Le Blog de Fifi et Riri

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Mes kilos, mes démons, mon combat.


Mon quotidien
Un pack d'eau
Ras le sac
« Le jour où j’ai l’impression de me faire suivre, je vais voir quelqu’un »
Semaine 2
L'addition s'il vous plaît !
-2.2
17/07/2014 : Départ

Les Présentations
Curriculum vitae
Qui suis-je?

Divers
Et c'est la chute
Coup de main du destin
Debrief de Noël
Message coup de gueule
Je suis MALADEUUUUH, complètement MALADEUUUUH
Inquiétude quand tu nous tiens
Quand la tension redescend
What's going on ?


Et c'est la chute
Cela fait longtemps que je ne suis pas venue poster par ici. Par manque de temps, et parce que tout allait bien. Les choses suivent leurs cours, mon corps change, bref, je suis heureuse. Enfin j'étais. Car ce soir c'est le coeur bien lourd que je viens me livrer.

Tout cela résulte d'une conversation houleuse que j'ai eu avec mon frère. Le même frère dont je parlais dans mon post du mois d'Août intitulé "Je suis MALADEUUUUH, complètement MALADEUUUUH".
Pour vous expliquer un peu. Mon frère a deux en de plus que moi, il vit actuellement à Chambéry avec sa future femme et sa petite fille d'un an. Il se marie le 13 juin prochain et m'a demandé si j'acceptais d'être demoiselle d'honneur. Je crois que c'est là que les problèmes ont commencé. Ils ont tenté de m'imposer la robe que je devrais porter, une robe de telle couleur, et pour laquelle je devais communiquer mes mensurations pour la faire sur mesure. Sauf qu'étant en phase d'amaigrissement depuis le mois d'aout, je lui ai expliqué que ce serait pour moi de savoir comment je serais en juin. Il m'a balancé des pics du genre "ah oui toi et tes problèmes de poids". Bref honnêtement je vais vous épargner les différentes réflexions que j'ai essuyé mais toujours est-il qu'hier je l'ai appelé pour mettre différentes choses au point. Je lui reprochais notamment son manque de présence, il ne prend jamais de nouvelles, n'en demande pas, ni de nous, ni de Célia, en fait ils ne pensent qu'à eux. Il m'a annoncé hier qu'ils envisageaient de baptiser ma nièce en septembre à Chambéry. Au départ il n'était pas du tout convenu qu'ils fassent le baptême là bas, mais ils veulent maintenant que ce soit fait par le même prêtre qui va les marier. Je lui ai dit que je trouvais ça dommage de faire déplacer tout le monde alors que les deux familles étaient en région parisienne et que c'était compliqué pour moi de poser des jours etc. Il m'a répondu très sèchement que ceux qui voudraient venir, viendraient et puis les autres tant pis. A aucun moment il ne s'est remis en question, sans compter que ma grand-mère est très âgée, ne peut déjà pas se rendre au mariage et il aurait été sympa pour elle d'assister au baptême. Il m'a dit y avoir pensé mais que leur décision était prise. Je lui ai dit qu'ils étaient hyper égoïstes et tout mais rien à faire.

Puis au fil de la conversation, j'ai appris que l'enterrement de vie de jeune fille avait lieu ce week-end. J'avoue avoir été vexée de ne pas avoir été invitée, dans la mesure où je m'entends très bien avec ma belle-sœur et que toutes les filles qui y assistent se trouvent être les demoiselles d'honneur. En fait, je suis la seule a avoir été laissée sur la touche... Du coup je lui ai demandé si ça ne le choquait pas et il s'est montré une nouvelle fois très agressif du genre "c'est pas moi qui ai organisé", j'ai insisté un peu pour savoir s'il trouvait ça NORMAL mais il n'a jamais trouvé utile de me répondre. Moi je m'interroge sur ce statut de demoiselle d'honneur. Je pense qu'ils ont choisi ça pour faire le nombre mais je ne vois pas en quoi je suis différente d'une autre invitée. Il ne me montre jamais que je compte pour lui. Et moi je me casse le bol tout le temps. Je prévois pleins de trucs pour le mariage, photos, discours et tout et lui voilà comment il se comporte. Honnêtement, dis comme ça, vous allez vous dire "elle est mignonne mais c'est pas un drame non plus" mais franchement je me rends compte que ma psy avait raison depuis le début.
Très souvent je parlais de mon frère en rigolant en disant qu'il n'était pas tendre et tout ça. J'ai tellement d'exemples à donner. Et en fait, il est "en partie" responsable de ma boulimie. Je voulais être parfaite, belle pour lui montrer qu'il se trompait et je me suis enfermée dans un engrenage. Aujourd'hui et depuis le mois d'août que j'ai commencé la thérapie, j'ai fait la crise la plus énorme. Je me suis remplie pour me vider la tête. Je ne sais pas comment réagir, lui en vouloir, l'ignorer, lui dire que je n'ai pas ma place en tant que demoiselle d'honneur et que leur attitude le prouve et que j'y renonce, je serais une invitée comme les autres, un membre de la famille, ni plus ni moins.
Je n'ai plus envie d'y aller, pas envie d'être hypocrite avec tous leurs amis, ses copines qui m'ont évincé j'ignore pourquoi. J'ai perdu toute la confiance que j'avais repris en moi. Je me sens conne, grosse et moche.
Faut-il que je coupe définitivement les ponts pour me préserver d'une relation qui me détruit ?
Je suis perdue
Message déposé le 24.04.2015 à 22:32 - Commentaires (5)


