Le Blog de Fifi et Riri

J+2942

Mes kilos, mes démons, mon combat.


Mon quotidien
Un pack d'eau
Ras le sac
« Le jour où j’ai l’impression de me faire suivre, je vais voir quelqu’un »
Semaine 2
L'addition s'il vous plaît !
-2.2
17/07/2014 : Départ

Les Présentations
Curriculum vitae
Qui suis-je?

Divers
Et c'est la chute
Coup de main du destin
Debrief de Noël
Message coup de gueule
Je suis MALADEUUUUH, complètement MALADEUUUUH
Inquiétude quand tu nous tiens
Quand la tension redescend
What's going on ?


Un pack d'eau
Un pack d'eau. 6 bouteilles d'un litre et demi.
Soit quand même 9 kilos. 9 kilos de moins à me traîner, 9 kilos de moins à porter, ou plutôt à supporter.
Voilà, vous l'aurez compris, j'ai perdu 9 kilos.
Je vois toujours la psy, à qui je collerais bien une beigne de temps en temps tant ce qu'elle remue en moi me fait mal, mais que j'ai bien envie d'embrasser quand je vois la personne que je suis en train de devenir.
Les crises s'espacent, je me sens bien. Je pense moins à la "bouffe", enfin, j'y pense mieux.
J'arrive à me faire plaisir sans tomber dans les extrêmes.
Ce week-end nous avons baptisé Célia, elle était belle comme le jour (en toute objectivité bien sûr), et pour la première fois depuis sa naissance, je n'ai pas dû trier 150 photos pour en trouver une à mon goût. Je n'ai pas zoomé 20 fois pour m'entendre dire: ah dégueulasse, j'ai même du gras sur les bras". Bref, je suis sur la voie du bonheur.
Message déposé le 23.09.2014 à 21:45 - Commentaires (11)


Ras le sac
J'ai envie de me plaindre. J'ai envie de pleurer, de crier, de partir, loin très loin.
Je savais qu'il y aurait des moments difficiles. Je m'y étais préparée. Mais là je ramasse cher.
1- Le boulot: un collègue en dépression depuis le mois de mai, pas de remplacement prévu avant mi-octobre. En attendant, je me fais agresser verbalement par ses clients qui sont excédés. Sans compter toutes les merdes qu'il m'a laissé. Mon chef me demande de faire des choses que je ne maîtrise pas. Je ne compte pas mes heures et m'investit pour faire tourner la boutique. Mais je suis usée, fatiguée moralement. Je sens que je vais bientôt prendre un client pour taper sur l'autre, j'aimerais éviter d'en arriver là.

2-on suivi psy: Tout se passe bien. Elle est adorable mais elle soulève quand même un paquet de merde. Oui je suis désolée mais appelons un chat, un chat. Je sais que c'est pour m'en sortir, guérir, aller de l'avant mais il y a des choses que je ne peux plus supporter. J'ai la gorge nouée, j'ai de plus en plus de mal à lui parler. J'ai l'impression d'être à bout. Je me connais, je sais que ça va revenir mais c'est l'accumulation...

3-A la maison: Dans la série "mon mec, ce boulet", je pète les plombs ! Alors avant tout et pour ne choquer personne, je tiens à dire que j'aime mon homme plus fort que tout, MDR, il était important de le rappeler. Oui parce qu'il faut bien le dire, en ce moment, il me saoule autant que je l'aime. J'ai l'impression de tout faire, qu'il se repose sur moi pour tout, et je suis fatiguée. Je ne suis pas sa mère bordel !! Rien ne l'interpelle. Le linge qui sèche depuis 4 jours que je n'ai pas eu le temps de détendre (rapport à mes horaires de tchétchènes), l'éternelle question qui revient tous les soirs: "qu'est ce qu'on mange" ? J'ai vraiment le sentiment d'avoir le sale rôle pour tout. Et surtout pour Célia.
Je suis la mauvaise. Je suis la méchante. Celle qui la dépose à la crèche (alors qu'il est son sauveur car il va la chercher). Quand je rentre du boulot, il faut se coller au bain, puis au repas de la demoiselle. Dans la foulée, je n'arrête pas, faire à manger pour nous, débarasser, et je peux enfin me poser sur mon PC. Mais quand est-ce que je me repose au juste ?? Franchement, je suis à bout.
Alors quand je lui demande de faire à manger, détendre le linge etc, il le fait, mais le truc c'est que j'estime ne pas avoir BESOIN de lui demander.

