J'ai ton sac à langer (absolument énorme), qui sera mon sac du jour J. Il est presque complet, je dois y ajouter mon dossier et tous les papiers nécessaires. D'ailleurs, Papa est allé à la mairie lundi pour la reconnaissance anticipée ! Hop, ça aussi, c'est fait !

Les valises (OUI, LES) sont presque bouclées. Me manque un peu de linge pour moi, ainsi que pour toi, dont quelques pièces reçues ce matin qui sèchent sur l'étendeur. Autant dire que ce sera vite prêt.

J'ai repassé tout le 1 mois (quelle corvée ! heureusement que c'est pour toi !), mais il me reste du boulot pour le 3 mois (et les quelques pièces en 6 mois)... et aussi pour tout le linge que j'avais de retard !!! On verra ce que j'ai le temps de faire avant ton arrivée. Mais ton armoire se remplit gentiment, tout va bien.

La table à langer est installée dans la salle de bain, il me reste à t'acheter tes petits produits de toilette... et éventuellement, à commander des lingettes/cotons lavables... a voir suivant le budget, en fait. Sinon, ça attendra.

Le congélateur est plein à craquer (c'est un petit), et nous avons donc un peu d'avance pour pouvoir manger bon et relativement équilibré quand nous serons sur les rotules à cause de tes réveils incessants... Même pour ça, nous somme parés ! Endives au jambon, cakes, boeuf bourguignon, poulet et oignons émincés + quelques poêlées de légumes du commerce... nan, sérieux, je crois qu'on est bien ! Ca va pas nous tenir des mois, mais ce sera salvateur certains jours, je pense...

Clairement, ce qui nous manque d'important c'est la base isofix pour ton siège auto, ainsi que la nacelle pour te promener en poussette... Ce sera là début février au plus tard, nous espérons avant... Pour les balades, on peut toujours te prendre en écharpe, dans la position berceau... Et pour le siège auto, il sera fixé avec le système classique si tu pointes ton bout de nez avant la base isofix !

J'ai réalisé toutes mes séances de préparation à l'accouchement... reste à s'entrainer ! Je dois également mettre au propre mon projet de naissance.

J'ai beaucoup de tricot en retard... j'essaie de gérer ce qui est urgent d'abord...

Je vais me concocter un petit CD pour la salle d'accouchement, c'est sur la liste que fournit la maternité, et m'offrir un coussin de maternité, qui me sera utile pour l'allaitement et, si je ne traine pas trop, pour dormir jusqu'au jour J... je commence à peiner un peu, j'ai vite mal au ventre si je suis mal positionnée...

L'appareil photo est vidé et chargé, mp3 chargé aussi. On aimerait s'offrir un caméscope, mais on n'a qu'un petit budget et les critères de choix sont nombreux... difficile de s'y retrouver !!!

Enfin voilà quoi, j'ai bien avancé cette semaine ! J'attends demain avec impatience et angoisse... je revois la gynéco de l'hôpital, et elle va nous donner son avis sur le déclenchement... Les monitos sont au top et la quantité de liquide est à priori correcte... DONC, si notre crevette a continué de grandir gentiment, il ne devrait pas y avoir de problème.

Dans tous les cas, la "menace" du déclenchement m'a fait prendre conscience POUR DE VRAI (car, OUI, je le savais, mais j'avais relégué ça dans un coin très peu accessible de mon cerveau, à côté des dates apprises en cours d'histoire et de la capitale de la Norvège) que tu peux débarquer à tout instant désormais.

Je me sens un peu plus sereine, et prête à abandonner mon statut de femme enceinte pour t'accueillir et devenir ta maman...

Mais quand même, je regarde avec amour mon bidon tout rond... et malheureusement bien bariolé... Bientôt, je le détesterais, quand il sera flapi et rayé... mais sans toi à l'intérieur... J'avais enfin une excuse pour avoir de belles formes pulpeuses... et ce sera bientôt terminé... C'est pas avec la tonne de bouffe que j'ai fourré dans ma valise que je vais perdre mes kilos d'ailleurs... et au fait, juste pour rire, je vous avoue un truc : j'ai collé des mini saucissons Justin Bridou dans ma valise les filles !!! C'est même pas ce qui me manque le plus, mais bon... c'est ce que je voyais de plus pratique à glisser entre mes slips et mes énormes Vania (il y avait bien les sushis et le jambon cru... mais j'avais peur de l'odeur !!)

Trêve de plaisanterie, bébé, nous t'attendons ! Mais tu peux aussi rester au chaud encore un peu... histoire qu'on fignole quoi !
Message déposé le 14.01.2015 à 15:57 - Commentaires (8)


Dans l'impasse ...
Concernant le prénom, je ne sais plus à quel saint me vouer...

Je n'en peux plus de chercher, je suis triste, et j'ai un peu honte... Comment en sommes-nous arrivés là ... ?

Nous avons depuis quelques temps maintenant un prénom en tête chacun...

Un gros coup de coeur pour Papa, et pour moi, un prénom que je trouve idéal, même si j'en aime d'autres... Papa, m'a d"abord dit non... puis "finalement pourquoi pas, j'aime bien"...

Ne voulant rien lui imposer, et préférant le laisser réfléchir, je me suis attachée à ce prénom, mais en me laissant la possibilité d'en changer, d'en trouver un autre, un vrai coup de coeur commun ...

Mais ça ne vient pas.

Quant au prénom du papa, je le trouvais mignon au départ, mais j'ai vite été claire et dit que je n'arrivais pas à m'y faire complètement. J'essaie de me le répéter, d'appeler mon bébé ainsi... mais je ne le sens pas, je suis mal à l'aise quand je m'imagine l'attribuer définitivement à mon bébé. Et pourtant, il est joli et me plait... Donc j'essaie encore, mais j'ai peur de regretter, et d'avoir eu l'impression de céder, après coup.

Voilà où j'en suis. Pas envie d'imposer mon prénom à Flo... mais pas décidée à faire la concession d'attribuer le prénom que lui adore.

Il ne cesse de dire... "nan, mais c'est bon, on choisit ton prénom et voilà..." Mais je n'ai pas du tout envie que ça se passe comme ça. J'ai l'impression qu'il renonce à choisir un prénom qu'il aime pour son bébé. Je ne veux pas qu'il se sente lésé. J'ai peur qu'il dise après que c'est moi seule qui ait choisi...

Bref, je stresse à l'approche de l'arrivée de ce petit bout, et je pleure dans le noir en me disant que mon bébé va avoir le prénom de la sage femme ou du pédiatre... ou du calendrier...

M'enfin bon, je ne veux pas trop dramatiser, il aura bien un prénom ce petit bout de chou.

Mais c'est dommage de devoir faire de telles concessions...
Message déposé le 11.01.2015 à 16:59 - Commentaires (7)


Baby Shower (3)
Oups, il y avait erreur !

Ici, c'est plutôt pour vous montrer le grand bazar suite à la déco du body, de la montgolfière à empreinte et du remplissage du livre d'or !

Le jeu de la ficelle, c'est en dessous !

Message déposé le 08.01.2015 à 09:16 - Commentaires (1)


Baby Shower (2)
Le jeu de la ficelle ...

La grande gagnante, donc, celle qui a le mieux évalué mon tour de ventre (en se calant un coussin sur le ventre notamment !) est en train de vérifier sa mesure sur cette photo !



Message déposé le 08.01.2015 à 08:24 - Commentaires (1)


Baby shower !
Oui, enfin, je consacre un court article à cette journée spéciale et fort sympathique entourée de mes copines !

C'est ma maman et moi qui avons organisé cette fête. Je m'étais toujours dis que je le ferais... alors je suis très heureuse d'avoir concrétisé ce projet !

Pour celles qui ne connaissent pas, c'est à l'origine une après-midi entre filles, autour d'un petit buffet sucré à papoter layette, bébé et à s'amuser avec quelques animations rigolotes. C'est une tradition américaine, qui permet de célébrer la future maman (c'est d'ailleurs plutôt les amies de cette dernière qui s'occupent normalement des préparatifs). Là-bas, le concept est parfois exploité en mode trash ... Mais moi, j'ai joué la version soft.

La veille, on a bien fêté l'anniversaire d'une copine, (soirée cinéma, j'étais déguisée en lapin d'Alice au Pays des merveilles, avec mon cavalier le chapelier fou !), on a beaucoup rit et on s'est couché trèèèès tard. J'ai du dormir 3h avant de me rendre chez ma maman pour finir les cupcakes et installer la déco... raide ! Mais c'était mon dernier week-end sur place, donc je savais que je pourrais ensuite me reposer.

Après avoir passé ma matinée à courir (j'avais pris du retard la veille), 7 de mes proches amies sont arrivées au compte goutte pour passer cette journée en ma compagnie.

Au programme : discussion de filles, buffet de gourmandises, cadeau, jeu de la ficelle, pronostics à gogo, décoration d'un body pour le bébé, remplissage d'un livre d'or... 4h qui ont filé comme le vent. On s'est régalé, on a bien rit et c'était vraiment super sympa ! Je recommande à toutes les futures maman de s'octroyer ce petit plaisir narcissique ... finalement partagé par les participantes !

Merci à vous les copines, pour cette super journée !!

Je vous mets quelques photos, je me suis donné un peu de mal quand même... avec ma maman... mais j'adore ça !

Ci-dessous, le buffet (et moi...).

Message déposé le 07.01.2015 à 23:15 - Commentaires (4)


Rendez-vous du 9ème mois et visite pré-natale
Je vous fais un rapide compte rendu de cette folle journée...

Super rendez-vous avec la sage-femme de la maternité, ça rassure un peu ! Elle est géniale, je la veux pour mon accouchement ! (1 chance sur 25 quoi ... hum !). Nous avons abordé nos questions, je lui ai parlé de mon projet de naissance, elle a tout bien noté, super ! On s'est aussi rendu compte que personne ne m'avait demandé de faire la pré-admission... ce qui est désormais chose faite ! ouf !

Puis, rendez-vous chez MA gynéco, que je trouvais pas franchement tendre, mais c'est un ange à côté de la brutasse de l'hôpital ! Bilan sur sa balance... + 3kg seulement : les 3kg pris pendant les fêtes, que j'ai constaté sur la balance de l'hopital, mais qui est beaucoup moins gentille que celle de ma gynéco ... je croyais donc avoir pris 7/8 kg... c'est pas la même quand même !!!

Pour elle, en discutant, il ne faut pas contrarier la gynéco de l'hopital, juste chercher à gagner du temps...
A l'examen du col ... "tout mou et raccourci" ... Oulala ! Ca approche ! Du coup, déclenchement possible donc pas trop de stress à avoir si jamais c'est la décision qui doit être prise.

Enfin, après écho, elle me dit qu'il y a assez peu de liquide, et qu'elle veut contrôler ça vendredi ... Du coup, j'avais son soutien pour ne pas déclencher, et là, j'ai peur qu'elle soit elle-même en faveur de ce processus...

Petit rappel : ma valise n'est pas commencée, nous n'avons ni lit, ni matelas (achats prévus demain), la chambre n'est pas tout à fait terminée (bon, il manque surtout de la déco), pas de nacelle pour la poussette (mais un siège auto quand même...on n'est pas des dingues !) ... il manque quelques vêtements pour le début aussi... et surtout, surtout ... pas de prénom !!!!

Je ne me sens pas vraiment prête, moi qui rêvais d'un accouchement en février... c'est clairement foutu !

Du coup, je suis un peu stressée par tous ces contretemps, ma prépa à l'accouchement n'est pas terminée, je voulais faire du ménage, repasser, ranger, trier... mais aussi préparer et congeler quelques plats à l'avance, entamer les massages du périnée, prendre de l'homéopathie...

Rien de bien grave, évidemment, c'est simplement que j'avais planifié trop de choses en ce mois de janvier dans ma certitude d'avoir mon bébé dans le ventre jusqu'au bout du bout !!!

J'essaie de revenir vers vous très vite pour enfin vous raconter le dimanche de ma baby-shower... un jour vous saurez tout ! En attendant, une petite photo pour vous faire patienter !


Message déposé le 07.01.2015 à 01:33 - Commentaires (2)


Journée flop...
Tout est dans le titre. J'ai passé une mauvaise journée. J'avais une visite avec ma gynéco de l'hôpital, et c'est décidé, je ne l'aime pas. Elle en veut à mon petit bébé, alors que j'ai personnellement l'impression que tout va bien, que ma crevette continue à grandir tranquillement (2,4kg estimés à ce jour) et que les échanges semblent normaux. Elle se couvre pire que jamais, dis que moi, je suis grande quand même (1,62m !! Et papa 1,69m, je lui ai re-précisé !) et qu'elle veut me revoir dans 15 jours pour surveiller la croissance (pfffffff, mais bon, ok) et préfère me préparer à un éventuel déclenchement !!! WHAT ????!!!

Soit-disant que bébé grandira mieux dehors !

Mais il grandit mon bébé ! On a vu un spécialiste qui nous a dit que tout allait bien ! Il bouge, les échanges semblent corrects ! Tout ce dont il a besoin, c'est qu'on le laisse tranquille dans le ventre de sa maman jusqu'à ce qu'il décide lui-même de sortir de là !

Je suis en colère, si vous saviez... Bon, je m'emballe, car elle m'a dit qu'elle préférait juste me préparer au cas où... Mais sérieusement, je suis en rage. J'ai l'impression qu'elle agit comme si mon petit bout subissait un RCIU... Mais NON !!! Ou alors, il faut nous le dire quoi !!!

C'est JUSTE UN PETIT BEBE lâchez-nous la grappe ! (j'espère, ils arrivent à me faire douter !)

En plus, elle m'a examiné alors que je lui ai bien précisé que je voyais ma gynéco demain... Elle m'a fait mal, cette brute, mais m'a annoncé un col légèrement raccourci... bonne nouvelle du jour ! Pareil à l'écho, elle m'a fait super mal ("pardon, mais je pousse le foetus, si c'est insupportable dites-le" "...grognasse...").

J'ai envie d'en changer... mais je pense que ce serait très mal vu ! Je compte demander à ma gynéco demain un avis favorable pour poursuivre la grossesse jusqu'à l'accouchement naturel. Et faire la prochaine écho avec elle plutôt qu'à l'hôpital.

Pour couronner le tout, j'ai zapper un rendez-vous d'haptonomie, je suis dégoûtée. Moi qui voulais reprendre une séance supplémentaire pour un bilan pour gérer la douleur le jour J... Je vais en avoir une en moins... (enfin pas exactement, mais comme j'ai ces foutus monitos supplémentaires à faire, ça complique les choses et raccourci mes séances).

Bref, c'est la déprime, d'un seul coup, je ne me sens pas prête, il me reste pleins de choses à faire, à acheter, à préparer avant la naissance de mon bébé... et ils envisagent de raccourcir le délai exprès !

Ce qui n'arrange pas mon angoisse de la fin de la grossesse et du retour à la normal quoi ! Moi qui me disais que j'avais hâte d'en avoir marre !!! C'est pas prêt d'arriver s'ils me fixent une date pour un déclenchement (ma pire crainte, devant la césarienne même !).

Allez, je reste positive... au moins jusqu'à l'avis de ma gynéco demain...



Message déposé le 05.01.2015 à 20:23 - Commentaires (3)


Bonne année !!
Pour nous, les fêtes sont terminées, ma maman est partie le 29, relayée dès la veille par J-Mi et Alex, avec qui nous avons passé une folle semaine à manger, se promener, et profiter... Que du bonheur !

Maintenant, c'est la VRAIE dernière ligne droite ! Aujourd'hui, un mois pile avant ma DPA, il nous reste pleins pleins de choses à terminer pour préparer ton arrivée petit bébé !

Je profite de mon gros bidou, de ces sensations magiques... Et bientôt (je l'espère, pas avant février, mais chut !! Si je le dis trop, tu vas te pointer avant !) nous t'aurons avec nous !

Allez, je file je reviens vite faire le compte rendu de ma baby-shower !



Message déposé le 04.01.2015 à 11:42 - Commentaires (5)


Le temps qui file...
Ca passe trop vite !!!

Je n'arrive pas à y croire ! Je regarde mes copines du blog mettre leur bébé au monde, et celles qui sont autour de mon terme mettre des photos de leur volumineux bidou... Celles qui sont arrivées plus tard passent les mêmes étapes que moi...

Je ne m'en remets pas... bientôt moins d'un mois ... Nous n'avons toujours pas de prénom pour toi petite crevette, et un agenda bien rempli pour ces derniers moments de ma grossesse... les fêtes, rendez-vous sage-femme x2, rendez-vous écho 36SA, rendez-vous anesthésiste, rendez-vous 9ème mois, rendez-vous pré-natal à l'hopital...

Nous attendons les soldes pour t'offrir ce qui te manque, mais pour certaines pièces, il serait temps de se presser... lit + matelas notamment !!!

J'ai l'impression de ne pas avoir une minute pour penser à toi, mais tu gigotes tout plein pour me rappeler ta présence...

Je suis toujours en forme, et c'est génial. Je marche un peu en canard si je me suis fatiguée plus qu'à l'ordinaire (douleurs bassin + sciatique), mais c'est finalement assez rare et je dors bien.

Je peine de plus en plus avec mes chaussettes / chaussures / collants (l'épreuve !), mais je suis heureuse.

Parfois, j'appréhende un peu l'accouchement, mais surtout parce que je ne me sens pas toujours prête à t'accueillir... je ne réalise pas ce qui va nous arriver... En ce moment, c'est le grand bonheur mais aussi le grand trouble...

C'est une réalité. Tu vas naître, grandir auprès de nous. Nous serons responsables de ton bien-être. J'ai envie que tu sois là, mais j'ai aussi peur de "l'après", du vide...Quand même, ça va mieux qu'avant, car j'imagine que je serais comblée de t'avoir à mes côtés, tu seras notre petit bonheur...

Sous le sapin, tu as reçu plus de présents que nous, déjà. Un doudou bio de tonton C., une peluche singe, de tonton A., Sophie la girafe, de Mamita, des sous-sous pour ton arrivée de Mamita toujours, et une boule à mettre dans le sapin "mon premier noël" (on va pouvoir l'utiliser deux ans ! Mamita again)... et tonton A. nous a offert un livre pour qu'on puisse te cuisiner des petits plats sympas ! Tu es une star en fait !

J'ai toujours des choses à vous raconter, mais comme tout va trop vite, je ne prends pas le temps d'écrire.

J'ai les photos de ma séance de grossesse, elles sont supers. De beaux souvenirs... D'autant que je crois ne pas avoir beaucoup de photos de moi enceinte...

En voici une petite... (Ne pas retoucher, ne pas recadrer il a dit le Monsieur Photographe ! Merci pour lui). Vous remarquerez les jolies traces sur mon ventre... je ne les aime pas, mais je ne voulais pas trop de retouches !

Sinon, du fond du coeur, je vous transmets tous mes voeux de bonheur... Les mamans, futures mamans, les essayeuses, et mes ami(e)s lecteurs/lectrices... ceux qui me connaissent très bien et les autres, qui me lisent et qui me connaissent un peu, du coup...

J'essaie de revenir vite vite... aussi vite que file le temps... Mais ça va être difficile !





Message déposé le 27.12.2014 à 01:22 - Commentaires (6)


Couches lavables
Le sujet du jour, le voici. Ca fait un petit moment maintenant que je vous l'ai annoncé, et ça fait plusieurs années que je m'étais préparée : mon bébé portera des couches lavables.

Les raisons qui me poussent à le faire sont simples et assez courantes : la première, c'est que les couches jetables, c'est cra-cra dégueu pleins de produits bouh-caca-toxiques. La deuxième, c'est clairement l'impact écologique (1 tonne de déchet par enfant en jetable, en moyenne ... WOUH !). La dernière, c'est l'impact sur le porte-monnaie.

Je suis très à l'aise avec mon choix, je n'ai pas peur du tout de ne pas m'en sortir ou autre, je n'imagine pas les choses différemment, et franchement, je ne vois pas les couches jetables comme beaucoup "plus pratiques". Je suis 100% sincère quand je vous dis ça.

C'est certainement "un coup à prendre", une organisation à mettre en place, mais de toute façon, notre vie entière va changer ! Alors, penser à acheter des couches ou penser à les laver... Je ne vois pas la différence (mais, peut-être que je déchanterai, on verra ça !).

Cela fait plusieurs années que je me suis renseignée (oui, je suis de ce genre, quand un truc m'intéresse, même si je ne suis pas concernée, je parcours internet pour me documenter !). Au départ de mes recherches, il existait majoritairement sur le marché deux sortes de couches : les classiques, et les TE1.

Les classiques, c'est une couche dans un tissu absorbant, dans laquelle on peut souvent ajouter un ou plusieurs "inserts", c'est à dire un morceau de tissu absorbant supplémentaire, pour les gros pissouilleurs ou les phases de dodo. Par dessus cette (souvent grosse) culotte en tissu absorbant, on ajoute une culotte de protection imperméable (comme un K-way quoi !), pour que l'humidité n'atteigne pas les vêtements. Ce qui fait une couche en deux parties, la surculotte imperméable n'étant changée qu'en cas d'accident. Le dispositif paraît un peu plus complexe, mais chaque pièce étant séparable, le séchage est plus rapide.

La TE1, c'est ce qui se rapproche le plus de la couche jetable. En fait, tout est cousu ensemble, culotte absorbante et culotte imperméable. Elle est donc "toute en un" (TE1) et on doit changer le dispositif complet à chaque pipi/caca, comme une couche classique. L'avantage, c'est que c'est facile d'utilisation. Le désavantage, c'est que c'est souvent long à sécher. Il faut en avoir beaucoup. Dans celles-là aussi, on peut en général rajouter des inserts.

Ceci est une description générale, chaque marque ayant ses spécificités.

Moi, j'en étais restée là. Et puis, une fois bébé dans mon bidon, je me suis dit que ça devenait sérieux, et que de la théorie, il fallait passer à la pratique et trouver avec quelle(s) marque(s) se lancer.

Il existe pleins pleins de forums, de sites, etc, où l'on peut discuter de ce sujet, assez complexe quand on est débutante. Lucie m'a proposé très gentiment de me faire parvenir ses TE1 auvergnates, ce que j'ai accepté. Ca m'a permis de voir le produit en vrai. Je n'étais pas trop pour les TE1, mais je suis contente de les avoir, je pourrais les essayer au cas où, ou pour faire accepter les lavables à la nounou par exemple.

Je m'étais penchée sur la marque bretonne Doujan, qui m'a l'air d'une grande qualité et qui utilise des matériaux écologiques et respectueux de la peau de nos tous petits.

Mais, depuis quelques temps avec futur papa, nous avons investi dans un autre modèle, d'une marque française et bien connue : Hamac.

Car oui, il existe une autre (voire deux) sortes de couches lavables. Ce sont les TE2 ou TE3. Très franchement, je trouvais que c'était du chichi, et je n'ai jamais regardé à quoi ça correspondait.

Comment je me suis retrouvée à pencher pour des couches de cette marque ? En fouinant, certainement. En tout cas, il faut le savoir, la couche Hamac a, sur le papier, séduit futur papa. Car, oui, Flo, même s'il l'avait accepté, n'était pas très chaud niveau couches lavables. Et celles-ci ont beaucoup d'avantages.

Bon, mais, je reprends avec vous. La dernière sorte de couche (TE2 ou TE3, à mon avis, il y a une différence, mais je n'ai jamais regardé), est une couche où la partie absorbante se détache du reste. Soit elle est pressionnée à l'intérieur de la couche, soit elle est insérée dans une nacelle, ou hamac... ou encore glissée à l'intérieur d'une poche ... C'est comme une couche classique, mais c'est plus simple d'utilisation j'imagine, car on ne peut pas se tromper en positionnant le tout, et on enfile tout ensemble aussi... enfin j'ai l'impression ...

Et donc, les Hamac sont des TE3, hybrides, par dessus le marché ! En fait, elles sont en deux parties (et ils ont même fait les T-mac en 3 parties, va voir sur leur site si ça t'intéresse). Une culotte, qui n'est pas imperméable, très fine, super jolie, dans laquelle est cousu un "hamac", imperméable lui. Et dans ce hamac, tu glisses la deuxième partie, un insert absorbant.

Hybride, c'est parce qu'ils vendent des inserts jetables... ça peut dépanner en week-end, ou en vacances (leur matelas absorbant jetable étant beaucoup plus écolo et moins crado que ce qu'on trouve dans une Pampers !).

Les avantages de ces couches (qui sont certainement les plus chères du marché, ce qui ne garantissent pas leur qualité hein ! Loin de moi cette idée !) : elles sont toutes fines, pas d'effet gros popotin, et sèchent hypra vite du fait de leur matière "maillot de bain". Elles sont simples d'utilisation, brevetées anti-fuites, hybrides, et trop canons ! De plus, elles sont fabriquées en France.

Les désavantages : les matériaux pas tous bio, le prix... et pour l'instant, ne les ayant pas testées, je ne peux vous en dire plus.

Il est conseillé de ne pas mettre tous ces oeufs dans le même panier niveau couche lavable, mais de bien attendre d'être sûrs que la marque convient (aux parents et surtout à la bestiole qui les porte), avant d'investir dans un pack complet. MAIS, têtus et inexpérimentés que nous sommes, nous avons profité de ventes privées et d'annonce sur Le Bon Coin pour nous procurer ces couches jusqu'aux 8kg du petit poussin ... 310 € au total, mais nous avons pris la taille naissance, rarement indispensable (elle ne va que jusqu'à 4kg), puisqu'on nous a annoncé un petit bébé... On revendra si on ne lui met que 10 jours ! Nous verrons bien si nous apprécions toujours ces couches à la longue, sinon, comme c'est une marque réputée, nous pourrons les revendre sans problème je pense.

Ca, c'est un conseil que j'ai lu et que je te transmets, si tu débutes, fie toi à une ou des marques reconnues, pour ne pas être déçue, et pouvoir refourguer tes couches à des mamans plus convaincues que toi (ou dont les mômes ont une morphologie plus adaptée à la couche de la marque en question).
Sachant que moi, j'ai toujours les TE1 de Lucie pour comparer.

Et oui, j'ai oublié de vous dire que certaines couches sont "à tailles" c'est le cas des Hamac, ou taille unique, de la naissance à la propreté (par un système de pressions ou de pliages, la couche s'adapte à la taille du microbe).

L'avantage des "taille unique", c'est qu'elles sont clairement plus économiques, mais qu'au début, elles sont très grosses sur les petits derrières de nouveau-né...

L'avantage des couches "à tailles", c'est qu'elles se portent moins longtemps et s'abîment donc moins... Et qu'il n'y a besoin d'aucun réglage pour les mettre au bébé. Mais, ça aussi, c'est un coup à prendre.

Voilà !

Alors, pour info, voilà comment nous nous sommes équipés : 5 couches XS, 7 couches S, 16 inserts (reste à en acheter 3/4 spécifiques pour les nuits, à voir), et plusieurs boites de voiles jetables, petits morceaux de papier qui se jette dans les toilettes et permettent de récupérer les selles dures de bébé, et donc de moins tâcher l'insert et faciliter le change. J'ai 6 matelas jetables pour essayer, et il nous manque un seau à couches, pour le stockage. Je vais aussi investir dans des lingettes lavables. Niveau économies, c'est pas tellement moins cher que des jetables j'ai l'impression, mais on les a pour un petit deuxième... Ce qui n'est pas négligeable ! J'aurais peut-être hésité si ça avait été pour un dernier... même si ça se revend (va essayer de refourguer tes couches jetables toi !!). Je pense que les économies viennent plus sur les tailles suivantes, car on a besoin d'un peu moins de matériel, et qu'on les met plus longtemps.

Je vous ai dit tout ce que je savais ! Nan, en fait, il y a aussi des trucs sur l'entretien, les matières, etc... Mais vu le pavé, déjà !

Nous avons reçu les couches achetées d'occasion (mais neuves) sur le bon coin, et elles me plaisent beaucoup. J'ai fait un petit test "montage de couche" et c'est super facile et rapide... reste à voir son efficacité. Je me suis bien renseignée, et je sais que ces couches ont des faiblesses selon certaines essayeuses, donc j'espère qu'elles me conviendront.

Si vous avez des questions, n'hésitez pas !

Photo tirée du site Hamac.

Message déposé le 20.12.2014 à 19:41 - Commentaires (1223)


Rendez-vous 8ème mois...
J'ai pleins de choses à vous raconter... et je ne commence même pas dans l'ordre... mais tout sera dit !

Alors, voilà, ce rendez-vous du 8è mois... C'était lundi. Moi qui avait hâte de voir la maternité et tout... Trop déçue !

C'était juste un rendez-vous médical en fait ! Avec une gynéco pas hyper cool... mais ça allait quand même.

Pourquoi le protocole est-il ainsi franchement ? Ma gynéco à moi, je l'ai choisie (bon, pas exactement, mais j'ai eu de la chance !), elle me convient, j'y suis habituée... Et elle est compétente quoi ! Pas besoin de ce rendez-vous avec une gynéco de l'hôpital !

En plus, j'ai rempli de la paperasse... mais elle n'a rien regardé et m'a reposé la plupart des questions pour lesquelles j'avais du réfléchir en salle d'attente...

Je n'avais pas mes résultats de prise de sang mensuelle (je ne les imprime pas, et ma gygy les reçoit)...Du coup, elle était pas très contente...

Pour en rajouter une couche, elle s'est montrée assez "protocolaire" sur l'histoire du petit bébé, et nous a donné un rendez-vous de plus pour une écho, alors que le spécialiste avait bien précisé qu'on pouvait en rester là. Franchement, ça m'a gonflée !
Mais bon, c'est son boulot...

Ensuite, elle m'a examinée (et m'a fait mal mais a eu l'air de s'en moquer), m'a fait le prélèvement pour le strepto B, je me suis pesée (sans intérêt selon moi) et j'ai du lui demander de lire le résultat... mon ventre me cachant le nombre inscrit ! Ca c'était rigolo !

Apparemment, j'ai pris 3kg en 1 mois... à voir la prochaine fois sur la balance de MA gynéco.

Puis à la question "il bouge bien ?" j'ai répondu, car c'était vrai ... "un peu moins depuis 2 jours". MAIS, j'ai aussi précisé que j'avais eu un week-end chargé (je vous raconte bientôt), que j'ai voyagé ... etc ! Elle a cru que je réclamais une écho, et m'a "punie" à sa manière (c'est l'impression que j'ai eu). Elle m'a fait une écho rapide (on n'a rien vu, même pas marrant, mais bébé a bien grandit/grossit). Jusque là, je comprends, c'est bien qu'elle vérifie. Mais elle en a rajouté des tonnes...

J'ai eu droit à un monito (et là, bébé s'est agité comme rarement !! coquin !) et un autre le lendemain (avec ma sage-femme, ce qui a raccourci la séance d'hapto, mais nous a évité un nouveau rendez-vous). Plus un chaque semaine jusqu'à l'accouchement !! Sérieusement, je préfère qu'elle soit consciencieuse, mais c'est trop ... Les 2 premiers monito... éventuellement... mais si tout va bien ... pourquoi pousser plus loin ?

Enfin, du coup, on a fait ce bon sang de monito, ça nous a pris 1h30 au moins ... je n'en pouvais plus, j'avais envie de faire pipi, j'avais faim ... (et là, j'ai pensé à l'inconfort du jour J ... ça promet !). Ca se passait à l'étage des accouchements, donc, en toute logique il nous a fallu de la patience !

L'essentiel, c'est que tout va bien. Je râle et tout ça ... mais ça va !

J'ai vu que les sage-femmes proposent une visite pré-natale ... Il faut qu'on le fasse ! Je voudrais me rassurer quant à la sympathie de l'équipe, visiter et leur poser des questions : projet de naissance, couches lavables, baignoire shantala... elles vont me trouver chiante, j'en ai peur !!

Bon sinon, je dois vous parler de mon week-end (dernier loin de la maison), qui a été super (soirée d'anniversaire costumée et baby-shower !!), des couches lavables, et de nos (nombreux) derniers achats !

Et demain, séance photos de grossesse !!!

