Nous voilà mercredi 09 septembre.
J'ai des contractions pas franchement douloureuses depuis le début de l'après midi, et en commençant à y regarder de plus près, je constate qu'elles sont certes anarchiques, mais relativement rapprochées.

Je passe mon après-midi tranquillou à regarder la télévision et j'appelle ton papa pour le prévenir quand même, sans pour autant l'affoler: en même temps, "je ne vais pas accoucher aujourd'hui non plus" que je lui dis....

En début de soirée vers 20h30, je trouves que la position assise à table devient un peu inconfortable, et les contractions commencent à piquer un petit peu... Bref, je mange, prends ma douche et vais me coucher.

A 22h30 je me rends compte que les contractions, qui commencent reellement à me faire mal car je suis obligée de souffler pour les laisser passer, sont devenues régulières: toutes les 7 minutes !

Une heure après , je reveille ton papa, car elles sont maintenant toutes les 5 minutes.
Il me rappelle que la sage femme de la préparation à l'accouchement nous à dit de venir à la maternité après 2 heures de contractions, toutes les 5 minutes et me demande si je peux encore attendre 1 heure.
Je tente ...
Finalement à 1h30 on se lève pour se préparer au départ, mais on ne sait toujours pas que cette fois-ci, c'est la bonne.

On monte en voiture, et on prends la direction de l'autoroute: le chemin le plus rapide pour acceder à la maternité: à peine 10 minutes !

Manque de pot ... Tous les accès aux bretelles d'autoroutes sont fermées ... Quoi??!!

A ce moment là je dis à papa que c'est pour ce soir car nous sommes des vrais poissards pour que l'autoroute soit fermée ce soir là.

Nous devons donc passer par les petits villages aux routes pavées... Ce qui fait qu'en arrivant à la maternité à 03h30 mes contractions sont toutes les 3 minutes. Elles passeront à 2 minutes le temps d'attendre qu'une salle de monitoring se libère...

A 04h40, en salle de monito, une sage femme m'examine et m'annonce que mon col est effacé, et ouvert à 1.

Je ne rentre pas chez moi, c'est pour aujourd'hui ...