Coup de main du destin
Noël est fini. Les kilos pris pendant cette période d'intense gavage sont repartis d'où ils venaient. Mais il reste du boulot. Disons que j'aimerais perdre encore entre 8 et 10 kilos.
Mais depuis quelques jours, j'ai un coup de pouce. Je ne sais pas à qui je le dois. Une gastro qui est là en sous-marin et n'attend que le bon moment pour se déclarer ? ou un autre coup de pouce du destin, mais toujours est-il que je ne peux quasiment rien avaler.
J'ai des nausées, l'estomac retourné. La gorge nouée, je salive à mort. Bref, je sens qu'en cette période d'épiphanie, la galette est proche. De rien, c'est cadeau :)

Sion le moral va mieux, j'ai repris du poil de la bête.
Malgré les différentes contrariétés du moment, j'arrive à prendre du recul par rapport à tout ça.
Je me concentre sur les choses vraiment importantes de la vie et ce n'est pas la semaine odieuse que l'on vient de vivre qui me fera penser le contraire.
A bientôt pour de nouvelles aventures!

Message déposé le 12.01.2015 à 16:19 - Commentaires (6)


Debrief de Noël
Je ne suis pas passée par ici depuis le 21 octobre. Au risque de dévoiler ma vraie nature, non je n'ai pas une vie si palpitante que ça. Du coup, depuis pas grand chose de neuf.
Les visites chez la psy s'espacent, les crises aussi.
J'avais trouvé mon rythme de croisière. Mais ça c'était avant.
Il y a eu Noël. Ses petits four, son saumon fumé et autre foie gras. Ses volailles farcies, marrons et autres joyeusetés. Mais surtout il y a eu le plaisir de manger. Et la gourmandise. Et cette sensation de crever à chaque fin de repas (que dis-je après l'entrée, ou les entrées). Cette sensation je ne l'avais pas vécue depuis bien longtemps. Et c'est exactement ce que je recherchais quand je faisais mes crises. C'est très bizarre puisque c'est juste absolument abominable comme sensation. Avoir les dents du fond qui baignent comme dirait mon poète de père. Le problème c'est que ça m'a un peu renvoyé à mon passé et depuis c'est dur.
Avoir l'impression d'avoir le ventre vide à la fin du repas. Voilà ce qui me coûte en ce moment. Alors je m'accroche. Je sais que la route est semée d'embuche, il faut se battre.

Pour cette nouvelle année: pas de résolutions mais plutôt des souhaits.
-M'en sortir enfin et me sentir bien dans ma peau
-Continuer à voir mes proches heureux
-Etre la plus belle au mariage de mon frère (Oui c'est une blague rhoo)
-Voir les yeux de ma grand-mère briller encore longtemps malgré ce qu'on nous dit
-Qu'un deuxième têtard s'installe en moi
-Que mon homme me fasse ENFIN LA demande
-Et surtout, que ma santé me foute la paix et que je continue à être heureuse comme je le suis!

Et je vous souhaite à toutes que vos vos souhaits se réalisent.