Je reviens vers vous prochainement...
Message déposé le 18.12.2014 à 00:18 - Commentaires (4)


Rétrospective
Aujourd'hui, après avoir consulté mon compte à rebours (auquel je ne fais attention que depuis quelques semaines), j'ai eu envie de me repasser le début du film. Alors, j'ai repris un peu mes articles dès le départ.
Quel chemin parcouru... et à quelle vitesse !

Je vous ai sélectionné des petits morceaux choisis de mes articles passés, pour vous faire revivre avec moi cette rétrospective.

Ca a commencé comme ça : "on a encore dépensé des sous pour rien dans ce test de grossesse" ...(ouais, c'est ça !) puis, 10 minutes plus tard "vu la gueule du truc, il va falloir qu'on réfléchisse à des prénoms !" (sérieux, faut vraiment qu'on réfléchisse !!).

Puis, premier examen... découverte du "sextoy d'hôpital", et la phrase de la gynéco qui tue "oh ! c'est une toute petite grossesse, on ne voit même pas de sac". Tête qui tourne, coeur qui se serre... que se passe-t-il ? Et Flo qui n'a pas l'air de trop comprendre ... "c'est comme si on te filait un ENORME coup de pied dans les noix, et que, au final, on était obligé de t'en retiré une sur deux (rapport à la potentielle ablation de la trompe suite à une GEU)". J'ai vécu dans une angoisse terrifiante pendant deux jours, et j'ai écrit, une fois rassurée "j'ai décidé de ne plus m'inquiéter" (quelle belle résolution !).

J'ai eu certains doutes, mais Flo était là "On choisit de le garder ? Donc on choisit de l'avoir ensemble. POINT." Il a aussi été là pour donner un surnom un peu ridicule au bébé, qui reste... Nelson ! Et puis il a dit, un jour "En fait, je me rends compte, que ce soit une fille ou un garçon, ce sera bien..." (papillons dans les yeux).

Ensuite, j'ai vécu un enterrement de vie de jeune fille sous couverture... En devant gérer tous les interdits, et la fatigue aussi ...

J'ai envisagé de garder la surprise du sexe ... mais j'ai craqué !

J'ai angoissé avant chaque écho... Et j'ai été comblée de bonheur après chacune d'elle... sauf l'avant-dernière bien sûre !

Nous avons vécu de belles annonces... ma maman et mon frère ont été supers heureux, mes beaux-parents un peu sous le choc (mais depuis, tout va bien), et après un "Marine elle a un bébé dans son ventre" de la petite nièce n°2, ça a été le grand bonheur côté beau-frère et belle soeur.
Quant aux amis... aaaah... c'était génial ! La dernière (à presque 5 mois de grossesse" nous a valu un "mais vous vouliez nous l'annoncer seulement quand il aurait son bac ?!".

Puis j'ai écrit en le pensant du fond du coeur "Bébé, je veux vite te sentir bouger". (c'était loooong cette attente !)

J'ai commencé à me poser encore plus de questions... sèche-linge ? haptonomie ? comment gérer mon matou ? quelle poussette ?

Je vous ai rédigé une liste (assez marrante, quand je la relis) des "autres" symptômes de la grossesse ! Dont "tu prêtes attention aux marques des poussettes des autres dans la rue" ou "tes selles sont noires à cause du cachet de fer".

Je vous ai parlé de ma conscience écologique, et j'ai fait mes premiers achats timidement... un cocobag à 3€ sur une braderie, la poussette, mon bola... une machine à laver (pas le choix !).

J'ai eu ces "nausées psychologiques" très culpabilisantes et désagréables quand je sentais mon bébé bouger (alors que j'attendais ça avec une impatience folle).

J'ai eu droit au "super test qui te prend deux plombes, qui n'est pas franchement agréable et qui te laisse des bleus aux bras"... mais ouf ! Pas de diabète de grossesse (gros soulagement).

Je vous ai parlé de mes sentiments... mes angoisses et inquiétudes (6 titres d'articles comportent les mots "angoisse" "frayeur" ou "inquiétudes" !), de l'amour que je porte à Florian, de mes contrariétés...

Dernièrement, nous avons vécu encore un peu dans la peur... L'histoire s'est bien terminée, et vous avez été là pour nous soutenir.

Et puis ça y est, nous avons reçu la prime de naissance. J'avais commencé ma "fièvre acheteuse", et je vais pouvoir continuer ! J'ai hâte !!!

Quel parcours... et ce n'est pas fini !

Bientôt, je vous parle des couches lavables...

Bonne soirée et bonne nouvelle semaine à vous !
Message déposé le 07.12.2014 à 21:52 - Commentaires (1)


Petit bébé !
Et oui ... Voilà !

Comme dit et prédit, nous avons eu confirmation que notre petit bébé est petit... et à priori rien d'autre !

Nous nous en doutions, tout le monde s'en doutait... Mais l'inquiétude a parfois pris le dessus, et je suis contente que le super docteur gynéco de ce matin n'ai rien détecté et ne pousse pas plus loin les examens !

Cette écho de ce matin, je m'y suis rendue sereine. Le spécialiste du diagnostic ante-natal rencontré n'avait pas l'air inquiet à la vue de notre dossier. Ni au fur et à mesure de l'examen... qui était génial ! Il a pris bien le temps de nous montrer... le profil, la vessie, l'estomac, le visage, le sexe, les os (les fameux !), les mains, les jambes... Bref, tout bien en détail, c'était super !

Il nous a encore raccourci le fémur, le bougre ! Mais pour autant, il est resté très serein. Il nous a refait toutes les mesures, il nous a demandé nos tailles respectives et il a confirmé que notre bout d'chou est un petit modèle à cause du contexte familial (pauvre enfant !). Ses os sont parfaits, et bien proportionnés !

A la fin de l'écho, il nous a dit qu'on pouvait éliminer les maladies d'origines chromosomiques, et que pour lui, il fallait en rester là. On l'a bien questionné, même si on était relativement réconfortés, j'ai demandé si le risque de trisomie était augmenté, et il a eu l'air de dire que non, pas tellement. Futur papa a fait confirmer qu'on pouvait éliminer le nanisme. Bref, tout beau tout bien ! Sans compter que c'était vraiment un super rendez-vous, le docteur est trèèèès doux (pour les Rennaises, c'est le Dr D'Hervé, et je vous le recommande chaudement), très patient, gentil, agréable, rassurant et passionné ! Quand il nous a montré la bouche et le menton du bébé, j'ai lâché un "oh mais c'est trop mignon" et il a dit "oui, c'est mignon hein ?" !! Génial !

Bref, notre petit bébé a les mêmes risques que les autres d'avoir un souci à la naissance, il faut en avoir conscience, mais sa petite taille n'est pas significative d'un problème, puisqu'il n'y a rien d'autre qui pourrait faire penser à une maladie génétique.

Du coup, on est allé cherché avec plaisir des petits vêtements d'occasion réservés il y a 15 jours ... et le placard en 3 mois est plein à craquer ! Oups ! Reste le naissance et 1 mois, où nous devons investir un peu... j'ai hâte que ce soit les soldes !

Je vous remercie encore pour votre soutien et vos encouragements, et je vous souhaite le meilleur à tous et toutes, les mamans, futures mamans et ami(e)s !
Message déposé le 04.12.2014 à 23:00 - Commentaires (7)


Fièvre acheteuse !
Comme pour me venger de ce petit contretemps, comme pour conjurer le sort et préparer l'arrivée de ma crevette normalement, je n'arrête pas de faire des achats... Bon, ok, le budget va vite m'arrêter !

On récupère jeudi (après l'examen donc), un gros lot de vêtements en coton bio ... 60 pièces environ, pour une moyenne à un peu plus de 2€ l'article... Je vous laisse faire le calcul (3X4 et je retiens 8... allez, faites-moi chauffer ce petit neurone) !

Mais, j'ai aussi réservé 3 tenues et un pyjama en taille naissance, d'occasion toujours ... pour 35€, frais de port inclus.

ET ... j'ai commandé des bavoirs de la marque Silly Bylliz, actuellement sur Couffin Privé... Et PAF ! Re-35€ !

ET ... (quoi ?!!), j'ai craqué sur une vente privée pour un ensemble en 1 mois... 40€ (FDP inclus)... Pffiou !!

Quand on passe de l'occasion au neuf, les prix explosent ! Bref... J'essaie de me faire plaisir. Flo essaie quant à lui de me freiner un peu.

Je vois d'autres ventes qui me font de l'oeil... (Eveil et Nature par exemple... j'adore...) Mais je dois attendre les soldes maintenant, c'est plus raisonnable.

Il nous manque des choses essentielles encore... malgré l'avancement sur la liste de naissance d'ailleurs... Le lit et le matelas notamment !

Mais bon, je sais ce que je veux, et j'ai vraiment hâte que ce soit les soldes ... C'est quand d'ailleurs ?

Je pourrais peut-être acheter le pyjama (absorba) que je voulais pour la naissance de ma crevette... 40€ ...Je croise les doigts pour que ce soit en réduction parce que bon... J'ai cherché un peu et c'est le seul qui m'ait vraiment tapé dans l'oeil pour le jour J... Je suis un peu comme Flo, moi aussi, à mes heures perdues, j'ai des goûts de luxe ... Enfin, je peux vous dire que je trouverais une alternative au cas où, car hors de question d'y mettre ce prix... (si ?)

En ce moment, Flo bosse de nuit... Je suis son rythme de pas très loin, c'est du joli ! Hier, endormie à presque 5h (lui, au dodo à 6h30).

Ce soir, nous verrons, mais notez l'heure de publication de cet article... 2h passées... Sachant que je vais encore trainer facile 1h, je me connais...

Mais pour compenser, je dors jusqu'à 13h !
Rholala... N'importe quoi !

Allez, je file...
Message déposé le 03.12.2014 à 02:06 - Commentaires (6)


4 décembre, 11h ...
C'est la date de notre rendez-vous.

Merci pour vos petits mots d'encouragement, je reste confiante, et j'espère que cet examen suffira à lui seul à lever tous les doutes... Je n'ai pas très envie de stresser plus longtemps, certainement pour rien. Je n'ai pas envie de passer par la case amniocenthèse non plus.

Et bien sûr, même si je suis persuadée au fond de moi que ma crevette va bien, le doute plane et ce n'est pas évident.

Merci encore, ça fait du bien de lire vos messages rassurants.
Message déposé le 26.11.2014 à 23:08 - Commentaires (6)


Petit bébé...
Lundi, journée en dents de scie...

9h30, nous voilà PACSES !

En attendant notre séance d'haptonomie, nous allons faire un petit tour chez bébé9. Pour une fois, Flo n'en a pas fait le tour en moins de 10 minutes. Il a regardé pleins d'articles avec moi, s'est impliqué dans la recherche du sac à langer parfait... bref, jeune couple de futurs parents heureux et amoureux.

De 11h15 à 12h15, super séance d'hapto avec un papa-cobaye au top, des modelages sympathiques et une discussion intéressante autour du projet de naissance.

Puis, saut au supermarché du coin pour acheter des sandwich... Crô faim !

Enfin, nous nous rendons à notre rendez-vous chez ma gynéco pour notre dernière écho officielle. Elle nous prend avec une trentaine de minutes de retard (on a vu pire), nous fait entrer et me demande si je viens pour l'écho... J'acquiesce, et elle me dit de seulement enlever mes chaussures, pas besoin d'ôter pantalon et culotte, pas d'examen ni rien. Je suis montée vite fait sur la balance pour moi même, depuis le tout début, j'ai juste du prendre 1kg.

Et c'est parti !

Au bout d'une dizaine de minutes, je lui demande si le bébé s'est retourné, et elle me dit que oui. Super.

Puis, je lui pose une autre question "Alors, c'est toujours un petit modèle ? - Oui". Apparemment, rien d'alarmant.
Mais je vois quand même qu'elle prend son temps, prend certaines mesures plusieurs fois, s'agace même à certains moments. Nous discutons autour de la petite taille du bébé, nous trouvons ça normal avec Florian, nous sommes petits et elle nous avait déjà annoncé un petit morceau à la deuxième échographie. Quand elle annonce que le bébé a aussi des petits pieds, Flo est même soulagé ! Ben oui ... ce serait bizarre un petit bout avec des grandes chaussures !

Mais la gynéco ne signifie pas tellement son accord. Elle continue ses petites mesures, visiblement cherche quelque chose mais ne dit trop rien. Futur papa réclame une estimation poids-taille à la naissance... et là, elle nous dit "2,6 kg - 2,8kg"... Et moi, dans ma tête : QUOI ? Nan, mais c'est tout petit ça !!! Pour la taille, elle ne sait pas... ok. Ca m'inquiète un peu mais bon...

Je crois qu'elle ne sait pas bien dire les choses. Je l'adore, elle paraît cool et rassurante, et elle a l'air très compétente, mais elle m'avait déjà fait le coup pour la suspicion de grossesse extra utérine. Elle préfère ne rien dire de peur d'inquiéter ses patients... mais franchement, ce n'est pas la solution qui me convient le mieux.

Au bout d'un petit moment, elle me demande finalement d'enlever le bas, car elle veut mieux voir le cerveau. Elle prend de nombreux clichés. Elle me dit au passage que mon col est bien ... Puis elle repasse en ventrale, fait régulièrement bouger le bébé (enfin elle essaie... bébé est habitué à plus de douceur et n'est pas très coopératif), nous dit plusieurs fois "je reprends tout bien hein..." et nous de lui répondre "faites, faites".

Mais quand même on sent bien qu'il y a un truc.

Je demande alors s'il y a lieu de s'inquiéter concernant la petite taille du bébé. Elle ne répond pas clairement, mais ce que je comprends, c'est que c'est difficile à dire, et que ma question est un peu prématurée. Bref, elle finit l'écho, pas d'anomalies d'après elle, cerveau ok ... etc.

Nous retournons dans le bureau et je dis à Flo un peu en souriant que nous allons pouvoir investir dans le naissance...

Sur ce, le docteur nous rejoint. elle note ses observations et nous annonce qu'elle veut quand même nous envoyer voir un spécialiste.

Poum.

Là, j'essaie de comprendre. Tout va bien ... Elle nous l'a dit. Pas d'anomalie, juste un petit bébé compact (1,650kg ...).

Elle dit que c'est la procédure, que quand les mesures ne sont pas dans la courbe, on fait d'autres examens. Que sa secrétaire va nous prendre un rendez-vous. Que le médecin est très bien, et très gentil.

Re-Poum.

Cette fois, j'essaie de ne pas pleurer. Dur. Je crois que j'aurais dû. J'aurais dû laisser paraître mon inquiétude, elle nous en aurait sûrement dit plus. Flo me soulage en posant la question qui tue "Mais pour vous, tout va bien ?". Elle confirme que oui, que quand il y a une maladie des os, il y a d'autres malformation ailleurs et que là, tout est normal.

Je lui demande alors si elle envoie souvent consulter un spécialiste après la 3è écho et elle me répond que ça dépend mais que parfois oui, qu'elle peut avoir plusieurs cas par semaine. Ouais... bon.

Nous sortons, tout chamboulés.

Alors voilà, nous en sommes là. Avec notre inquiétude. Nous avons évidement consulté notre ami Google pour savoir en quoi les mesures pouvaient être problématiques. Et j'avais lu récemment que Caroline avait aussi eu un problème de "petit fémur" et qu'on lui avait dit que ça pouvait être une trisomie, ou un cas de nanisme. J'en avais même parlé à Flo dans la voiture sur le trajet aller, comme pour lui dire que rien n'était acquis...

Nous attendons que la secrétaire du spécialiste veuille bien nous rappeler pour nous donner ce fameux rendez-vous.

En attendant, on essaie de se raisonner. Mais ce n'est pas facile.

Mon tout petit bébé, dis-moi, tu es simplement une crevette, et rien d'autre hein ?

Message déposé le 26.11.2014 à 02:04 - Commentaires (12)


Vous parler de lui...
Aujourd'hui, c'est à propos de Florian que je vous glisse quelques mots.

Mon bébé, tu sauras alors comment était ton papa aux yeux de ta maman au moment où tu étais dans mon ventre.

Florian.

Nous nous sommes rencontrés à la fac, et tenez-vous bien... je ne supportais pas ses manières en première année ! Toute petite promo (une centaine), on se voyait en amphi, sans jamais s'intéresser vraiment l'un à l'autre. Ton papa frimait et venait régulièrement en costume et chaussures italiennes pour les cours magistraux (en STAPS !!). Nous avions chacun un partenaire dans nos vies à ce moment là.

En deuxième année, c'est là que tout a commencé. J'avais 19 ans et lui 21. Nous nous sommes retrouvés célibataires, avec l'envie de profiter. Nous sommes devenus amis de fiesta improvisés. Il m'a soutenue car je vivais mal ma rupture. Et nous sommes tombés dans les bras l'un de l'autre. Sans penser à l'avenir. En affirmant aux autres pendant les 6 premiers mois au moins de notre relation déjà fusionnelle que nous n'étions pas "ensemble" (et on se fichait bien de nous !). On allait en cours ensemble. On séchait les cours ensemble. On dormait ensemble dans mon lit de 90 cm. On profitait, on ne se lâchait plus. Du jour où nous nous sommes embrassés, nous ne nous sommes plus quittés.

Mon petit bout, ton papa a changé ma manière de voir la vie. Il m'a chouchoutée, gâtée, redonnée confiance en moi... A cette période de ma vie, il m'a fait devenir une vraie femme qui s'assume. J'avais encore beaucoup à grandir, mais j'ai grandis avec lui.

Florian était un excellent escrimeur, très investi dans son club, encore plus que je ne l'étais dans mon club de hand je crois. Il avait à coeur de me faire découvrir son milieu. Il partait régulièrement le week-end, à l'autre bout de la France, pour jouer, ou arbitrer.

Nous avons emménagé ensemble l'année suivante.

Nous avons traversé comme tous les couples des moments de doute. Mais moi, je ne m'imaginais pas sans lui.

Florian, c'est un homme qui sait se faire aimer des autres. Il est la gentillesse incarnée. Il a lui aussi un sens profond de l'amitié. Ses collègues hommes et femmes l'adorent. Ses amis aussi.

Il aime cuisiner, et partage cette passion avec moi. Il aime aussi manger... et la balance nous l'a bien fait payé (surtout à moi) depuis que nous nous connaissons.

Il a un humour minable... et il m'a bien déteint dessus !

Son grand-père et sa grand-mère étaient italiens. Il a passé ses vacances en Italie dans sa jeunesse, et baragouine bien l'italien... surtout au resto !

Il fait le ménage (pas souvent, mais pas moins que moi... feignasses nous ?!), adore discuter électroménager, et a une fâcheuse tendance à toujours vouloir le top du top : il a des goûts de luxe quoi !

Il collectionne les BD, et je me suis prêtée au jeu. Le salon est donc à moitié bibliothèque, et nous manquons de vitrine(s) pour exposer les (cochonneries d') éléments de para-bd que papa (entasse) s'est offert dans des temps plus fastes.

Il se plaît dans le monde du travail. Il est enthousiaste et plutôt optimiste.

Il est aussi têtu (plus que moi, je m'en suis rendue compte trop tard !), n'écoute jamais rien (têtu je vous dis) et râle quand je lui demande quelque chose (quoique ce soit...).

Il n'aime pas bricoler et n'a jamais appris. Il fait ses armes sur notre première maison, non sans stress.

Il me soutient dans mon égarement professionnel. Il considère que ce qui est à lui est à moi.

Il me trouve compliquée, et ne sait pas toujours comment me faire plaisir ou m'aider à surmonter mes chagrins. Du coup, il se triture l'esprit avant d'aller au plus essentiel...

J'ai toujours l'impression qu'il s'y prend à l'envers... et lui pense que je passe mon temps à le contrarier exprès !

C'est un peu une chochotte. On ne sait jamais quand il souffre vraiment ou quand il chipote... Il n'aime pas les aiguilles, et j'avoue que j'ai un peu peur qu'il se sente mal le jour de l'accouchement... hum hum !

Il ne connaît pas mon plat préféré, ma couleur préférée, mes fleurs préférées (moi non plus remarque...).

J'en oublie, mais je ne peux pas tout dire.

Mais le plus important, c'est que nous nous aimons. Je lui fais confiance. L'honnêteté fait partie intégrante de notre relation. Nous ne sommes pas jaloux. Nous voulons toujours le mieux pour l'autre. Je ne supporte pas de le savoir triste. Je n'accepte pas qu'il ai de la peine.


Demain, nous franchissons une étape de plus dans notre vie de couple... On passe par la case PACS !

Ton papa sera un excellent papa mon petit bout. Il s'inquiète pour toi, déjà, et veux ce qu'il y a de mieux pour ton bonheur et ton bien-être. Ne lui en veut pas s'il est parfois un peu surprotecteur. Je pense qu'il sera du genre angoissé dans les premières années de ta vie. Il t'aime, c'est tout.

Je suis heureuse de fonder une famille avec cet homme là... ton papa.
Message déposé le 23.11.2014 à 17:10 - Commentaires (6)


Vous parler de moi...
Je n'en voyais pas trop l'intérêt... Mais je vous avais dit que je vous parlerai plus en détail de ma situation "professionnelle" un peu spéciale.

Et je pense aussi que Nelson (pour celles qui attrapent le blog en cours de route, ce petit nom n'est qu'un surnom, attribué par Flo au début de la grossesse, voir "Nelson ! On a un problème !") devenu grand, sera peut-être curieux d'en savoir plus sur sa maman au moment où elle le portait dans son ventre.

Bon, finalement, vous savez pas mal de choses sur moi. Je vous ai déjà confié que j'étais en surpoids par exemple. Que je suis un brin écolo aussi. Et hyper sensible. Vous avez du comprendre que j'ai une fâcheuse tendance à faire de l'humour... Notamment pour chasser les angoisses qui m'étreignent au quotidien. Oui, vous avez dû remarquer en me lisant que je suis du genre flippée.

J'ai peur de perdre mes proches, doublée d'une grave tendance à penser au pire, et ce depuis toute petite... Je ne sais pas si c'est un syndrôme de l'aîné, mais en tout cas, la première personne pour qui j'ai eu peur a été mon petit frère (au delà de la peur bien naturelle de perdre ma maman). Je devais avoir 7 ou 8 ans, et je me souviens très bien avoir eu de nombreuses fois du mal à m'endormir en me disant que si ma maman venait à mourir, on pourrait me séparer de lui ... Je pense qu'il serait bon pour moi de consulter un psy d'ailleurs ! J'y songe souvent...

Sinon, pour parler de choses plus fun, je suis une amie fidèle. J'aime de tout mon coeur. Je sais pardonner, excuser... J'essaie toujours de comprendre les autres... J'ai une tendance à vivre dans un monde de bisounours !

Je ne regarde pas ou rarissimement (du verbe rarissimer !) les films ou séries interdit(e)s aux moins de 16 ans. La violence, c'est vraiment pas mon truc, en tout cas, je ne me complais pas à la regarder en face...

J'ai été sportive. Oui, j'ai ETE... parce que mon sport préféré depuis quelques années, c'est plutôt les soirées canapé ! J'ai joué au hand pendant 10 ans. J'ai fait de l'escalade quelques années aussi. J'allais même courir régulièrement... Un jour, je pense que je m'y remettrais, parce que c'est vraiment bon de se dépenser et de se dépasser.

Et puis, parlons-en, j'ai fait des études. En fait, j'ai une chance inouïe, comme un don (qui me vient incontestablement de ma maman)... j'ai une excellente mémoire. Pas pour tout évidemment ! J'suis comme tout le monde, je paume mes clés et j'oublie de rappeler ma maman pour lui redire à quelle heure elle doit venir me chercher au train.
Mais, niveau scolaire, je fais partie des détestés qui ont "des facilités". Clairement, j'ai toujours plutôt bien réussi en glandouillant là où certains ont bossé comme des forcenés. Parce que je suivais en cours (quand même) et que ça me suffisait globalement pour "réussir". J'espère transmettre cette chance à mes enfants, même si ça n'incite pas à travailler et qu'on se trouve vite désemparé quand on loupe... Evidemment, quand tout est toujours facile, c'est plus dur d'encaisser l'échec !
Bon, malgré tout, je suis loin d'avoir fait de brillantes études. J'ai un bac général avec une jolie mention, une licence STAPS et un master "métiers de l'enseignement, spécialité 1er degré"... un truc dans le genre.

Je n'ai jamais su choisir. J'ai progressé comme j'ai pu, j'ai avancé dans les études sans trop savoir ce que je voulais. STAPS, en gros, c'est sciences du sport. Je me suis lancée là-dedans parce que je faisais pas mal d'heures de sport à l'époque et que c'est une filière réellement pluridisciplinaire. J'ai continué à faire de l'histoire, de la sociologie, des sciences... Et plusieurs projets professionnels pouvaient en découler... dont prof (mais pas d'EPS). Et puis, il a fallu choisir encore... Car au bout de 3 ans, la licence en poche... On n'a pas grand chose dans nos bagages. Donc, je me suis dirigée vers prof des écoles. Ca m'a toujours tenté. Comme un petit rêve au fond de moi. Et puis, il faut bien travailler pour gagner sa vie ! J'ai été animatrice tous les étés et parfois pendant les petites vacances, j'aime les enfants, toussa...Alors, je me suis lancée dans le concours. Je ne vais pas revenir ici sur les multiples raisons qui ont fait que je ne me suis jamais investie à fond là-dedans. ET au bout de 3 réussites à l'écrit mais 2 échecs à l'oral, j'ai décidé de ne pas me présenter aux 3èmes oraux car je ne voulais pas prendre la classe si je devais réussir.
En fait, c'est un super métier. Mais j'avais trop la pression. Je vous l'ai dit, j'ai du mal avec l'échec. Et je suis très sensible. J'avais peur que ce boulot me bouffe littéralement. Ca, couplé avec les failles innombrables de l'éducation nationale... J'ai préféré tourner la page. Mais ça a été très dur.

Et du coup, depuis 2011 que je suis sortie de mon master, je bosse par-ci par là. J'ai été vendeuse au guichet de la SNCF. Sincèrement, je pensais que je trouverais ça horrible. Mais finalement, j'ai adoré. La préparation au voyage, rendre service aux gens, l'accueil... J'ai fait ça pendant 1 an et demi. Ils m'appelaient quand ils avaient besoin de moi. Globalement, l'équivalent de 15 jours par mois. Heureusement que mon Flo était là d'un point de vue financier. Mais je ne pouvais pas me faire embaucher car c'est un poste niveau bac... et qu'avec mon master, ils ne voulaient pas de moi ! Puis, j'ai bossé au siège social d'une banque, dans un bureau. J'ai occupé deux postes différents, l'un très intéressant, l'autre assez rébarbatif. Ca pendant 7 mois environ. Ca m'a plu aussi, mais pour bosser au siège, il faut d'abord être passé en agence, et ça je ne le sens vraiment pas !

Puis nous avons acheté une maison et déménagé, j'ai touché un peu de chômage, et j'ai pris le temps de réfléchir à ce que je voulais vraiment (toujours pas trouvé !). Et ... je suis tombée enceinte !

Mes droits au chômage se terminent un jour avant le début de mon congé maternité. Donc, à la fin de ce congé, je dois ABSOLUMENT retourner bosser. Où (pas trop loin, nous n'avons qu'une voiture) ? Pour combien de temps ?
Je vais devoir me battre très fort, pour une fois, pour réussir à trouver un boulot (qui me plait un peu de préférence) vite, et qui dans l'idéal soit dans la continuité de ce que je cherche. Car je dois me recréer un profil... Pour être cohérente. Et oui ! Sur mon CV, licence STAPS et master de l'enseignement... ça n'intéresse pas grand monde ! Mais avec "une bouche de plus à nourrir" et "les traites de la maison à payer" (bienvenue dans le monde des adultes), je ne vais pas pouvoir me payer trop le luxe de l'exigence.

Enfin voilà, vous savez tout !

Quelques petites précisions, mais vous connaissez déjà ça de moi ... je suis sincère et... bavarde ! Ce qui explique la longueur de cet article !

Voilà bébé, tu connais pleins de petites choses sur ta maman... Quand tu sauras lire ça, où en serai-je dans ma vie ? Serai-je mince et sportive ? Épanouie dans un super boulot bien payé ? Croisons les doigts ! Ca me fait un peu de marge !
Message déposé le 22.11.2014 à 16:09 - Commentaires (4)


Te sentir bouger...
Quel bonheur que cette sensation... Te sentir bouger...Plusieurs fois dans la journée, taper, tourner, gigoter...

Quand je me réveille, tu es là, à te manifester...
Tu cognes parfois quand je suis allongée sur le côté, tu repousses le matelas ! Parfois je pense que tu réclames à ta maman de se tourner... Mais maman estime que tu as encore la place de te mettre ailleurs, alors elle ne bouge pas ! Na !

Quand Watson viens se coller sur moi, tu tapes systématiquement là où il s'est posé... Et lui a l'air de s'en moquer...

Mon ventre, depuis une quinzaine de jour, se soulève quand tu bouges... Ca fait comme une onde, une vague, que papa arrive à voir, parfois... C'est super marrant...

Quand je pose Harry Potter (tiens, j'ai attaqué hier le dernier tome) sur mon ventre, tu soulèves le livre en cognant dedans !

J'aime moins quand tu t'installes tout en bas, si près de ma vessie que dès que tu inities un mouvement, j'ai envie d'aller aux toilettes... pour 3 gouttes...

Mais sinon, franchement, c'est mon plus grand bonheur de la grossesse, celui de savoir que tu es en forme, que tu gigotes et que tu réagis aux stimuli extérieurs ! Quand je pose ma main sur mon ventre, tu viens souvent donner un petit coup dedans... voire deux ou trois... Tu es un bébé joueur !

Avant-hier, j'ai été très occupée, j'étais fatiguée et j'ai été moins attentive à tes mouvements... Du coup, le soir, j'ai pleuré dans les bras de papa, car je ne t'avais presque pas senti et que j'avais peur pour toi. J'avais eu beau t'entendre au doppler, avec la fatigue, j'étais trop inquiète. Si je me sens épuisée, j'ai l'impression que tu bouges moins... Et la voiture a tendance à m'user ! Donc je dois faire attention à moi pour toi !

Ce grand bonheur va me manquer franchement ... Je n'oublierais jamais ces sensations géniales...
Te sentir bouger, te couver... Mon petit bébé...

D'ailleurs, j'ai reparlé à Flo de ma peur d'être séparée de mon bébé, et il a mieux compris. Il sent bien que ça me bouleverse. M'enfin, grâce à certains de vos commentaires (merci Lucie), j'envisage un peu mieux cette séparation. Il m'arrive d'y penser et d'être nostalgique. Je pense aussi à tout ce que je n'ai pas fait, tout ce dont je n'ai pas profité... Mais il faut avancer et positiver pour la suite !

Ca passe vraiment trop vite...
Message déposé le 20.11.2014 à 19:56 - Commentaires (2)


Angoisse de la séparation
Depuis quelques temps, et surtout depuis mon rêve tout pourri de l'autre jour (vous savez, bébé hideux de 4kg né à 7 mois, aucun souvenir de l'accouchement...), je nourris une angoisse toute particulière à l'idée de ce terrible jour où l'on va me séparer de mon bébé...

Ca me guettait, je le savais, j'ai toujours eu conscience (même quand je n'étais pas directement concernée comme maintenant) que le jour de l'accouchement représente la plus belle rencontre dans une vie, mais aussi la séparation la plus violente et la plus déchirante qui soit.

J'ai l'impression que je vais vivre ça comme un vol. Qu'on va m'arracher mon bébé de mon ventre, alors qu'il est bien là où il est. Peut-être est-ce pour ça que je me vois aller jusqu'à la date du terme final. Peut-être que je prends ça comme un pressentiment, alors que c'est surtout un désir profond de protéger ce petit être à l'intérieur de mon corps. J'ai regardé un petit moment de Baby-boom mardi, et j'ai éteint la télé car je trouvais cruel de forcer ce bébé à sortir en appuyant sur le ventre de sa maman et en utilisant la ventouse.

J'ai peur de ce fameux sentiment de vide.

J'ai bien conscience que ça doit arriver, que peut-être dans quelques semaines, je le souhaiterais plus que tout. D'ailleurs, il y a encore peu de temps, j'aurais préféré avoir bébé dans mes bras et plus dans mon ventre pour partager le poids de la grossesse et bisouiller ma crevette ! Comme quoi, mon angoisse est certainement passagère et normale.