4-Coup de grâce du soir, bonsoir.
18h00: je rentre de formation. Je me suis levée à 6h pour me préparer, donner à manger et habiller Célia, courir à la crèche pour la déposer à 7h20 pour espérer être à l'heure à ma formation qui se déroule à 1h30 de transports de-là. Une journée de brute plus tard et le chemin inverse avalé, je mets la clé dans la serrure, Célia joue dans le salon. Et là, le DRAME de ma vie. A peine elle me voit, elle se met à pleurer et crier et cavale vers son père. Honnêtement, je ne trouverais pas les mots pour vous dire à quel point le sol s'est ouvert sous mes pieds. J'ai pris sur moi et j'ai tenté de sourire en lui disant: "ben ça fait plaisir, viens dire bonjour à maman". Quand je l'ai prise dans les bras, elle se débattait et tendait les bras vers son papa.
Je l'ai mise dans les bras de son père et je suis ressortie. Impossible qu'elle me voie dans cet état-là. J'étais submergée par la peine. Foudroyée par ce rejet. Ma fille, ma chair, mon tout petit bébé m'avait mis la gifle de ma vie. Je me suis demandée si elle m'aimait. Et je me le demande toujours.
Ce soir j'ai le coeur lourd, je suis profondément meurtrie. Je ne sais pas comment ça sera demain mais j'appréhende déjà...et je pleure.

Alors non, être maman, ce n'est pas QUE du bonheur.
Message déposé le 10.09.2014 à 21:24 - Commentaires (9)


« Le jour où j’ai l’impression de me faire suivre, je vais voir quelqu’un »
Voilà, ce jour est arrivé. Le lundi 25 août 2014 est à graver d’une pierre blanche. Je me suis fait psychiatriquement dépuceler. Je ne pensais pas que ce serait aussi douloureux et bon à la fois.

Il est 17h00 quand une femme d’une cinquantaine d’année s’approche de moi. « A nous », me dira t-elle en me souriant et en me guidant vers son cabinet. Non, moi c’est Maïté, mais je la suis sans dire un mot. J’ai les mains moites, mon cœur bat à tout rompre dans ma poitrine. Je regarde tout autour de moi. Le lieu est accueillant et chaleureux, contrairement à ce que j’imaginais. Je me voyais déjà dans une petite pièce à peine éclairée, lugubre et aux senteurs suspectes. Je suis au contraire surprise de ce doux parfum qui embaume mes narines et me rappelle quelque chose. Je n’ose pas la regarder. Surtout ne pas la regarder. Elle pourrait lire en moi. Après tout, ils doivent avoir des supers pouvoirs ces gens-là non ? Mais la longue nuit d’insomnie qui avait précédé ce rendez-vous n’a pas suffi à ce que je me sens prête. J’avais peur. La frousse, les pétoches, bref, j’avais envie de partir de là. Tout de suite.

Comme elle a vu que je n’avais pas l’air décidée à parler, elle m’a dit. Détendez-vous, je ne vais pas vous manger, je viens de terminer mon goûter. Dîtes moi plutôt ce qui vous a amenée ici. Pour cacher une fois de plus mon malaise, j’ai répondu : mes pieds. Mais j’ai vite compris que cette réponse ne lui suffirait pas. Alors je me suis lancée. Il le fallait, car à ce moment-là, j’étais certaine de ne jamais remettre les pieds dans ce foutu bureau et je m’insultais en 23 langues différentes d’avoir pris ce rendez-vous.
Puis, peu à peu, je me suis détendue. Je ne saurais pas vous expliquer pourquoi. Je parlais très calmement du problème. J’étais aussi calme avec elle, que je ne m’étais énervée sur mon frère la semaine précédente. Elle avait la voix claire et d’une douceur inouïe. Son regard était rempli de curiosité et elle semblait prévenante. Comme pour me guider dans mes propos brouillons, elle me posait des questions. Beaucoup de questions. Trop de questions parfois. Certaines me semblèrent anodines, d’autres étaient extrêmement dérangeantes. Elle me demanda de parler de Yoann, de Célia. Et inévitablement de mon père, ma mère, mes frères, et je n’ai pas de sœur. Mais ce serait le bonheur, oh oh ! J’ai été frappé par sa reformulation. J’avais l’impression d’utiliser des mots ou expressions que j’étais la seule à pouvoir comprendre, d’ailleurs, je ponctuais souvent mes phrases par des : « enfin, je me comprends, je ne sais pas trop comment l’expliquer ». Elle faisait une petite grimace de sourcils et souriait. Mais lorsqu’elle reprenait mes mots en essayant de bien comprendre ce que j’avais voulu dire, c’était d’une justesse sans faille. S’en était presque déroutant. J’ai mis des mots sur une souffrance que je n’avais que trop dissimuler. J’ai trouvé une oreille attentive et sincère. Du moins, elle semblait l’être. Evidemment, elle me demandera un chèque à la fin.