PS: Bientôt une petite photo avant/après
Message déposé le 05.01.2015 à 21:18 - Commentaires (8)


Message coup de gueule
Je suis fatiguée, usée, déprimée. Je suis arrêtée pour la semaine pour la reprise de mon lupus. Mes articulations me font terriblement souffrir, j'ai mal partout, j'ai l'impression d'être une vieille, mais en pire. Je ne suis que douleurs. Douleurs physiques, mais aussi douleurs morales. J'ai envie d'empailler mon chef, je ne supporte plus ses manières de me parler, me rabaisser, me mettre la pression. Je lui en veux parce que je suis sûre que la crise de lupus est liée à cette situation, mais je m'en veux surtout à moi de m'être laissée atteindre par cette grosse pourriture. Espérons que cette semaine de repos forcé me fera du bien.
Question poids, j'en suis à -14kg.
Je me sens mieux dans mon corps évidemment, je remets des fringues que je ne pensais pas remettre de sitôt mais à quel prix. J'en chie, je suis frustrée, je lutte contre moi-même. J'ai faim, j'ai envie de craquer. J'appréhende cette semaine à la maison. C'est typiquement le genre de situation où les crises les plus violentes arrivaient, seule le midi à la maison. Mes vieux démons sont là, tout près de moi et ma tête vide a du mal à les chasser.
Mon homme est une crème, il est aux petits oignons, gère Célia d'une main de maître, elle qui cavale partout, ne s'arrête plus et est de plus en plus sujette à des scènes de caprices impressionnantes. En l'état, je pourrais la bouffer. Il gère les préparations de repas, me fait couler des bains pour que je me détende. Célia est chiantissime mais sa petite fossette lorsqu'elle me sourit et ses câlins et bisous suffisent à me faire respirer. Heureusement qu'ils sont là....
Et vous aussi les filles...

Message déposé le 21.10.2014 à 21:35 - Commentaires (7)


Un pack d'eau
Un pack d'eau. 6 bouteilles d'un litre et demi.
Soit quand même 9 kilos. 9 kilos de moins à me traîner, 9 kilos de moins à porter, ou plutôt à supporter.
Voilà, vous l'aurez compris, j'ai perdu 9 kilos.
Je vois toujours la psy, à qui je collerais bien une beigne de temps en temps tant ce qu'elle remue en moi me fait mal, mais que j'ai bien envie d'embrasser quand je vois la personne que je suis en train de devenir.
Les crises s'espacent, je me sens bien. Je pense moins à la "bouffe", enfin, j'y pense mieux.
J'arrive à me faire plaisir sans tomber dans les extrêmes.
Ce week-end nous avons baptisé Célia, elle était belle comme le jour (en toute objectivité bien sûr), et pour la première fois depuis sa naissance, je n'ai pas dû trier 150 photos pour en trouver une à mon goût. Je n'ai pas zoomé 20 fois pour m'entendre dire: ah dégueulasse, j'ai même du gras sur les bras". Bref, je suis sur la voie du bonheur.
Message déposé le 23.09.2014 à 21:45 - Commentaires (11)


Ras le sac
J'ai envie de me plaindre. J'ai envie de pleurer, de crier, de partir, loin très loin.
Je savais qu'il y aurait des moments difficiles. Je m'y étais préparée. Mais là je ramasse cher.
1- Le boulot: un collègue en dépression depuis le mois de mai, pas de remplacement prévu avant mi-octobre. En attendant, je me fais agresser verbalement par ses clients qui sont excédés. Sans compter toutes les merdes qu'il m'a laissé. Mon chef me demande de faire des choses que je ne maîtrise pas. Je ne compte pas mes heures et m'investit pour faire tourner la boutique. Mais je suis usée, fatiguée moralement. Je sens que je vais bientôt prendre un client pour taper sur l'autre, j'aimerais éviter d'en arriver là.

2-on suivi psy: Tout se passe bien. Elle est adorable mais elle soulève quand même un paquet de merde. Oui je suis désolée mais appelons un chat, un chat. Je sais que c'est pour m'en sortir, guérir, aller de l'avant mais il y a des choses que je ne peux plus supporter. J'ai la gorge nouée, j'ai de plus en plus de mal à lui parler. J'ai l'impression d'être à bout. Je me connais, je sais que ça va revenir mais c'est l'accumulation...