Je sais aussi qu'il y aura d'autres séparations...nounou, école, départ de la maison ! C'est dur d'être maman...

Je profite tellement de sentir bébé bouger aussi... Je le caresse, je joue avec lui... Une grossesse agréable comme la mienne passe d'autant plus vite je pense.

Enfin voilà, j'essaie de ne pas trop y penser, mais ça reste en filigrane dans mon cerveau... Dans peu de temps, je n'aurais plus mon bébé rien que pour moi (et un peu pour papa)... Ce sera un micro citoyen de notre grande planète...Enfant de... Petit-enfant de... Cousin(e) de... Neveu ou nièce de... Voisin(e) de... Camarade de classe de... Il appartiendra au monde...

J'ai dit à Flo que j'avais peur de m'approcher du jour où on me séparerait de mon petit bout... Et bien sûr, fin psychologue, il m'a dit sur un ton stupéfait "Mais on va pas te l'enlever ! Tu l'auras tout le temps avec toi après !"... Ouais... mais NON !

Bref, j'espère que le fait d'en parler m'aidera à accepter et à voir les choses différemment.

Question tricot, je voulais redire à certaines d'entre vous que j'ai appris plus ou moins seule (et que donc, c'est faisable ! Internet et les livres sont vos amis). Je suis donc loin de faire des merveilles ! Je vous montrerais quelques photos avec plaisir !

Ah ! Et voici les petits chaussons de Tonton Arnaud !

Message déposé le 13.11.2014 à 16:51 - Commentaires (5)


Repos et tricot
Après un week-end bien chargé, où ma Ninie est devenue Docteur avec mention très honorable et les félicitations du jury (s'il vous plaît !) et où j'ai entrevue le minois d'Ophélie (et son premier fils ainsi que son petit bidou) et celui de Clélia, je me repose tranquillement à la maison, et j'en fais le moins possible, car je pense que j'ai un peu abusé...

Bah ! Rien de bien méchant, mais le samedi matin, lendemain du trajet (6h de train + 2h de voiture), en allant faire pipi, j'ai cru que je ne pourrais pas m'asseoir sur les toilettes... Grosse crampe (périnéale j'imagine), et je faisais pas la maligne ! En fait, ça m'arrive très régulièrement hors grossesse (pendant mes règles), donc, je ne me suis pas fait trop de soucis. Mais quand même, je me suis trainée tout le week-end l'impression d'avoir fait une rando à cheval de 8 jours... autant vous dire que j'avais le derrière (et le reste) bien talé !

Donc, repos-repos, surtout que mes beaux-parents nous rendent visite pour quelques jours et qu'ils arrivent vendredi, que nous devons malheureusement remettre les meubles du salon en place alors que la peinture n'est pas achevée (mais Flo a eu la super idée d'inviter pleins de gens à manger samedi, donc on va pas pouvoir les aligner le long des murs pour manger !), et faire pas mal de ménage pour que la maison soit présentable ! Heureusement, l'étage s'est maintenu à un niveau très correct de rangement depuis que ma maman est venue... Je dois aussi laver un minimum de linge, malgré une machine qui fuit ! J'ai quand même hâte d'être à samedi soir, car de nombreux amis seront là, et c'est toujours chouette !

Et puis, depuis environ un mois, je me suis remise au tricot ! j'ai d'abord terminé une écharpe que j'avais commencé il y a presque 2 ans... mais j'avais interrompu ma création, car nous avons adopté Watson et que le jeu des aiguilles et de la laine, à 4 mois, c'est juste troooop tentant ! A deux ans maintenant, mon matou est (un peu) plus sage (enfin !) et j'ai moins de scrupule à le virer quand il vient mettre ses pattounes au milieu de mes aiguilles à tricoter ! Bref !

Donc, écharpe finie et maintenant... je profite de ces deux jours très tranquilles pour réaliser de jolis projets pour mon bébé ! Là, je suis en train de confectionner un petit gilet sans manche en taille naissance, qui sera très pratique à ajouter sur un pyjama par exemple... Et, comme je pense l'avoir terminé ce soir, j'attaquerai une petite veste en 3 mois ! Pour celles que ça intéresse, j'ai récupéré pleins de modèles gratuits sur le site de Phildar ! J'adore les petits tricots faits-mains, même si au delà de la taille 3 mois, vu le prix de la laine, ce n'est pas franchement rentable ! C'est surtout un plaisir pour moi de tricoter toutes ces petites pièces pour mon bébé, et ça me permet aussi de remplir un peu son armoire, qui est bien vide pour le moment !

En tout cas, ma crevette remue toujours autant, et commence même à m'impressionner ! Je vois maintenant régulièrement mon ventre se soulever sous ses mouvements et, anecdote extra, le chat était couché sur mon ventre hier après-midi, et le bébé a donné une grande série de coups bien forts de l'intérieur... ce qui a fait doucement rebondir le chat à chaque "boum"... ! J'ai cru rêver et lui n'a eu aucune réaction ! Bébé réagit depuis très longtemps à la présence de Watson sur moi, c'est d'ailleurs là en général que je me rends le mieux compte de la taille de mon utérus, car bébé tape vraiment aux extrémités de "sa chambre", juste sous les côtes quand minou est sur ma poitrine, et sur le côté (très très loin) quand matou est couché sur mon flanc ! Je pense que ces deux-là savent mutuellement qu'ils existent ! C'est drôlement rigolo !

Sur la liste de naissance, ça avance tranquillement, 2 autres cadeaux ont été réservés... c'est chouette !
Mon frère m'a offert une petite paire de chaussons trop mimi, je vous mettrai la photo bientôt.

Et enfin, j'ai fait mon premier rêve bizarre de femme enceinte : mon bébé naissait avec deux mois d'avance mais faisait 4kg, il était vraiment très très moche, et j'étais complètement déboussolée car je ne me souvenais pas du tout de l'accouchement ! Du n'importe quoi de rêve finalement !

Allez, je file, je vais terminer mon petit gilet. Bonne semaine à tous !
Message déposé le 11.11.2014 à 15:11 - Commentaires (3)


Nouvelle machine et week-end à barouder !
Vous qui avez tant contribué à me décider pour l'achat d'un sèche-linge (bon, il en fallait peu pour me convaincre !), sachez qu'on a acquis aujourd'hui sur internet un élément de gros électroménager indispensable à la maison ... une nouvelle machine à laver !

Non pas que cet achat ne me réjouisse pas, mais malheureusement pour notre "ami devenu ennemi" M.Le Porte-Monnaie (fonctionne aussi avec M.Le Banquier), ce n'était pas du tout prévu !

Et oui, en voulant nettoyer le filtre de vidange, Flo et ma maman ont secoué notre vieux coucou de machine (récupérée de belle-maman, qui a environ 10 ans), ont tripatouillé le joint... et malheureusement, depuis, elle fuit ! Pour la réparer (peut-être) il fallait débourser 80€.
Nous avons préféré la changer, car à son âge, qui sait ce qu'elle nous réserve encore ?

Cela dit, on va quand-même devoir s'acquitter d'au moins une trentaine d'euros pour le déplacement etc, puisqu'on ne rachète (malheureusement) pas la machine à laver chez eux. En effet, pour le modèle choisit, il y a 200€ d'écart, surtout que nous avons bénéficié de la livraison gratuite sur internet. J'aurais aimé faire cette acquisition chez l'artisan du coin, et j'espère ne pas le regretter niveau garantie dans quelques temps... Gloups... Mais internet est trop fort sur les prix, et pour un achat "imprévu"... lnous avons cédé à la tentation.

Après une grande hésitation de ma part, nous avons choisi un modèle qui peut contenir 10kg, à capacité variable automatique (j'aurais opté pour plus petit), avec un programme couette par exemple, ainsi qu'un autre, "tout bébé", qui permet de mettre 6,5kg de linge mélangé avec un résultat assainissant renforcé (d'après ce que j'ai compris). Ce qui est, il faut le dire, un argument (marketing ?) de poids quand on attend son premier enfant. On a aussi un programme "tout en un", qui permet de remplir la machine (10kg donc) avec du linge mélangé, pour une température de 20°, efficacité équivalente à 40° (c'est ce qu'ils disent !). Bref, nous avons été séduits par ses fonctionnalités (sur le papier) et son prix !

Pour le sèche-linge... on va attendre encore !

Sinon, je fais encore un long trajet ce week-end (le même que le week-end dernier). Mon amie Ninie m'a invitée à assister à sa soutenance de thèse, et c'était important pour moi d'être là pour cette grande étape dans sa vie !

Puis, je vais en profiter pour voir deux autres amies... Ophélie (et baby 2 dans le bocal) et Clélia ! J'ai hâte de les voir ! Je vais aussi passer mon samedi soir avec ma maman, et dimanche midi dans ma belle-famille, avec un cousin de Flo qui sera là ! Super tout ça... en espérant tenir le choc tout de même ! Mais j'en profite car je suis en forme... Qui sait jusqu'à quand ?

Je vais d'ailleurs aller vite me coucher, il est grand temps !

Bon week-end à toutes !
Message déposé le 07.11.2014 à 01:31 - Commentaires (1)


Haptonomie
Chose promise... Voici l'article sur l'hapto !

Mais avant, un petit mot sur Amanda pour celles qui ont fait des pronostics sur son écho du premier trimestre... Alexiane, Wendy et Mamanlilie (qui avait dit que cette écho ressemblait à une des siennes et qu'elle a 3 petits boys) avaient raison car c'est un petit garçon !! Amanda est ravie !

Revenons à nos moutons...
Je vais d'abord tenter de vous expliquer plus clairement ce que c'est que cette pratique au nom un peu barbare, avec mes mots et mon ressenti, et sur la base de ce que nous transmet ma sage-femme.

Pour nous, c'est une façon de préparer l'accouchement à 4 et aussi une manière de faire établir au bébé une relation agréable avec le monde extérieur.
Avec l'aide de Valérie, Florian apprend à m'accompagner durant la grossesse, à gérer la douleur, même petite, en proposant au bébé de se déplacer dans mon ventre pour être plus haut ou plus bas, en nous berçant, bébé et moi, et en nous touchant. Il doit donner de sa personne, véritablement, et de ses sentiments de futur père à travers son contact avec nous... Je pense que c'est un exercice difficile pour lui, qu'il réussit mieux en séance qu'à la maison, même si nous pratiquons assez peu, ce qui est un tort. C'est aussi un super moyen de "jouer" avec le bébé, de lui proposer des déplacements, de partager déjà des moments avec lui, des séances de jeu et des instants plus tendres... qui l'aident à penser que "en dehors du ventre de maman, le monde est beau, mes parents m'aiment et m'accompagnent"... (oui, cet enfant pense tout ça, aussi clairement, du haut de ses 6 mois in-utero, qui peut en douter ??)
Quant à moi, mon boulot consiste essentiellement à lâcher prise, à ressentir mon bébé dans mon utérus et à lui proposer des déplacements par la force de ma voix intérieure (concept assez flou, je le reconnais). Je me laisse bercer par la tendresse de mon chéri, et presque à chaque fois, des larmes que je ne m'explique pas roulent sur mes joues... hyperémotivité, quand tu nous tiens !

Ensuite, le déroulement type d'une séance : on s'installe au bureau quelques minutes, Valérie prend de nos nouvelles, et parfois nous explique des éléments importants (séance 1, présentation hapto, séance 2, contractions et passage du bébé avec démo à l'appui, séance 3... nous avons expliqué nos difficultés à pratiquer à la maison et n'avons pas abordé de nouveau sujet). Puis, je pose mon pantalon et vais m'installer sur une "table" comme on en trouve dans le milieu médical. Flo, lui, s'installe sur un ballon à ma droite, Valérie, à ma gauche. Nous commençons alors les jeux, caresses, bercements... etc.

La dernière séance est passé très vite, et j'ai trouvé que notre sage-femme, après qu'on lui ai expliqué nos doutes (on ne sent pas très bien le bébé à la maison, on a du mal à se mettre à l'aise, certains concepts sont trop flous ...) a fait de gros efforts pour rendre tout ça concret... Ca nous a clairement reboosté pour la suite !

Nous avons deux séances au mois de novembre, ce qui est vraiment génial, j'espère qu'on va bien avancer.

A la fin du mois de novembre, je verrais si j'estime que je suis sur la bonne voie niveau "préparation à l'accouchement" pure, ou si je pense qu'il vaut mieux que je suive quelques cours de prépa classiques, en plus...

Concernant mon impression sur la pratique de l'haptonomie, je trouve ça génial sur le fond. Je pense que si on suit bien la totalité de la préparation et qu'on apprend entre autre à se reposer sur le conjoint pour gérer la douleur, la méthode est bonne et très positive pour tout ce qu'elle apporte de bonheur et de partage. Sur la forme, il est un peu compliqué de trouver du temps pour pratiquer à la maison, et surtout, pour trouver un endroit où on est suffisamment à l'aise. Il faut réussir à s'approprier certains concepts (communiquer au bébé avec la voix intérieure, faire un soleil dans le bassin, mettre toute sa tendresse de futur papa dans sa main...) et il est absolument nécessaire que le papa le veuille vraiment (ou toute autre accompagnant qui sera là le jour de l'accouchement !).

Pour l'instant, je crains de me replier sur moi-même le jour J, puisque c'est plutôt mon mode de fonctionnement quand je souffre... Je suis du genre à chercher le soulagement dans la respiration, j'espère donc pratiquer quelques exercices respiratoires (j'en parlerais à Valérie la prochaine fois), mais j'essaie petit à petit de m'ouvrir à Florian quand je me fais mal (une récente petite chute dans les escaliers a été un bon exercice), pour voir si sa présence et son contact réussissent réellement à m'apaiser. Il faut dire que mon chéri est du genre à me marcher dessus ou à me rentrer dedans sans le vouloir... L'haptonomie nous apprend aussi à renforcer notre confiance l'un envers l'autre... ou plutôt, je lui fais plus confiance et du coup, il se sent plus sûr de lui.

Voilà ... j'espère n'avoir rien oublié !

Petit message perso à Soledane, à qui j'ai répondu plusieurs fois en commentaires mais dont je ne suis pas sûre qu'elle ai lu ma réponse... j'habite le nord de l'ille et Vilaine !
Ensuite, petite demande à L. : tu m'avais parlé il y a quelques temps de couches lavables auvergnates... je serais ravie d'en savoir plus ! Tu peux me contacter par mail par le biais de l'enveloppe jaune à droite !
Et enfin, Nanouchka, ton petit mot (même si petit) dans mon livre d'or m'a beaucoup touchée ! Poursuis bien ta grossesse et garde nous ton petit trésor au chaud !

Allez, zou ! Je file au dodo !
Message déposé le 05.11.2014 à 01:04 - Commentaires (1204)


Complètement désespérée ...
Avant de vous parler haptonomie (demain ?), je préfère aujourd'hui me plaindre...

Je suis littéralement désespérée par la recherche du prénom au point d'en pleurer parfois... Je ne trouve pas grand chose qui me plaît vraiment au point de nommer mon bébé ainsi. Et le peu qui me font de l'oeil sont refusés par Monsieur Flo.

Je ne peux guère vous en dire plus, sachez que nous cherchons en plus un prénom pour chaque sexe (au cas où !), ce qui ne facilite pas la tâche. Pour le garçon, malgré des goûts assez proches, nous n'arrivons pas à valider quoi que ce soit (que nenni !). Côté filles, nos goûts sont très différents, et nous sommes bien loin d'un compromis (arrachage de cheveux, crêpage de chignons... mais moi, des cheveux, j'en ai tout plein contrairement à certains ...).

Flo a sa liste de 2-3 prénoms pour chaque sexe et n'arrive pas à en accepter de nouveaux.
Moi, j'ai renoncé à plusieurs prénoms qui me plaisent depuis longtemps, et je cherche le Graal parmi tous les autres...

C'est tellement difficile !!! On y réfléchit sur l'oreiller depuis des années, on tombe parfois d'accord mais nos goûts changent, ou alors la mode passe (ou s'installe). Et un jour, c'est pour de vrai ! Et le rêve devient une sorte de quête... qu'il vaut mieux réussir !
On s'imaginait des scènes, des tableaux de familles, mais là, c'est pour de vrai... de vrai, de vrai !!!

Ce bout de chou va porter son prénom à vie. Il va construire une partie de son identité à travers lui. Je ne crois pas aux traits de caractères liés au prénom. Mais je crois que les parents qui nomment leurs enfants "de la même manière" (prénoms identiques ou dans la même veine) partagent des valeurs communes (à quelques exceptions près, évidemment). Ils offrent donc le même style d'éducation à leurs petits bouts, ce qui peut faire qu'on retrouve des traits de caractères communs aux enfants porteurs d'un même prénom (bon, c'est très globalisé, mais j'y crois un peu quand même).

En parallèle, je pense que le prénom de notre enfant influe largement sur la manière dont lui-même est perçu par les adultes qui vont l'éduquer (enseignants, ass-mat, etc...). Et oui ! Qu'on le veuille ou non, les préjugés font partie de la vie. Et chaque prénom porte une ou plusieurs connotations qui peuvent (selon moi toujours, et je n'ai pas la prétention d'affirmer que ce que je dis est la pure vérité !) biaiser la perception qu'on peut avoir d'un enfant.

Ce que j'entends par là, c'est qu'avant de l'avoir vu, on peut s'imaginer que le petit Mohammed ne mangera pas de porc à la cantine par exemple, ou que la petite Marie-Hortense est la fille unique d'une famille aisée... Ce qui n'est pas forcément la vérité ! Mais il est logique pour chacun de s'imaginer les choses... Ca marche aussi quand on parle de fondue savoyarde ! On en a tous une image précise, et on y pense rien que d'en parler alors que ce ce n'est qu'un mot et qu'il y a plusieurs recettes possibles !! (mmmmhhh)

Là où ça va plus loin, c'est qu'on peut s'imaginer qu'avec le prénom va de pair un système d'éducation propre.

On pense que Nolwenn passe toutes ses vacances en Bretagne, alors que Silvio doit plutôt avoir des ancêtres italiens.

Attention ! Qu'on me comprenne bien ... C'est très caricaturé, et je n'accuse personne de discriminations ! Je pense simplement que c'est un processus naturel, qui encourage des comportements différents envers les enfants malgré une volonté grandissante d'être le plus juste et équitable possible.

Car non, on ne va pas demander à Marie de nous re-préciser si elle mange ou non du porc à midi. On ne s'imagine pas qu'elle peut très bien avoir reçu une éducation religieuse le lui interdisant. Ca ne veut pas dire qu'on ne peut pas l'accepter... non ! On nous le dit, on le note et on s'en souvient. Point. Et on passe à autre chose. Mais en attendant, le prénom (que l'on peut juger donné en référence à un système de valeurs) influence bien certains de nos comportements envers les enfants (j'ai travaillé avec des enfants, et j'ai relevé certains de ces comportements chez moi).

En conclusion, mieux vaut ne pas le choisir à la va-vite. Et pas seulement parce qu'on trouve les sonorités jolies...
Je pense qu'il est bon de s'attarder un peu sur "à quoi/à qui il te fait penser". Si le premier truc qui te vient, c'est une chanson douteuse ou un acteur porno... Il faudra l'assumer !

Enfin, en attendant, je croise les doigts pour trouver deux jolis prénoms qui nous plaisent beaucoup à tous les deux... On devra également réfléchir à des deuxièmes prénoms, que je trouve toujours utiles. Ma seule peur étant que l'un ou l'autre de nous deux ne soit pas vraiment emballé par le choix définitif... Je veux idéalement avoir un coup de coeur partagé... mais c'est très mal barré !

Et vous ? Deuxième prénom ou non ? Arrachage de cheveux ou non ?

Sinon, avez vous vu le film "Le Prénom" ? Moi oui (mais Flo non). Je l'ai trouvé excellent ! Je vais peut-être le regarder de nouveau, pour dédramatiser tout ça...
Message déposé le 29.10.2014 à 18:23 - Commentaires (9)


Un bola pour passer le cap ...
J-99 ... Nous y sommes... Moins de 100 jours... A peine plus de trois mois quoi !

Et pour passer cette grande étape, j'ai reçu aujourd'hui mon joli bola créé par Moanne Moa !

Je suis ravie de l'avoir reçu il est magnifique ! Maintenant, j'ai envie de faire les magasins pour assortir mes vêtements à ce superbe bijou ! Mais contrôlons-nous... les finances ne le permettent guère !

Je reviens vite vous raconter la séance d'haptonomie d'hier, tout s'est bien passé (comme toujours) et ça nous a re-boosté un peu.

Voici la page facebook de Moanne Moa : (cliquez ici pour suivre le lien)

N'hésitez pas à la contacter, elle est d'une patience d'ange et a de multiples idées et propositions pour plaire à toutes !

Et voilà le bola !

Message déposé le 28.10.2014 à 22:08 - Commentaires (2)


J-100...
Pffiouuuu ...
J'ai l'impression qu'en ce moment, le temps file, file, file...
J'ai vu tellement d'entre vous passer ce cap... Dernier décompte à 3 jours... Ce n'est qu'approximatif, mais quel symbole !!
Ce deuxième trimestre est passé à la vitesse de l'éclair.
4è mois... je voulais plus que tout te sentir bouger mon bébé...
5è mois... je te sentais, mais j'avais cette terrible sensation d'écoeurement à chaque fois... Je l'ai mis sur le compte du stress, mais ça a gâché mon plaisir et m'a fait culpabiliser...
6è mois... j'arrive au bout, et je commence à me sentir plus à l'aise, plus zen... Mais c'est déjà presque fini !

Il parait que le 3è trimestre (Quoiiii ? Mais déjà ? Vraiment ?) est plus fatigant...

Je n'arrive pas à me faire à l'idée...

Heureusement, dans la maison, les travaux ont bien avancé. Dans le salon, ne restent que quelques murs à peindre (courage chéri), et les plinthes à poser... Bon, la cheminée à repeindre aussi et la bibliothèque à construire... mais ça, ce sera peut-être pour l'année prochaine.
La chambre du bébé est enfin repeinte, mais il reste quelques finitions tout de même... et le résultat est malheureusement décevant, malgré notre préparation minutieuse des murs.
Nous avons fait un gros tri dans les affaires de l'étage (salle de bain surtout, chambres aussi) et l'armoire de la chambre du bébé est libre pour accueillir ses petites affaires.

Il reste encore pas mal de boulot avant l'arrivée de notre crevette, notamment travaux dans la salle de bain... MAIS, le boulot est amorcé ! Et ça, ça me réconforte.

Il nous reste aussi pas mal d'achats puériculture : lit, matelas, table à langer, nacelle pour la poussette, base isofix pour la voiture, sac à langer... Et vêtements !! J'ai hâte que tout ça prenne forme et que mes armoires se remplissent ! Mais il va falloir attendre la prime de naissance !

Sinon, petit bout gigote beaucoup, s'éclate dans mon bidou tant qu'il a de la place je pense ! Je m'arrondis à vue d'oeil... Déjà 3 cadeaux ont été réservés sur la liste de naissance, et j'ai reçu la petite veilleuse bleue Pabobo ! Excellent produit !

Cet après-midi, 3ème séance d'haptonomie... Nous avons beaucoup de mal à trouver un moment dans la journée pour faire nos petits exercices, du coup, nous ne progressons pas, ne sommes pas sûrs de nous, et de nos sensations, et hier, j'ai très mal vécu notre petite séance. Je vais clairement parler de tout ça avec la sage-femme aujourd'hui, j'attends beaucoup de cette séance comme je vous l'avais déjà signalé.

Affaire à suivre donc...

Message déposé le 27.10.2014 à 12:24 - Commentaires (4)


Test glucose
Ahhhhhh ! LE fameux ! THE ONE !
Le super test qui te prend 2 plombes, qui n'est pas franchement agréable et qui te laisse des bleus au(x) bras ...
Oui, c'est globalement le bilan que j'en fais !

Et en plus, j'ai dû réclamer l'ordonnance à ma gynéco car elle a oublié de me la prescrire à la fin de notre dernière consultation... On bavardait de tout et de rien et hop ! Zappée ! C'est la secrétaire qui a du faxer l'ordonnance au labo.

J'arrive à 9h45 (rendez-vous pris pour 9h40, oups), à jeun (j'ai quand même bu une tisane avant d'y aller) avec mon petit pipi dans son tube que j'avais pensé à réclamer (en écrivant cet article, je réalise que j'ai oublié d'en réclamer un autre !!). Pour la première fois depuis que j'y vais, le (petit) labo est archi-plein. Plein de monde dans le "hall d'attente", deux personnes devant moi à "l'accueil" ...

Je donne mes papiers, etc... Et on m'appelle pour la première prise de sang. Je signale que j'ai mangé un yaourt sucré à minuit (18 GRAMMES de sucres !!! J'ai regardé sur l'emballage !!!). Celle qui me pique n'a pas l'air de trouver que c'est une problème. Tout se passe bien.

Puis, retour en salle d'attente, les portes automatiques s'ouvrent et se ferment... courants d'air... brr...

La même dame qui m'a fait la prise de sang m'apporte un verre d'eau avec du sucre dilué dedans... Clairement, c'est comme du sirop très très dosé et sans arôme... Mouais...
Je le bois tranquillement, et je sors mes armes ... Harry Potter (je vous avais dit que je me refaisais la série, j'en suis au 5 !).
Et commence l'attente (1h, donc), heureusement que j'ai de la lecture. Je vois les gens défiler, je ne bouge pas de ma chaise. J'ai réquisitionné celle à côté de moi pour mettre ma bouteille d'eau, mon sac à main et mon trench. (et mon gobelet vide du coup). J'essaie de m'installer "confortablement"... quasi-impossible.
Au bout de ce qui me paraît 30 minutes, je remets mon trench... j'ai trop froid !
J'avance dans mon bouquin en faisant abstraction du reste. Déjà, je ne me sens pas trop incommodée par l'ingurgitation de ma solution sucrée, c'est pas si mal !

Enfin, on me rappelle. Deuxième prise de sang. "Ca va ? Pas trop de soucis de digestion ?" Je réponds que c'est très supportable. "On pique dans l'autre bras hein ? Ce sera mieux ? Sinon, on risque de faire un bleu si on pique trois fois au même endroit !". Moi, pas convaincue, je me dis qu'il vaut mieux essayer... Elle finit par trouver une veine... Elle pique... Aïe... Bon, pas terrifiant comme douleur, mais zut... C'est jamais sympa. J'ai senti la veine "bouger"... ou se rétracter ? Et la prise a été plus longue. Le soir, je découvrirais un bleu sur ce bras là.

Puis retour en salle d'attente. Je pique un dépliant, et retourne m'assoir dans mon coin (j'avais laissé mes affaires su la deuxième chaise à côté de "la mienne", les salles où ils piquent sont juste à côté). J'avance dans ma lecture. Je change un peu en consultant le dépliant... Tic tac... Je n'ai même pas l'heure, mais c'est un peu long quand même... Je me lève, vais faire pipi, je m'occupe quoi !

Je pose le dépliant sur la chaise à côté de moi, et mes pieds sur le dépliant, je cale mon Harry Potter 5 contre mon sac à main ... Haaaa ! On est un peu mieux !

Enfin, dernière prise de sang, elle repique dans la même veine que pour la première prise de sang (apparemment, j'ai pas des veines bien apparentes...). Je n'ai pas mal et ça dure quelques secondes seulement. Elle me dit que j'aurais les résultats le soir même. Je rentre à la maison crevée. Je consulte les résultats le soir, d'après leur tableau comparatif, tout est OK. Ouf !!! Bonne nouvelle !

Le lendemain, je découvrirais un bleu sur le bras où l'on m'a piqué deux fois.

Pas folichon, mais il faut y passer ! Je suis ravie d'échapper au diabète de grossesse, vraiment rassurée aussi, car c'était une de mes craintes avec mon surpoids.

Je reviens vers vous très vite pour vous parler des travaux dans la maison ... A ma grande joie, ça a pas mal avancé !!

Bonne continuation à toutes, et félicitations aux mamans d'octobre :)
Message déposé le 25.10.2014 à 20:59 - Commentaires (1245)


Liste de naissance
Aujourd'hui (enfin, plutôt hier), j'ai publié ma liste de naissance. Je l'ai composée avec beaucoup de plaisir, mais je me suis quand même énormément interrogée sur chacun des produits !

Pas si facile de construire sa liste de naissance, entre besoins réels, envies, et commodités pour chacun des potentiels participants. Alors j'ai fait un mix, de petites choses utiles (thermomètre), de petits éléments futiles (jouets de bain), de cadeaux indispensables à mes yeux mais parfois chers...
Des petits prix, pour que tous ceux qui ont envie de participer à ma liste s'y retrouvent. Des cadeaux chers, à offrir en groupe ou pour les très généreux...
Et j'ai réfléchi à quelques éléments à ajouter par la suite pour re-remplir la liste, afin qu'il ne reste pas à la fin que des cadeaux à 50€.
Bref. Faire une liste de naissance, c'est chouette. Mais quand on est exigeants, comme nous, c'est compliqué !
En tout cas, vous pourrez me donner votre avis, et pour celles et ceux parmi mes ami(e)s qui n'ont pas facebook... voici le lien pour gâter futurs parents et mini-nous !

Merci par avance !

(cliquez ici pour suivre le lien)
Message déposé le 19.10.2014 à 01:20 - Commentaires (5)


Les Grand-Mères
Evidemment, je ne parle pas de nous.

Même si nous avons du mal à nous baisser ou à nous sortir du canapé, que nous ne soulevons plus les packs d'eau, que nous buvons des tisanes et que nous faisons tout le temps pipi.

Non, je parle des grands-mères de mon bébé.

Il a la chance d'en avoir 2, ce qui n'a pas été mon cas par exemple, et ça, c'est formidable.

Ce qui est génial, c'est qu'elles sont très différentes.

Ma maman est, depuis peu, très axée "retour à la nature" : elle est végétarienne, elle aime le bio (nourriture et soins cosmétiques surtout), les balades dehors, les trucs artistiques. Elle aime rester chez elle et ne cherche pas à se faire d'amis, même si elle est une excellente collègue, drôle et sociable. Elle est un peu bordélique (mais elle se soigne de jour en jour), pas très organisée, un peu dépensière (et pas très riche). C'est une maman cool, qui nous fait confiance, qui n'est pas trop angoissée et qui ne nous couve pas. Ce que je savoure, c'est qu'elle sait donner son avis, ses conseils, sans être moralisatrice. Au stade où j'en suis dans ma vie (acquisition récente d'une maison, bébé en route), c'est plus qu'appréciable de ne pas avoir la pression de sa mère sur le dos qui ne cesse de te dire comment tu DEVRAIS faire !

Ma belle-maman, est une femme très gentille. Elle se soucie toujours de nous faire plaisir. Parfois, on hésite à formuler nos envies de peur qu'elle ait l'impression de mal faire (exemple : "j'ai envie d'un poulet rôti"... "Ah mince ! J'ai préparé du rosbeef ! Tu veux que Patrick aille acheter un poulet pour ce soir ??"). Elle prend soin d'elle, ne sort jamais sans ses talons (même en balade sur les bords de mer... très pratique !), fait un brushing lisse de ses jolis cheveux naturellement bouclés et panique en cas de mauvais temps (Ahhh ! Mon parapluie ! Viiiiiiite !!!). Avant, je me moquais d'elle parce qu'elle est gaga de son chat... un vieux persan blanc un peu ronchon qui laisse ses poils partout. Elle lui donne l'eau à boire au robinet et lui file des bouts de jambon à table, sans compter les crevettes qu'elle lui décortique exprès... Hum ! Je suis un peu plus conciliante depuis que j'ai ma propre bête à poils (voir "Chat Matou l'air d'être une arnaque ce gros bidou"), mais ce sujet m'a longtemps fait beaucoup rire. C'est une fan du télé-achat, et nous avons revendu en brocante nombre de ses acquisitions. Elle voudrait un appartement avec une pièce de plus. Eternelle insatisfaite, elle voudrait toujours mieux, pas seulement pour elle mais pour le confort de sa famille. Elle ne dit jamais quand quelque chose ne va pas... Mais il est difficile de savoir à coup sûr qu'on lui a fait plaisir...

