Ce début d'année n'est pas des plus faciles mais maintenant ça va mieux.
Petit retour en arrière : tout commence le 31 Décembre où je me lève épuisée et sachant qu'il y a le réveillon j'ai passé ma journée couchée à me reposer. Mais cela n'aura pas suffit car le 1er Janvier le verdict tombe : je suis malade (mal de gorge et toux grasse). Pendant plusieurs jours j'ai accumulé de la fatigue car ma toux m'empêche de dormir. Au moment où la toux commence à se calmer un peu, enfin plutôt de me dérange plus la nuit voilà que j'attrape un début de gastro. Toute une matinée à vomir, je ne pouvais même pas avaler une cuillère d'eau. Une fois les vomissements passés, j'ai senti une drôle de sensation dans mon ventre mais je ne m'inquiétais pas plus que ça. Toute la fin d'après midi et début de soirée cette sensation était présente et revenait assez souvent. Ce n'est que vers minuit que j'ai compris que c'était des contractions qui revenaient toutes les 5 min. Direction les urgences où ils m'ont ausculté le col, fait un monito. Les contractions étaient toujours présentes, à mon grand désespoir (moi qui ne veut prendre aucun medoc depuis que je suis enceinte) j'ai du avaler 1 cachet tout les 15 min pendant 1h soit 4 cachets au total pour que les contractions s'arrêtent. Au bout de 3 cachets j'ai vraiment commencé à m'inquiéter car au lieu de stopper j'en avais de plus en plus et de plus en plus fortes......Après ces 4 cachets j'en ai pris un dernier avant d'aller rejoindre une chambre car je devais rester sous surveillance le reste de la nuit. En plus de ces cachets j'ai aussi du avaler des antibio (le gynéco m'a limite forcer à les prendre) pour éviter une surinfection des bronches à cause de ma toux. Je passe le reste de la nuit dans ma chambre à essayer de trouver le sommeil mais rien n'y fait. Vers 6h j'appelle la sf car j'ai toujours des contractions mais en gros elle me dit qu'il faut pas que je m'inquiète (au passage elle n'était pas du tout aimable).
Dans la matinée on me refait un monito qui indique aucune contractions (pourtant j'ai l'impression d'en avoir ressenti une ou deux). Je commence à être rassurée jusqu'à ce qu'on me dise que je dois rester jusqu'au lendemain. La sf de jour (très gentille elle) a du voir mon visage se décomposer car je ne voulais pas rester. Je n'était pas bien dans cette chambre, dans ce lit, j'avais l'impression d'être un lion en cage. Bon faut dire que c'était la première fois pour moi que j'étais hospitalisée. Bref je suis donc restée deux nuits à l'hôpital. Le matin de ma sortie j'ai vu le gynéco qui m'avait vu en urgence, et là il me dit en gros que c'est un signal d'alarme et que selon lui c'est repos strict et qu'il faut continuer les cachets jusqu'à 37 SA mais que ce n'est pas lui le gynéco de garde donc qu'il faut que j'attende son avis à lui. Après 2h d'attente le gynéco de garde vient me voir et lui me dit tout l'inverse : pour lui tout est bon, on arrete les cachets, je peux vivre normalement tout en étant raisonnable. A ce moment là je ne sais plus trop quoi penser mais son avis à lui me plait bien vu qu'il me dit d'arreter les cachets. Je sors donc de l'hôpital un peu anxieuse du fait d'avoir eu deux avis complétement contraire. Les deux ou trois jours qui ont suivi je me suis reposée et après 5 jours je commence tout juste à aller mieux. En tout cas cette expérience m'aura conforter dans mon choix de me faire suivre que par une seule et meme sf libérale jusqu'à après la naissance de ma fille car au moins je n'ai pas affaire à tout plein d'avis et que je regrette de ne pas avoir voulu la déranger en pleine nuit car au final selon elle mes contractions étaient normales vu que je toussais et que dans la journée j'avais vomi. En gros presque 10 cachets avalés et deux nuits à l'hôpital pour rien.......
Depuis je suis plus à l'écoute de mon corps et je ne sais pas si cela a un rapport ou pas mais depuis j'ai mon ventre qui grossi de jour en jour et il commence vraiment à me gener et je commence aussi a ne plus etre vraiment bien dans mon corps (bcp de petites douleurs, des difficulté à me mouvoir......)
Enfin bref un début d'année mouvementé qui me rappelle qu'être enceinte demande d'être à l'écoute de son corps et que je ne peux pas en faire autant qu'avant.