3-A la maison: Dans la série "mon mec, ce boulet", je pète les plombs ! Alors avant tout et pour ne choquer personne, je tiens à dire que j'aime mon homme plus fort que tout, MDR, il était important de le rappeler. Oui parce qu'il faut bien le dire, en ce moment, il me saoule autant que je l'aime. J'ai l'impression de tout faire, qu'il se repose sur moi pour tout, et je suis fatiguée. Je ne suis pas sa mère bordel !! Rien ne l'interpelle. Le linge qui sèche depuis 4 jours que je n'ai pas eu le temps de détendre (rapport à mes horaires de tchétchènes), l'éternelle question qui revient tous les soirs: "qu'est ce qu'on mange" ? J'ai vraiment le sentiment d'avoir le sale rôle pour tout. Et surtout pour Célia.
Je suis la mauvaise. Je suis la méchante. Celle qui la dépose à la crèche (alors qu'il est son sauveur car il va la chercher). Quand je rentre du boulot, il faut se coller au bain, puis au repas de la demoiselle. Dans la foulée, je n'arrête pas, faire à manger pour nous, débarasser, et je peux enfin me poser sur mon PC. Mais quand est-ce que je me repose au juste ?? Franchement, je suis à bout.
Alors quand je lui demande de faire à manger, détendre le linge etc, il le fait, mais le truc c'est que j'estime ne pas avoir BESOIN de lui demander.

4-Coup de grâce du soir, bonsoir.
18h00: je rentre de formation. Je me suis levée à 6h pour me préparer, donner à manger et habiller Célia, courir à la crèche pour la déposer à 7h20 pour espérer être à l'heure à ma formation qui se déroule à 1h30 de transports de-là. Une journée de brute plus tard et le chemin inverse avalé, je mets la clé dans la serrure, Célia joue dans le salon. Et là, le DRAME de ma vie. A peine elle me voit, elle se met à pleurer et crier et cavale vers son père. Honnêtement, je ne trouverais pas les mots pour vous dire à quel point le sol s'est ouvert sous mes pieds. J'ai pris sur moi et j'ai tenté de sourire en lui disant: "ben ça fait plaisir, viens dire bonjour à maman". Quand je l'ai prise dans les bras, elle se débattait et tendait les bras vers son papa.
Je l'ai mise dans les bras de son père et je suis ressortie. Impossible qu'elle me voie dans cet état-là. J'étais submergée par la peine. Foudroyée par ce rejet. Ma fille, ma chair, mon tout petit bébé m'avait mis la gifle de ma vie. Je me suis demandée si elle m'aimait. Et je me le demande toujours.
Ce soir j'ai le coeur lourd, je suis profondément meurtrie. Je ne sais pas comment ça sera demain mais j'appréhende déjà...et je pleure.

Alors non, être maman, ce n'est pas QUE du bonheur.
Message déposé le 10.09.2014 à 21:24 - Commentaires (9)


« Le jour où j’ai l’impression de me faire suivre, je vais voir quelqu’un »
Voilà, ce jour est arrivé. Le lundi 25 août 2014 est à graver d’une pierre blanche. Je me suis fait psychiatriquement dépuceler. Je ne pensais pas que ce serait aussi douloureux et bon à la fois.

Il est 17h00 quand une femme d’une cinquantaine d’année s’approche de moi. « A nous », me dira t-elle en me souriant et en me guidant vers son cabinet. Non, moi c’est Maïté, mais je la suis sans dire un mot. J’ai les mains moites, mon cœur bat à tout rompre dans ma poitrine. Je regarde tout autour de moi. Le lieu est accueillant et chaleureux, contrairement à ce que j’imaginais. Je me voyais déjà dans une petite pièce à peine éclairée, lugubre et aux senteurs suspectes. Je suis au contraire surprise de ce doux parfum qui embaume mes narines et me rappelle quelque chose. Je n’ose pas la regarder. Surtout ne pas la regarder. Elle pourrait lire en moi. Après tout, ils doivent avoir des supers pouvoirs ces gens-là non ? Mais la longue nuit d’insomnie qui avait précédé ce rendez-vous n’a pas suffi à ce que je me sens prête. J’avais peur. La frousse, les pétoches, bref, j’avais envie de partir de là. Tout de suite.