Bref, vois-tu ma crevette, tes grands-mères sont supers !

La maman de papa, tu l'appelleras Mamie, parce que tes cousines la nomment déjà ainsi.

Pour ma maman, j'ai trouvé le joli surnom (grec à l'origine) de Mamita... Ca lui plait bien à elle, elle adore la Crête en plus ! Ca reste Mamie, mais ça la rend unique ! Enfin, on verra bien, ce n'est pas indispensable de distinguer les deux mamies.

Moi, je n'en avais q'une, et je l'appelais Mémé. Elle était gentille et elle cuisinait bieeeennnn. Elle est partie trop vite, mais son souvenir reste gravé dans mon coeur.

Sinon dites-moi ! Comment vos enfants appellent-ils vos mamans ?? Je suis curieuse de savoir (je piquerais peut-être vos idées) ! Et vous ? Comment appelez-vous vos grands-mères ?

Pour les nouvelles, j'ai reçu un petit cadeau de la part d'Ophélie (et baby 2 dans le bocal) ce matin, j'en suis très contente ! Nous sommes amies depuis le collège, et elle a gâté ma crevette avec un joli petit jouet en bois à suspendre (avec grelot, qui a attiré mon matou qui croyait que c'était un nouveau jouet, le pauvre ! Et non ! Ce n'est pas pour toi Sa Majesté Le Chat !).

Admirez-le comme il est chouette, avec sa jolie grenouille (j'adooore les grenouilles !). Et admirez en prime l'oreille de Watson, qui a surgit de son point dodo quand il a entendu le grelot !

Allez sur ce, je vous quitte ! N'oubliez pas de me dire pour les surnoms des mamies chez vous !

Message déposé le 16.10.2014 à 14:56 - Commentaires (8)


Des nouvelles en vrac...
Coucou !

Ca faisait un petit moment que je n'avais pas écrit un petit mot ici !

Tout va bien pour moi, moins de "nausées psychologiques", j'apprécie, et j'ai l'impression de plus profiter de ce petit bout de crevette qui gigote dans mon bidon. Je n'ai pas parlé de mes drôles de symptômes à ma sage-femme lundi dernier, je n'ai pas osé je crois...

Justement, c'était notre deuxième séance d'haptonomie... Mon avis ? Mitigé.
C'est vraiment chouette, bébé réponds bien, j'apprends des choses, mais c'est très tourné "psychologique" quand même... et en même temps, c'est un moment de partage intéressant puisque mon Flo a du mal à m'accorder ce genre de dialogue habituellement. Le problème, c'est plus que j'ai du mal à maîtriser les exercices et les sensations... Quand on rentre à la maison, on a l'impression qu'on ne sait pas où se trouve bébé, qu'on ne réussit pas bien à l'appeler... on se sent un peu nuls quoi ! Et je me prends régulièrement des fous-rires (divertissantes heures digestives notamment !), ce qui ne facilite pas les choses ! Je pense que ça demande de la pratique, donc la troisième séance sera pour moi décisive dans mon jugement.

Ensuite, j'ai annoncé ma grossesse sur facebook ! C'était chouette tout ce monde qui nous félicitait et tout...
Suite à une petite balade à la plage avec mon doudou, où on a fait quelques photos sympas (d'habitude, je chioune parce que je trouve que les photos sont moches, que mon ventre n'est pas rond etc... toujours un truc qui ne va pas !), j'ai changé ma photo de profil et j'ai re-eu pleins de félicitations ! Ce sont de beaux moments, vraiment.

Ma prochaine publication sera ma liste de naissance, sur laquelle j'ai pas mal bossé ces derniers temps, entendez : 3H pour choisir LE meilleur mouche-bébé-au-monde-qui-ne-ruine-pas, 2H pour la meilleure cape de bain... des jours entiers pour mettre 3 articles quoi !

Flo dit que ça fait un peu tôt pour la mettre en ligne, mais je trouve qu'à presque 6 mois de grossesse c'est tout à fait convenable ! (et c'est moi qui décide ! héhé)

Sur cette liste, futur papa a eu l'idée d'ajouter un projet qui me tenait à coeur : un shooting photos de grossesse puis nouveau-né. Nous avons rencontré le photographe que j'ai choisi (une nuit à attendre que mon Flo rentre du boulot). Il a l'air très sympa, et je pense que nous serons ravis de son travail. On doit réfléchir à ce qu'on veut... c'est plus compliqué ! (Intérieur ou extérieur ? Photos de bébé qui a une semaine ou plus vieux ? Quels accessoires ? Quelle proportion de noir et blanc ? etc !). Je ne sais pas encore comment inscrire ces prestations sur ma liste, mais il va créer "pour moi" (Il y avait déjà pensé hein ! Mais il concrétise son idée car je lui ai demandé !!) des "bons pour", avec des montants allant de 10 à 50 euros. Sachant qu'une séance est à 95€. Bref, ça va être délicat mais je vais bien m'en sortir (pas vrai ?).

Côté prénom... la loose totale ! On n'avance pas. je vous en dirais plus quand on aura progressé !

Côté travaux... la loose un peu moins totale ! On n'avance pas vite, je ne sers à rien et je m'épuise au moindre effort de plus de 12 minutes (je suis un chamallow). On doit avoir terminé le ponçage de l'enduit sur les murs (bourrés de trous de notre vieille maison) vendredi, disons samedi dernier carat. Ma maman vient nous aider un peu, pour le ménage, le rangement et certainement la peinture.

Sinon, je trouve qu'on s'éclate en ce moment avec mon chéri. Je nous trouve complices, et j'adore ça ! La future parentalité nous rapproche encore plus apparemment ! Mon doudou, je sais que tu lis ces mots, alors je te le dis, ici, devant tout le monde (attention, moment guimauve inside): je t'aime. Sans toi, je ne serais pas la même.

Voilà voilà ...

Puisque vous avez été sages, je vous glisse une petite photo de la séance plage !

A très vite !

Message déposé le 13.10.2014 à 17:38 - Commentaires (7)


Des nausées psychologiques ?
Je me croyais assez sereine.

Je m’étais convaincue : « on va bien y arriver, avoir un bébé, c’est un grand pas, mais qui a déjà été franchi par des milliards de parents ! ». J’avançais pas à pas, examen après examen, à l’écoute de mes sensations et de mon corps. J’écris mon ressenti ici. J’essaie de partager mes angoisses, sur ce blog mais aussi avec Florian.

Mais finalement, depuis quelques semaines, je crois que je me suis fourvoyée. Mon corps se rebelle. J’ai un drôle de symptôme. En fait, quand je pense à mon bébé, quand je me concentre sur lui, parfois quand je le sens bouger aussi, et même quand je discute sérieusement de ce petit bout avec son papa … je me sens nauséeuse. Vous y croyez à ça ?
Je me sens un peu coupable de ce sentiment. Etre écœurée quand on pense à son bébé… ça me paraît improbable, anormal !

Et puis, à bien y réfléchir, voilà … je pense que c’est du stress ! Alors évidemment, ça, c’est normal ! Le truc, c’est que je ne me sens pas franchement paniquée … Je me dis qu’on est tout à fait capables d’élever un enfant, je ne me mets pas trop la pression non plus, je sais juste qu’on essaiera de faire de notre mieux et que c’est ça qui compte. J’ai un peu peur pour notre situation financière aussi… Je vous en reparlerai. Et puis les travaux n’avancent pas très vite dans la maison. Et Florian pense à suivre une formation pour laquelle il devrait d’absenter 4 mois en septembre prochain.

Oui … bon. Tout ça, ajoutés aux hormones, aux changements de mon corps et à l’évènement qui se prépare… j’avoue, il y a de quoi stresser ! Mais visiblement, je m’étais un peu voilée la face jusqu’à présent. Et du coup, je crois que c’est mon estomac qui me dit : « il faut que tu respires, il faut que tu parles, il faut que tu évacues ». Mais c’est la première fois que je ressens ça. J’ai déjà connu le trac. Le cœur qui s’accélère, les difficultés respiratoires… et même les plaques qui démangent sur les bras… Mais je n’ai jamais eu envie de vomir !!!

J’en discuterai avec ma sage-femme lundi prochain. En attendant, dites moi… ça vous ai déjà arrivé ?
Message déposé le 02.10.2014 à 17:54 - Commentaires (1)


Petite frayeur
Ce matin, mon doudou se lève à 4h45 pour partir au travail. En général, ça ne m'empêche pas de me rendormir, mais là... difficile de retrouver le sommeil. Il me fait un bisou et s'en va. Vers 6h, je finis par me lever faire pipi et je me mouche un peu, mais en douceur. Et là... saignement de nez !

J'ai l'habitude, donc je compresse la narine qui saigne. Mais ça ne s'arrête pas. Je change de mouchoir, ça saigne toujours, et assez abondamment. Et au bout de 3 minutes, je sens que ça coule dans la deuxième narine ! Oulà ! Je compresse vraiment fort le haut du nez, mais je sens que ça coule, et que du sang me descend dans la gorge (miam !) malgré ma tête penchée vers l'avant... Je suis assise dans le lit, et au bout de presque 10 minutes... je descends chercher le téléphone et j'appelle le SAMU.

Ben oui, quand même ! Pas enceinte, je ne me serais pas permise, mais là perdre du sang, potentiellement, si ça ne s'arrête pas, faire un léger malaise... seule avec mon chat... Pas top !

La dame au téléphone me dit que j'ai bien fait d'appeler. Elle note mon adresse, le stade de ma grossesse, me demande si j'ai des problèmes de santé à signaler, me demande si je me sens bien... Heureusement, oui, pas de sensation de fatigue ni d'étourdissement.

Elle me conseille d'utiliser une compresse et de tamponner l'intérieur de la narine. Je parle en mode "coin-coin", toujours le nez pincé ! Je file dans mon armoire à pharmacie, je rapporte les compresses, et, le combiné coincé entre l'épaule et l'oreille (trop pratique), j'en enfile une dans une narine... Je tamponne à l'extérieur... ça n'a pas l'air de marcher. Je galère un peu, elle me demande si la compresse s'imbibe... J'ai l'impression ,mais difficile à dire !

Je pose le combiné un instant, et finis par me coller une compresse dans l'autre narine. Je dois en être à 15 minutes de saignement ... pas très rassurant !

Enfin, je crois que ça se calme, et nous décidons que je peux raccrocher, mais que je dois rappeler dans les 5 minutes si ça ne s'est pas arrêté au moins dans une des deux narines, car sinon, elle m'enverra une ambulance pour me conduire à l'hôpital.

J'appelle alors Florian à son travail pour le prévenir. Le pauvre, j'ai du clairement lui faire peur. D'abord, j'ai un peu pleuré quand je lui ai appris que j'allais peut-être être obligée de rappeler le SAMU et de partir en ambulance, car ça n'avait pas l'air de clairement se calmer. Il me demande inquiet, si j'ai bien senti le bébé bouger ce matin, et si je n'ai pas d'autre perte de sang. Mon pauvre loulou. J'essaie de le rassurer mais j'ai du mal à savoir où ça en ai. Et, coup de génie, je vais chercher un petit miroir pour contrôler les compresses dans mes narines. Je me trouve pleine de charme avec ma voix de j'ai-un-rub et mes trucs blancs-rosés fourrés dans le pif !!

Je discute un peu avec lui, pour faire passer le temps, et enfin, l'hémorragie sembla s'être calmée.

Je raccroche. J'essaie d'ôter doucement la compresse dans une des deux narines ainsi que me l'a demandée la dame avant de raccrocher. Je vous passe les détails, un gros caillot s'était formé. franchement beurk, mais je suis sauvée !!!

Je repose quand même une compresse propre, et j'attends presque une heure avant de tout enlever.

J'ai rappelé Flo plusieurs fois pour le rassurer, j'ai pris un petit déjeuner et ne me suis pas mouchée de la journée. Vers 10h, je me suis recouchée, clairement épuisée.

Petite mésaventure pas franchement sympathique, mais plus source d'inquiétude qu'autre chose.

J'en parlerai quand même à ma gynéco au cas où, mais je pense que ça reste relativement normal, même s'il vaut mieux que ça ne se reproduise pas trop souvent ! Ca vous ai déjà arrivé à vous ?

Je vous ai ajouté les photos du tapis d'éveil et du transat dans les articles précédents, pour celles qui suivent !

A très vite !
Message déposé le 01.10.2014 à 22:05 - Commentaires (1240)


Etre une future maman un brin écolo ...
Voilà, le mot est lâché… mais nuancé par « un brin », quand même ! Alors, oui. Je préfère consommer local (mais quand je n’ai pas le temps, ou pas d’argent, j’achète des tomates pas bonnes dans mon supermarché), bio, bon et écolo. Je fais attention aux produits d’entretiens que j’utilise, à mes produits cosmétiques aussi … J’ai un petit potager (et je suis nulle et feignante donc ça n’a pas donné grand-chose… je ferai mieux l’année prochaine !). J’essaie de donner, réparer ou revendre plutôt que de jeter. Je cuisine (nous cuisinons, en fait) un maximum pour éviter les produits tout faits, souvent sur-emballés (exceptées les frites au four, lubie de femme enceinte)… et je suis à cheval sur le recyclage.

Mais j’achète mes fringues à pas cher, made in china, en coton-issu de l’agriculture intensive-immonde-traité-et-teinté-qui-polluent-la-planète-et-empoisonnent-les gens-qui-les-fabriquent, je prends parfois ma voiture 3 fois dans la journée pour faire 15 km parce que j’ai encore oublié un truc sur la liste de course, je jette au moins un aliment par semaine qui a pourri dans mon frigo ou dans la corbeille de fruits (bouh ! je n’aime pas gaspiller !), je suis une utilisatrice compulsive de papier essuie-tout et je laisse mon ordi allumé toute la nuit parfois… Je bois aussi du coca, je mange parfois dans des fast-foods et je savoure régulièrement une bonne cuillérée de VRAI Nutella…

Bref, j’essaye d’être conso-responsable, pour préserver la planète, pour mon propre plaisir et parfois pour mon porte-monnaie. Mais j’ai encore de très nombreux efforts à faire.

Dans le contexte de l’arrivée prochaine d’un nouveau né dans notre vie, nous sommes, avec Flo, très exigeants sur la qualité des produits que l’on achète… pour le bébé ! En effet, j’ai déjà évoqué avec vous notre choix de ne lui faire porter que des bodys en coton bio pour ses premiers mois de vie par exemple. Et j’ai convaincu Flo d’adopter des couches lavables (l’argument financier m’a sauvée, je crois, je vous reparlerai de tout ça). Nous nous sentons plus en sécurité avec des produits plus sains… Nous allons investir dans un lit (et peut-être une table à langer) de la marque Combelle, dont tous les produits sont fabriqués en Auvergne, (ce qui est un plus, pour moi, car j’y suis née), en bois massif et recouvert d’un vernis naturel. J’ai craqué sur une vente privée de jouets en bois (attention, plus durable, mais pas forcément plus « propre »), je suis à fond « coton bio » : literie, vêtements à même la peau, couches, tapis d’éveil, sortie de bain, bavoirs…

Mais voilà, je crois qu’on murmure dans mon dos. Ma belle-famille, certains amis… Jamais méchamment hein ! Mais avec un petit sourire moqueur parfois… A mon avis ils pensent que je suis un peu …chiante. Folle aussi (les couches lavables !), exigeante (les bodys), utopiste (c’est impossible de tout lui épargner à ce petit), ridicule (ça sert à rien, le bio, c’est de la connerie)… et chiante (déjà dit ? bon ça, remarque, c’est un peu vrai !)! Alors oui, je le dis moi-même, je ne vais pas élever mon enfant dans une bulle stérile. Enceinte, je suis loin de manger « tout bio », difficile financièrement, et source de stress si on se l’impose alors qu’on n’en a pas les moyens. Je ne veux pas bouder à chaque fois que je vois un morceau de poulet Le Gaulois ou une compote Andros. Pareil quand on est invités quelque part ! Je ne vais pas demander l’origine de chacun des produits qui composent le menu. Et je ne veux pas m’angoisser à chaque bouchée en me disant « beurk, c’est plein de pesticides ! ». Il faut manger, de tout, le plus sain et le plus équilibré possible. Plus on achètera bio, et plus la filière se développera. En attendant, chacun fait comme il peut, nous les premiers.

Personnellement, et, je pense, comme toutes les mamans, je veux ce qu’il y a de mieux pour mon petit bout. Et pour moi, le mieux, ce n’est ni le jouet dernier cri, ni les vêtements de marque, ni le confort absolu dans sa chaise haute. Le mieux, pour moi, c’est la sécurité. Physique et affective.

J’estime donc que je préfère acquérir des équipements moins attrayants mais sains, des vêtements moins « mode », mais sains, des jouets moins « fun », mais sains (et qui développent la créativité de l’enfant par-dessus le marché, sachant qu’un bout de bois les fait jouer 20 minutes quand un jeu étudié pour les amuser dure rarement plus de 10 minutes !) … et aussi que je préfère avoir un peu moins d’argent et un peu plus de temps pour mes enfants… mais ça, c’est un autre débat !

Attention ! N’allez pas croire que c’est simple ! On ne cesse de se poser des questions avec futur super-papa : et ça, tu crois que c’est mieux de le prendre en bio ou pas ? Toujours à faire des compromis … Si on pouvait, on ne réfléchirait pas et on achèterait tout en bio ! Mais le budget ne suit pas ! Et en plus, quand on se renseigne bien, certains trucs bio ne sont pas forcément écolo ! Il vaut parfois mieux consommer local… et parfois non ! De quoi s’arracher les cheveux !! Ca me fait penser à une excellente BD de chez Fluide Glacial, "Autobio" de Cyril Pedrosa... L'auteur y raconte sa propre vie de "nouvel écolo" avec humour, détaillant de nombreux compromis, des désillusions aussi ! Un vrai régal ! Je vous le conseille !

Alors oui, pardon, je suis un peu chiante. Oui, mes sites préférés sont bébéaunaturel.com et autre greenweez …Mais ça va, j’assume. Et puis, si vous prenez par mégarde un body en coton pas-bio-traité-chimique-bouh-caca… Je le laverai deux-trois fois, et je lui mettrais quand même, à mon bébé. Parce que bon, niveau puériculture, les industriels nous servent un peu moins de la m**** que sur le reste du marché. Mais chuuut !

Et puis, comme vous m’aimez… vous me prenez comme je suis, hein ?

Un grand courage à toutes les (futures) mamans qui se posent des questions à ce sujet. Où sont les limites du raisonnable ? Dans quoi puis-je décemment investir sans me ruiner ? Qu’est-ce qui serait franchement pénible à gérer au quotidien pour moi ?

Et félicitations à celles qui font tout en bio, merci pour notre planète… je ne suis pas aussi courageuse que vous !

Votre avis est le bienvenu ! N’hésitez pas à réagir ! (Et si vous connaissez des bons plans en « bio »… je suis preneuse aussi ! Adresses de site internet, boutiques, marques…).

Message déposé le 30.09.2014 à 13:33 - Commentaires (6)


Nous savons !!
Ca y est ! Aujourd'hui, ma gynéco nous a annoncé sans aucun doute le sexe de notre bébé ! Gniiiii !

A côté de ça tout va bien, il lui manque quand même une photo dans le cerveau, mais nous y retournons dans une vingtaine de jours.

J'ai dû prendre environ 500g ... Rien à dire !

J'ai fait ma prise de sang toxo et mon test pipi dans la foulée, et j'ai pensé à réclamer un flacon d'avance pour m'épargner la petite honte du pipi tout chaud dans son flacon, dans ma main, devant tout le monde !

Nous avons aussi récupéré le colis qui contenait le tapis d'éveil en coton bio de bébé !! J'en suis très contente !

Enfin, j'ai fait un petit achat pour moi au supermarché du coin. De petits outils qui me sont nécessaires depuis une dizaine de jours maintenant, dû à une petite défaillance de mon système. Soyons francs, soyons crus : je fuis des nichons !
Je vais donc pouvoir remplacer les cotons et autres protège-slip coupés en deux par des coussinets d'allaitements lavables... ce sera plus durable et plus adapté !
Je ne sais pas si vous avez connu ça, en tout cas, ce n'est pas douloureux, mais la tâche sur la chemise de nuit... pas très glam !

Allez, je file me vautrer dans mon canapé, je suis crevée de mon intense journée !

CI-dessous, la photo du tapis d'éveil, avec la main de chéri-chéri !



Message déposé le 29.09.2014 à 19:33 - Commentaires (4)


Les "dernières annonces" (2)
Hier, je vous quittais, prête à monter dans la voiture avec mon Flo au volant et ma maman à l'arrière, direction - chez tata !

Cette tata, c'est la sœur de ma maman. Et c'est aussi ma marraine, accessoirement. Parce qu'elle vit loin et que mon passé familial (comme pour beaucoup) est un peu compliqué, je la vois très peu. J'ai pris la décision il y a quelques années d'enterrer les mauvais souvenirs. J'ai renoué contact avec elle (même si on n'avait jamais vraiment coupé les ponts). Nous nous appelons régulièrement, et j'essaie de passer lui rendre visite à l'occasion, mais c'est toujours compliqué, avec nos emplois du temps de ministre. Bref, tout ça pour dire que ça devait faire presque 2 ans que je ne l'avais pas vue. Et il était primordial pour moi de lui annoncer la nouvelle en personne. Ma famille étant plus que restreinte (une maman et un "petit" frère de 22 ans bientôt, un cousin et une cousine, et une tata, donc), nous comptons les uns pour les autres... Malgré les rancœurs du passé. Ma tante n'a pas d'enfant, et je sais, au fond de moi, que je suis sa petite nièce préférée. Je suis aussi la plus âgée, et elle était mon exemple quand j'étais toute petite. Je savais donc que cette nouvelle allait beaucoup compter pour elle, et j'avais envie de voir sa réaction "pour de vrai".

Juste avant d'arriver, après presque 2h de route pour lesquelles j'ai finalement pris le volant, Flo ayant décidé que j'étais "trochiante" avec mes réflexions, et moi bien contente qu'il cesse de nous secouer comme des pruniers, j'ai fait envoyer un sms à ma tante pour lui dire que j'avais "une surprise". Mon petit bidon étant maintenant largement visible, je voulais qu'elle s'attende à avoir un petit choc, d'où l'idée de la prévenir un peu. Nous sommes descendus de la voiture, elle est sortie pour nous accueillir... et n'a rien vu ! Héhé ! J'ai su après qu'elle n'avait pas lu mon texto... Je lui ai donc dit, une main sur le ventre "regarde donc ce que je viens t'annoncer !". Là, elle m'a dit "c'est vrai" au moins 3 fois. Elle avait l'air réjoui. Elle disait des "oh, ben c'est bien ça !". Bref, je suis contente d'avoir fait le déplacement.

Nous avons bu un petit verre (de sirop pour moi, évidemment, fofolle que je suis !), nous avons papoté, goûté... Je lui ai suggéré, elle qui tricote très bien, de ne pas hésiter à confectionner de la layette ! Et l'heure de repartir est vite arrivée. Nous avions prévu de manger avec la famille de Florian, a 2h45 de route de là. J'ai laissé l'homme conduire pour le retour, j'ai tenté de dormir, prise de fatigue (ce qui n'était pas tellement surprenant). En arrivant, après un saut pas-prévu-à-la-base chez Ninie pour récupérer une clé USB, j'avais mal à la tête, à la nuque ... le ventre tendu. Un peu épuisée quoi ! Ma maman m'a fait un genre de "soin", en 5', pour me requinquer un peu... un truc qu'elle a appris récemment. Moi je suis juste restée assise sans rien dire, et elle était debout derrière moi... un main sur mon crâne... hum ! Je pense que ça a marché un peu. Je me sentais légèrement mieux.

Mais nous étions désormais un peu en retard (30 minutes environ, ce qui nous faisait arriver à 21h au lieu de 20h30, heure déjà tardive pour coucher les nièces de Flo un soir de semaine).

Et Flo, quand il est en retard, est exécrable.

J'ai eu beau lui expliquer que 30 minutes de retard sur une journée intensive comme celle-là, ce n'était pas grand chose, que je trouverais injuste que sa famille nous en veuille de ne pas être à l'heure alors qu'on court partout pour voir tout le monde... etc... Rien à faire ! Monsieur ronchonnait, s'en prenait aux autres automobilistes, aux feux...
Il m'a épuisée encore plus, avec son stress mal placé, et j'ai horreur d'avoir un conducteur énervé. J'avais perdu toute la sérénité qui était en moi, et je me suis à mon tour fâchée. J'ai crié, j'ai pleuré... Et nous sommes enfin arrivés, moi complètement vidée !

Heureusement la soirée s'est très bien passé. Ils étaient forcément contents qu'on arrive, parce qu'ils avaient faim, mais personne n'a fait de drame (évidemment, faudrait pas pousser quand même !). Nous avons vu un peu les pitchounes ... et nous nous sommes régalés avec des spécialités rapportées d'Italie (et complétées par des achats à l'épicerie italienne du coin, les vacances des beaux-parents étant un peu loin maintenant).

Nous sommes restés tard, à papoter bébé avec mon beau-frère et ma belle-soeur, Flo a encore montré sa super poussette sur internet... Et on a aussi discuté un peu de ce qu'ils pouvaient nous prêter ou non... pas facile, vu notre moyen de transport -le train. Ma belle-soeur m'a aussi dit qu'elle ne voulait pas fouiller dans les cartons de vêtements de ses filles si elle ne connaissait pas le sexe... j'ai dit "tant pis". Et je le pense ! Je comprends que ça lui demande beaucoup de travail pour me sortir trois tenues mixtes (elle a eu 2 filles et s'est fait plaisir sur le rose !), mais je ne veux pas céder, sachant que si vraiment nous mettons au monde une petite fille, elle pourra toujours regarder ce qu'elle a après la naissance ! Donc on va gérer pour les vêtements des trois premiers mois, sans profiter de ce qu'elle pourrait me prêter. Et puis, dans la conversation, on a discuté transat... et ma belle-soeur nous a dit qu'elle en a un quasi-neuf, un Mac Laren, rose, à portée de main ! Flo avait flashé sur un transat de la même marque chez des amis, et aucun autre ne trouvait grâce à ses yeux ! Alors, nous leur avons emprunté ! Et comme ma belle-soeur fait toujours tout bien, elle nous a aussi fourni la capote pare-soleil et l'arche d'activités qui vont avec ! Bon, si c'est un petit loulou qui est dans mon ventre, le pauvre, son transat sera rose (cela dit, je n'ai aucun scrupule !) ! Mais, comme il a été très peu utilisé et que je ne veux surtout pas lui abîmer, je vais confectionner une housse pour le recouvrir (en éponge doublée). Je pourrais mettre du mixte comme ça !

Et puis, fin de la soirée vers 1h30, dernier dodo chez les parents de Flo, pliage de bagages, déjeuner en famille (on prend les mêmes et on recommence), et départ en train. Comme Flo était chargé de se trimballer le transat et un gros sac à dos, j'ai pris à ma charge deux sacs modérément lourds à tenir à la main (mais comme je ne porte plus rien du tout depuis 4 mois, j'ai l'impression d'avoir de la purée dans les biceps). Nous nous sommes tapés 6h de train avec changement de gare à Paris, puis 1h d'attente à Rennes, et je suis arrivée plus qu'épuisée à la maison, le ventre tendu, vers 21h ...

Voyage 1 - Marine 0

Le lendemain, j'ai bien senti bébé se reposer lui aussi, moins agité que d'habitude ! Mais à priori tout va bien, je le sens toujours remuer, j'ai beaucoup dormi ces derniers jours et je suis contente de pouvoir faire tout ça, même si je suis lessivée au bout du compte. J'en profite, je sais que bientôt, ce genre de périple me sera déconseillé ! Je vais d'ailleurs en discuter avec ma super gynéco demain.

Ci dessous, la photo du transat de compèt'! Il nous a fallu 15 bonnes minutes avant de réussir à l'ouvrir ... Nuls les futurs parents !

Je vous souhaite un bon dimanche, et bon courage à celles qui reprennent le boulot demain !

Ah ! Et j'oubliais ... Plus de 300 visiteurs !! On est loin des audiences de TF1 hein ! Mais bon sang, moi qui croyais que mes lecteurs étaient rares ! Ca en fait du monde ! (sachant que j'ai dû donner l'adresse de mon blog à une vingtaine de personnes de ma connaissance ...). Je me demande bien où vous vous cachez ! En tout cas, je vais d'autant plus veiller à mon orthographe ! J'espère que ce que j'écris vous plaît, vous parle... vous inspire !

A très vite !

Message déposé le 28.09.2014 à 15:37 - Commentaires (6)


Les "dernières annonces" (1) et J-2 avant de savoir !!
Et oui, ça y est, lundi, avec papa, nous saurons si tu es un petit loup ou une petite loutre ! J'avais vraiment hâte au début, et finalement, j'ai presque peur de savoir aujourd'hui... Je crois que ton arrivée qui se concrétise, toutes ses petites affaires qu'on prend le temps de choisir pour toi, toutes ses petites et grandes décisions... allaitement, couches, couleur de tour de lit... ça nous prépare, et en même temps, je me rends compte que tu vas nous rejoindre... vite, de plus en plus vite... J'espère aussi que tout ira bien... Cette écho du 2è trimestre, l'écho "morpho", c'est quand même un peu l'angoisse...

En attendant plus de nouvelles, je vous raconte un peu mon début de semaine. Nous sommes partis en train lundi en tout début d'après-midi pour arriver dans nos familles peu après 19h. Nous avons grignoté un bout chez les parents de Flo, de plus en plus investis et heureux pour nous (comme quoi leur "non-réaction" au moment de l'annonce devait vraiment être due à la surprise !).

Puis nous nous sommes sauvés chez Alex et Jean-Mi, pour les retrouver eux, mais aussi pour annoncer à 2 autres couples d'amis proches, Ben et Laura et Kiwi et Nono, la venue prochaine d'un mini-nous !

J'espérais arriver en premier, car avec mon petit bidon rond, difficile d'être discrète ! Et comme nous ne savions pas comment leur dire... Mais étant donné que personne n'est jamais vraiment pressé, nous avons bien été les premiers à nous présenter chez Jean-Mi et Alex. Contents de nous retrouver, ils nous ont avoué être impatients que les autres sachent ! En effet, ils les voient assez souvent, et ils ont du se retenir de faire des gaffes à plusieurs reprises apparemment ! Alex m'a ensuite offert un paquet pour mon petit "rorqual de bryde" (anciennement surnommé béluga, petit délire de Jean-Mi sur les cétacés... allez savoir !!) : un petit doudou !!! J'ai été très touchée, et puis c'était le premier cadeau pour mon petit bébé quand même ! Déjà bien gâté !
Les autres sont arrivés, et nous avons discuté de tout et de rien, mais surtout du petit week-end de Nono en Sicile organisé par son boulot ! Et il y avait de quoi dire !
J'ai donc patiemment attendu mon tour de parole, mais j'avoue que j'étais à la fois impatiente et stressée de devoir annoncer la nouvelle. Je restais assise sur le canapé avec un coussin sur mon bidou ... ce qui obligeait Flo a se déplacer pour moi !