En sortant de son bureau, j’avais l’impression d’avoir fait un combat de boxe. De m’être pris des coups. D’en avoir esquivé certains. De m’être battue contre moi-même. Alors oui j’avais mal. Mais je n’étais pas K.O et il y aurait plusieurs rounds. J’étais bien décidé à ce qu’elle ne compte pas jusqu’à 10. J’allais me relever et c’est moi qui gagnerait ce combat, j’en étais convaincue. Et qui sait, peut-être qu’après je pourrais défiler en maillot de bain autour du ring…C’est donc avec un grand sourire que je lui ai dit avec la plus grande des sincérités : merci et à lundi prochain.
Message déposé le 26.08.2014 à 12:36 - Commentaires (6)


Semaine 2
Hello les meufasses ;)
Bon, je suis à la bourre on dirait bien !
Je m'empresse de vous annoncer que samedi la balance m'indiquait 85.2kg, soit une jolie perte de 900 grammes. Bon oui, mais ça c'était avant!
Entre temps, mon chéri m'a fait la surprise de m'emmener en week-end à Lille.
Bière, fromage, moules-frites...Outch je sens que ça va piquer.
Du coup, on ne va pas se laisser abattre, pas de pesée cette semaine, on va se laisser la semaine pour s'y remettre !
Des bisettes et à bientôt !
Message déposé le 29.07.2014 à 00:44 - Commentaires (6)


L'addition s'il vous plaît !
Ce week-end a été bien sympa. Mes parents sont rentrés d'Espagne. Célia a retrouvé ses grands-parents pour son plus grand bonheur. Mais voilà, qui dit retour d'Espagne, dit: retour avec des victuailles. C'est ainsi que nous avons bien mangé...Pain à la tomate, jambon ibérico, espadon à la plancha, tout ça arrosé de vin...Et la fin de ce week-end a sonné, comme la fin d'un dîner au resto, on fini toujours par payer la note (à moins de courir vite mais ce n'est pas mon cas). La balance affichait donc quasiment + 2kg. Retour à la case départ. Ne plus se peser le lundi, ne plus se peser le lundi...J'ai ré-attaqué la semaine motivée...Verdict samedi.

Message déposé le 21.07.2014 à 21:31 - Commentaires (1)


-2.2
Si on m'avait dit que c'est le poids que j'allais perdre cette semaine, je me serais bien fendu la poire !
Mais il se trouve que ce matin m'a balance m'a annoncé un bien "joli" 86.1 kg. Elle aurait pu ajouter: Bravo, la saleté!
Je sais bien que ces miracles n'arriveront pas toutes les semaines alors je savoure. Je sais aussi que les tous premiers kilos ne feront pas long feu parce qu'ils ne sont pas encore "trop installés" et que je compte bien les déloger fissa. J'ai décidé de ne pas me priver de trop, alors le samedi soir sera dédié à ma soirée plaisir. Oui et puis bizarrement elle coïncide aussi souvent avec les soirs où on prend le temps de s'installer, de faire une jolie table et mon homme sort les bougies :) Ce soir, ça sera Fajitas ;)
Bon et puis sinon, comme je ne suis pas une grande mystérieuse dans l'âme, je vais vous dévoiler mon identité, à défaut de vous faire bisquer avec mon corps de rêve (plus tard, plus tard). Je suis Maïté, du blog Maïté et Yoann. Alors oui, d'accord, mon premier blog a pris du retard mais je compte bien m'y remettre sérieusement, si si je vous jure !!
Sur ces belles promesses, et en attendant de pouvoir me la péter avec mes cuisses et mon popotin en béton armé, je ne résiste pas à l'envie de vous montrer une photo de ma paupiette d'amour.

Message déposé le 19.07.2014 à 21:54 - Commentaires (11)


17/07/2014 : Départ
Ce matin, j'ai fais un truc fou. Ce matin je suis monté sur ma balance. Mais cette pesée était importante car elle marquait le début de l'aventure. Ce chiffre serait le point référence. Celui à ne plus jamais atteindre, sous aucun prétexte, NEVER EVER comme disent les "améouicanes".
Alors pour mettre toutes les chances de mon côté, j'ai d'abord vidé ma vessie. Puis je me suis déshabillée. Complètement. J'ai enlevé mes bagues, oui on ne se rend pas compte mais ça pèse lourd les grosses bagouzes. Pour tout vous dire j'ai même hésité à enlever le vernis de mes orteils et je me suis remerciée d'avoir été chez l'esthéticienne ce week-end. Je ne pouvais pas faire mieux, à moins de me faire un lavement mais là ça devenait franchement dégueulasse. Et j'ai fais le grand saut. 88.3 kilos.
Put*** de bo**** de m****. Un de ces jours, il faudrait que je vous parle de ma taille...
Message déposé le 17.07.2014 à 22:21 - Commentaires (7)


 Livre d'Or

 Contact



Tous les messages
Et c'est la chute
Coup de main du destin
Debrief de Noël
Message coup de gueule
Un pack d'eau
Ras le sac
« Le jour où j’ai l’impression de me faire suivre, je vais voir quelqu’un »
Je suis MALADEUUUUH, complètement MALADEUUUUH
Semaine 2
Inquiétude quand tu nous tiens
L'addition s'il vous plaît !
-2.2
17/07/2014 : Départ
Curriculum vitae
Qui suis-je?
Quand la tension redescend
What's going on ?


Créez votre blog sur Blog-grossesse.com
EVJF
Mariage