Comme elle a vu que je n’avais pas l’air décidée à parler, elle m’a dit. Détendez-vous, je ne vais pas vous manger, je viens de terminer mon goûter. Dîtes moi plutôt ce qui vous a amenée ici. Pour cacher une fois de plus mon malaise, j’ai répondu : mes pieds. Mais j’ai vite compris que cette réponse ne lui suffirait pas. Alors je me suis lancée. Il le fallait, car à ce moment-là, j’étais certaine de ne jamais remettre les pieds dans ce foutu bureau et je m’insultais en 23 langues différentes d’avoir pris ce rendez-vous.
Puis, peu à peu, je me suis détendue. Je ne saurais pas vous expliquer pourquoi. Je parlais très calmement du problème. J’étais aussi calme avec elle, que je ne m’étais énervée sur mon frère la semaine précédente. Elle avait la voix claire et d’une douceur inouïe. Son regard était rempli de curiosité et elle semblait prévenante. Comme pour me guider dans mes propos brouillons, elle me posait des questions. Beaucoup de questions. Trop de questions parfois. Certaines me semblèrent anodines, d’autres étaient extrêmement dérangeantes. Elle me demanda de parler de Yoann, de Célia. Et inévitablement de mon père, ma mère, mes frères, et je n’ai pas de sœur. Mais ce serait le bonheur, oh oh ! J’ai été frappé par sa reformulation. J’avais l’impression d’utiliser des mots ou expressions que j’étais la seule à pouvoir comprendre, d’ailleurs, je ponctuais souvent mes phrases par des : « enfin, je me comprends, je ne sais pas trop comment l’expliquer ». Elle faisait une petite grimace de sourcils et souriait. Mais lorsqu’elle reprenait mes mots en essayant de bien comprendre ce que j’avais voulu dire, c’était d’une justesse sans faille. S’en était presque déroutant. J’ai mis des mots sur une souffrance que je n’avais que trop dissimuler. J’ai trouvé une oreille attentive et sincère. Du moins, elle semblait l’être. Evidemment, elle me demandera un chèque à la fin.

En sortant de son bureau, j’avais l’impression d’avoir fait un combat de boxe. De m’être pris des coups. D’en avoir esquivé certains. De m’être battue contre moi-même. Alors oui j’avais mal. Mais je n’étais pas K.O et il y aurait plusieurs rounds. J’étais bien décidé à ce qu’elle ne compte pas jusqu’à 10. J’allais me relever et c’est moi qui gagnerait ce combat, j’en étais convaincue. Et qui sait, peut-être qu’après je pourrais défiler en maillot de bain autour du ring…C’est donc avec un grand sourire que je lui ai dit avec la plus grande des sincérités : merci et à lundi prochain.
Message déposé le 26.08.2014 à 12:36 - Commentaires (6)


Je suis MALADEUUUUH, complètement MALADEUUUUH
Non non, je ne suis pas fan de Serge Lama. Enfin je n'ai rien contre lui, mais je ne lui jetterais pas ma petite culotte au milieu d'une foule en délire. Bref. Par contre, en parlant de lama, j'aurais bien craché au visage de mon frère qui m'a dit il n'y a pas longtemps: "non mais toi tu n'as aucune volonté".
Mon frère je l'aime autant que je le déteste. Je l'aime parce que c'est mon frère. Je l'aime pour les souvenirs d'enfance. Je l'aime car il me protégeait tout le temps. Je l'aime car il aimait jouer à la barbie avec moi. Je l'aime parce qu'il m'aime. Je l'aime parce qu'il est aussi différent de moi, que moi de lui.

Mon frère, cet apollon d'1m80, ses 75kg de muscles, ses tatouages reflétant sa peau dorée...Son sourire brite, ses fringues de marques, sa réussite dans tout ce qu'il entreprend. En gros, il est beau, fort, intelligent, mais pas riche (enfin plus que moi j'imagine). Mais il est con. Très con même parfois. Et c'est là que je le déteste.

C'est un sportif, un compétiteur. Il a l'oeil vif et la critique acerbe. Il peut me tirer des larmes de nerfs en quelques secondes. Il peut me faire du mal. Me fendre le coeur et m'ouvrir les tripes en un claquement de doigt. Surtout quand il parle de mon poids. Pourquoi il en parle d'ailleurs ? Est-ce que je lui dis moi que je les trouve too-much ses quadriceps de merde ? Ou que je ne me rends pas compte si courir le semi marathon en 7200 secondes c'est une perf ? Et puis surtout qu'est ce que je m'en claque les miches !

Mais voilà, lui il aime parler. Il adore ça même !
Alors partir en vacances une semaine en famille pour réunir mes parents, mon frère et les cousines, c'était une trop belle aubaine.
Surtout quand cette semaine de vacances est synonyme de piscine.
Equation parfaite: (Thomas + critiques)² +(sous-entendus x zieutage intensif) = PETAGE DE CABLE.