Et puis, au moment de manger du dessert, très gentiment choisi par Alex et Jean-Mi, j'ai profité d'un instant de silence pour dire à Flo "Tu veux profiter de ce moment de calme pour parler de ce qui t'arrive ?". Alors, tout le monde a fait des "aaahh ?!" et des "ah ben oui, à chaque fois qu'on se retrouve à 8 il y a une annonce !" (ah bon ? j'avais jamais remarqué moi !). Je ne sais plus qui, mais il y a eu des propositions : "tu reviens travailler par ici ?" et pas longtemps après, sur le ton de la plaisanterie "t'es enceinte" (adressé à Flo, toujours). Et c'est là que j'ai dit "attention, tu ne crois pas si bien dire !" (ou quelque chose dans ce goût là). Et donc, Flo a rétorqué "moi non, mais Marine oui !". Je n'ai pas trop eu le temps de voir la tête des gens, parce que je me suis levée pour dire "oui, et je me cache parce que ça commence à se voir sérieusement !" Mais Alex m'a dit que certains ont été surpris ! Laura, juste à côté de moi, s'est levée pour me féliciter et m'embrasser ! C'était encore un bon moment ! Et puis, Ben a réalisé d'un seul coup "mais ça fait combien de temps du coup ?" et moi "bientôt 5 mois ...!". Ben a alors dit "mais vous vouliez nous l'annoncer seulement quand il aurait son bac ?" et d'autres ont relancé dans le même genre ! On a bien rit ! Mais je ne les avais pas revu depuis le 9 juin, soit juste après l'EVJF de Lisou (voir "Un enterrement de vie de jeune fille sous couverture"). Nous n'avons pas eu l'occasion de leur dire avant, et je suis très heureuse d'avoir attendu, même si ça a été dur ! On a discuté bébé, on a avoué que c'était une grossesse surprise, on s'est fait un peu charrier ! Nous sommes le couple le plus jeune, mais tout ce petit monde n'est pas tellement prêt à accueillir un enfant (Nono et Kiwi sont même anti-enfants, et n'en auront jamais, à priori), donc nos discussions poussette et couches ne les ont pas fait rêver ! Flo a quand même montré la vidéo de sa super poussette, vraiment trop fier ! Et voilà ... la soirée est passée, et je ne sais pas quand nous les reverrons la prochaine fois... c'est pas facile d'être loin !

Le lendemain matin (après moins de 6h de sommeil), nous nous sommes rendus chez ma maman en voiture, pour aller chez ma tata dans l'après-midi, soit environ 5h30 de route dans la journée... J'ai tout de suite vu en arrivant chez maman le joli paquet Winnie sur la table et j'ai dit "çaaa ! c'est pour mon bébé !". Mais j'ai attendu que ma maman me l'offre quand même ! J'y ai découvert 2 jolis bodys en coton bio (j'en avais parlé avec elle, les premiers mois, QUE du coton bio pour les bodys). J'étais ravie ! Les tous premiers vêtements de mon petit pois... Gniiii !
Ninie est venue boire un café et j'ai été très heureuse de la voir. Je lui ai montré les cadeaux du petit, toute contente ! Et puis, nous avons mangé et sommes partis direction - chez tata !

La suite au prochain épisode !

En attendant, une petite photo des cadeaux !

Message déposé le 27.09.2014 à 16:30 - Commentaires (1)


Premiers cadeaux !
De retour dans notre famille de lundi soir à mercredi midi (éprouvant voyage pour moi d'ailleurs ! Je vous en reparlerai prochainement), nous avons reçu les premiers cadeaux pour notre bébé ! Je sais qu'il y en a d'autres dans les tuyaux ! Mais certains préfèrent attendre de voir notre petit bout en vrai pour leur offrir le petit présent qu'ils ont choisi !

Le tout premier cadeau se trouve dans la boîte cubique à droite de la photo, et nous a été offert par Alex (qui a craqué en magasin) et Jean-Mi. Le deuxième se trouve dans la jolie boîte à gauche de la photo ! C'est ma maman qui n'a pas résisté elle non plus !

Alors à votre avis ? Qu'a donc reçu notre petit trésor ?

Ah et tiens, j'ai ajouté un compteur de visiteurs ! Juste par curiosité !

Message déposé le 25.09.2014 à 19:13 - Commentaires (3)


Quand tout s'accélère...
Vous voyez, quand on prend sa voiture pour une destination inconnue, au départ, on se sent bien, parfois un peu angoissée, tout au plus. A moins de partir aux heures de pointe et de se retrouver coincée dans les bouchons... Mais sinon, voilà... C'est sympa, on allume la radio, on se laisse guider par les panneaux (ou par son GPS), on roule tranquillement parce qu'en général, comme on ne sait pas très bien où on va et si on aura de la place pour se garer facilement par exemple, on prend un peu de marge. Et puis, arrivée à la moitié du parcours, on peut se sentir comme engourdie. On a bien suivi les pancartes au départ, mais comme on a vite été à l'aise, on s'est un peu laissé aller, et on peut se mettre à douter... "Je me demande si je n'ai pas oublié de tourner ? Suis-je perdue ?". Et puis, en fait, non. Tout va bien, on aperçoit notre destination "Arrivée 55km". Alors on roule, et de nouveau notre esprit vagabonde. On met la musique un peu plus fort, on chante même. Et ce qui nous paraît être 5 minutes plus tard, on croise ceci "Arrivée dans 20km". QUOI ? Déjà ? Mais je n'ai pas vu le temps passer !

J'ai l'impression que c'est ce qui m'arrive. La grossesse, ce chemin vers l'inconnu, je l'ai emprunté avec angoisse au départ. Mais comme tout se déroule à merveille, je me suis laissée guider par le corps médical. Je me dis que j'ai le temps. Au fil de ce voyage, j'ai appris à apprécier les bons moments... rencontre avec bébé... résultats de prise de sang rassurants... Mais parfois, j'ai douté aussi. C'est normal. Est-ce qu'on n'a pas fait une bêtise ? C'est tellement énorme, tout va changer dans nos vies ... Et puis, une fois qu'on s'y fait (même si on n'est pas à l'abri des doutes), on a vraiment envie d'en profiter. On en parle librement puisque l'entourage sait. On ne culpabilise pas de laisser chéri mettre tous les sacs dans le caddie car la gentille caissière voit bien notre petit bidon rond. On se projette plus facilement avec chéri. On réfléchit sérieusement aux premiers achats. On a envie de sentir le bébé bouger, de concrétiser certaines envies (connaître le sexe, décorer la chambre, acheter la poussette, le premier tout petit body...). On s'autorise à avoir moins peur aussi, à être plus confiants ...

Et puis, tout s'accélère.

Ces derniers jours, nous avons fait de très grands pas en avant. Alors que nous n'avions pas fait grand chose jusqu'à présent.

Je résume :

- Dimanche, premiers achats.

- Fin août, je pense te sentir bouger, mais sans plus. C'est assez peu perceptible et ça ne dure pas très longtemps. Mais depuis mardi, je n'ai plus aucun doute. Ce sont des vrais coups que bébé donne, souvent dans ma vessie ... et ce n'est pas très agréable !

- Mercredi, nous dénichons une poussette sympa, et nous devons prendre une décision rapide car le prix est intéressant, mais il ne reste que 2 poussettes (dont le modèle d'expo).

- Mercredi soir, on lit des avis sur internet, on regarde des vidéos ... Elle a l'air vraiment super ! Allez, on se décide ! Ce sera celle-là !

- Mercredi au coucher, je sens bébé s'agiter, puis donner un grand coup. D'habitude, il s'arrête là, mais bon, pleine d'espoir, je pose ma main là où il a tapé. Et il recommence ! J'ai l'impression que mon utérus est une grosse caisse silencieuse ! Ca fait un grand "boum", une onde de choc légère. Impossible de douter, bébé c'est bien toi ! Je le dis à Flo et je lui prédis qu'il pourra certainement, si bébé est réceptif et expressif, le sentir dès le lendemain, pour notre première séance d'haptonomie.

- Jeudi début d'après-midi : on part réserver la poussette. Flo est vraiment ravi, moi aussi, mais pas aussi enthousiaste. On dirait qu'il prend autant son pied que s'il s'était offert un cabriolet ! En même temps, notre poussette a des warning... que demander de plus ?!!

- Jeudi en fin d'après-midi : 1ère séance d'hapto. Notre sage-femme est à fond, très gentille, très très douce. Elle nous questionne d'abord sur la grossesse, l'accouchement. C'est bon d'entendre Florian s'exprimer librement et sérieusement sur ces sujets. A moi, il ne me dit pas grand-chose... Cachottier va ! Et puis, on s'installe, moi allongée, la sage-femme à ma gauche, mon chéri à ma droite, tous les deux sur des ballons. Elle nous montre que la douleur est plus facilement supportable quand on a le soutien physique de l'être aimé (et même de n'importe qui). Elle conseille par exemple à Florian d'être tout près de moi pendant le travail, et de poser sa main sur ma cuisse par exemple. Il sera alors nécessairement plus impliqué, notamment quand le personnel médical s'adressa à moi (et donc, à nous). Après, on fait des trucs un peu bizarres... Elle veut que je fasse un grand soleil avec mon bassin, mon ventre... Je ne sais plus ! Un peu déconcertant mais agréable. Et puis, enfin, le moment tant attendu : elle m'invite à poser mes mains sur mon ventre. Elle les recouvre des siennes, et... on attend. Elle "invite" bébé à se coller à nous... Je ne sais plus comment hein, c'était un peu "magique". Et elle me dit qu'elle le sent bouger. "ah ouais ? pas moi !" Et enfin ! Paf ! Coup de pied. On reste un peu comme ça, elle sent très bien mais moi, moins. Et puis, j'enlève mes mains, et Flo prend ma place. Il a les mains chaudes... c'est agréable. Et très vite, il sent lui aussi son bébé bouger. Un peu épatés tous les deux, on profite. Moi, je ne sens pas, mais bon, c'est si chouette de voir Flo sourire ! Il sent très nettement, et en même temps que la sage-femme. Je pose ensuite mes mains sur celles de Flo. Lui continue à sentir, mais moi toujours pas. Ca viendra, je ne suis pas frustrée du tout... à peine un peu jalouse. Mais si heureuse !

- Jeudi soir, sur le canapé, Flo veut réessayer. Il pose ses mains, je sens que le petit bout tape dans ma vessie (son jeu préféré). Je dis à Flo qu'il est plus bas. Il descend ses mains et le bébé remonte vers lui ! Je mets alors ma main à sa place pour le sentir, mais le petit bougre va directement dans l'autre main de son père, celle qu'il avait laissé sur mon ventre ! Sale môme va ! Me coller un vent comme ça ! Du coup, je rigole. Incontrôlable. Mais ça me fait vraiment trop rire de sentir ça. Et finalement, oui, je le sens très bien. Sous les "mains légères" de son papa. C'est génial !

- Jeudi, juste avant de dormir, je commande ton tour de lit, une petite gigoteuse, un body, un pyjama et un bonnet assortis... Première tenue...

Une bien belle journée donc, et une semaine riche en émotions. Mais tout s'accélère. Ce sont d'extraordinaires moments. Mais je me rends compte que le temps passe finalement très vite, peut-être trop. Et qu'on ne peut revenir en arrière. Je saisis mieux les conseils de celles qui disent qu'il faut profiter !
Message déposé le 19.09.2014 à 12:32 - Commentaires (2)


Premier achat !
Dimanche, nous avons, comme prévu, fait un petit tour dans une braderie de puériculture. Nous nous sommes sentis un peu perdus, il faut l'avouer. Comme assaillis par toutes ces mamans, tous ces enfants petits et plus grands... On a pris en pleine figure ce qui va bientôt nous arriver quoi ! On a donc fait un premier tour, pour s'habituer à l'ambiance. Pour les petits vêtements et les chaussures, ce genre de rassemblement est une vrai aubaine ! Des tenues complètes neuves (avec parfois l'étiquette) ou quasi-neuves, à des prix dérisoires... Il y a de bonnes affaires à faire ! Mais comme nous ne connaissons par encore le sexe du bébé, et que nous étions plutôt venus chercher de "grosses pièces", notamment lit, chaise haute ou table à langer, nous n'avons pas profité de cette braderie pour constituer une garde robe à notre bébé. Nous n'avons pas trouvé ce que nous cherchions, mais nous nous sommes promis de renouveler l'expérience. Toutefois, sur le premier stand, j'ai repéré un cocobag quasi-neuf (neuf ?), et comme je compte peut-être acquérir un cocoonababy, j'ai lu que certaines mamans appréciaient d'avoir cette gigoteuse en complément. Alors pour la modique somme de 3€, (25€ neuf), nous avons réalisé notre première achat pour ton arrivée petit bébé ! Dans notre lancée, nous avons profité d'une vente privée pour te commander un tapis d'éveil en coton bio à -50%. Nous n'avons donc, globalement, rien acheté encore de bien essentiel. Hier, j'ai aussi craqué pour un Doppler foetal ! Toujours en vente privée donc à un prix raisonnable... C'est Amanda qui en possède un qui m'a fait envie ! J'ai maintenant hâte de le recevoir !!

Jeudi, premier rendez- vous avec la sage femme pour l'haptonomie ! J'espère que ça nous plaira... Je vous en reparlerai évidemment !


Message déposé le 16.09.2014 à 17:57 - Commentaires (3)


Premiers pas dans le crazy-world des poussettes !
On y réfléchissait depuis un moment. On a pris quelques repères sur divers sites internet et autres livres conseils. Mais voilà, il faut un jour franchir le cap...
Alors oui, nous nous sommes rendu chez Bébé 9.

Aaaah ! Monde merveilleux des magasins de puériculture ! Tout est plus beau, bien rangé, adorable, vendeur... Sauf les prix peut-être ! On était déjà rentrés par curiosité, pour le plaisir des yeux. On avait jeté un oeil aux poussettes et au reste. Mais à la moitié de ma grossesse, on a estimé qu'il était temps de commencer à prendre de vrais repères.

On sait toutes et tous que c'est un investissement très conséquent, certainement même l'article de puériculture pour lequel on dépense le plus. Avec Flo, on surveille un peu les ventes privées sur internet et les poussettes d'occasion pour y mettre le prix le plus juste (un futur papa d'ailleurs très investi dans la recherche de la poussette... Peut-être parce que ça s'apparente de près ou de loin à une voiture... hum hum... mystère !) Mais impossible de se lancer dans l'achat sans avoir bénéficié des vrais conseils d'un spécialiste, sans avoir vu les produits, ni sans les avoir testés.

Hier après-midi, nous avons donc engagé le combat ! On a commencé par fouiller un peu par nous même, en repérant les produits les plus plébiscités sur internet et dans notre entourage (Bébé Confort évidemment, mais aussi Peg Perego). Et une vendeuse nous a rejoints. Elle nous a demandé un peu ce qu'on recherchait... Moi j'avais plutôt envie qu'on se fasse conseiller sur TOUT, sur l'utilité de chacun des éléments des très communs "trio" mais aussi sur les qualités globales d'une bonne poussette... Bref, j'avais envie de TOUT savoir. Flo lui, avait l'air d'avoir une idée générale... Il a donc dit à la vendeuse que nous cherchions une poussette compacte (petit coffre et maison pas très grande), mais tout de même assez confortable et maniable sur "tout terrain".
La gentille dame nous a donc présenté trois châssis différents (2 Peg et la dernière Loola). Pliage (petit fou rire pour moi à un moment sur le pliage ultra facile de la "Book" de Peg Perego car le guidon se rabat trèèès facilement et très vite, un peu comme une guillotine ... attention à la tête !), dépliage, changement d'éléments... On a pu comparé le poids des objets, la maniabilité aussi... Chacune a son point faible et son point fort. Chacune a son petit détail sympa (voire futile). Après une heure environ, nous ressortons du magasin avec une base de réflexion, le gros catalogue du magasin (sans prix) et un devis.

On rentre à la maison car on attendait une visite. En route, je m'interroge sur nos besoins plus précis. Difficile de savoir quelle utilité nous allons faire de notre poussette les premiers mois. A-t-on vraiment besoin d'une nacelle ? D'une coque ? Nous avons aussi lu qu'une large majorité des parents finissent par adopter une poussette canne pour ses nombreux avantages : maniabilité, poids, encombrement... Tout ça demande réflexion. Voilà pourquoi il vaut mieux y penser assez tôt.

Ces dernières semaines, nous avons interrogé les quelques rares amis parents que nous avons dans notre entourage pour avoir leurs avis. Evidemment, leur vie n'est pas la nôtre mais ça permet de comparer un peu et de réfléchir... toujours !

Une fois notre rendez-vous à la maison terminé, nous repartons faire quelques courses, et passons à côté d'un autre Bébé 9. Comme j'avais déjà des questions supplémentaires, nous avons décidé d'y faire un saut.

On retrouve sensiblement les mêmes produits. Et j'en profite pour éclaircir 2-3 points... Notamment, âge maximal d'utilisation des éléments, comparaison avec une poussette canne, comparaison des nacelles...

On ressort avec les idées un peu plus claires, mais pour autant, nous devons toujours élaborer un plan d'attaque, et surtout déterminer nos besoins. Je sens que l'achat de la poussette va être une GRAAAANDE aventure !

Demain, on se lance dans notre première braderie puériculture ! J'avoue que j'ai hâte ! Nous n'avons encore RIEN acheté pour notre petit bout... (à part la peinture de la chambre).

Bon week-end à vous !

Message déposé le 13.09.2014 à 18:16 - Commentaires (5)


Enceinte... les autres symptômes !
Il y a les symptômes médicaux… et les autres ! Petit florilège de mon expérience à 18 semaines de grossesse :
- Tu t’excuses régulièrement car tu dois te rendre au petit coin
- Tu reçois des mails qui t’expliquent l’évolution de la grossesse
- Tu reçois trois fois plus de mails pour te vendre des vêtements de grossesse ou des produits de puériculture
- On ne te propose jamais de boire un verre d’alcool, parfois, tu n’as même pas de verre à pied à table
- Tu vois des femmes enceintes et des nouveaux nés partout
- Tu prêtes attention aux marques des poussettes des autres dans la rue (et tu retiens ce qui t’intéresse)
- Tu tartines ton ventre de crème chaque soir
- Tu te regardes 12 fois par jour de profil dans le miroir
- Tu caresses ton ventre 26 fois par jour même si tu ne sens pas encore bébé bouger
- Tu lis des livres sur la grossesse, des blogs sur la grossesse, des magazines sur la grossesse… ou sur l’éducation… ou sur les enfants…
- Tu ne vas nulle part sans ton dossier médical et ta bouteille d’eau
- Tu as demandé à ton labo s’ils avaient une carte de fidélité
- Tu as envie de cassoulet à 16h
- Tu ne te jettes plus sur l’apéro pourtant, tu as faim (mais : le saucisson-INTERDIT, le pâté-INTERDIT, les bâtonnets de carottes-TU LES AS BIEN LAVEES ?, T’AS PAS DES CHIPS ?)
- Tu as un agenda de ministre : maternité, gynéco, sage-femme, anesthésiste, prise de sang …
- Tu regardes les enfants des autres et tu te dis « moi, je ne ferais JA-MAIS comme ça »…
- Tu réfléchis, et tu te dis « Remarque, on fera bien comme on pourra »
- Tu ne regardes plus Baby-boom ou Les Maternelles (ça fait peur !)
- Tu lis les génériques de film avec attention pour trouver un prénom
- Tu reçois dans ta boîte aux lettres des pubs en tout genre qui concernent la grossesse (fa ire-part, puériculture)
- Ton entourage ne te laisse rien porter de lourd, mais à la caisse du supermarché, tu peux rêver pour passer devant les autres!
- On te dit régulièrement (si c’est ton premier enfant) : profitez à fond ! Après la vie change/vous ne serez plus jamais tranquilles/vous serez crevés … ! (OK, vaudrait peut-être mieux se foutre en l’air tout de suite alors !??)
- Si tu approches de la fin, on te souhaite « bon courage » … OUAIS, MERCI… (je ne l’ai pas encore vécu, mais je l’ai fait moi-même ! haha !)
- Au début, tes potes mâles se disent que tu es peut-être enceinte … REGARDE-MOI CETTE PAIRE DE LOLOS !
- Tes copines elles, voient bien que tu as refusé tous les verres d’alcool proposés !
- Tu te demandes sans cesse si tu peux manger tel aliment ou tel autre… C’est au lait cru ce truc ? C’est bien cuit ça ?
- Tu as peur d’intoxiquer ton bébé si tu : repeins sa chambre, te colores les cheveux, utilise ce parfum qui sent si fort, mets du déo en pschit, utilises du dissolvant, sniff de la colle (non, ça, tu ne PEUX PAS) !
- Tu passes pour la première fois dans le rayon « puériculture » de ton supermarché et découvres 12 laits en poudre différents, un milliard de sorte de petits pots ... et aussi que les couches sont vendues par « taille ».
- Tu trouves des « slips filets » dans un coin du rayon pas loin des totottes et des coussinets d’allaitement. (bientôt, tu apprendras à quoi ça sert !)
- Tu apprends de nouveaux mots qui font rêver (ou alors, tu les connaissais déjà, mais tu te dis que cette fois, c’est pour ta pomme !) : méconium, clarté nucale, épisiotomie, colostrum, délivrance, périnée, vésicule vitelline… j’en passe !
- Tu multiplies les dilemmes cruciaux et les choix cornéliens : couleur de la déco pour la chambre, achat d’un sèche-linge, taille des vêtements, marque de poussette, doudou, tototte, préparation à l’accouchement… et le prénom aussi !
- Tu ne sais plus s’il est conseillé ou non de boire de la tisane aux orties (belle-maman dit que oui, grande sœur dit que non)… pareil avec les yaourts à la fraises !
- Tes selles sont noires parce que tu prends gentiment ton cachet de fer tous les matins
- Tu ne peux plus : t’épiler le maillot, te mettre du vernis sur les ongles de pieds, lacets tes chaussures, enfiler tes chaussettes … (perso, ça devrait pas tarder à être galère)
- Tu te rends compte qu’il y a une table à langer dans les toilettes de ton Buffalo … et des chaises hautes aussi ! Génial !
- On te dit régulièrement « prends soi de toi ! enfin … de vous »… et on te dit aussi « attention » si ça glisse par terre ou s’il y a un mini risque de chute (avant d’être enceinte, tu pouvais toujours te casser le nez !).
- Tu as du mal à te relever de ton canapé… (faut prendre un peu d’élan quoi !)
- Tu es invitée quelques part, tu ne bois pas, mais tu seras de toute façon trop fatiguée pour ramener la voiture ! (et ton homme ne râle même pas !)
- Tu as l’impression que tout le monde se sent concerné : chacun te donne son avis sur TOUT : prénom, alimentation (pendant la grossesse), allaitement, nom de famille… MAIS, quand tu proposes de ne pas servir d’alcool ou de foie gras à Noël pour te soutenir… ben là ! Il n’y a plus personne !
- Tu as du mal à te tourner dans ton lit, et tu restes parfois les yeux grands ouverts entre 3h et 5h du mat’.
- Tu te dis que le temps passe super vite ! Et oui, j’ai déjà fait la moitié du parcours ! Et en même temps… j’ai tellement hâte !

Il y en a d’autres évidemment, des symptômes encore inconnus au bataillon pour ma part par exemple… ou des trucs auxquels je n’ai pas pensé !

Je la compléterais peut-être, cette liste du bonheur ! Surtout que je suis sûre que vous pouvez contribuer à l’allonger !

En attendant, je mesure toujours ma chance, surtout que tout se déroule à merveille.
Message déposé le 10.09.2014 à 13:14 - Commentaires (6)


Chat Matou l'air d'être une arnaque ce gros bidou !
Et oui ! Pour celles et ceux qui ne nous connaissent pas, et qui ne l'auront pas compris à la lecture du titre, Flo et moi sommes les heureux propriétaires d'une adorable bête à poils nommée Watson ! Un adorable chat noir, de presque 2 ans, pucé, castré et vacciné, que nous possédons depuis février 2013. Qui a dit "on s'en fout" ??

J'ai décidé d'en discuter ici, pour pleins de raisons. Pour recueillir des avis et des conseils, des témoignages... car il va falloir gérer au mieux la cohabitation entre ce matou et notre petit Nelson. Mais aussi pour vous parler de lui, de ce petit amour qui vit chez nous (s'il pouvait parler, il dirait plutôt "c'est VOUS qui vivez chez moi !") et qui nous apporte tant de bonheur (et quelques contraintes aussi !).

Commençons par le commencement. Je ne vais pas vous refaire toute l'histoire, il faut simplement savoir que nous avons adopté Watson chez des particuliers, qu'il lui a fallu environ 1 semaine pour s'approcher de nous, mais que depuis, ce petit amour ne nous lâche plus. C'est un adorable pot de colle, facilement angoissé malheureusement, que nous gardons confiné dans notre maison pour sa propre sécurité et notre tranquillité (ce qui est tout de même contraignant car nous devons gérer les ouvertures/fermetures des portes et fenêtres en fonction de sa majesté le chat, parce que lui ne serait pas contre un petit tour dehors). Il n'est jamais agressif, joueur et parfois déluré comme la plupart des jeunes chats. Il est un peu craintif envers les gens qu'il ne connait pas. Mais c'est un vrai bébé avec nous. Il se "vautre" (il n'y a pas d'autre mot) dans nos bras, si bien qu'il tombe si on ne le retient pas, il "s'élarde" sur nous à tout moment, mais il aime aussi être au calme, et il se réserve des moments de solitude dans des endroits bien à lui. Nous avons un lien très particulier avec lui, il comprend beaucoup de choses, beaucoup de nos mots du quotidien, même le non (il le comprend, mais il reste un chat, un peu têtu parfois !)... Notre Watson a été notre premier "bébé". Nous avons toujours fait au mieux pour lui. Nous avons veillé à son éducation de chat (c'était déjà éprouvant... alors j'ai peur de ce qui nous attend !). Nous suivons de près sa santé (vaccins, antipuces, vermifuge, qualité des croquettes, pas trop de grignotage, visites véto régulières). Bref, nous l'aimons. Et il nous le rend bien.

Mais voilà, la famille va s'agrandir. Je pense qu'il sent le vent du changement. Il me couve un peu. Il reste toujours dans la même pièce que moi. C'est mignon. A long terme, je pense qu'il apportera beaucoup de bonheur à notre petit bout. Et j'en suis toute émue rien que d'y penser (sauf de me dire qu'il va continuer à mettre des poils partout et que mon bébé va marcher à quatre patte dedans... on avisera !). Mais il va se poser quelques problèmes pour les premiers mois de bébés. Nous avançons doucement vers des solutions... Mais il nous reste quelques petites choses à régler !

Tout d'abord, petit matou va certainement être très angoissé à l'arrivée de bébé. Il déteste le changements (comme beaucoup de chats) et nous lui en avons imposé de nombreux dernièrement (et ce n'est malheureusement pas terminé) : déménagement, travaux incessants, allers et venus d'inconnus à la maison... A la fin d'une journée de travaux, il fait l'état des lieux, et on dirait qu'il nous dit "mais qu'est-ce que vous avez foutu dans mon territoire ? Vous avez cassé toute ma maison là !". Avoir un nouvel habitant dans "son chez lui" va certainement être une épreuve, surtout avec les changements qui vont s'y ajouter : plus de nuit calme, une maman chat et un papa chat moins disponibles, de nouveaux objets, de nouvelles interdictions... Bref, pas facile tout chat !

Nous avons reçu des conseils de notre vétérinaire pour préparer au mieux Watson à ces bouleversements : faire écouter progressivement des pleurs de bébé pendant la grossesse, si possible, convier des amis avec bébé à la maison pour qu'il s'habitue aux gestes et aux odeurs d'un tout petit, le laisser rentrer dans la chambre du bébé et faire connaissance avec les nouveaux lieux, faire sentir un vêtement que notre petit aura porté à la maternité avant de rentrer à la maison, et lui préparer un petit festin ce jour là pour que l'expérience soit positive dans sa petite tête de minou... et surtout, ne pas stresser (je suis personnellement assez sereine, mais on verra quand on y sera !).

Les pleurs, ça à l'air d'aller. Pour le reste, rien n'est commencé. Nous sommes en pleins travaux. Il va devoir encaisser de nombreux changements encore, dont la localisation de sa litière, et de sa gamelle... ce que les chats détestent ! Mais pour l'instant, tout est dans notre chambre (c'est sioupère !) pour pouvoir l'enfermer dedans quand nous réalisons les travaux (pour sa sécurité mais aussi sa sérénité). Bref, il nous reste 4 mois pour tout terminer... en espérant qu'il prenne tout ça assez bien.

En dehors de la santé affective de notre matou, nous nous inquiétons évidemment pour notre bébé.
Il y a d'abord les griffures non intentionnelles qui pourraient "rayer" la peau si fragile de bébé. Nous l'habituons donc progressivement au "coupe griffe" (qui est en réalité notre coupe-ongle). Il n'apprécie pas tellement, mais c'est indispensable, d'autant qu'il est un peu "neuneu de la griffe" et qu'il a du mal à bien les rentrer. Et comme nous n'avons pas un chat comme les autres, il nous colle parfois ses pattes contre le visage quand il nous fait des calins. Comme s'il voulait nous faire des caresses, avec la petite sensation de la griffe qui pique en prime !

De plus, bien sûr, Watson dort dans notre chambre/notre lit... enfin avec nous quoi ! Nous avons nous-mêmes créé cette situation, ne supportant plus de devoir nous lever sans cesse quand, tout petit, il dégringolait d'on ne sait où et miaulait tant et plus... on avait peur qu'il se soit fait mal et hop ! On se levait, on descendait les escaliers et on le prenait avec nous, petit calin et dodo ! Pour ne rien gâcher, il dort parfois sur moi, ou dans mon cou... rien de très sécurisant si on se dit qu'il pourrait se prendre d'affection pour notre bébé et faire de même avec lui. Le problème va se poser surtout les premières semaines. Je pense que, comme de nombreux parents, nous placerons le lit du bébé dans notre chambre. Et il sera impossible de mettre le chat dehors (enfin, si, mais il grattera derrière la porte et nous ne pourrons pas dormir). Nous allons habituer Watson à ne pas monter dans le lit du bébé en recouvrant le matelas d'aluminium, comme ça, il associera cet objet à un lieu désagréable, où il n'aura pas envie de se coucher, car nous savons qu'il ne sert pas à grand chose de lui interdire formellement un endroit (si ce n'est à raviver son désir de s'y rendre).
Mais, il est curieux, et nous ne pourrons pas dormir sereinement si on sait qu'il peut tout de même rejoindre le bébé dans son lit. Nous pensons donc recouvrir le lit de bébé d'une moustiquaire. Une fois que nous remettrons le bébé dans sa chambre, nous pourrons fermer la porte et nous ne serons plus ennuyés.

Ne riez pas, mais Florian avait quant à lui pensé à dormir chacun dans une chambre, lui avec le chat, moi avec le bébé (si j'allaite) ou à tour de rôle ... hum !

Nous ne savons pas encore comment va se dérouler la cohabitation entre notre amour de chat et notre futur grand amour... Mais nous sommes assez confiants. Hormis les quelques points abordés ci-dessus (poils, griffes, sommeil), nous pensons que notre chat sera soit indifférent, soit heureux d'avoir un nouveau cajoleur à la maison. Et je suis certaine que notre enfant tirera de nombreuses expériences positives de la présence de Watson à la maison. En terme d'éveil, de sécurité affective, et j'en passe... Il est prouvé que la présence d'un animal de compagnie est excellente pour les enfants.

Et vous ? Avez vous rencontré des problèmes avec votre chat à l'arrivée de bébé ? Pensez-vous que c'est une expérience positive pour le bébé d'avoir un chat à la maison ?

Ci-dessous, notre petit Watson qui vous chalue !

Message déposé le 08.09.2014 à 15:24 - Commentaires (3)


Haptonomie ou pas ?
Allez, maintenant que je suis définitivement décidée pour le sèche-linge (ne me reste plus qu'à trouver le modèle, à un prix abordable !), je vais encore faire appel à vous.

Depuis que je sais que ça existe, ça me fait un peu rêver... l'haptonomie. Apprendre à toucher le bébé, à communiquer avec lui... tout ça avec le futur papa ! Je trouve le concept alléchant. Mais j'ai aussi un peu peur que se soit trop "décalé".

Aussi bizarre que ça puisse vous paraître, comme tout se déroule bien dans ma grossesse, je me dis que je n'ai pas envie de faire trop de "chichis". Je sais qu'un accouchement est imprévisible, très médicalisé, qu'on est parfois peu écouté(e)s, qu'on ne prend pas toujours en compte nos besoins. Je sais que certaines mamans le vivent très mal, d'où une volonté pour certaines d'accoucher à la maison par exemple. Mais je l'appréhende bien. Je le sais. Et quelque part, je sais aussi que les équipes médicales vivent des accouchements tous les jours. Ce qui compte pour moi, c'est qu'elles assurent essentiellement la partie soin... que mon bébé et moi soyons en sécurité, qu'elles agissent pour le mieux, le plus vite possible. Je n'aime pas douter, j'ai du mal à faire des choix. En fait, j'espère beaucoup me laisser guider. Je ne veux pas TOUT savoir... car je ne veux pas m'angoisser pour "peut-être rien". Je ne sais pas si je suis claire... je comprends les femmes qui veulent un accouchement "physiologique" ou le plus naturel possible, qui ont besoin qu'on respecte plus ce moment unique dans leur vie... Mais personnellement, j'ai très envie d'être assistée. Je veux une péridurale, et j'espère pouvoir faire au mieux pour mon bébé et moi (peau à peau, mise au sein rapide si je me décide à allaiter, etc). Mais je sais que tout ne se passera peut-être pas comme j'en ai envie... Et ça va...

Tout ça pour dire que j'ai peur que l'haptonomie prenne trop en compte mes besoins... Moi qui ai accepté la réalité de la grossesse et de l'accouchement en mode "usine", j'ai peur d'être amenée à me poser trop de questions, à vouloir remettre en cause certaines pratiques que j'avais acceptées même si elle ne sont pas idéales...

Et puis, j'ai peur que ce soit bizarre... pas en phase avec nos désirs. Je crains que ça ne nous plaise pas, et effraie un peu mon Flo. Il parait que ça peut être très abstrait, qu'on nous demande "d'imaginer le bébé" etc... A la limite de l'ésotérisme en fait.

Et puis, j'ai lu aussi qu'il est conseillé de rédiger un projet de naissance... Je trouve ça utopique... J'en ai lu de très beaux, mais comment savoir si on pourra mettre en oeuvre tous nos souhaits ? J'ai peur d'y mettre tout mon coeur et de me créer des attentes, et potentiellement, des déceptions ! Alors qu'à l'heure actuelle, je m'attends seulement à ce que chacun fasse de son mieux. Et ce sera déjà bien ! Je ne sais pas forcément ce qui est le mieux pour moi, pour mon bébé, mais j'ai parfois l'impression que quand on s'écoute trop, on se tourmente inutilement. Si j'ai des exigences particulières, j'ai peur de mettre le personnel médical en difficulté, et de leur imposer des méthodes avec lesquelles ils ne sont pas à l'aise. Je ne veux pas les braquer. Je veux leur faire confiance.

Bref, l'haptonomie, ça me tente. Ca a quelque chose de merveilleux. Mais est-ce fait pour nous ?

La sage femme que j'ai contacté m'a proposé deux formules :
- Soit 8 séances classiques, en groupe avec d'autres futures mamans (ça me tentait bien... ça me semble cool, et peut-être moins intime, donc moins "intrusif"), dont 2-3 avec les futurs papas... avec potentiellement 1 séance hapto...
- Soit 8 séances hapto, où le papa doit être présent à chaque fois, avec bien sûr, préparation à l'accouchement quand même, gestion de la douleur et tout ça quoi...

Sinon, une autre sage-femme plus proche de chez nous nous propose de faire une prépa "classique" avec quelques séances de "toucher relationnel".

A savoir : Flo a l'air partant pour l'haptonomie.

Alors, je veux bien savoir comment vous avez vécu ces moments là, et comment vous voyez les choses. Merci par avance à celles qui voudront bien m'apporter leur témoignage concernant la préparation à l'accouchement. Merci de me donner votre avis sur l'haptonomie pour celles qui en ont fait l'expérience. De plus, trouvez-vous que ça a été bénéfique pour le bébé ?

Image tirée de bebetou.com

Message déposé le 04.09.2014 à 21:33 - Commentaires (5)


Tout va bien !
Hier, nous avions rendez-vous chez la gynéco pour une visite de contrôle. J'ai trouvé le temps très long avant ce rendez-vous ! En effet, j'ai eu droit à 4 visites entre le 24 mai et le 30 juillet ... Donc un mois entier pour te revoir mon bébé ... Ca m'a paru une éternité !

Après 1h d'attente, nous entrons enfin dans le bureau de la gygy. Comme d'habitude, ambiance détendue, je lui donne mes résultats de prises de sang qu'elle n'a pas encore reçu, elle me confie les résultats pour le test T21 : 1/5033, très rassurant. J'avais appelé tout de même à la mi-août pour être sûre que tout allait bien, mais je me doutais qu'elle m'aurait contacté s'il y avait eu un problème. Avec elle, c'est vraiment "pas de nouvelle, bonne nouvelle !". Elle prend quelques notes, discute, et moi je vais seule à la balance (la seule à laquelle je me réfère). Toujours pas repris un gramme. Je ne sais pas si c'est une bonne nouvelle ! Je trouve que c'est pas mal quand je pense à "l'après" mais je me demande si c'est bien pour mon petit pois... Ma gynéco elle, n'y voit rien à redire et me rappelle que chaque femme est différente ! Bon bon ...
Ensuite on se met en piste pour l'examen du col ! Parfait dit-elle ! C'est cool !
Et enfin un petit tour dans la salle magique ! Je m'installe sur le "lit", elle me colle 1kg de gel sur le ventre et hop ! On voit notre petit bout !

C'était vraiment super... On voit tellement bien... Tu as l'air assez tranquille, de profil... Et là, tu lèves un bras et tu nous fais coucou ! C'était excellent ! Comme si tu avais fait exprès ! Tu nous l'as fait une deuxième fois... moins franchement... C'était trop mignon de voir nettement ta petite main, tes petits doigts... Et j'ai aussi vraiment vu pour la première fois battre ton petit coeur ! Que d'instants magiques ! Cette petite noix, qui se contracte... Je suis trop heureuse d'avoir enfin vu ça ! Tu vis en moi ... C'est quand même complètement fascinant, dingue ! Quelle expérience ! On a eu un petit pronostic pour le sexe, il a fallu passer "par le bas" car tu étais "assis" mais rien n'est sûr ! Quelle frustration !

Bon, et puis, depuis le 27 août, je pense que je le sens "bouger". La première fois, j'ai un peu pleuré de joie et d'émotions quand même. Mais je me suis raisonnée en me disant que je pleurais peut-être pour des gaz ! Dans le dodo, je me concentre, je tripote mon ventre, et j'enlève mes mains, et là, tu me chatouilles... Mais ça ne dure jamais très longtemps... Je pense quand même vraiment que c'est toi mon petit Nelson ! Mais franchement, j'ai hâte que ça devienne plus concret !

Je n'ai pas de photo de l'écho, je crois qu'elle a oublié de me les donner... snif !

Allez, patience, patience jusqu'à la prochaine, le 29 septembre. D'ici là, il faut bien grandir, et bien te manifester pour faire plaisir à maman petit bout !


Message déposé le 03.09.2014 à 16:22 - Commentaires (4)


Sèche-linge ou pas ?
Me revoilà avec une question hautement philosophique mais qui pourtant me taraude : devrais-je faire ou non l'investissement d'un sèche linge ?

Tout d'abord, mini-anecdote : le jour où j'ai su que j'étais enceinte, 10 minutes après "le choc" (ben oui hein... bébé surprise = choc) de la nouvelle, j'ai annoncé à Flo qui ne m'a pas contredite : "Chéri, il nous faut un caméscope et un sèche-linge !"

Ca peut paraître superflu pour certaines d'entre vous, c'est pourquoi j'ai hâte de récolter vos avis. En attendant, je vais tenter de vous éclairer sur mon point de vue.

Franchement, je suis sûrement un peu feignasse, mais pour moi, les lessives, c'est une corvée. Trier (j'ai un système de tri dès le bac de linge sale, mais je suis maniaque), détacher (je ne le fais que quand c'est absolument nécessaire, mais bon), laver (merci la machine !), étendre, ramasser, garder bien à plat, plier et éventuellement (pour moi, le minimum possible) repasser... Pour porter un vêtement si peu de temps... Sans parler de tout le linge de maison, de la place que ça prend quand il fait trop mauvais pour étendre dehors...

En fait, j'envisageais déjà de m'offrir un sèche-linge. Mais là, je pense que c'est le bon moment. Surtout que nous avons décidé (enfin, plutôt moi) d'utiliser des couches lavables. Ce qui nous fera inévitablement des lessives supplémentaires.

Malgré tout, je pense à la planète. Et à ma note d'électricité. Et à mon porte-monnaie. Un achat de plus. Pas absolument nécessaire. J'en ai bien envie. Je sais qu'il me sera utile. Surtout que, même si je l'aime, ma Bretagne est un peu humide voyez... Il ne pleut pas tant que ça, mais quand même, on se prend régulièrement une averse sur le coin du nez. Les quelques gouttes qui suffisent à mouiller le linge presque sec quoi ...

Alors, selon vous ? Selon votre expérience ? Sèche-linge hyper-pratique ou maman magique ? Donnez moi votre avis !

Image tirée du blog "Aux jardins du maternage".

Message déposé le 31.08.2014 à 20:29 - Commentaires (18)


Petite situation "de la honte" ... Vive la grossesse !
Je pense qu'il y en aura d'autres... et des pires !
Mais allez, je vous raconte, ce matin, j'ai un peu cumulé.
J'avais pris rendez-vous hier pour ma prise de sang mensuelle pour la toxo. Ce matin, dur de me lever (à 9h... hum), je fais un peu n'importe quoi avec mon sommeil... j'avoue.
Et, juste avant de petit-déjeuner, la faim au ventre, je sors mon ordonnance sur la table. Et là... je vois "sérologie toxo" + ALB GLYC LEUCO... Zut !
Je m'étais faite avoir la dernière fois déjà. La toxo, c'est bien prise de sang, mais le reste, c'est dans les urines ! J'appelle le labo pour qu'ils me confirment. Mais, (ouf !) la dame me rassure et me dit "pas besoin d'être à jeun" ... Sinon, honnêtement, j'aurais annulé ! J'avais trop besoin de manger, et je ne m'y étais pas préparée ! Sur ce, j'avale mon bol de céréales, un verre de jus d'orange, et vite vite... on file ! (avec 10 min de retard). Arrivés au labo ... je cherche à regrouper mes affaires, je sors carte vitale, carte de mutuelle et ... bon sang mais où est mon ordonnance ??! Et oui, je l'ai oubliée ! On habite à 15 minutes du labo. Pas cool. Je me présente quand même, et là, je dois avouer que je n'ai pas mon ordonnance... petite honte, parce que, quand même, je passe pour un petit boulet... Mais bon, ça va, elles sont gentilles les dames du labo. Je leur demande si on peut commencer quand même pendant que mon Flo se tape l'aller-retour pour rapporter l'ordonnance. Elle me donne donc le joli petit pot au couvercle rouge et je me rends aux toilettes. Et, quand j'en ressors, je dois garder mon petit pot rempli de pipi, bien tiède dans la main (heureusement, je ne l'ai pas "mouillé" comme la dernière fois) devant tous les autres patients... pendant 20 minutes ! Aaah, c'était vraiment sensationnel ! Petite honte, toute petite...je me doute qu'il y aura pire... Mais quand même, vive la grossesse !

Message déposé le 29.08.2014 à 14:55 - Commentaires (7)


Contrariétés...
Et oui ! Ca y est ! Depuis une quinzaine de jours, je suis particulièrement à fleur de peau.
Comme je l'ai déjà écrit, je suis de nature sensible, trèèès sensible même. Je pleure devant la petite maison dans la prairie par exemple... Hum hum. J'ai l'habitude de dire que je suis une éponge à émotions. Je suis très empathique, ce qui peut paraître être une belle qualité, mais qui est très dur à gérer au quotidien.
J'ai quelques astuces...
Quand il ne faut pas que je pleure (ça me semble assez gênant, à certains moments, comme si je n'avais aucune pudeur), devant quelque chose de banal à la télé par exemple, je me bouche les oreilles. J'ai remarqué que la musique me plonge facilement dans un état mélancolique (ou joyeux, mais là, je danse, je ne me bouche pas les oreilles !). Sinon... Quand mon trouble provient d'une situation réelle, je fais des blagues pourries... Ben oui... On fait avec ses armes ! J'essaie de dédramatiser la situation. Ce qui ne m'empêche pas d'être à l'écoute quand mes proches en ont besoin. Mais par exemple, quand j'ai envie de pleurer parce que ma nièce joue du piano... Je dis clairement que je suis une chouigneuse... Ca fait sourire tout le monde, même moi, et je peux essuyer ma petite larme sans m'engourdir dans mon émotion !
Enfin, j'essaie de me soigner.

Mais là, en ce, moment, ce que je ressens est différent. La grossesse n'exacerbe pas ce côté de ma personnalité. Simplement, je suis plus facilement contrariée. Et je pleure. Je me vexe plus vite, j'encaisse mal les changements de programme. Et je suis un peu tourmentée.
Je vois mon corps changer. Je m'inquiète de n'être plus jamais vraiment belle, comme avant. J'ai perdu mon poids de forme depuis longtemps, et j'entretenais l'espoir que je réussirais à retrouver un peu la ligne... un jour. Pour le mariage de ma belle-soeur et de mon beau-frère, j'avais réussi à perdre beaucoup de poids (et il en restait encore pour atteindre mon poids de forme... bref !). Ca a tenu 6 mois, et j'ai repris doucement, doucement... Jusqu'à en revenir à mon point de départ. Alors, finalement, je ne me tracasse pas tellement de mon poids, et puis, visiblement, je n'en ai pas besoin : en consultant ma courbe de poids hier, je me suis rendue compte que je n'avais pas perdu 2 mais bien 4 kg depuis le début de ma grossesse... sans rien faire de spécial. Donc, là, j'ai peut-être repris 1kg, mais je ne me pèse que chez la gynéco. Je ne me stresse pas avec la bouffe (on a assez de contraintes comme ça). Mais clairement, même si je le savais, je vois bien que je "sacrifie" mon corps pour ma grossesse. Je ne retrouverais certainement jamais la ligne de mes 20 ans (qui ne sont pas si loin pourtant). Je peux l'accepter, mais il me faut un peu de temps.

Et puis, je suis déjà toute bariolée de vergetures vilaines. Je le savais aussi. J'en ai eu à l'adolescence... Pas de raison que j'y échappe pour la grossesse. Mais, de même, il me faut du temps pour encaisser. Je suis à la fois partagée entre un sentiment de fierté : "et oui, mon corps a morflé, mais je vais être maman" et de déprime, du style "j'ai perdu ma jeunesse". Parce qu'à tout ça, vont se rajouter le léger écartement du bassin, les petites rides et les cernes, la poitrine qui va surement perdre un peu en fermeté. Je sais que tout ceci n'est pas une fatalité. Que de nombreuses femmes, à l'origine assez minces et musclées (en forme quoi) retrouvent leur corps d'avant. Je vais essayer d'aller un peu à la piscine, pour m'occuper et pour limiter les dégâts ! Mais la qualité de ma peau va changer... d'autant plus avec les jolis traits blancs qui vont me faire ressembler à un zèbre inversé sur les plages...

Enfin, voilà ce qui me tourmente. Je dois tourner la page de mon "corps d'avant". Et ça peut paraître futile, mais moi, ça me bouleverse un peu. Surtout que je repense à mon idée de mariage... et que je me dis que je ne serais pas aussi jolie que je l'aurais rêvé !

J'ai parlé de tout ça à Flo... et il est incapable de me consoler ou de me rassurer, parce qu'il ne comprend pas. Il est déjà un peu au ras des pâquerettes niveau psychologie (pardon chéri, tu as d'autres qualités), mais là, je crois que ça le dépasse complètement. Du coup, j'avoue, c'est un peu lui qui morfle. C'est toujours lui qui est à l'origine de mes contrariétés, évidemment. Du coup, je le maltraite un peu. Je m'énerve après lui. Je pleure à cause de ce qu'il me dit (ou ne me dit pas). Enfin, je disais que jusqu'à présent, j'avais été assez facile à vivre, et là, je me rends compte que je fais ma femme enceinte. Du coup, j'ai fait mon premier caprice "j'ai envie de". Ca faisait 4 jours que je rêvais de Krema (les bonbons mous aux fruits... vous voyez ?)... et il s'est absenté de son travail pour aller m'en chercher ! Ca c'était trop gentil. Ca rattrape les deux matins de suite où j'ai dit que j'avais envie de croissants et que le message n'est pas passé !

Aaah, c'est difficile les relations homme / femme. Alors les échanges homme / femme enceinte ! Ouille ! On y laisse des plumes !
Entre mon humeur de "putois agressif" (dixit Marie Perarnau), mon coeur en guimauve ET sa capacité émotionnelle de mollusque et son tact de sanglier ...
Allez, on va s'en sortir ! Je vais aller mieux (et accepter), bébé va se manifester et me redonner le sourire, et bientôt, papa pourra s'investir un peu plus aussi j'espère.

En attendant, je lis ... des trucs drôlement intéressants ! (nan, je déconne, ça c'était AVANT ! Là, j'ai besoin de trucs réconfortant alors je me refais la série des Harry Potter ! Hé ouais !)


Image tirée du blog "Chroniques et crottes de bique".

Message déposé le 26.08.2014 à 14:34 - Commentaires (1)


J'ai rêvé ??
Je crois que j'ai tellement, tellement envie de te sentir bouger que je l'ai rêvé ! En fait, j'ai bien l'impression que je te sens remuer parfois... Mais je n'en suis pas sûre car je n'ai pas ces sensations dont tout le monde parle... Bulles, ailes de papillon, vagues... Juste parfois une boule qui tourne à l'intérieur de mon ventre... Je ne saurais pas décrire ! Ça reste assez rare, mais ça me met toujours le doute... Est-ce toi ?
Bref, cette nuit, toujours aussi pleine d'espoir, je sens une longue série de bulles, à gauche... Sans aucun doute , c'est bien ça !! Toute heureuse je pose la main sur mon ventre et là, je sens deux tous petits coups à gauche, un en bas, puis un en haut ... Quel bonheur !!! Je réveille papa, et lui dit que cette fois, c'était bien toi ! Il grogne vaguement... Et moi je me rendors, apaisée.
Mais ce matin, je me dis que j'ai sérieusement dû rêver !!

Vous savez quoi ? Je ne suis même pas déçue !
C'était si bon... Vivement que ça recommence !
Message déposé le 24.08.2014 à 21:16 - Commentaires (1)


Entre parenthèses
Vous savez quoi ? En ce moment, j'attends...
Je ne pense qu'à ça...
Du coup, déjà que j'ai tendance à me laisser aller en ce moment niveau maison (en même temps, tous les meubles sont au milieu du salon, couverts de draps...qui eux sont couverts d'outils et de poussière) et que, je ne me lève pas tous les matins pour aller au boulot, mais plutôt pour aller voir si mon colis est enfin arrivé (j'attends là encore), soit vers 10-11h (hum, hum, je me couche assez tard quand même, pour ma défense)... et ben j'ai l'impression que je mets ma vie entre parenthèses.
Qu'est-ce que j'attends ? Je suis sûre que vous avez deviné... Non ?
J'attends de sentir mon bébé bouger ! Bon sang, mais qu'est-ce qu'il fiche là-dedans ?? Je passe mes journées à tripoter mon ventre, à le secouer, le papouiller, le caresser... Au fond, je me rends compte aujourd'hui que je ne pense qu'à ça... toute la journée... ! C'est grave ou pas ?
Bien sûr, c'est aussi parce que je n'ai "que ça à faire" (Flo dirait : "tu pourrais faire un peu à manger aussi, mais bon, je t'en veux pas ma chérie !")... Je flemmarde à fond, mais c'est parce que je suis préoccupée par cette attente ! Ca me remplit mes journées d'attendre que tu bouges petite grenouille !
Je ne culpabilise pas trop, je vis les derniers mois de ma vie de flemmarde (avant la retraite peut-être ? ou l'impotence... hum...) mais quand même, je pense que c'est bien de se rendre compte.
Je m'ennuie un peu, mais j'ai tellement hâte !!
Le 2 septembre, on va faire un petit contrôle chez super gygy... J'espère que tout ira bien, et en attendant, ça me fait un objectif pour patienter... Si je ne réussis pas à sentir ta présence d'ici là, je pourrais quand même t'apercevoir quelques minutes...

Allez, je croise les doigts... Ah ben non ! Ils sont tous occupés à tripoter mon ventre ! Bon, du coup, je prie... Ouais, c'est peut-être exagéré ! C'est décidé ! Je fais un voeu ...

"Bébé, je veux vite te sentir bouger" ...
Message déposé le 22.08.2014 à 19:53 - Commentaires (1)


Besoin de vos pronostics !! (2)
Une deuxième écho d'Amanda !
Dites lui ce que vous en pensez !!

Message déposé le 21.08.2014 à 13:12 - Commentaires (1)


Besoin de vos pronostics !!
Coucou les filles !

Je fais de nouveau appel à vos compétences de mamans récidivistes, de sage-femme (Anna ??)...
Une amie est enceinte elle aussi, et elle doit patienter jusqu'au 7 octobre pour connaître le sexe de son petit deuxième ! Vous pourriez nous donner votre avis sur son écho du 1er trimestre ? On voit bien mieux que sur la mienne, mais j'ai quand même du mal à être sûre de moi !

A vos pronostics éclairés les filles !

Message déposé le 21.08.2014 à 13:09 - Commentaires (8)


Compromis
Nous avons décidé depuis quelques temps déjà de ce qu'on allait faire concernant le sexe du bébé. Mais je n'en ai pas parlé ici ! Si vous avez lu "La surprise jusqu'au bout", vous savez que j'ai plein de bonnes raisons qui m'incitent à garder le secret ! Mais vous avez bien compris aussi que finalement, nous sommes trop impatients et curieux. !
Nous avons donc trouvé un compromis.
Comme je pense que personnellement, je saurais garder à l'esprit ma volonté de ne pas (trop) faire subir les stéréotypes de genre à mon bébé avant sa naissance (nous aménageons la chambre pour quelle soit mixte par exemple), j'ai décidé de craquer ! Et j'ai hâte de savoir !!
Concernant nos proches, nous ne ferons aucune différence. Même si on a conscience que c'est frustrant, nous garderons le secret pour nous !! Personne à part nous ne connaîtra le sexe de notre bébé avant sa naissance !
Pour toutes celles et ceux qui l'apprennent en lisant ces mots, désolée d'avance !
Allez, je retourne caresser mon ventre sur mon canapé en espérant sentir bouger à l'intérieur !!
Message déposé le 20.08.2014 à 14:36 - Commentaires (2)


Patience...
Voilà à mon avis le talent dont on doit faire preuve dès l'instant qu'on projette d'avoir des enfants. Oui, c'est un talent. Une qualité... mais plus que ça encore ! Il faut savoir l'exercer avec brio, à tout moment. "Il faut donner du temps au temps" ou "La patience vient à bout de tout"... Ouais c'est ça !

Personnellement, je dirais que je fais plutôt partie des gens patients. Disons, en règle général... et plutôt avec les inconnus. Avec mes très proches, je suis déjà un peu moins conciliante. Peut-être est-ce aussi mon mode de vie qui me laisse plus "le temps d'attendre". J'imagine que quand on a 3 enfants, un grand dans la voiture, un à récupérer à la piscine et un petit qui commence à ronchonner parce qu'il a faim, un repas à préparer en rentrant et la pluie qui menace de tremper la linge qui a séché dans la journée, on a moins la patience d'attendre que la gentille dame de la CAF raconte son week-end à la mer à sa collègue par téléphone. Hum... "Ma patience à des limites" c'est pas ça qu'on dit ??

Bref. Etre maman, ou vouloir le devenir ... ça nécessite ce talent qu'est la patience. Merci l'univers, déjà, car moi, je n'ai pas du attendre que mon petit bout s'installe dans mon ventre. Mais je sais que certaines ont du attendre (trèèès) longtemps pour voir ce bonheur s'accomplir (ou attendent encore...). Et là, j'espère qu'on ne vous a pas trop balancé de "Tout vient à point à qui sait attendre...". (Grrrr).
Ensuite, on attend la première écho. Les trois mois, pour pouvoir le dire, pour que le risque de fausse couche soit (presque) écarté. On patiente dans les salles d'attente diverses (certains s'endorment... chéri, je sais que tu t'étais levé très tôt toute la semaine ;) ). On attend les résultats des prises de sang. On espère que tout va bien. On attend des réponses. Des signes. J'attends toujours mes résultats de T21... ma gynéco est en vacances.

Et puis, comme moi aujourd'hui, on attend plus que tout de le sentir bouger. Youhou ! Nelson ! Bouge là dedans ! Fais-moi signe ! Dis moi que tout va bien ! J'ai envie de sentir les bulles... Et oui. Parce que là, je n'ai plus de symptômes. Je sais qu'on passe toutes par là. 4è mois. Celui où cessent les désagréments pour certaines. Ca soulage, et en même temps... ça laisse comme un vide. Comme un doute, qui plane au dessus de nous. Si je suis optimiste, Je devrais sentir mon petit bout début septembre. Alors j'attends...

Et puis, quand enfin je l'aurais senti, je passerai mon temps à attendre qu'il recommence. A en vouloir d'avantage. Et quand il donnera de vrais "coup de pieds", j'attendrai qu'il se manifeste, et j'aurais peur quand il dormira trop longtemps dans mon ventre. Mais à la fin de la grossesse, j'attendrai aussi qu'il s'arrête pour me laisser dormir. Pas facile hein ?

Un autre prétexte d'impatience ? Le sexe du petit. Allez, ne mentez pas ! Même moi, qui voulait garder le mystère (voir "La surprise jusqu'au bout ?"), j'ai hâte de savoir. Et encore, je suis contente que la première écho n'ai rien donné de ce côté. Au moins, le rêve est encore entier. Je me demande même si je n'apprécierais pas d'attendre la toute dernière écho pour savoir... M'enfin, j'ai encore le temps de voir...

Tiens, parlons-en, du temps ! 9 mois ! Bon sang, c'est quand même long non ? Il faut en profiter et tout. Et puis comme on dit : "D'un petit gland sourd naît un grand chêne" (quoi ?? vous dîtes pas ça vous ?!!). Mais honnêtement, quand on veut un bébé, quand on est décidé(e)s, c'est tout de suite, non ? On va au magasin et hop ! Non ??
Allez, je vous avoue, dans mon cas, quand on est pris de cours, on apprécie d'avoir un peu de temps pour se retourner.

Et puis, au 8è mois, on voudrait "accoucher avant, parce qu'on en a trop marre". Quoi ? C'est pas vrai ? Personnellement, au jour d'aujourd'hui, j'espère que mon petit restera bien au chaud jusqu'en février. Pourquoi ? C'est complètement futile, mais Flo, sa belle-soeur et sa filleule sont du mois de janvier. Ca fait trop ! Je veux que mon petit ait son mois a lui ! Rien que ça !
On en reparle en janvier ok ? Quand je ne pourrais plus me tourner, que je ne pourrais plus dormir, et que j'aurais trop hâte de l'avoir contre moi... En attendant (toujours), il faut patienter... (encore).

Et puis, il y a tout ce que je ne m'imagine pas. Tout ce que je ne sais pas. Des petits trucs auxquels je pense. Des espoirs. Mais comment savoir ?
Vais-je devoir patienter des heures pour que bébé s'endorme ? De longues minutes pour qu'il prenne son lait ? Des jours, des semaines voire des mois pour qu'il fasse ses nuits ?
Combien d'heures à le veiller la nuit ? Combien d'heures à attendre dans la salle d'attente du médecin ? Quand cessera-t-il de pleurer, bon sang mais qu'est-ce qu'il a ??!

Sans parler du jour J. Celui où il faut attendre pour être pris en charge (heu... je dégouline les mecs là ? Vous avez pas au moins une serpillière ?), attendre une dilatation correcte pour prétendre à la péri. Celui où il faut parfois "attendre pour pousser". Ouais... même à ce moment là, il faut attendre !

Alors que faire ? Profiter bien sûr. Savourer. "Je suis enceinte". Je couve un petit bébé. Il grandit en moi. Ah non chéri, désolée... je ne peux pas à cause du bébé (peindre ce mur, porter le pack de lait, changer la litière...).

Et puis, seulement quelques mois plus tard, on n'attend plus. La vie se déroule devant nos yeux de parents. Et on se rend compte. "Qu'est-ce qu'il a grandit !", "Vous pouvez passer à la diversification", "Chériiiiii !!! Amène le caméscope, elle marche !!!". Et oui... ne dit-on pas au sujet de nos enfants que "le temps passe trop vite ?".



"A qui sait attendre, le temps ouvre ses portes"




Message déposé le 15.08.2014 à 14:18 - Commentaires (5)


"Marine elle a un bébé dans son ventre !!!"
Aujourd'hui, je vous raconte la dernière annonce importante de notre week-end en famille. Nous sommes descendus exprès dans le Sud de la France (à environ 10h de chez nous !) pour dire de vive voix au frère de Flo, à sa femme et à ses filles que nous allions être parents à notre tour. Il fallait faire vite, car mes (plutôt adorables, par ailleurs) beaux-parents ont une fâcheuse tendance à être un peu trop bavards. Dès le dimanche soir, après le mariage, nous avons pris le train direction Agde. Arrivés là-bas assez tard, nous avions tous les deux hâte de partager notre petit secret avec eux. Mais voilà, un léger contre-temps a changé nos plans.

J'avais imaginé cette annonce depuis le départ : c'est la filleule de Flo (l'aînée de ses deux nièces, qui a 7 ans) qui se chargerait de dire pour nous à sa maman et à son papa que la famille va prochainement s'agrandir !
De plus, quand sa maman était enceinte de sa petite soeur, elle n'arrêtait pas de me demander si j'avais moi aussi un bébé dans mon ventre (elle avait 4 ans, ma petite bichette...). Je lui ai alors promis que dès que ça arriverait, je lui dirais ! Je ne sais pas si elle, se souvenait de cette promesse, mais j'y tenais beaucoup personnellement.

Donc, tout ça pour dire que je n'imaginais pas autrement cette annonce (Flo trouvait ça super aussi), mais que, du coup, nous avons été obligés de patienter ! La nuit où nous sommes arrivés, la petite coquine passait la nuit chez un copain !

Flo a failli craquer, mais j'ai insisté pour attendre le lendemain (il était trop déçu, le pauvre !). Après le repas de midi, donc, les filles étaient au salon. J'ai laissé les grands débarrasser, et je les ai rejointes. Flo s'est également approché. J'ai alors dit à la puce que j'avais un secret. Je lui ai expliqué ma promesse, et je lui ai dit que ce jour était arrivé. Que j'avais à mon tour, un bébé dans mon ventre, et qu'elle allait avoir un petit cousin ou une petite cousine. Elle était visiblement très heureuse. C'était trop mignon. Je voyais bien que la petite deuxième écoutait d'une oreille, mais à 3 ans, on ne sait pas toujours ce qu'ils comprennent ! J'ai alors demandé à la plus grande si elle voulait bien aller dire ce joli secret à sa maman. Elle a accepté bien sûr, et s'est jetée dans la cuisine, suivie de sa soeur. Elle a annoncé la nouvelle à l'oreille de sa maman, devant les yeux du frère de Flo, qui, après avoir entendu sa femme dire "Oooh ! c'est pas vrai ? Mais c'est génial !" devait bien se demander ce qu'il se passait. C'est alors que la petitoune de 3 ans a pris le relais en criant haut et fort dans la cuisine "Marine elle a un bébé dans son ventre !" toute excitée. Le frère de Flo et son beau-père (qui était également dans la cuisine, car toute cette histoire se déroule dans sa maison, dans laquelle mon beau-frère et sa femme se rendent en vacances) ont alors compris, et chacun a exprimé sa surprise et sa joie, assez pudiquement tout de même.

Le frère de Flo étant le digne descendant de ses parents ne nous a pas embrassé non plus ! Ils doivent pas aimer les bisous ! Ou alors, ils sont assez nuls sur le plan émotionnel ! (je penche pour la deuxième solution, ayant mon propre échantillon à la maison !). Mais ce moment ne pouvait pas être plus beau. Sérieusement, je n'aurais pas pu imaginé que ça se passe aussi naturellement, aussi joliment... Je ne regrette pas d'avoir attendu !

Et durant notre court séjour de deux jours là-bas, la filleule de Flo n'a pas cessé de me câliner le ventre, de lui faire des bisous. Elle m'a demandé si j'avais mal aussi. Je lui ai dit que non, et je crois qu'elle a alors redoublé de bisous.