Je l'ai vu arriver avec ses gros sabots, ou plutôt ses grosses palmes, on ne sait jamais, il aurait pu homologuer un record. J'aurais du me méfier quand il a commencé sa phrase par: "un maillot de bain une pièce noire, tu trouves que ça fait vacances" ? J'aurais du me douter que de lui répondre: "tu trouves que ton moule-bite d'homosexuel ça fait plus vacances" allait déclencher une discussion houleuse. S'en sont suivis quelques: ohlala comme tu es agressive blablabla. Quelques phrases assassines plus tard, ça c'est fini en bain de larmes. Parce que pour lui, mon problème de poids, ce n'est qu'un manque de motivation et du laisser-aller dans lequel je me complais.
Il m'a affecté, piqué, blessé, déchiré, assommé, choqué, contrarié, écorché, écrasé, entaillé, heurté, froissé, offensé, meurtri. Il m'a bien niqué la tête, plus que n'importe quel autre jour.

Alors j'ai ouvert les vannes, et j'ai ouvert mon coeur. Je lui ai dit que non. Plutôt je lui ai crié que non. Que ce n'était pas une histoire de motivation ou de laisser-aller. Que je voulais m'en sortir, que je voulais changer.
Que je souffrais bien plus qu'il ne pouvait l'imaginer et que c'était bien fait pour ma gueule de tout cacher sous des sourires. Que d'avoir eu deux frères critiques m'avait renforcé. Que mon sens de la répartie me permettait de le renvoyer dans ses 22. Mais que j'en avais marre. Marre de me justifier. Marre de mentir. Marre d'être regardée de haut. Marre d'être la petite Maïté boulotte. Marre d'être la petite soeur anti-parfaite à ses yeux. Marre de voir du mépris dans ses yeux.
Alors j'ai parlé. Je ne me suis pas arrêtée. J'ai déballé tout ce que j'avais sur le coeur. Et je l'ai regardé fixement dans les yeux pour voir son regard taquin et méprisant se transformer peu à peu en un regard inquiet et peiné.
Oui, je lui ai dit que j'étais malade. Que je ne pouvais pas me contrôler. Que ce n'était pas une simple histoire de régime. Que j'étais victime de ces pulsions. Qu'elles étaient incontrôlables. Et qu'elles n'avaient que trop durer. Que j'étais déterminer à me soigner. Je sais ce que cela implique, j'ai besoin d'aide. Comme c'est douloureux à admettre. La grande gueule que je suis a besoin d'aide. Je lui ai dit que j'avais pris il y a peu la décision d'aller voir un psy. Je veux m'en sortir. Je vais m'en sortir. En finir avec cette boulimie qui me gâche l'existence. Il m'a avoué avoir du mal à comprendre et je lui ai sorti une phrase que ma soufflé l'une d'entre vous: "je ne te demande pas de me comprendre, je te demande de ne pas me juger".
Il s'est approché un peu plus de moi, et m'a ouvert ses bras. Je ne bougeais plus, le regard pétrifié par ces révélations éclatant aux yeux de tous. J'étais dans les cordes. Il est venu me prendre dans ses bras et alors même que ma première pensée a été: mon dieu j'ai mon gros bide tout flasque contre ses abdos, j'ai senti qu'il était là pour moi et j'ai sangloté à chaudes larmes de plus belle.

PS: Un grand merci à toi ma jolie Audrey. Sans toi, je n'aurais jamais eu cette force et ce courage. Je suis sûre que notre conversation a été la première pierre à l'édifice. Le premier pas vers ma guérison. Merci <3 .
Message déposé le 20.08.2014 à 22:08 - Commentaires (8)


Semaine 2
Hello les meufasses ;)
Bon, je suis à la bourre on dirait bien !
Je m'empresse de vous annoncer que samedi la balance m'indiquait 85.2kg, soit une jolie perte de 900 grammes. Bon oui, mais ça c'était avant!
Entre temps, mon chéri m'a fait la surprise de m'emmener en week-end à Lille.
Bière, fromage, moules-frites...Outch je sens que ça va piquer.
Du coup, on ne va pas se laisser abattre, pas de pesée cette semaine, on va se laisser la semaine pour s'y remettre !
Des bisettes et à bientôt !
Message déposé le 29.07.2014 à 00:44 - Commentaires (6)


Inquiétude quand tu nous tiens
Bon, faisons une parenthèse régime. J'ai eu rendez-vous chez la gynécotte aujourd'hui et j'en suis ressortie un peu perdue :(
J'allais la voir dans le but d'envisager la pause d'un nouveau stérilet. Je me suis fait poser un stérilet fin novembre mais il m'a été retiré en urgences à l'hosto 15 jours plus tard. Ils suspectaient une infection due au stérilet. En vérité on n'en a jamais rien su car toutes les analyses bactériologiques étaient normales. Bref, j'en parle à ma gynécotte, qui me dit que catégoriquement, au vu de cette infection, et au fait que j'ai un lupus, il n'est pas envisageable de retenter l'expérience. Trop dangereux d'après elle. Il y a des risques de récidive et mes trompes prendraient trop cher. Alors bon, je tire un trait sur le stérilet pour le moment :( Mais le problème c'est que les rares pilules qui me sont autorisées avec le lupus me baissent, que dis-je me tuent ma libido. A quoi bon avoir un moyen de contraception quand on même plus envie de câlins ?? Bref, je vais tenter une autre pilule et on verra bien.
Et enfin, la cerise sur le pompon du gâteau: ce mois-ci mon cycle a duré pas moins de 49 jours. Et depuis la naissance de Célia c'est comme ça. Elle m'a donc prescrit une prise de sang pour faire un bilan hormonal et une échographie parce qu'elle suspecte des ovaires dystrophiques. J'avoue que je n'y connais pas grand chose, le peu que j'ai compris ne me plaît pas des masses :( Si certaines d'entre-vous peuvent m'éclairer ça serait cool. Ca m'évitera de me jeter sur un éclair au chocolat...
Message déposé le 21.07.2014 à 21:41 - Commentaires (5)


L'addition s'il vous plaît !
Ce week-end a été bien sympa. Mes parents sont rentrés d'Espagne. Célia a retrouvé ses grands-parents pour son plus grand bonheur. Mais voilà, qui dit retour d'Espagne, dit: retour avec des victuailles. C'est ainsi que nous avons bien mangé...Pain à la tomate, jambon ibérico, espadon à la plancha, tout ça arrosé de vin...Et la fin de ce week-end a sonné, comme la fin d'un dîner au resto, on fini toujours par payer la note (à moins de courir vite mais ce n'est pas mon cas). La balance affichait donc quasiment + 2kg. Retour à la case départ. Ne plus se peser le lundi, ne plus se peser le lundi...J'ai ré-attaqué la semaine motivée...Verdict samedi.

Message déposé le 21.07.2014 à 21:31 - Commentaires (1)


-2.2
Si on m'avait dit que c'est le poids que j'allais perdre cette semaine, je me serais bien fendu la poire !
Mais il se trouve que ce matin m'a balance m'a annoncé un bien "joli" 86.1 kg. Elle aurait pu ajouter: Bravo, la saleté!
Je sais bien que ces miracles n'arriveront pas toutes les semaines alors je savoure. Je sais aussi que les tous premiers kilos ne feront pas long feu parce qu'ils ne sont pas encore "trop installés" et que je compte bien les déloger fissa. J'ai décidé de ne pas me priver de trop, alors le samedi soir sera dédié à ma soirée plaisir. Oui et puis bizarrement elle coïncide aussi souvent avec les soirs où on prend le temps de s'installer, de faire une jolie table et mon homme sort les bougies :) Ce soir, ça sera Fajitas ;)
Bon et puis sinon, comme je ne suis pas une grande mystérieuse dans l'âme, je vais vous dévoiler mon identité, à défaut de vous faire bisquer avec mon corps de rêve (plus tard, plus tard). Je suis Maïté, du blog Maïté et Yoann. Alors oui, d'accord, mon premier blog a pris du retard mais je compte bien m'y remettre sérieusement, si si je vous jure !!
Sur ces belles promesses, et en attendant de pouvoir me la péter avec mes cuisses et mon popotin en béton armé, je ne résiste pas à l'envie de vous montrer une photo de ma paupiette d'amour.