D'ailleurs, comme elle portait toujours attention à mon ventre et au fait que je sois enceinte (elle se rend bien compte que je ne peux pas tout faire comme tout le monde avant même qu'on en ai parlé, des manèges à sensations, par exemple), et qu'elle lui faisait tout le temps des bisous, j'ai dit à Flo devant elle, alors qu'elle m'embrassait le ventre "Ah ! Tu vois, C. elle lui fait des bisous au bébé, elle !". Pas méchamment, juste pour rire (et pour réclamer un peu aussi, j'avoue). Et la petite m'a regardé et m'a alors demandé : "Mais pourquoi ? Il l'aime pas le bébé tonton ??!". La pauvre, je l'ai angoissée l'espace d'un instant. Je lui ai dit que si, bien sûr, mais qu'il attendait qu'il grandisse pour lui faire des bisous. Trop chou, vraiment !
Elle en a aussi profité pour demander à sa maman lors d'un trajet en voiture : "Comment ça arrive, un bébé ?" Héhé ! Il fallait s'y attendre ! On a parlé d'amour et de gros calin, de petites graines et bon.. ça a eu l'air de lui convenir !

Au moment de lui dire au revoir, elle nous a serré dans ses bras, et a embrassé mon ventre, encore, comme pour dire au revoir à son futur petit cousin (quand on lui a demandé sa préférence, elle a dit qu'elle préférerait un petit garçon ! On verra bien hein !). Moi qui ai toujours craint cette attitude envers les femmes enceintes (mon ventre est à moi, foutez lui la paix ! Voilà ce que je m'imaginais, et ce que je pense toujours !) j'ai trouvé adorable le comportement de la petite. C'était si touchant, si sincère... Ma grande chérie..

D'autres annonces ont eu lieu depuis, mais via facebook (et oui, c'est décidément très pratique !). Des amies qui vivent loin... Très heureuses d'apprendre la nouvelle ! Et moi, très heureuse de la partager !

Il reste cependant des gens très importants à nos yeux (une tante et des cousins pour moi, un oncle et un cousin pour Flo, des amis à nous) qui ne sont pas au courant. Nous allons devoir transmettre l'info via facebook pour les potes... Mais la famille ? Encore un voyage ? Un coup de fil (pas emballés...). Nous n'avons pas encore décidé !

Et vous les annonces ? Est-ce comme vous l'aviez imaginé ? Est-ce parfois compliqué ?

Image tirée du Babyblog d'Enjoy

Message déposé le 14.08.2014 à 14:56 - Commentaires (2)


Etats d'âme d'un dimanche soir...
Fatiguée, avec une petite baisse de moral...

Je vois ma petite vie tranquille s'éloigner... Je réalise que ces instants avec mon chéri sont les derniers. Notre équilibre, toujours assez fragile finalement, va être bouleversé. Je n'ai pas envie de ne plus être sa priorité. Je veux qu'il reste ma priorité. On est si bien tous les deux... On s'aime tant.

J'ai un peu peur... Et si l'arrivée du bébé changeait nos sentiments ? J'ai l'impression de ne pouvoir l'aimer que moins... Avec un tout-petit à gérer, je sais que le couple est souvent mis à mal. Notre amour sera évidemment une base sur laquelle nous appuyer. Quand rien n'ira plus, on pourra au moins compter là-dessus...

Mais l'amour qu'on porte à son enfant n'est-il pas le plus immense ? Le plus inconditionnel ? J'ai peur de me rendre compte que finalement, nous ne nous aimons pas tant que ça...

Comment ça marche, l'amour dans une famille ? Je suis peut-être mal équipée pour ça... moi qui n'ai connu que l'amour de ma mère, et celui de mon frère... Quel est la place du mari ? Du chéri ? Du père ?

Et toi chéri ? As-tu peur ? Si oui, je sais que tu garderas ça pour toi...Mais je sais aussi que ton cerveau ne te torture pas autant que le miens.

Fatiguée, et avec une petite baisse de moral... je vous l'avais dit ! Mais c'est bon d'écrire tout ça ... Allez, un petit kinder, et ça repart !


Message déposé le 11.08.2014 à 01:17 - Commentaires (9)


Me revoilà !
Aujourd'hui, je raconte sans vous faire attendre une partie des annonces faites durant ce petit séjour loin de la maison. Bon, avant ça, pour mémoire, je note ici que je me suis fait voler mon vanity pleins de produits de beauté assez chers car bio (et contenant aussi quelques bijoux auxquels je tenais beaucoup). Pas drôle du tout, mais finalement, j'ai vite relativisé, il ne faut pas de forte contrariété pour mon bébé, donc il faut positiver : je me suis achetée (et fait offrir par ma maman, merci à elle !) pleins de nouvelles choses !

Passons aux choses sérieuses : jeudi soir, arrivée chez mes beaux-parents. Je laisse à mon Flo le soin de leur annoncer la bonne nouvelle... On était tous les deux un peu stressés, pour les raisons que j'ai évoquées dans "Quand deux petits traits roses font chavirer mon coeur". Flo les a réunis dans le salon sous un autre prétexte, et leur a annoncé qu'ils allaient être grands-parents. Un peu surpris, mais pas tellement chamboulés apparemment, peut-être parce que c'est leur 3ème petit enfant, ou je ne sais pas... En tout cas, ils ne nous ont même pas embrassés ! Quelques minutes après, ma belle-maman m'a dit "mais je croyais que tu voulais te marier d'abord ??!!". "ET oui ! Moi aussi !" Je n'ai pas pu lui répondre mieux que ça ! Mais ça a confirmé sa surprise ! Bref, je ne m'attendais pas à une super réaction de leur part, mais globalement, on peut dire que ça c'est bien passé.

Ensuite, il était environ 22H, et on a appelé un ami très cher pour savoir s'il était chez lui, dispo, pour nous offrir un petit café (dans le but de lui annoncer la bonne nouvelle, bien sûr ! Suivez les filles !). Lui et sa compagne, Jean-Mi et Alex, sont tous les deux des amis en or (Alex, je n'écris pas ça parce que je sais que tu lis, mais parce que je le pense du fond du coeur...), nous pouvons toujours compter sur eux, et on essaie autant que possible de leur rendre la pareille mais on en est loin ! Bref, on avait hâte de leur dire qu'un petit Nelson avait pris place dans mon ventre...

Dooooooonc ... Après un petit coup de fil à Jean-Mi, pour lui apprendre qu'on venait de débarquer dans le coin ("surprise !!!"), Flo me dit qu'ils sont dans un bar à tapas avec le frère d'Alex. Du coup, il est tard, c'est à 20 minutes de chez mes beaux-parents, mais bon, ça vaut trop le coup ! Alors je saute dans la voiture et hop ! Direction le bar à tapas ! Et puis... au fil de la conversation, toute excitée de pouvoir partager avec eux notre surprise, je réalise qu'en fait, j'ai mal compris Florian, et qu'Alex n'est PAS avec Jean-Mi au bar à tapas. Elle a reprit un nouveau boulot et se tape 2h de trajet par jour... donc à 22H, elle bulle chez elle. Aïe... qu'est-ce qu'on fait ??! Moi, complètement vannée de mes 7h de train (et ayant fait une petite nuit + subit la déception de la perte de mon vanity), je suis dans la voiture en route pour annoncer la bonne nouvelle à nos plus fidèles amis... Et on ne va pas pouvoir le faire ???!!! Qu'à cela ne tienne ! On va au moins le dire à jean-Mi, et demain, on annoncera ça à Alex... Hop ! Problème résolu, même si au fond, on est embêtés de ne pas leur dire en même temps... mais bon, une journée d'écart à peine... c'est pas siiiii grave ! Alors, arrivés au bar, Flo commande une bouteille, et on décide de goûter les tapas. Bien sûr, je prends un jus de fraises et je pose des questions sur certains tapas (toujours rapport à "c'est bien cuit ça ? C'est au lait cru ce truc ?"). Jean-Mi comprend sans comprendre, franchement surpris, un peu sous le choc je dirais... Il faut dire, je saoule tout le monde avec mon envie de mariage, et nous sommes les plus jeunes de la bande... Je dis alors à Flo "bon, tu la craches ta pastille ??!!". Et là, Jean-Mi dit qu'il a compris, mais qu'il ne veut pas savoir ! Qu'il n'a rien entendu d'officiel et qu'il ne peut pas savoir ça si Alex n'est pas au courant. Il place quand même en plaisantant un petit "je vous préviens, j'espère que ça va pas donner des idées à Alex !". Et puis, il nous apprend que le lendemain, jour où nous avions prévu tous fiers d'annoncer notre grande nouvelle, ils décollent directement après le boulot d'Alex pour Europapark... Hum ... Crotte ! Comment on fait ??? Et comme d'habitude, c'est Jean-Mi qui nous sauve la vie : il appelle Alex et lui dit que c'est important, qu'il n'y a rien de grave, mais qu'il faut qu'elle vienne... Il a du insister un peu, lui jurer qu'il ne pouvait rien lui dire mais que ça valait le coup ! Au final, il a même du aller la chercher (histoires de clés). Et donc, on a attendu environ 40 minutes de voir arriver notre Alex (heureusement, on avait les tapas à grignoter et le frère d'Alex pour discuter un peu !). En nous voyant, elle était déjà surprise et contente de s'être tirée de son canapé. Elle a dit "Ah ! Ca valait le coup de venir !" ... Et nous de penser "si tu savais ma chérie !". Bon, et donc, on n'a pas fait trainer, on l'a laissé dire bonjour aux proprios (que l'on connait) et s'installer à la table. Puis, on lui a dit qu'on l'avait fait venir parce qu'on avait une bonne nouvelle... mais qu'on n'allait pas se marier... et j'ai dit qu'on allait avoir un bébé... ! C'était un peu confus, mais le message est bien passé ! On s'est embrassés, elle a un peu pleuré (et moi aussi). Bref, c'était super ! C'est beau de voir les gens heureux pour nous !

Bientôt, je vous raconte comment on a annoncé au frère de Flo et à sa petite famille la venue d'un nouveau petit dans la famille !
Message déposé le 07.08.2014 à 23:02 - Commentaires (2)


Et encore une écho !
Ne soyez pas jalouse les filles, ma gynéco me fait une écho à chaque fois qu'elle me voit... soit tous les mois (hiiii !). Donc, hier, j'ai encore eu le droit de voir mon petit bout en pleine forme. Bon, j'avoue, on ne voyait pas grand chose... Echo ventrale... donc, comme dit précédement (voir "Après la terrible angoisse, le bonheur intense !"), pas très nette (embonpoint, bouée, tousssa... vous vous souvenez ?). Mais franchement, c'est chouette quand même !

J'ai posé la question sur le sexe, et elle m'a dit "oh ben non ! il nous montre ses fesses, donc je peux pas vous dire, ce serait une bêtise !". Bon ... tant pis ! Elle nous a fait un petit pronostic quand même, mais sans aucune certitude. On devra attendre pour savoir... et puis c'est tout ! Et ma patience est mise à rude épreuve, car j'attends aussi les résultats de la T21... et compagnie. Je croise les doigts pour que tout aille bien, mais j'y crois fort !

Vous n'aurez peut-être pas de nouvelles pendant plusieurs jours, nous rentrons dans nos familles annoncer la belle nouvelle à Beau-papa, Belle-maman, Beau-Frère et sa femme, et petites nièces, et amis aussi ! (Bon sang, tout ce monde ?!) Et puis, on marie (Ninie, Alex, Ju et moi) notre Lisou aussi (oui NOUS la marions, c'est très personnel de marier une amie !). Bref, tout ça pour dire, je n'écrirais peut-être pas ces jours-ci. Mais je lirais vos articles ! Alors au boulot !
Message déposé le 31.07.2014 à 12:46 - Commentaires (3)


Les petits maux et inconvénients...
Franchement, cette grossesse se déroule à merveille jusqu'à présent. Je n'ai pas eu de nausée, les odeurs fortes ne m'incommodent pas, je n'ai pas de douleurs dorsales. Sans compter que mon bébé évolue bien (nouvelle écho de contrôle cet après-midi !). Mais bon, pour mémoire, je note ici les quelques petits trucs qui me pourrissent un peu la vie quand même.

Je suis éreintée. Mais je sens que ça commence à aller mieux ! Cette fatigue, c'est vraiment incroyable. je suis au chômage, donc je peux me reposer. Malgré tout, c'est vraiment très intense. J'ai envie de dormir toutes les deux heures ! Je suis un peu essouflée. Je vais faire pipi toutes les 5 minutes (disons plutôt toutes les heures). Mon transit est un peu ralenti, et ce dès le tout début, mais rien de bien gênant. Au début, j'avais de terribles tensions dans les seins... et le bas du ventre. Je suis passée d'un 95D à un 100E, et je ne porte plus que des bas "amples"... J'ai un vrai bidon de femme enceinte (étant donné que je suis ronde, j'avais déjà du ventre, mais il a très très vite changé, s'est redescendu légèrement et s'est arrondi dans le bas...). J'ai déjà quelques vergetures, mais je m'y attendais, j'ai une peau HYPER fragile...

Je ne suis pas beaucoup plus émotive que d'habitude (cela dit, je suis sensible à l'extrême dans la vie, donc je ne vois pas la différence)... L'autre jour, j'ai tout de même pleuré parce que je ne pouvais pas manger de saucisson... Ne riez pas ! Bon ok, allez-y, marrez-vous !

J'ai aussi tout le temps soif, et côté repas, il y a énomément de choses qui ne me font pas envie ! Ajoutés à tout ce que je ne PEUX PAS manger... c'est galère ! Dans les rayons du supermarché, le plus dur, c'est de choisir "la viande". Je suis même dégoutée devant les emballages de jambons sous-vide... Mon bébé doit être végétarien à mon avis !

Sinon, le côté "examens médicaux" est un peu lourd. On a beau nous répéter qu'on est "enceinte et pas malade" (je maudis cette phrase, on fait surtout ce qu'on peut !), on est sans cesse vigilante, on a fréquemment des rendez-vous médicaux divers et variés (et plus ou moins agréables)... Un peu comme si on était malade en fait ! L'avantage, c'est que mon doudou est aux petits soins... (du coup, on se sent là encore un peu malade.... mais le côté sympa de la bonne grippe qui te tient au lit... réconfort et petit bouillon au dodo). Bref, tout ça pour dire, les prises de sang, les examens gynéco, les test en tout genre, la vigilance sur la bouffe, la fatigue... Je ne suis pas malade... Mais je ne suis pas à 100% non plus !

Franchement, et même si je mesure ma chance de porter la vie alors que tant d'autres le désirent au plus profond d'elles mêmes, être enceinte, c'est quand même parfois un peu pesant (et encore, mon petit pois ne fait que quelques grammes... ! haha !). Je rêve d'un verre de vin, d'un bon vieux camembert au barbecue, d'une tranche (de 25 tranches en fait) de saucisson, d'un pur plateau de sushis (que j'ai réclamé à doudou le lendemain (ou le soir même) de l'accouchement d'ailleurs! ), de jambon cru, de boeuf saignant, d'agneau rosé... bref !!!! J'aime manger et c'est quand même pas marrant tous les jours ... Un bébé ça se mérite ! Et je sais que j'ai encore d'autres épreuves qui m'attendent !


Message déposé le 30.07.2014 à 12:57 - Commentaires (7)


Les premières annonces... (3).
*La compréhension de cet article sera entière seulement si vous avez lu "Un enterrement de vie de jeune fille sous couverture" et "Les premières annonces... (2)".

Finalement, je pique un efferalgan à Ninie (pourquoi n'ai-je pas pensé à lui demander à elle plus tôt ??).
Tout se passe bien, nous passons un excellent moment, et je réfléchis à "comment vais-je faire pour leur dire ??". Ninie m'a posé la même question dans la journée, et je lui ai répondu que je trouverai un moment pour les prendre à part, mais qu'il fallait qu'elle soit là aussi, parce que "j'imagine que tu veux voir leur tête ??". Et elle de me répondre, la coquine : "oui ! et en plus, je vais pouvoir leur dire que je savaiiiis !" . Toujours la tête plongée dans ma stratégie, un petit évènement va venir enrichir cette soirée et la rendre très intéressante pour moi ...

Figurez-vous qu'une copine à nous a annoncé plus ou moins discrètement, et plus ou moins à tour de rôle qu'elle était enceinte. Et oui ! Certaines s'y attendaient un peu, d'autres moins. Perso, je suis moins proche de cette fille que Ju, Lisou ou Ninie. Mais vu ce que je savais des soupçons des unes et des autres, je n'avais AUCUN doute sur le fait qu'elle était bien enceinte (j'ai bien reconnu les mauvaises excuses et les symptômes, évidemment !). Les filles ont un peu critiqué cette annonce, surtout la manière (et le moment !). Et moi qui m'apprêtait à leur dévoiler ma bonne nouvelle... Je n'avais même pas peur ! J'étais juste morte de rire intérieurement ! Alex a carrément annoncé, à table juste à côté de moi, qu'elle avait un "radar à femmes enceintes !" et qu'elle avait deviné ! . Imaginez vous un peu mon hilarité intérieure ! J'en ai profité pour lui demander de me dire pourquoi et tout ça... Et elle était trop fière de me raconter ses exploits d'enquêtrice ! (Mais toujours aucun soupçon sur moi visiblement !!).

Et puis, à un moment donné, il a fallu qu'on se réunisse sur le parking toutes les 4 pour signer la carte pour Ninie, et pour mettre quelques petites choses au point. C'était le moment idéal ! Sauf qu'il manquait Ninie ... J'ai donc rédigé mon petit mot en 2ème position, et j'ai pretexté vouloir aller aux toilettes. De retour dans la salle j'ai dit à Ninie que je l'appellerai dans les 5 minutes (je lui ai dit qu'on écrivait la carte pour pas qu'elle débarque en plein milieu). Et j'ai aussi appelé Flo. Mon doudou à ce moment, m'a dit qu'il préférait que j'y aille seule, et que je profite de ce moment avec mes amies. Il a eu bien fait je crois, c'est un moment d'ntimité avec mes amies que je ne regrette pas de ne pas avoir partagé avec lui (ce qui est rare) !

Donc, j'ai rapatrié Ninie, et j'ai dit aux 3 autres que j'étais allé la chercher parce que je voulais leur expliquer à toutes les 4 ce qui m'était arrivé avant l'EVJF de Lisou*. Nous nous mettons dans un petit coin, sous la lumière d'un lampadaire, et mon coeur bat très fort... comment je vais leur dire ça ? Je souris à Ninie, qui sourit elle aussi. Et j'ai balancé très vite "j'suis enceinte !". Haha ! C'était dingue de leur dire ça. Je les connais depuis si longtemps, on a vécu tellement de choses... Quand j'ai su que Lisou se mariait, ça m'a bouleversé... alors j'imagine que ça a du leur faire drôle. Elles ont toutes un peu versé leur petite larme (Ju a carrément été retournée !). Ninie a pu dire "et moi je le savais !". Je leur ai expliqué toute l'histoire (voir "Premières inquiétudes" partie 1 et 2). On s'est serrées dans nos bras... Et Ju a réagit d'un seul coup (la pauvre) et m'a dit en riant "mais t'es vraiment une connasse !". Et oui ! 2h avant, je lui avais soutenu éhontément que non, ce n'était pas ce qu'elle croyait, que non, je n'étais pas enceinte ! Quant à Alex, elle a dit "il est vraiment pourri mon radar à femmes enceintes !". En effet ma belle ! Lisou était tout aussi chamboulée, et elle soupirait comme moi le jour ou je l'ai su (voir "Quand deux petits traits roses parallèles font chavirer mon coeur") ! Ce que je n'ai pas manqué de lui faire remarquer : "Oui ! J'ai eu la même réaction que toi !". ! Ce qu'il y a de sûr, c'est qu'on était toutes les 5 un peu sur un nuage. Et qu'on trouvait ça fou. Même moi. Ben oui, dire les choses, ça les rend tellement réelles...

Et puis, comme on avait quand même enlevé la reine de la soirée pendant au moins 15-20 minutes, on a du y retourner. Et comme si de rien n'était, on a continué à s'éclater. Les filles ont discrètement félicité Flo... Et voilà ! Très longue mais très belle histoire pour moi... Ces petites cachotteries pour enfin tout leur révéler... Je m'en souviendrai pour toujours (d'autant que c'est désormais gravé dans le marbre ! Enfin... relaté sur ce blog quoi !).

(image tirée du site "kopines")


Message déposé le 29.07.2014 à 10:31 - Commentaires (3)


Les premières annonces... (2)
*La compréhension de cet article sera entière seulement si vous avez lu "Un enterrement de vie de jeune fille sous couverture".

Je vous ai laissé sans pitié languir jusqu'à ce jour pour vous raconter l'annonce de ma grossesse à mes plus vieilles meilleures amies... J'y tenais beaucoup et j'avais trop hâte de voir leurs réactions et de pouvoir partager avec elles toutes mes aventures !! J'ai du leur faire cette annonce avant l'écho officielle du premier trimestre, ce qui me chagrinait un peu, mais nous n'avons que peu de moments ou nous sommes réunies (je vis loin d'elles, et l'une de mes 4 chéries vit à Zagreb...). Donc, avec l'accord de la principale intéressée de la soirée, Ninie, au courant de ma grossesse*, qui fêtait ses 25 ans (et qui m'a dit oui tout de suite sans hésitation !) j'ai choisis ce jour là pour leur dire... ma seule autre option étant le mariage de Lisou le 2 aout... et là, vraiment ... NON ! Ca ne se fait pas !

Je reprends les évènements peu avant le samedi soir. Comme nous avons préparé une super surprise à Ninie toutes les 4, j'ai vu Ju, Lisou et Alex le jeudi soir. Ca a été difficile de se cacher. Je n'ai pas bu d'acool bien sûr, et j'étais chiante sur la bouffe... Heureusement, Alex est au régime (même si elle n'en a pas vraiment besoin)... ça m'a aidé un peu ! Le problème, c'est plus qu'elles m'ont exploitée (bon, elles ont bossées bien plus que moi j'avoue !) jusqu'à 4h du mat'. J'avais déjà derrière moi une nuit de seulement 5h de sommeil et 7h de train dans les pattes et je devais rejoindre Ninie pour l'aider à cuisiner le vendredi matin à 10h (pardon pour le retard ma chérie, finalement, je ne suis arrivée qu'à 12h je crois...). Autant vous dire que je ne pouvais pas légitimement réclamer du repos sans me faire griller... Donc, j'ai bien fermé ma bouche. Le vendredi a été difficile, mais je crois que j'ai assuré pour aider Ninie dans la préparation de sa super fiesta (bon, j'ai un peu gaffé auprès d'elle toute la journée, mais la surprise a quand même était totale, car elle ne pouvait pas s'imaginer un truc pareil ! bref !).

Le samedi matin, Ju et moi avons aidé Ninie à décorer sa salle, et j'ai eu un coup de stress quand elle nous a tendu toute fière son super coktail ... alors qu'elle sait que je ne peux pas en boire ! Surtout qu'environ 20 minutes avant, Ju a fait une allusion à mon "secret" et au fait que je leur faisais des mystères*. Je lui ai expliqué par la suite que je n'avais pas entendu vraiment ce qu'elle m'avait dit car j'étais au bout de la salle et que je croyais qu'elle parlait des surprises pour l'anniversaire de Ninie (on pédale, on pédale !). Mais Ninie est géniale, elle ne m'a pas obligé à refuser son verre et nous a simplement fait goûter son excellent cocktail SANS ALCOOL ! haha !

Vient le samedi soir. Au début de la soirée, j'avais un mal de crâne juste exceptionnel, et je n'ai pas resisté à l'appel du paracétamol (ou alors, j'aurais du rentrer me mettre au calme... difficile lors d'une fête d'anniversaire !). J'ai donc naturellement demandé à Ju (parce que je sais qu'elle a sa petite pharmacie sur elle). Elle m'emmène jusqu'à sa voiture et me dit qu'il ne lui reste que de l'ibuprofène. Je refuse donc d'en prendre, prétextant que je n'en ai jamais avalé et qu'avec mon traitement*, je n'en connais pas les effets. Je rappelle aussi que je ne bois toujours pas d'alcool. Et là, elle relève la tête et me dit "tu bois toujours pas d'alcool ? Avec un petit sourire ... je ne peux m'empêcher de sourire à mon tour. Je me sens un peu coincée... et je lui dis : "Tu me fais rire ! Tu es soupçonneuse ! ". Elle rit aussi, et me dit "Ben oui, forcément, j'y pense ! Mais c'est pas ça ?". Et là, je lui dis fermement que non. A cet instant, je ne sais pas si j'ai été crédible ou pas...

La suite au prochaine épisode !


Message déposé le 28.07.2014 à 11:55 - Commentaires (3)


Les premières annonces... (1)
Alors, sachez qu'il nous reste encore de nombreuses déclarations à faire, surtout du côté de Flo. Mais déjà, je vais vous raconter deux des annonces que je considérais comme très importante à mes yeux !
C'était le week-end du 12 juillet. Le samedi, Flo devait me rejoindre chez ma maman pour les 25 ans d'une de mes meilleures amies (celle qui est au courant pour la grossesse, voir "un enterrement de vie de jeune fille sous courverture"). Dès qu'il arrive, je le laisse 5 minutes avec mon frère et ma mère et je prépare mon coup. Je monte à l'étage, et j'inscris sur un petit papier la liste de ce que je voudrais pour mon anniversaire (je suis du 15 juillet). J'ai donc inscrit "un lit à barreaux, une table à langer, de la layette... "et je ne sais plus trop quoi ! Et à la fin, j'ai écrit "bref, tu vas être grand-mère !". Pour mon frère, j'avais récupéré une boîte vide de Uncle Ben's. J'ai barré le Ben, et j'ai mis le surnom de mon frangin (qui pour info, a 22 ans) à la place. Je suis redecendu et j'ai donné d'abord la liste à ma mère avec ses lunettes loupes. Puis la boite de riz à mon frère. Maman a capté rapidement, m'a dit "c'est pas vrai ?". S'est levée, m'a prise dans ses bras... Et mon frère tournait toujours sa boite de riz dans ses mains ! Je l'ai donc regardé et ai posé mes mains sur mon ventre ! Et là ! Tilt ! Il a fait "Nonnnn ??!!!" J'ai répondu que si, il s'est levé aussi et m'a serré très fort contre lui ! Je ne pensais pas que ça le rendrait aussi heureux ! Moi qui avait peur que ma maman me "grille" parce que quand même, c'est ma mère... ! Et que j'ai l'ai vu 3 fois déjà depuis que je suis enceinte (nous vivons loin de nos familles, pour rappel). Elle a réalisé justement qu'elle ne voyait vraiment rien ! C'était marrant ! Puis on a du se préparer pour la soirée, celle où se déroulerait la deuxième annonce, très importante pour moi...

La suite bientôt !
Message déposé le 27.07.2014 à 14:33 - Commentaires (3)


Et re-voilà la petite merveille !
(et non, on ne voit toujours rien !)
Des idées sur le sexe ?

Message déposé le 25.07.2014 à 18:17 - Commentaires (9)


Après la terrible angoissse, le bonheur intense !
Alooors ! Je vous avais laissé sur ma trouille intersidérale de trouver une anomalie à l'échographie. Trop flippée la Marine !
Bon, déjà, on est arrivés à la bourre au cabinet gynéco. Et impossible de prévenir, car il n'y a pas de secrétariat le mercredi. Oups ! Bilan des courses, on n'a attendu qu'un quart d'heure ! Trop classe ! Une fois entrée dans le bureau de la gynéco, je me sens un peu mieux. Je demande à me peser : -2kg, comme je pensais ! Je lui demande tout de même si c'est normal, vu que je n'ai pas eu de nausée et elle me répond "oh, ben c'est pas bien grave hein !". Elle est vraiment déstressante comme docteur ! On passe à côté, elle essaie de faire une écho ventrale, mais on ne voit rien (mon léger embonpoint, plus communément surnommé "ma bouée" ne facilite pas les choses). Alors hop ! On se redresse, on met les poings sous ses fesses, et c'est reparti pour une vaginale !
Quand l'image apparaît à l'écran, je n'en crois pas mes yeux. On voit clairement un petit "bébé" qui gigote, et qui balance ses bras et ses jambes de tout côté ! Mais, je suis si ébahie que je demande bêtement "c'est lui qui bouge comme ça là ?" et bien sûr elle me répond "et ben oui ! heureusement d'ailleurs !". Evidemment ! Flo n'a l'air ni surpris ni épaté. Moi, je sens une larme rouler sur ma joue gauche, de fierté et de bonheur. Son petit coeur bat bien (enfin j'imagine, parce que je n'ai toujours pas vu !). Et puis, après avoir trouvé ça adorable qu'il gigote, je commence à trouver ça un peu long. La gynéco cherche à photographier son (meilleur) profil, mais bébé en a décidé autrement ! C'est chouette, parce qu'on le voit sous tous les angles (Flo est trop fort pour comprendre les images, moi, bof !). Elle prend tout de même les mesures au fil de l'écho ... apparemment tout va bien. Je sens des fourmis dans mes mains, quand enfin ... elle me dit qu'elle va me laisser me reposer un peu ! Ouf !
Elle me réinstalle pour une écho ventrale, mais décidémment, on ne voit pas grand chose. Elle me dit de tenir la sonde, et elle file de l'autre côté, pour, j'imagine, noter ses observations. Nous attendons, l'image devient plus nette (ce qui est lié à ma vessie qui se remplit, voyez donc comme je suis à l'aise !). Mais 5 minutes plus tard à son retour, on décide de changer à nouveau, l'écho ventrale, ce n'est pas pour ma bouée et moi pour le moment !
Et re-hop ! Les poings sous les fesses... etc ! Et re-attente ! Elle secoue mon bébé avec la sonde, c'est à dire qu'elle pousse "violemment " (oui, après 6-7 fois, c'est violent !) l'engin dans mon vagin, (c'est glam, je sais !), mais quand elle fait ça, le petit crapaud se met en position foetale et ne bouge plus ! Pendant tout ce temps, je ris, j'ai mal et j'en ai marre, et je stresse. Je sais que Flo ne saisit pas l'importance de cette mesure de profil. Mais moi, j'attends. Je veux être rassurée sur l'épaisseur de sa nuque. Et enfin ! Magie ! Il se tourne et hop ! Elle saisit 2 images. Clarté nucale : 0,6mm. Elle ne dit pas si c'est bien ou pas, alors je lui demande et elle dit "oui, c'est normal".
Enfin, je me dis que je vais pouvoir me détendre. Et me sauver aussi, parce que j'ai envie de faire pipi. Mais quand ça s'arrête, je suis un peu triste : à la prochaine mon bébé !
Elle nous donne la déclaration de grossesse (cooool !), et les papiers pour la méga prise de sang. J'ai fait ça ce matin.
En sortant, je montre les photos à maman, et je demande à Flo comment il se sent (moi ? trop heureuse, soulagée, comblée, hystérique de bonheur). Il me répond, "ben ça va ! tout va bien donc c'est cool !". Comme après la première écho en fait. Tout va bien donc ça va. Bon ... ca manque un peu de passion pour moi, mais je sais qu'au fond il a raison, c'est le plus important.
Maintenant, à vous de me dire. les filles, les spécialistes, les multipares et les sage-femmes, les infirmières et celles qui ont du nez : fille ou garçon ? Les photos sont floues, et franchement, je n'arrive pas du tout à voir ce que je veux voir !!! A vos pronostics (éclairés de préférence ! Mais sinon, précisez que c'est juste au pif, je prends aussi !).