Message déposé le 19.07.2014 à 21:54 - Commentaires (11)


17/07/2014 : Départ
Ce matin, j'ai fais un truc fou. Ce matin je suis monté sur ma balance. Mais cette pesée était importante car elle marquait le début de l'aventure. Ce chiffre serait le point référence. Celui à ne plus jamais atteindre, sous aucun prétexte, NEVER EVER comme disent les "améouicanes".
Alors pour mettre toutes les chances de mon côté, j'ai d'abord vidé ma vessie. Puis je me suis déshabillée. Complètement. J'ai enlevé mes bagues, oui on ne se rend pas compte mais ça pèse lourd les grosses bagouzes. Pour tout vous dire j'ai même hésité à enlever le vernis de mes orteils et je me suis remerciée d'avoir été chez l'esthéticienne ce week-end. Je ne pouvais pas faire mieux, à moins de me faire un lavement mais là ça devenait franchement dégueulasse. Et j'ai fais le grand saut. 88.3 kilos.
Put*** de bo**** de m****. Un de ces jours, il faudrait que je vous parle de ma taille...
Message déposé le 17.07.2014 à 22:21 - Commentaires (7)


Curriculum vitae
Quand je dis mon corps d'avant, je parle d'un temps que les moins de vingt ans...Bref.
Avant de tomber enceinte, j'avais déjà...disons 15 kilos en trop. Sachant que cette merveilleuse gestation de neuf mois m'a apporté autant de kilos, mais que ma gourmandise m'a empêché de perdre les 4 restants à ma sortie de la maternité, (15 + 9) - 5 = 19, sous vos applaudissements merci. Mais il se trouve que j'aime les chiffres ronds, je vous le laisse donc à 20 kilos.
Voilà le but à atteindre. Alors je ne suis pas complètement tarée, je ne me suis pas fixée comme objectif de les perdre en 4 jours à grand renfort de green smoothies et graines germées.
Alors comment s'y prendre ?
Les régimes hyper protéinés où tu perds 15 kilos et en reprends 18 dans les 6 mois qui suivent: check
Les régimes hypocaloriques où tu crèves la dalle à 8h46 alors que tu es en train de te laver les dents après ton petit dej: check
Les régimes radicaux du genre, j'arrête de manger: pas check. Je me répète mais j'aime trop manger.

L'idée c'est de les perdre proprement, sainement, durablement, harmonieusement, autrement dit: doucement mais sûrement.
Manger équilibré, de tout, en quantités raisonnables...Mais surtout et c'est là que ça se corse. Il va falloir que je bouge mon popotin.
J'en profite d'ailleurs pour m'excuser par avance pour les tremblements de terre qui pourraient frapper près de mon appartement/épicentre lorsque je vais reprendre la zumba.
Voilà le programme des réjouissances ;) GO GO GO GO!
Message déposé le 17.07.2014 à 22:08 - Commentaires (7)


Qui suis-je?
Tout d'abord, un grand merci les filles pour votre accueil et vos messages, vous êtes trop mignonnes !
Qui je suis donc? Je suis moi, toi, un peu tout le monde. Je suis gentille, chiante, drôle mais je fais des blagues bien pouraves. Je n'aime pas les radins, les hypocrites et les cons. J'aime mon homme, mon bébé, la vie, les gens.
Mais aussi j'aime manger. J'aime beaucoup manger. Mais je n'ai pas dit: j'aime manger beaucoup. J'aime la bonne nourriture. Je prends du plaisir à manger, c'est comme ça.
J'ai eu l'immense bonheur de donner la vie il y a un an (quoi déjà??). Et aujourd'hui, je veux retrouver mon corps. Mon corps d'avant. Mais vraiment avant hein...
Message déposé le 17.07.2014 à 21:50 - Commentaires (1)


Quand la tension redescend
Les résultats de la prise de sang sont tombés à 15h. Pas de deuxième bébé à bord.
Je suis aussi déçue que soulagée.
Alors voilà avant de me lancer dans l'aventure de bébé 2, j'ai pris la décision de me réconcilier avec mon corps.
Oui car mon premier bébé va avoir un an d'ici peu, (certaines d'entre-vous auront déjà entendu parler de moi ici) et il me faut changer.
Alors, je vous le demande en toute honnêteté, seriez-vous profondément saoulées de voir ce "blog grossesse" devenir un "blog régime pré-bébé". Honnêtement, je ne suis pas du genre à me vexer, allez-y franchement, lâchez les lions... Bisous les filles!

Message déposé le 16.07.2014 à 22:28 - Commentaires (11)


What's going on ?
Depuis quelques jours mon quotidien est rythmé par: vertiges, tête qui tourne, bourdonnements d'oreilles. Ma tension me joue des tours. Beaucoup me demandent: "tu es enceinte?" D'accord j'ai un peu de retard mais le test hier soir était négatif . Mon corps m'échappe, je ne sais plus quoi penser...
Message déposé le 15.07.2014 à 22:06 - Commentaires (1)


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