Message déposé le 25.07.2014 à 18:05 - Commentaires (5)


C'est trop l'angoisse !
Aujourd'hui, dans quelques minutes, je pars pour "l'écho". Celle du premier trimestre. J'ai PEUR. Je suis terrorisée à l'idée que quelque chose n'aille pas. Un petit coeur qui ne bat plus, un bébé "pas viable"... que sais-je encore ? Je l'aime déjà moi ce petit bout, même s'il nous a pris de court et qu'il a changé nos plans et précipité nos vies... Je t'aime petit bout. Ce serait dur de renoncer à toi. Ne pensons pas au pire, j'ai positivé jusqu'à présent, avec juste ce petit doute au fond de moi. Mais là, à l'approche de cette étape si grande, je panique. Flo et ma maman sont avec moi pour cette journée. Florian sera là, dans la salle d'écho. Je croise les doigts. J'espère revenir très vite pour vous montrer une photo de l'écho.
Message déposé le 16.07.2014 à 15:11 - Commentaires (7)


"J'ai envie d'un bébé"
Voilà une phrase dont je dois faire le deuil. Une étape de la vie de couple qu'on ne vivra pas. Moi qui avait tellement envie de faire toutes ces choses dans l'ordre... Pas par conviction, mais juste parce que c'était ma conception de la vie. Je rêvais d'une demande en mariage, de cet engagement profond et sincère. Puis j'imaginais qu'un jour, le projet bébé ferait surface.

"J'ai envie d'un bébé"... Qui de nous deux l'aurait prononcé en premier ? L'autre aurait-il été d'accord tout de suite ? Bien sûr, nous vivrons cette étape un jour sans doute, pour un petit n°2 (et plus si affinités !). Mais, à mes yeux, elle n'a pas la même importance. Le projet de la création d'une famille, ce moment où on décide pleinement de se lancer dans l'aventure, de devenir parents... Ca m'a toujours paru un peu magique... Evidemment, la vie n'est pas toujours comme on l'avait imaginée.

Notre petit bout est une belle surprise, et je suis sûre que j'apprécierai à sa juste valeur ce cadeau de la vie quand je le tiendrai dans mes bras. Mais aujourd'hui, je suis un peu mélancolique. Et je sais que je vais devoir changer mes plans encore et encore. C'est ça aussi, la vie de parents.
Message déposé le 02.07.2014 à 21:45 - Commentaires (1)


Et s'il y en avait deux ?
Sérieusement, au delà de mes craintes concernant la santé de mon petit pois, j’ai aussi très peur de la grossesse multiple ! Bon sang ! Ca doit être une aventure de fous ! Des jumeaux… je dis toujours qu’on peut y survivre même si ça doit être très dur, mais on a 2 bras … deux seins aussi … on peut éventuellement se débrouiller seule… Mais 3 par exemple ??? Maman ou future maman de jumeaux / triplés ou plus, et même d’enfants très rapprochés… tu es une heroïne pour moi ! Il doit bien falloir les 9 mois de grossesse (même si souvent justement, ces petits là, par manque de place, naissent un peu plus tôt) pour se faire à l'idée ! Et pour s'organiser...Si ça doit nous arriver, bien sûr, nous ferons face. Nous n'avons pas d'antécédents particuliers, pas de jumeaux dans nos famillles respectives... Mais ça peut nous tomber dessus quand même bien sûr ! Attendre toute une famille dans son ventre... quelle expérience ! Et accueillir tout ce petit monde d'un seul coup ... Et plus tard, les premiers pas, les premiers dangers... Déjà qu'avec seulement deux yeux, on a parfois du mal à surveiller un seul tout petit qui court partout et semble être attiré naturellement par les prises électriques, les trucs dégoutants qui trainent par terre et les objets tranchants... Avec deux (ou plus) ... quel stress ! Evidemment, je préfère, au choix (mais on ne choisit pas !) être enceinte de jumeaux plutôt qu'apprendre que notre Nelson n'est pas en bonne santé. Mais voilà, j'avoue, j'ai les chocottes ! D'ailleurs, à partir de quand peut-on détecter une grossesse multiple ?


Message déposé le 01.07.2014 à 13:48 - Commentaires (3)


Surprise jusqu’au bout ?
Je m’étais toujours dit que je souhaiterais garder le secret du sexe du bébé quand je tomberais enceinte. D’abord parce que j’aime les surprises… (me voilà comblée ;) ). Mais j’ai aussi des arguments plus sérieux quant à ce choix. En effet, j’estime que nous avons, nous et notre entourage, de nombreuses attentes sur un enfant à naître. Nous rêvons de lui, nous lui envisageons plusieurs avenirs possibles (une des premières questions de Flo, concernant le bébé a d’ailleurs été “Alors, on lui fait faire quoi comme sport à Nelson ?”), nous imaginons son futur métier ou parcours scolaire… Et je pense vraiment que malgré un changement de mentalité dans notre société concernant les fameux “rôles” qu’on attribue aux femmes ou aux hommes, nous sommes quelques part imprégnés. Entendons nous bien, à la maison, Flo passe l’aspirateur et je chasse les araignées… On partage les tâches comme on peut ou, comme ça nous arrange, sans distinction, même si l’entretien du linge m’est plutôt reservé, mais Flo m’aide régulièrement à étendre les machines et à plier les chaussettes, et il saurait se débrouiller quelques temps sans moi. Bref, malgré tout ça, j’ai peur de projeter sur notre bébé des idées préconçues sur la vie qu’il devra mener et les choses qu’il devra aimer en fonction de son sexe. Je sais déjà que quand il sera là, notre comportement sera différent si c’est une fille ou si c’est un garcon. Parce que c’est prouvé. Et parce que même si j’en ai conscience, il est très difficile de s’en empêcher … On propose plus naturellement du rose et une poupée à une petite fille, tandis qu’on offrira du bleu et des petites voitures à un garcon… Pour toutes ces raisons, je me suis dit que je pouvais bien repousser quelques mois encore tous ces comportements (les miens et ceux de notre famille et de nos amis) qui influenceront la vie de mon futur enfant : peindre sa chambre en rose et lui acheter des poupées et le dvd de La Reine des Neiges ou peindre son lit en bleu, lui acheter le maillot de l’équipe de France de football et collectionner le linge de lit Cars…
Mais maintenant que c’est pour de vrai, que ce petit là est dans mon ventre, je crois que j’ai envie de savoir ! Ah c’est beau les principes hein ! J’ai envie de pouvoir l’appeler “mon petit chéri “ou “ma petite chérie”… Du coup, j’essaie de me raisonner, car mes intentions sont bonnes, et j’ai foi dans mes arguments ! J’essaierai d’attendre au moins le 7ème mois… Vous croyez que je vais tenir ? Avez-vous des arguments pour moi (dans les deux sens) ?


Depuis que j’ai écrit cet article, je suis tombée sur le blog de l’une d’entre vous (mais qui ??), où j’ai suivi un lien vers une vidéo qui explique comment determiner le sexe du foetus à 12 SA avec 80% de réussite… AHHhh !! La tentation va être trop forte à mon avis ! Surtout que la video explique très bien comment faire, et si le cliché le permet, c’est assez facile ! Je sens que je vais craquer ! (et surtout, je vais repérer ça du premier coup à l’écho (prévue le 16 juillet !! Trop hâte) !

Je n’ai aucune volonté !)
Message déposé le 29.06.2014 à 12:17 - Commentaires (8)


Un enterrement de vie de jeune fille sous couverture…
Chacun et chacune de vous a certainement une idée préconçue (ou une expérience) de ce genre d’événement… fiesta, alcool, grignotage ou resto originaux, activités à sensations ou bien-être… Par forcément l’idéal quand on est enceinte… et qu’on veut que ça reste secret !

Voilà comment, le week-end du 7, 8 et 9 juin (oui, oui ! 3 jours !) je me suis retrouvée à devoir mentir pour justifier tout ce que je ne pouvais pas faire. Une de mes meilleures amies se marie en août, et nous avons enterré sa vie de jeune fille durant tout un week-end à Annecy ! J’avais prévu de « bien me la coller pour fêter ça », de « faire des folies » et d’en profiter à fond !!! Au programme : canyoning, alcool, baignade au soleil et hammam (suggéré par moi-même !)… C’était sans compter sur le tout petit qui a pris place dans mon ventre environ un mois avant l’événement…

Etant donné les débuts de ma grossesse (voir "Premières inquiétudes" parties 1 et 2) j’avais prévenu mes amies les plus proches qui participaient à l’évènement (dont une est témoin de la future mariée) que je m’inquiétais pour ma santé, et que d’un moment à l’autre, mon état pouvais nécessiter une hospitalisation… Je sais, c’est pas très rassurant, mais je leur ai bien dit de ne pas trop s’inquiéter. J’étais bien obligée d’avertir la témoin, pour les activités qu’elle allait devoir annuler… Et comme on est un groupe d’amies proches (5 au total, dont la future mariée que j’ai préféré ne pas affoler pour rien) j’ai choisi de les mettre au courant. Elles m’ont bien sûr posé quelques questions, et j’ai mis l’une d’elles dans la confession, au cas où elle devrait me couvrir… (celle-ci m’a d’ailleurs dit qu’elle comprenait mon refus d’en parler). Une fois rassurée, je suis restée mystérieuse sur mes problèmes de santé, j’ai annulé sur recommandation de ma gynéco (et à mon grand désespoir) le canyoning (j’avais mis plusieurs jours à me décider en plus !) et le hammam (snif) et j’ai dit à toutes les filles que j’étais très déçue parce que j’avais un traitement qui m’empêchait de boire de l’alcool et de me mettre au soleil … oui oui ! Il valait mieux tout globaliser pour ne pas se retrouver sur une plage sans un poil d’ombre (merci le masque de grossesse). J’ai donc fait mine d’aller mieux mais de faire attention à mon état, j’ai expliqué plusieurs fois pendant le week-end que mes problèmes de santé étaient un peu compliqués et que j’en parlerai quand tout sera réglé, que mon traitement était préventif, et que certainement, je pouvais boire un peu d’alcool et faire un peu de hammam mais que je préférais être raisonnable parce que j’avais déjà eu des soucis pas très sympas et que je ne voulais pas prendre de risque. Etant donné que mes refus étaient justifiés par des raisons de santé, et que, vu l’inquiétude que j’avais vécu, je n’avais pas de mal à être convaincante, on ne m’a pas trop embêté.
Franchement, même si c’est pour la bonne cause (garder l’anonymat de ma grossesse), ça m’a vraiment beaucoup ennuyé de mentir comme ça, à des copines que je n’avais pas vues depuis plusieurs années et à mes amies plus proches aussi… Surtout que quelque part, elles ont du s’inquiéter un peu aussi … ou alors, elles ont tout capté et ont fait mine de n’avoir pas compris ! L’avenir le dira !
Message personnel à Ju : ta confiture, même si elle avait moisi sur le dessus, j’avais trop envie de la goûter … mais à cause du bébé, je n’ai pas pu ! J’ai fait ma chochotte alors que d’habitude, je suis moins chiante que ça de ce côté là ! Quand tu liras ces mots, tu en riras bien sûr, même si je sais que ça ne t’a pas du tout embêté sur le moment, moi, j’avais trop envie de la tester sur ma tartine ! Partie remise !

Et vous, ça c’est passé comment vos premiers mois « sous couverture » ?
Message déposé le 25.06.2014 à 10:23 - Commentaires (4)


Quand tu bouleverses DEJA toute notre vie !
A la minute où j’ai su que j’étais enceinte, j’ai changé. Je ne mangeais quasiment rien car je ne savais pas à quoi j’avais droit… Alcool interdit. Attention au soleil. Attention à ne pas porter de charge lourde. Tensions terribles dans les seins. Besoin de vêtements confortables au niveau du ventre (trouvé chez H&M un jean et un short de grossesse … génial). Gaffe à la listéria. Et si je n’étais pas immunisée toxo ?
Quand on dit qu’un bébé ça change la vie, on oublie de dire que ce n’est pas seulement à partir de sa naissance, mais bien dès qu’il prend place en nous, dans notre bidou, que toutes nos habitudes changent ! Et en plus, au départ, notre comportement doit passer inaperçu ! Heureusement, nous vivons assez loin de nos proches, ce qui facilite les choses, même si j’ai du affronté un enterrement de vie de jeune fille à 1 mois de grossesse… je vous raconterai !
Aujourd’hui, je sais que je ne suis pas immunisée contre la toxoplasmose, donc c’est confirmé, je n’ai droit à rien ! La liste des aliments interdits est vraiment longue (quand on cumule avec la listériose et la salmonellose), et je n’ai pas l’impression que les femmes ayant eu des enfants récemment dans mon entourage ce sont autant privé ! Bref, je fais très attention à la toxo, mais j’avoue prendre quelques libertés avec les consignes « listéria ». J’ai mangé un peu de reblochon au lait cru (sans la croûte, faut pas déconner). Et je mange la croute du Caprice des Dieux (la rebelle !!!!). Je n’ai pas envie de céder à la panique… Les crudités au resto ? Je ne sais pas trop quoi en penser… Moi qui suis du genre à croquer dans une pomme même pas toujours rincée… et qui adore les sushis…Je dois dire que je dois encore m’habituer à tout ça pour ne pas commettre d’impair. Je garde en tête qu’il me faut être prudente, mais que les risques sont faibles, surtout dans notre société aux produits standardisés et aseptisés.. d’autant plus si je suis prudente ! (oui, je l’ai déjà dit, mais ça compte !). Et Flo me surveille de près. (Il est trop chiant celui là ! Chéri, si tu lis ces mots, je t’aime …)
Tout ça pour dire, que petit bébé, tu bouleverses nos vies… Et je sais bien que ce n’est pas fini !


Message déposé le 24.06.2014 à 13:52 - Commentaires (9)


16,3 mm de bonheur …
Vendredi, nous t’avons vu pour la première fois. Une petite tête, des tous petits bras et des toutes petites jambes … Un petit cœur qui bat (il paraît… ça, nous, on n’a pas vu, mais la gynéco dit que oui !)… Tu es si petit et déjà si réel … Je suis sur un petit nuage, papa est content car tu vas bien. C’est surréaliste tout ça … Une si jolie surprise … Hier, alors qu’on était à une kermesse, papa a dit un truc qui m’a fait fondre : « En fait, je me rends compte, que ce soit un garçon ou une fille, ce sera bien … ». Lui qui parle si peu de ses sentiments… Il a l’air assez heureux finalement ! Grandit bien mon tout petit…


Message déposé le 23.06.2014 à 12:38 - Commentaires (6)


J'ai faim !!!
Et oui, depuis le début de la grossesse, je n’ai pas tellement de petits maux. Pas de nausées, pas trop mal au ventre (un peu quand même), pas trop fatiguée (un peu aussi, mais j’ai la possibilité de me reposer). Par contre, j’ai faim ! MAIS c’est une excellente chose. La gourmande et la grignoteuse que je suis avait peu à peu (au fil des kilos pris en fait !) perdu la sensation de faim. Et là, même si parfois, il faut me trouver un truc sain à manger en temps record parce que sinon je deviens agressive (j’ai du mal à craquer sur des trucs gras ou sucrés ... cette grossesse me rend-elle raisonnable ? Bon, j’avoue, j’ai craqué quelques fois sur des chips... paaaaaas biiieeennn !), j’apprécie cette sensation de faim, j’aime me dire que je mange pour les bonnes raisons. Je me suis équipée de pâtes complètes, et j’essaie d’avoir du pain complet à la maison. J’ai aussi des mélange de fruits secs natures pour les petites faims. Je privilégie les aliments rassasiants pour ne pas avoir de fringale. J’espère que ça va durer comme ça, et que je saurais être raisonnable. Ma gynéco ne m’a pas du tout parlé de mon poids, ni de ma future prise de poids. Je sais que certaines futures mamans se sont senties harcelées par leurs médécins ou sage-femme concernant leur poids. Je trouvais ça parfois limite même. On ne peut malheureusement pas faire de son poids une obsession pendant la grossesse. Il faut être raisonnable, manger mieux, mais pas pour deux. Ok. Mais ma foi, on est toutes différentes ! Personnellement, je dois VRAIMENT faire attention, car dans mon cas, il serait dangereux de prendre plus de 10/12 kg. MAIS, je ne veux pas trop me stresser non plus. De toute façon, je dois agir pour perdre du poids. Je me ferais donc suivre après la grossesse, et ce n’est pas 5kg de plus ou de moins qui changeront grand chose là où j’en suis ! J’espère juste éviter les complications de style diabète de grossesse... Mais en attendant, je m’écoute et je satisfais ma faim, en essayant d’équilibrer au maximum mon assiette. Et vous ? Vous vous en sortez ?

A l’heure où je publie cet article, sachez que je suis un peu moins raisonnable qu’au début… mais j’essaie de me tenir à des repas équilibrés tout de même ! Courage à vous !
Message déposé le 20.06.2014 à 10:46 - Commentaires (4)


Nelson ! On a un problème !
Vous allez rire ! Du jour où on a su que j’étais enceinte, Flo a appelé le bébé (enfin, le petit truc dans mon ventre) ... Nelson ! A mon avis, ça a un rapport avec le caractère “surprise” de cette grossesse. En tout cas, ça m’a fait beaucoup rire, et c’est resté ! Petit bout, si tu es une fille... pardonne à tes parents ! Et si tu es un garçon... on va trouver autre chose... promis ! (quoique c’est assez mignon Nelson finalement...).
Message déposé le 19.06.2014 à 11:27 - Commentaires (1)


Quand décidément, Flo est un homme extra et un futur papa au top ...
Je dois le dire, quand on attend un bébé surprise, sur le coup, on se sent un peu piégés. En tout cas, moi, entre autre parce que j’ai toujours dit à Flo que je ne me sentirais jamais la force de subir une IVG. Mais, quand ma grossesse s’est confirmée, j’ai eu des regrets. On ne peut décemment pas s’imposer la venue d’un enfant, sans quoi cela pourrait avoir de graves conséquences sur notre manière de l’accueillir et notre future vie de famille. J’ai donc voulu discuter avec Florian de tout ça. En gros ça a donné : “Mais on n’a pas CHOISIT d’avoir ce bébé ! Tu ne crois pas qu’on va le regretter ? J’ai peur de t’imposer cet enfant. On est coincé tous les deux à vie pour de vrai cette fois !“ Et lui : “On ne va pas le jeter ce bébé ? On choisit de le garder ? Donc, on choisit de l’avoir ensemble... Point.”. CERTES. Implacable comme raisonnement. Bon, c’était pas tout à fait aussi clair et concis, mais presque. Chéri, tu es un vrai philosophe


Message déposé le 18.06.2014 à 12:51 - Commentaires (3)


Premières inquiétudes (partie 2)
Je file à la prise de sang, puis on rentre à la maison. Et, sur le trajet puis à la maison, nait l’angoisse. La méga-angoisse... Et, je fais ce qu’il ne faut résolument pas faire. Je SAIS qu’il ne faut pas. Mais c’est plus fort que moi. J’ai BESOIN de précisions. Alors, je file sur internet. Sur Flipissimo et compagnie ... Je me renseigne rapidement sur le “sac”... sur sa présence quasi incontestée à 3SG ou 4SG. Je pleure. Je demande à Flo de me consoler. Petit bébé, c’était pas la peine de pointer le bout de ton nez pour rester coincé dans une de mes trompes !! Je suis fébrile. J’essaie de me détendre, mais impossible. Vers 17h, je rappelle le cabinet gynéco, car le docteur a demandé au labo de lui faxer les résultats en urgence (il y a forcément un problème du coup ? Non ?). La secrétaire m’annonce alors mon taux de BHCG : 1600. Ouf... c’est un taux assez faible. C’est bon signe. Je suis rassurée, je positive. Ca va mieux. Je suis de nouveau heureuse. Et ... DRAME, je retourne sur Flipissimo. Et je vérifie que mon taux est “bien”. Qu’il “colle” aux normes. Malheureusement, je lis à plusieurs endroits cette phrase : “en dessous de 1500, on ne voit rien !”. Ok. Mais moi, j’ai 1600. Donc, on aurait du voir ce fameux sac. Donc, je pleure. Re-re-re-pleure. Panique. Explique à Florian les conséquences sur ma future fertilité et sur les horribles douleurs que je vais endurer. “Je crois que tu ne te rends pas bien compte, mais c’est comme si on te filait un ENORME coup de pied dans les noix, (pardon, mais quand on est fébrile, on n’est plus très délicate) et que, au final, on était obligé de t’en retirer une sur deux (rapport à la potentielle ablation de la trompe suite à une grossesse extra-utérine). Tu vois mieux là ???”. Il sert les dents. Il a mal. Je crois qu’il a compris. Je stresse pendant 3 jours. Même si j’essaie de positiver. Je me rassure comme je peux. Et vendredi matin, je file au labo pour une nouvelle prise de sang. Je récupère mes résultats de mardi. Bilan : je ne suis pas immunisée toxo (dommage), et mon taux de BHCG était de 1369 mardi.. soit moins de 1500. Hiiiiiiii !!! Hiiiiiiii !! En fait, tout va certainement très bien. Je me suis sans aucun doute inquiétée bêtement. Et là, je me dis que la vie de future maman (et par conséquent, de maman) est réellement faite, comme je le craignais, d’inquiétudes et de peurs irrationnelles, qui peuvent te rendre dingue... Suis-je prête ? Il le faut bien !!
Bilan des courses, vendredi midi, la gynéco m’appelle (même si elle est assez froide, elle m’a l’air concernée et compétente)... mon taux est à 4600 et des brouettes. Echo samedi matin au cabinet (sur son temps personnel, car elle ne travaille normalement pas le samedi). Elle voit tout de suite le petit sac gestationnel. M’imprime une photo. Me calcule rapidement la date potentielle de conception. Et me donne des rendez-vous pour deux échos, une dans trois semaines, une dans un mois et demi.
La leçon qu’il faut tirer de cette histoire ? Personnellement, j’ai décidé de ne plus m’inquiéter. Bon, d’accord. On ne peut pas vraiment se résoudre à ne plus s’inquiéter. MAIS, je ne veux plus m’angoisser pour rien. Je suis convaincue que le bébé ressent les émotions de la maman, et en subit les conséquences. Et puis, comme on dit, “la peur n’évite pas le danger”. Alors, j’ai ouvert ce blog AVANT les 3 mois de grossesse, même s’il y a des risques de fausse-couche. J’ai décidé de ne pas y penser. De ne pas trop me stresser avec les croûtes des fromages aseptisés et le lavage parfait des légumes. Je ne suis pas en sucre. Mon bébé non plus. Je vais faire attention. Je vais être raisonnable. Mais je suis jeune et en bonne santé, donc il n’y a pas de raison que ma grossesse soit compliquée. Je veux y croire. Je vais être une maman sereine. Je vais essayer ...
Message déposé le 04.06.2014 à 10:22 - Commentaires (10)


Premières inquiétudes (partie 1)
En jeune femme tout à fait responsable, dès le lundi matin, j’ai appelé l’assurance maladie pour vérifier comment j’étais couverte (au chômage, c’est toujours un peu compliqué) PUIS j’ai cherché le numéro d’un(e) gynécologue pas trop loin de notre trou perdu (on vient de déménager). Et de préférence, compétent(e) et sympa. Après quelques recherches sur le net, j’appelle le cabinet et je réclame un rendez-vous. Au chômage, l’avantage, c’est qu’on est hyper disponible... Et comme Flo est en vacances, c’est ENCORE plus simple ! J’obtiens donc un rendez-vous pour le lendemain matin (mardi 27 mai) à 10h. Et je me mets à m’inquiéter, déjà, et à prier pour que tout aille bien. Et oui ! Tant qu’à faire, autant que cette surprise ne soit que bonheur et joie.... et qu’on nous épargne les difficultés et les malheurs des grossesses à risque(s)/à problème(s) (aucune mention inutile).
Le mardi matin donc, décollage pour le cabinet gynécologique. Attente d’environ 40 minutes dans une toute petite salle bien remplie, sans rideau avec le soleil qui cogne bien contre le carreau.. Bref, on crève de chaud et on en a marre. ENFIN, on m’appelle. On y va, Flo demande s’il peut me suivre, pas de problème. Là, on s’assoit au bureau, le docteur me pose deux ou trois questions (dont la date de mes dernières règles... je ne sais pas... oups !). Puis, elle me demande de me déshabiller... aaaah les joies de la visite chez le gynéco ! Je me pèse, sa balance est assez gentille, ouf. Quand elle me le demande, j’annonce mon poids, mais elle ne me fait aucune remarque (pourtant, j’ai un IMC qui dépasse les 30 ... ce qui est très conséquent, même si ça ne se voit pas nécessairement du premier coup d’oeil sur moi). Puis elle me demande de m’installer, et me fait un frottis... grrr.... Il faut savoir que je crains beaucoup tout ce genre d’examen (je sais, je suis mal barrée avec ce qui m’attends !). Et puis, comme une récompense, elle me dit “on passe à côté ?”. J’y vais, et là ... magie, je vois l’écran (les deux écrans en fait, un face au fauteuil d’examen et l’autre pour le docteur) et je comprends... elle va me faire une écho ! Je sautille de joie intérieurement (et toujours à poils, bien sûr). Elle propose à Florian de venir. Il me rejoint. Je me dis dans mon petit cerveau ... “trop cool, on va voir notre tout petit haricot tous les deux... étoiles dans les yeux...coeur qui bat... “. Et là, première déception... elle ne me met pas de gel sur le ventre... elle enfile un gant en plastique sur un super engin qui, très honnêtement, ressemble à un sex-toy d’hôpital, et me fait donc une écho endo-vaginale. C’est normal, mais, moi, je ne m’y attendais pas ! Flo, pas super à l’aise, me prend la main. La gynéco, après avoir allumé les écrans, renseigné mon nom dans le logiciel, fait le tour de mon utérus en image et déclare “oh, et bien, c’est une toute petite grossesse... on ne voit même pas de sac”. Mini-panique intérieure, questionnement (“c’est quoi le sac ?” “comment ça une toute petite grossesse ?”). Elle insiste, verbalement, et avec “l’engin”. Elle me fait mal, et, visiblement, fouille à la recherche de ce fameux sac (j’en ai tout plein à la maison, des sacs, je t’en rapporte un la prochaine fois si t’es sympa et que t’arrêtes cette foutue torture !!). A la fin de l’écho, elle ne nous explique pas très bien. Elle me prescrit une prise de sang à faire immédiatement, et une autre vendredi (jeudi étant férié). Et elle déclare finalement : “tout ça, c’est pour éviter une grossesse extra”. On avait un peu compris... mais quand même... ça fout un choc. A sa décharge, d’après mes calculs (qui s’avèreront moisis), je devais en être à 4 semaines de grossesse (et donc 6SA, pour celles que ça intéressent). Donc, elle était forcément un peu inquiète... et moi aussi ...
Message déposé le 03.06.2014 à 14:07 - Commentaires (7)


Quand deux petits traits roses parallèles font chavirer mon coeur …
Je vous racontais hier comment s’est déroulée la découverte de ma grossesse. Aujourd’hui, je vais tenter de vous expliquer les émotions qui ont accompagné cette nouvelle.
Quand j’ai vu apparaître la deuxième petite barre rose, j’étais toute guillerette. C’est le mot : guillerette. Ca faisait comme des petits bonds dans ma tête, et des petits “hiiiiiii”. Et en meme temps, c’était la grande panique ! “Oh purée ! On va avoir un bébé…”., “Oh purée, je vais encore grossir alors que j’ai déjà 20 kg à perdre”, “Oh purée, la semaine dernière, j’ai goûté le tout nouveau whisky de Flo… gloups…”.Assise dans le canapé, je ne cessais de soupirer… je prenais d’énormes bouffées d’air… et j’expirais bruyamment… J’avais visiblement un besoin impérieux d’oxygéner mon cerveau en ébullition. Sniff… et mon mariage alors ? “Bon sang, il va falloir que Flo finisse les travaux tout seul …" Et pire… "comment va-t-on annoncer ça à nos parents ?" On sait que nos amis seront ravis, et que nos frères (un chacun !) seront aussi très heureux. Mais nos parents… rappelons-le, je suis au chômage. Hum… J’ai 25 ans (bientôt 26) et Flo 28. On est jeunes, et on n'était pas vraiment pressés de concevoir ! On a parfois évoqué avec eux le mariage. Mais ça nous paraissait déjà un grand pas (malgré nos 6 ans de vie commune). Concernant ma maman (je n’ai qu’une maman de mon côté, elle nous a élevé, mon frère et moi, toute seule), je sais que le bonheur va l’emporter sur l’inquiétude. Et puis, ma maman considère que nous nous en sortons plutôt bien et fait entièrement confiance à son gendre chéri Florian !! Du côté de mes beaux-parents... j’avoue, j’ai un peu peur. Ce sont des grands-parents formidables avec leurs petites filles (les filles du frère de Flo, C.), ce n’est pas le problème. Mais, les pauvres, ils ne s’attendent tellement pas à ça... Vu ma situation, ils vont certainement se faire du souci pour nous, et penser que nous sommes un peu irréfléchis et irresponsables... Il faut bien l’avouer, la situation n’est pas idéale... Mais existe-t-il un moment idéal pour faire un enfant ? Pas si sûr... De toute façon, je sais qu’ils seront très heureux d’accueillir un nouveau petit dans la famille. Et que ce bonheur s’imposera à eux, comme il s’est imposé à nous.
Quant à Florian ? Je ne vous ai pas parlé de ses émotions à lui... Honnêtement... je ne saurais dire ! De la surprise, certes... et puis après... Sûrement le même genre d’ébulliton que moi dans son cerveau. Mais en mode “refoulé”. Sa phrase préférée qu’il a répété toute cette fameuse journée du 24 mai ? “C’est pas grave”. Quand il a vu le test. A chaque fois que je soupirais. Quand je lui ai dit “c’est quand même le truc le plus énorme qui peut arriver dans une vie”... Ca m’a fait beaucoup rire au final !! J’étais hilare à chaque fois qu’il me sortait sa phrase magique !!
Pour résumer, apprendre la présence de ce petit dans mon ventre... ça m’a bouleversé... Et ça, je ne l’oublierai JA-MAIS.
Message déposé le 03.06.2014 à 11:36 - Commentaires (2)


Un bébé surprise ??
Le samedi 24 mai, après ce que je pensais être un retard de 10 jours (mais, j'ai des cycles qui ont tendance à s'allonger...) j'envoie Flo me chercher un test de grossesse à la pharmacie du coin. En fait, parce que le-dit Flo stresse à fond à cause de la pilule, je suis sans contraception depuis bien longtemps déjà. Nous savons ce que nous "risquons", et nous nous protégeons... la plupart du temps ! Et oui, lui a ce qu'on appelle une "bonne situation" (n'allez pas croire qu'on est riches à millions, PAS DU TOUT). Mais moi, je suis au chômage, avec un parcours un peu particulier... je vous reparlerais de tout ça ! Et par-dessus le marché ... je veux me marier ! Mais vraiment ! Je veux promettre devant tous nos amis et notre famille que je l'aimerais pour toujours et que (j'essaierais de prendre) je prendrais soin de lui. J'ai envie de cette belle journée consacrée à notre amour ... AVANT d'avoir des enfants ! Bref, tout ça pour dire, un bébé, c'est pas pour tout de suite ! Enfin, ça, c'est ce que je croyais. Donc, Flo revient, me tend le test tout neuf (toujours sceptique, il a du mal à y croire, et dit même "on a encore dépensé des sous pour rien dans ce test de grossesse, mais au moins, tu seras rassurée !"). Je n'attends pas le lendemain matin sagement pour faire ce test. On est en fin de matinée, et j'estime que ça ira très bien. Je vous passe les détails, je fais mon petit pipi et tout ... et j'attends ... une seule barre violette immédiatement... ça part bien ! Et, discrètement, mais nettement, une autre apparaît ... un peu pâle, mais de plus en plus nette ... 3 minutes après, alors que Flo trépigne en bas de "alors ??" et de "ça dit quoi" je lui lance "vu la gueule du truc, il va falloir qu'on réfléchisse à des prénoms !". Il monte l'étage qui nous sépare, dit "noooon, c'est pas possible, mais t'es sûre ??". Vérifie le test, la notice du test, et confirme. Mais le résultat est un peu pâlot. Du coup, dans l'après-midi on retourne chercher un test à refaire dans 48h. La pharmacienne nous demande "c'est votre premier ?". On sourit et on dit oui. Trop bizarre. Et 48h après, je me réveille à 6h, je fais pipi sur un nouveau test, et une belle croix bleue apparait instantanément. C'est très clair... je suis enceinte !

Message déposé le 02.06.2014 à 14:29 - Commentaires (13)


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